Relaciones internacionales (1945-2002)

Historia universal contemporánea. Conflictos. Conferencias. Tratados # Grande Alliance. Guerre Froide

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LES RELATIONS INTERNATIONALES DEPUIS 1945 À NOS JOURS INTRODUCTION * Monde bipolaire: fait qu'il y a la fin de la 2ème Guerre Mondiale 2 superpuissances, 2 pôles : −les Etats−Unis −l'U.R.S.S. Domination absolue, non contestée par aucune autre puissance. Petit à petit chacun de ces deux pôles s'organise : ce sont des superpuissances avec des partenaires, des satellites, une idéologie (ce qu'ils pensent) et une stratégie (façon de travailler pour arriver à des objectifs précis −> idé−ologie). * Pôle : Un gros pays. * Bloc : Pôle + satellites * Stratégie : voies par lesquelles les belligérants cherchent à marquer des points. Par quels moyens ? −intimidation −propagande −subversion −contrôle économique * Guerre Froide : Tension internationale prolongée entre Est/Ouest, deux systèmes avec des valeurs différentes dans les domaines politique, économique, culturel Cette tension a toutes les caractéristiques d'une guerre totale car il s'agit d'une opposition politique, économique, culturelle, avec une recherche d'alliances, mais sans jamais aller au conflit armé direct, à cause du nucléaire. Les conflits seront localisés. * Guerre Froide au sens large: 1947−1991 (chute du mur de Berlin, réunification de l'Allemagne, effondrement de l'U.R.S.S.) * Guerre Froide au sens étroit: 1947−1962 CHAPITRE 1: LA RUPTURE DE LA GRANDE ALLIANCE (1945−1947) I. COMMENT EXPLIQUER CETTE RUPTURE ? 1.Dans la Grande Alliance (1942) les intérêts sont antagonistes INTÉRÊTS AMÉRICAINS : 1

*En 1945, les Etats−Unis ont arrêté le Prêt−Bail(ils n'ont pas envie de financer la reconstruction économique de l'U.R.S.S.). *Ce qui gêne les Américains, c'est la présence de l'Armée Rouge dans les Balkans et en Europe Centrale) *Le principe des élections libres est en Amérique intouchable. *Depuis Pearl Harbour, la sécurité dépend d'un système international (O.N.U., etc.) dans lequel ils ont un rôle prépondérant. INTÉRÊTS SOVIÉTIQUES : *Méfiance vis−à−vis d'un pays qui possède la bombe A. *Pour eux, ils ont libéré les pays de l'Est. Ils craignent le relèvement des zones orientales de l'Allemagne par les Alliés et le contrôle des élections libres. « Complot américain ». *Ils ne sont pas pressés de libérer un certain nombre de territoires : « glacis défensif » (une partie de l'Europe Centrale). 2.Cet antagonisme est logique Car il existe depuis 1917. cet antagonisme augmente entre 1939 et 1941 (l'U.R.S.S. a livré des juifs aux allemands durant le Pacte Germano−Soviétique). Mais le Pacte Germano−Soviétique s'effondre. Staline accepte l'alliance avec les Etats−Unis par pur intérêt, à cause du Prêt−Bail (il a besoin de ressources économiques et militaires). Hiroshima constitue un tournant. Staline veut lui aussi la bombe (fabrication en cours). Hiroshima est donc une rupture non définie, un compte à rebours. Donc, il y a dès 1945 tous les éléments pour que la rupture se mette en place. 3.Dans quels domaines portent les divergences entre les deux grands ? *PRINCIPE DES ÉLECTIONS Entre 1945 et 1947 dans les États d'Europe Centrale naissent des gouvernements de coalition ou d'Union nationale composés des différentes tendances politiques : partis agrairiens (propriétaires), de centre, socialistes, parti Communiste. Ces gouvernements sont remplacés très rapidement par des gouvernements pro−communistes : il y a une sur−représentation de communistes dans les ministères−clé (Ministères d'Économie/Finances, des Affaires Étrangères, d'Intérieur)=> « noyauter », « Politique du Salami » : le système est découpé en tranches dans les pays communistes. Petit à petit la Roumanie, la Bulgarie et ensuite la Hongrie, la Pologne et la Tchécoslovaquie sont transformées en des Démocraties Populaires. *FRONTIERES EUROPÉENNES : NOTAMMENT GERMANO−POLONAISE (Voir III. dans « Bilan de la Guerre » : limites des nouveaux États issus de l'éclatement de l'Allemagne, les pressions en Grèce −résistance communiste vs résistance monarchiste−) 4.La réaction occidentale −> Discours de Churchill, doc p. Il s'agit d'un discours de l'ex−premier ministre Britannique Winston Churchill (résistance contre le nazisme, 2

héros conservateur). Fulton : Grande université des Etats−Unis (pays vainqueur) où Truman a fait ses études. THÈSE : l'U.R.S.S. est : −expansionniste, impérialiste −prosélytiste Il précise sa pensée par des preuves «Rideau de Fer»: de Stétine (Baltique) à Trieste (Adriatique). COMMENTAIRE : Le « Rideau de Fer » traverse l'Allemagne (Allemagne capitaliste et Allemagne communiste)et passe entre l'Italie et la Yougoslavie. Derrière lui il y a toutes les capitales de l'Europe de l'Est. Sur elles, l'influence et même le contrôle soviétique de Moscou est croissant. Les communistes sont minoritaires, mais ils ont développé des milices de partisans pendant la guerre, et le parti communiste travaille de façon clandestine sauf en Tchécoslovaquie (à cette époque, c'est encore un pays d'Union nationale avec Bénès comme président, mais son 1er Ministre est, lui, communiste). « Nos alliés et nos amis » : il s'agit d'un discours officiel. On a gagné à deux. Mais Churchill n'est pas idéaliste, il est réaliste.Le seul discours que l´on peut tenir avec l´URSS est celui de la force.L'U.R.S.S. n'est sensible qu'à la puissance armée et à la maîtrise territoriale : il est dangereux de ne s'en tenir qu'à l'O.N.U. pour maintenir un bon rapport. BILAN : C'est un discours prémonitoire. La politique soviétique n'est pas achevée. Allusion à la notion de prosélytisme : « bras du prosélytisme » = communisme ; « 5ème colonne » = 5ème Division de l'Armée. À la même époque Hô Chi Minh instaure la République du Vietnam. Au fond, Churchill demande d'arrêter cette influence. Allusion à la Grèce (mais n'explicite pas dans ce texte). −>Carte nº3 p.107 Dardanelles + Bosphore Si la Grèce devient communiste, les soviétiques sortiraient de la Mer Noire et pourraient contrôler les côtes. Il est donc important pour les Anglais de faire que la Grèce soit capitaliste. Ce discours est donc en fait une demande de Churchill aux Américains d'aider la résistance favorable au retour de la monarchie à triompher sur la résistance communiste. CONSÉQUENCES : Les Américains apporteront un appui logistique à la Grèce monarchiste : présence en mer Méditerranée (sous−marins). Ils appuient aussi le gouvernement iranien pour faire reculer l'U.R.S.S. à la recherche du pétrole. 3

Enfin, ils envisagent avec la Grande Bretagne la fusion de leurs deux zones en Allemagne (projet d'une bi−zone : après tri−zone avec la France). 5.Que peut−on dire de cette Europe de l'Ouest ? En 1945, le 1er parti de la France est le communiste. En 1946, à Paris, on a moins de pain que sous l'occupation (rationnements, grèves...). En 1947, la faim et le froid. II. COMMENT SE MATÉRIALISE CETTE RUPTURE ? 1. Nouvelle politique étrangère Américaine −> Discours de Truman, doc p. COMMENTAIRE : Il est le premier à parler de deux pôles −> pas de neutralité. *Système américain (=> démocratique) : −Volonté de la majorité: démocratie, élections, suffrage représentatif, souveraineté du peuple... −Institutions : chambres, élections −Gouvernement représentatif : issu d'une majorité parlementaire. −Élections libres : non contrôlées, multipartisme. −Liberté individuelle : politique, religieuse, de parole... −Absence d'oppression politique : pas de jugements déclarés, ni chasse politique. *Système soviétique : −Volonté d'une minorité : élite du prolétariat. −Un seul parti : communiste. −Élections truquées dans pays de l'Est : stratégie du Salami −Terreur : procès, purges, oppression d'une mino−rité sur les opposants au régime. −Propagande et censure : presse, radio, etc. BILAN : Il s'agit donc d'un texte manichéen. L'analyse est peu nuancée, prosélytiste. Mais on peut quand même en tirer des conclusions : dans 10 ans il définira le système soviétique comme totalitaire. Mais il n'ose pas en 1946.

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La doctrine Truman est pratique : elle vise à rétablir les libertés. CONSÉQUENCES : Cela aboutira à la doctrine su « Containment », de l'endiguement = tout faire pour que les pays autour de l'U.R.S.S. ne tombent pas dans le communisme. 2.Stratégie pratique (économique) du Général Marshall (secrétaire d'État) George Marshall (p. 108) Il met au point un plan d'aide (12,5 Milliards $ pour accélérer la reconstruction de l'Europe. Il est donc l'artisan de l'équilibre économique et de la paix. Il préparera aussi l'O.T.A.N. « Il faut briser le cercle vicieux et restaurer la confiance des peuples européens dans l'avenir » => dislocation économique> dislocation matérielle. L'Europe n'a pas de possibilité de payement. Il faut trouver une solution−> rôle des États−Unis. => proposition élégante et ouverte à tous> pas la guerre à l'U.R.S.S. mais à la misère, or le communisme vient de la misère... => accord−> besoins de la situation et sur la part que ces pays prendront de façon à prolonger l'action du propre gouvernement local ( de façon à ce qu'il soit favorable aux États−Unis) => contrôle économique Américain : ces pays devront prolonger ce lien (lien−> limite−> satellite). Mais le plan Marshall vise à un engagement financier (sous forme de prêts) en nature (sous forme de dons : charbon, fer...) 16 pays acceptent. L'U.R.S.S. refuse et oblige la Tchécoslovaquie (qui avait accepté) à refuser. Création de l'OECE (Organisme Économique pour le Commerce et le Développement) CONCLUSION : Le Plan Marshall (Juin 1947) est la mise en pratique de l'endiguement économique. Il a pour buts : −relancer l'économie −relever le niveau de vie Mais contribue à couper l'Europe en deux et à renforcer la position des États−Unis en tant que chef du bloc capitaliste. 3.Une réponse idéologique : la doctrine Jdanov, sept'47 Jdanov : secrétaire du P.K.U.S. (Parti Communiste). Il s'agit d'une réponse idéologique (pas les moyens de faire une aide économique), comme le discours de 5

Truman manichéenne. COMMENTAIRE *Côté américain : accusé d'impérialisme. Les États−Unis exercent une domination économique sur de nombreux pays. « souveraineté » : allusion au fit que les pays de l'Ouest sont eux−mêmes colonialisés par l'Amérique. De plus ils sont alliés avec les puissances coloniales européennes (France, Angleterre, Pays−Bas, Belgique). Doctrine Monroe (« L'Amérique aux américains »). « satellite » : terminologie soviétique. −Grèce : triomphe capitaliste. Monarchie conserva−trice. Constitution peu développée. Commence à découvrir la démocratie. −Amérique du Sud : doctrine Monroe. −Chine : encore nationaliste. Nationalistes défendus, aidés par les américains contre les communistes (Armée Rouge de Mao) en pleine guerre civile. (« Containment »). *Côté soviétique : Pas de colonies extraterritoria−les : l'U.R.S.S. est composée de 15 républiques. Mais elles sont toutes satellites de la république de Russie (Mongoles caucasiens, tchétchènes...). La doctrine Jdanov invite à militer contre l'impérialisme. « Mouvements d'indépendance nationale. −Indonésie : en processus d'indépendance. −Vietnam : en 1945, Hô Chi Minh déclare l'indépen−dance du Vietnam. La France accepte mais revient sur sa décision : la France est dons en processus de guerre en 1947. −Inde : Avant la 2ème Guerre Mondiale, les Britanniques avaient promis l'indépendance. Lord Mountbatten n'arrivera pas à faire un seul État (partition). Résultat : 2 Pakis−tans +Inde. Ces trois États sont en processus d'indépendance. « C'est grâce à l'U.R.S.S. que les pays de l'Est sont devenus des démocraties ». Revendique son antifascisme : ils ont lutté contre Hitler. Mais les démocraties populaires ne sont pas de vraies démocraties : les communistes ont éliminé les partis conservateurs, mais en même temps les vrais démocrates : monopartisme. « Partis communistes frères » : Allusion au mou−vement ouvrier démocratique (Internationale) :syndicats socialistes et communistes−> grand point d'appui. Les mouvements ouvriers de l'Ouest sont fondamentaux et très importants : « Tout n'est pas perdu » : s'ils bougent, ces pays de l'Ouest peuvent rentrer dans le camp soviétique. CHAPITRE 2: LA GUERRE FROIDE (1947−1962) I.THÉÂTRES D'OPÉRATIONS 1. L'Europe, au cur de la Guerre Froide L'Europe est à la fois le 1er enjeu et le 1er théâtre d'opérations. a. Le coup de Prague (fev 1948) et la mise en place de la doctrine Jdanov.

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Après avoir obtenu environ le tiers des ministères et la charge de 1er ministre pour les communistes dans une république avec un président libéral, des manifestations organisées par le parti communiste permettent de remodeler le gouvernement et d'obtenir la démission des ministres non communistes. Cette pression a été vécue dans le reste de l'Europe de l'Ouest comme un coup de force soviétique. Prague est devenue le symbole de la façon de faire communiste en Europe Centrale (d'abord contrôle idéologique, ensuite politique et économique). b. Les accords sur l'Allemagne et sur Berlin. L'Allemagne et Berlin sont composées de deux secteurs. Ils y a un désaccord profond entre capitalistes (qui souhaitent relever l'économie de l'Allemagne) et les soviétiques (qui souhaitent maintenir l'Allemagne sous tutelle, et notamment dans leur zone). Entre 1947 et 1949 les trois puissances occidentales décident d'unir leurs zones au niveau monétaire (on crée une nouvelle monnaie : le Deutsche Mark) et administratif (1948). => Réaction soviétique : En Juin 1948, Staline, furieux, réplique en instaurant un blocus dans l'enclave de Berlin, sur la partie Ouest (occidentaux) et empêche qu'un ravitaillement ait lieu dans la partie occidentale de Berlin (Berlin Ouest). Ils peuvent le faire parce que Berlin est enclavée dans la zone occupée par les soviétiques : il coupe les routes jusqu'à Berlin. => Réaction occidentale : Mise en place d'un port aérien pour approvisionner la population. Au bout d'un an, Staline est obligé de lever le blocus (Mai 1949). −> Cela a démontré aux américains qu'il ne suffit pas de faire un endiguement économique mais aussi militaire (il va falloir défendre des zones)=> Les États−Unis signent en Avril 1949 à Washington avec 12 États le Pacte de l'Atlantique (Traité de l'Atlantique Nord). Ces pays s'engagent à se prêter assistance dans le cas où l'un des 12 serait attaqué. Pour rendre efficace le traité, il est accompagné d'un organisme technique : l'O.T.A.N. (N.A.T.O.). En plein conflit, les trois alliés décident de créer la République Fédérale d'Allemagne avec comme capitale Bonn (Mai 1949). L'Allemagne de l'Ouest est alors un pays désarmé et dont la politique étrangère est complètement décidée à Washington. (Rmq : c'est les alliés qui prennent le devant). En Septembre 1949, les soviétiques transforment leur zone d'occupation en la République Démocratique d'Allemagne, avec comme capitale Berlin Est. CONCLUSION : 1)C'est le 1er exemple de la partition d'une nation pour faire plaisir aux deux grands. 2)Ce sont deux États qui ont des positions idéologiques contraires. 3)Berlin est divisé, mais il n'y a pas de mur encore. 4)Le partage de l'Allemagne est une conséquence de la Guerre Froide. 2.Après l'Europe, l'Asie, 2ème théâtre d'opérations LA CRISE CORÉENNE

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La Corée est une ancienne possession japonaise (le Japon s'en était emparé illégitimement pendant sa période expansionniste−> sphère de la co−prospérité). En 1945, elle est occupée par les deux grands : États−Unis et U.R.S.S. (comme en Allemagne). Avec la Guerre Froide−> Rideau de fer−> cette situation se transforme en la création de deux États rivaux séparés par le 38º parallèle. En Juin 1950, des troupes nord−coréennes (encouragées par Staline, qui a la bombe A depuis 1949 et par la victoire maoïste en Chine en 1949) attaquent la Corée du Sud. Cette attaque est considérée par les américains (qui contrôlent la Corée du Sud) comme une provocation. Ils appellent au Conseil de Sécurité de l'O.N.U. et font condamner l'agression (grâce à l'absence de l'U.R.S.S. par solidarité avec la Chine communiste, qui n'est pas au Conseil de Sécurité de l'O.N.U.) et obtiennent une offensive sous couvert de l'O.N.U. Un mois plus tard a lieu l'intervention de Mac Arthur qui s'approche de la frontière chinoise. Mac Arthur envisage même l'utilisation de la bombe A (Mandchourie). Truman le relève alors de son commandement (car trop dangereux). Se met alors en place une véritable guerre de positions, qui crée une psychose mondiale (on craint une 3ème Guerre Mondiale). Après trois ans de guerre, on signe l'Armistice de Pan Mun Jom (27 Juillet 1953). C'est une Paix Blanche (sans vainqueurs ni vaincus). Création de deux États idéologiquement différents (séparés par le 38º parallèle) : communiste au nord (République Démocratique Socialiste, sous tutelle soviétique), capitaliste au sud (République de Corée, protectorat américain). =>CONSÉQUENCES 1)Le conflit accélère la course aux armements: bombe H 2)Cela montre que la Chine et l'U.R.S.S. peuvent être des bases pour les mouvements révolutionnaires planétaires. 3)La guerre d'Indochine a commencé en 1946 et a opposé le mouvement nationaliste communiste (Viet Minh) à la France (puissance colonisatrice). Pour l'instant c'était un conflit intérieur de décolonisation. À partir de la crise de Corée, il devient un conflit idéologique de la Guerre Froide (Est/ Ouest). 4)Met en évidence la 2ème règle de la guerre Froide. −1re règle : le 1er qui occupe le terrain reste. −2ème règle : règle de dissuasion : il s'agit de maintenir l'équilibre de la terreur (jeu des représailles). LA GUERRE S'EST MONDIALISÉE (THÉÂTRES D'OPÉRATIONS EN EUROPE ET EN ASIE). II. CHAQUE CAMP SE CONSOLIDE COMME UN BLOC HOMOGÈNE EXERÇANT UN CONTRÔLE ABSOLU Durant cette période (1953−1956) on est au paroxysme de la tension entre les relations Est−Ouest. Les deux systèmes s'opposent très fortement. Rivalités idéologiquesCompétition économiqueStratégiesCrises, théâtres d'opérations A S M Y É S R T I È C M A E I N·Doctrine Truman: liberté, démocratie, contre la faim et la misère. ·Démocratie libérale pluraliste ·Propagande : films (réussi−te individuel−le, liberté..), radio (Cap de Creus, « La Voix de l'Amé−rique » ·CIA ·Capitalisme ·Plan Marshall (47) −>O.E.C.E. ·G.A.T.T. ·C.E.C.A. ·C.E.E.TROUTROU S O S V Y I S É T T È I M Q E U E·Doctrine Jdanov : antiimpérialis−me, anticoloni−alisme. ·Créer une uni−té entre tous les partis com−munistes : Kominform. ·Démocraties populaires avec un seul parti ·Propagande : «Radio Moscou», 8

peinture (réa−lisme socialis−te) ·KGB·Mutation économique brutale : −collectivi−sation terres (Gosplan) : coopératives, Kolkoses, sovkoses −centralisa−tion −plannifica−tion −priorité ind. lourde ·CAEM (Marché commun) ·COMECON (Conseil d'Assistance économique mutuelle)TROUTROU III.LE DÉGEL (1953−1957) Un nouveau contexte se met en place : la coexistence pacifique. Mais les deux grands témoignent de leurs limites (Berlin, Cuba). 1.Le nouveau contexte TROU 2.Pourquoi un tel renouvellement... TROU La Chine de Mao considérait que le XXème congrès du P.K.U.S. n'était plus fidèle à l'idéologie originelle et que le maoïsme continuerait à être le seul représentant du marxisme sur terre (−> apparition de chefs). 3.Les limites du dégel, fragilité de la coexistence pacifique (1959−1962) a)Deuxième crise de Berlin Khrouchtchev veut arrêter la fuite de citoyens de l'RDA vers la RFA à travers Berlin. En effet, 3 millions de gens sont passés entre 1949 et 1959. Il essaye le rattachement de Berlin Ouest à la RDA où bien à son internationalisation. Mais cela impliquerait que les américains perdraient le pouvoir, ce qui était impossible. Il y aura une bataille diplomatique qui durera trois ans. Le 13 Août 1961, l'hémorragie est arrêtée d'un seul coup : le mur de Berlin est construit. Le «Mur de la Honte» va durer 28 ans. Il a renforcé l'idée de l division idéologique. Cela signifie que l'U.R.S.S. règle les problèmes par la force. Bien entendu, les État−Unis condamnent=> triomphe moral du capitalisme. Mais à la pratique, cela démontre une incapacité à changer les choses, les américains ont laissé faire. Kennedy va se rendre à Berlin (« Ich bin ein Berliner ») mais ça n'a rien fait. Ça fait partie des gesticulations du capitalisme. En réalité, c'est la mauvaise conscience des capitalistes qui a moralement obligé Kennedy d'aller à Berlin. b. Crise de Cuba En 1959, Fidel Castro et les guérilleros (11 commandants + Castro) ont pris le pouvoir à Cuba à un dictateur (Batista) et ils instaurent un régime social : Castro réalise une réforme agraire (nationalisation des terres)+ nationalisation des entreprises−> il a touché directement aux intérêts des sociétés américaines (notamment celles qui fabriquaient du sucre). Les américains ont mal supporté les pertes économiques et financières : ils ont décrété un embargo sur le sucre cubain et ils ont appuyé le débarquement d'exilés cubains anticastristes=>Baie des Cochons (Avril 1961) : échoue. L'affaire de la Baie des Cochons rapproche insensiblement Cuba de l'U.R.S.S. (on ne se voit pas mais c'est certain). L'U.R.S.S. en profite pour lancer des rampes des lancement de missiles au Nord de Cuba, visant les États−Unis. Les américains se sentent directement menacés. L'U.R.S.S. n'a pas envie de tirer (logique de la terreur) mais c'est déjà une menace. Après le repérage des rampes par les américains, Kennedy ordonne d'arrêter a flotte qui transporte les fusées . Kennedy menace en Octobre 1962 par discours télévisif d'utiliser le nucléaire (tension extrême). 9

On considère qu'on a été très près de la guerre. Des négociations secrètes s'engagent. Khrouchtchev s'engage à démonter les fusées sous contrôle de l'O.N.U. et les États−Unis s'engagent à ne plus intervenir dans les affaires cubaines. En réalité Khrouchtchev avait un argument : les américains avaient fait la même chose en Turquie. Mais ça n'a pas été dit officiellement. Kennedy a dû enlever secrètement les missiles turcs. Kennedy a donc emporté la gloire grâce au secret de cette affaire. En tout cas, ce n'est pas une vraie victoire. Cuba reste un échec de l'histoire américaine. C'est le symbole de l'incapacité de deux idéologies opposées. Réaction des cubains : « Nikita, lo que se da no se quita ». Le peuple cubain en a été la victime, car il a été pris entre les deux puissances qui tirent les fils. CHAPITRE 3 : LA DÉTENTE (1962−1973/75) I. LES FACTEURS FAVORABLES À LA DÉTENTE 1.Les leçons de la crise de Cuba *Nécessité d'instaurer un nouveau type de relations pour pouvoir gérer les affaires internationales −>condominium (=partage de la souveraineté) télétype : « téléphone rouge » sorte de fax qui communique directement la Maison Blanche avec le Kremlin. *Doctrine des représailles graduées et non massives (Mac Namara : responsable de la politique extérieure de Kennedy). *priorité au retard économique et technique (se battre sur le plan technique et économique−> production d'armements de pointe, sans les utiliser). On continue la course aux armements. 2.Affirmation de nouvelles forces sur la scène internationale a)Tiers−Monde Entre 1954 et 1956 on assiste à l'émergence du Tiers−Monde et de ses leaders. −1954 : fin de la guerre d'Indochine : Hô Chi Minh −1956 :Suez, Égypte : Nasser −1962 : Cuba ; Fidel Castro −Indonésie : Soekarno *Bandung 1955 29 pays du tiers−Monde (surtout asiatiques) y assistent. On considère que c'est le lieu de naissance du Tiers−Monde. Deux conclusions : −Solidarité avec les colonies non indépendantes 10

−Aide à l'indépendance Conférence symbolique et politique. Tout à coup, ces 29 pays intègrent l'O.N.U. *Belgrade 1961 Naissance du Mouvement des Non−alignés (25 pays) : ils s'opposent à la bipolarisation au nom des principes de Bandung. Les 4 pays restants sont de tendance libérale et refusent de perdre leur soutien américain : Corée du sud, Vietnam du sud, Philippines (Yougoslavie refuse au début mais finit par accepter. Ces conférences qui se veulent neutres sont en réalité plutôt pro−marxistes. On assume la diversité idéologique (sensibilités très différentes) mais Belgrade démontre la difficulté de résister à l'écueil qui consiste à devenir le champ des deux blocs. Beaucoup de pays ne résistent pas. On les fait dépendre de l'un des deux blocs. b)CEE Mise en place de la CEE avec l'encouragement des Etats−Unis. 6 pays : France, Italie,BENELUX...pas le Royaume−Uni("cheval de Troie" des EU). c)Émergence du miracle économique japonais 3.Difficultés intérieures et extérieures de chacun des deux blocs a)Recul du leadership américain −La France conteste l'hégémonie américaine −> Discours de de Gaulle Doc.3 p.155 En 1966, la France décide de se séparer de l'O.T.A.N.−> conteste l'hégémonie américaine. Mais elle reste dans le Traité de l'Atlantique. ·1er argument : la situation n'est plus la même qu'en 1949, alors que l'Europe était un théâtre d'opérations. Depuis 1961 (Berlin) l'Europe n'est plus un problème. ·2ème argument : rétablissement de l'économie occidentale. ·3ème argument : la France est un pays détenteur de la bombe A. De Gaulle ne met pas en cause le capitalisme ni le Traité de l'Atlantique Nord. Mais il refuse de dépendre des Etats−Unis et de devenir un pays satellite. Il veut être un allié −>recul du leadership. De Gaulle veut une structure intégrée (« part−nership »). Les américains refusent.Il désire une construction européenne, et refuse l´atalntisme (dépendance vis−à−vis des américains) De Gaulle se retire de l'O.T.A.N. Il multiplie les gestes d'éloignement, d'hostilité, d'énervement vis−à−vis des Etats−Unis : ·Refuse deux fois l'entrée de la Grande−Bretagne dans la CEE (« GB=Cheval de Troie de l'Europe »). ·Critique la présence américaine au Vietnam. ·« Gesticulations » : « Vive le Québec indépen−dant ! ».

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·Soutient les révolutions en Amérique Latine. ·Reconnaît la Chine. ·Visite l'Europe de l'Est. ·Veut que la monnaie de référence soit l'or (Gold Exchange Standart). −L'antiaméricanisme Dans les années 60 l'antiaméricanisme est relativement fort, surtout en Amérique Latine. Pour la sécurité des FMN américaines installées en Amérique Latine, les Etats−Unis n'ont pas hésité à appuyer les régimes politiques conduits par des militaires pratiquant la répression policière, ni à financer des groupes d'extrême droite cherchant à renverser les mouvements révolution−naires marxistes par l'intermédiaire de la CIA. Tous ces mouvements étaient faits sur le modèle de Cuba : Bolivie (assassinat de Che Guevara), Brésil, Argentine, Chili (renversement du gouvernement d'Allende, démocratiquement élu en 1970, avec l'appui stratégique de la CIA à la grève des camionneurs et boycott à l'achat du cuivre chilien : cette situation débouche sur l'échec des réformes sociales, déstabilise (hypothèque) la situation du Chili et permet l'ascension par coup d'État de Pinochet). −La défaite militaire et idéologique américaine au Vietnam (problème intérieur et extérieur) Les accords de Genève en Juillet 1954 ont marqué le départ français d'Indochine (fin d'une guerre coloniale) et donc la reconnaissance de deux États séparés par le 17ème parallèle : au nord, communiste, au sud, régime autoritaire nationaliste capitaliste. Chacun de ces États prétend réaliser un jour la réunification, mais en imposant leur idéologie. Dès 1953, les américains étaient venus en aide aux français en Indochine (argent + conseillers techniques). Les conseillers n'ont cessé d'augmenter sous Kennedy−> dé−but de l'enlisement et donc de l'installation dans une guerre (1964) qui va durer jusqu'en 1973. 540.000 soldats mobilisés dans les moments les plus critiques. En 1968 (31 janvier)−> offensive du Têt (nouvel an lunaire chinois et vietnamien)= les Viet Kongs (terme péjoratif employé par le gouvernement du Sud Vietnam − pro−américain− pour désigner les communistes vietnamiens) attaquent les bases américaines du sud et obligent les américains à des négociations. Ils essayent de se libérer de la domination américaine, et sont soutenus par le Nord−Vietnam. −> Discours de Nixon doc.10 p.133 Le président Nixon décide de vietnamiser la guerre : se retirer de la guerre, laisser régler les problèmes entre vietnamiens. CONSÉQUENCES : La société américaine est déstabilisée par la guerre du Vietnam. Le modèle américain est remis en cause. « L'Amérique, c'est la liberté et la démocratie et non pas la mort et la guerre ! » −>remise en cause du leadership à l'intérieur même des Etats−Unis. En 1973 sont signés les accords de Paris : on résout le problème. Les Etats−Unis se désengagent en 60 jours. Ils prévoient un Conseil National de Réconciliation entre les trois tendances du Sud Vietnam : neutres, pro−communistes, pro−capitalistes. Cela échoue et en 1975 le Nord Vietnam envahit le Sud Vietnam, qui devient donc entièrement communiste.

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b)Difficultés du bloc communiste −Rupture sino−soviétique En 1949, Mao fait de la Chine un pays communiste. En 1956 a lieu le XXème Congrès du P.K.U.S. −> Déstalinisation −> Coexistence pacifique Mao n'est pas d'accord −> rupture (1956−1957) : il veut continuer la Guerre Froide. Multiplication d'incidents et litiges en Mandchourie (Fleuve Amour : frontière sino−soviétique). La rupture définitive se fait en 1962−63 : l'U.R.S.S. prend position aux côtés de l'inde (socialiste) qui revendique le Tibet. La Chine prétend représenter le seul État marxiste. Elle se dote du nucléaire (bombe A) et Mao énonce la théorie des trois mondes : ·1er monde : Etats−Unis, U.R.S.S. ·2ème monde : Chine ·3ème monde : Tiers−Monde −À l'intérieur du bloc communiste, la contestation du modèle par les démocraties populaires ·Roumanie : Ceausescu était un chef d'État stali−nien qui mena une politique exté−rieure autonome (vis−à−vis de l'U.R.S.S.). Il était en bonnes relations avec Israël, la Yougoslavie et avait reçu De Gaulle. ·Tchécoslovaquie : Grand pays industriel, et qui a toujours eu un grand capital intellectuel. Les intellectuels s'opposent au communisme tota−litaire. Cette opposition a ré−ussi en 1968 à mettre à la tête du Parti Communiste un « Apparatchik » (ne remet pas en cause le communisme : c'est un homme de parti, mais il est pluriel et modéré) : Dubcek. Mais il est plus prudent que la Hongrie : il ne met pas en cause le pacte de Varsovie ni le statut de Démocratie Popu−laire (en Hongrie, Nagy est remplacé par Kadar). 1968 : « Printemps de Prague » Écrasé par l'entrée des chars soviétiques. (N.B. : «L'Aveu», de Costa−Gravas). En 1990, Dubcek sera choisi pour être le 1er président démocratiquement élu en Tché−quie. ·Pologne : A participé à l'écrasement de la Tché−coslovaquie lors du « Printemps de Prague ». Elle a des problèmes de retards dans la modernisation de l'économie−> période de difficultés, d'instabilités. 10 ans plus tard, création d'un fort mouvement syndicaliste, Solidarnosc (syndicat naval avec b ase à Dantzig) qui a été soutenu par le pape Jean−Paul II. Il y a des gens qui veulent le commu−nisme mais en le conjuguant avec un socialisme à visage humain. II.LES DOMAINES DE LA DÉTENTE

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1.Les accords sur la limitation d'armements Il faut arriver à des accords avec l'adversaire et limiter les armements (pour maintenir le duopole) en gérant à deux cette limitation. −1963 : Conférence de Moscou−> interdiction des essais nucléaires dans l'atmosphère ou sous les mers. −1968 : Traité de non−prolifération des armes nucléaires. −1971 : Accord de Salt 1. Accord signé entre Nixon et Brejnev. Engagements d'arrêt de fabrication de missiles intercontinentaux (ICBM Intercontinental Balistic Missiles 8000 km) et sous−marins et d'anti−missiles (ABM Antibalistic Missiles). Nixon arrive au pouvoir en 1981−> « Real Politic ». C'est une politique de réalisme : on y reconnaît un monde multipolaire. 2.Les accords économiques −Principes d'accords commerciaux (blé, pétrole). −Vols spatiaux communs (Soyouz, Apollo −>'75) 3.La reconnaissance de la Chine En 1971, les Etats−Unis reconnaissent officiellement la Chine Maoïste. Un an plus tard, Nixon s'y rend. La Chine reconnue par les américains n'est plus la Chine de Taiwan. En échange, les américains donnent au Taiwan des armes, et placent la flotte américaine en défense pour le protéger de la Chine communiste. Les EU sont conscient qu´on n´est plus dans un monte bipolaire, mais multipolaire => politique triangulaire. 4.Consolidation du Statu Quo en Europe (Consolidation du contexte). En RFA le chancelier Willy Brandt (socio−démocrate) est au pouvoir. À partir de 1969 il développe une politique fondée sur le rapprochement des deux Allemagnes (en dépit des frontières, c'est la même nation !). => « Ostpolitik » : ouverture à l'Est−> activité diplomatique et culturelle pour se rapprocher. −>Document polycopié : La Ostpolitik Multiplication des échanges diplomatiques. En 1970, l'Allemagne reconnaît la ligne Oder−Neisse (frontière). Traité Germano−soviétique avec Brejnev : inviolabilité des frontières de l'Est. En 1972, Traité fondamental : reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes −> rentrée dans l'O.N.U. de ces deux Allemagnes. 5.Conférence de Helsinki En 1975 a lieu la conférence de Helsinki. C'est une conférence sur la sécurité et la coopération en Europe 14

(CSCE). 35 pays européens y participent. On y reconnaît des frontières, on refuse de régler les affaires internationales par la force−> réaffirmation des droits de l'Homme et de ses libertés. Helsinki restera le symbole d'Est−Ouest. Sakharov, Soljenitsyne−> 2 intellectuels soviétiques. Ça a un peu ramolli les choses, mais c'est tout : la course aux armements continue, les deux blocs continuent pareil, sauf un peu plus de relation technologique. III.LIMITES 1.La course aux armements ne s'est pas arrêtée. 2.Il y a à l'intérieur de chaque bloc des conflits intérieurs Ils sont verbalement utilisés dans l'autre bloc. Les sociétés des pays satellites sont de plus en plus critiques. 3.Il y a hors des zones d'influence des deux blocs un certain nombre de conflits localisés dans lesquels tout est possible si la règle de l'équilibre n'est pas modifiée. −Afrique : 1969, Biafra. C'est une province du Nigeria, riche en pétrole. Elle essaye de faire la sécession, mais révolte écrasée. −Inde : 1971. Appuyée par l'U.R.S.S., elle soutient l'indépendance du Bangladesh et attaque le Pakistan, allié des Etats−Unis. 4.Le conflit du Moyen Orient : les deux blocs échouent à le contrôler. Il s'agit d'une zone stratégique (eau, pétrole) et complexe (plusieurs cultures, plusieurs religions). Pourtant il s'agit d'un même peuple : les sémites. Au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale, la Palestine et l'Irak sont des protectorats britanniques, et le Liban et la Syrie des protectorats français. Dans la Palestine de l'entre−deux−guerres il y a 90% de la population qui est arabe, mais à cause de la Shoah, les vainqueurs autorisent le retour des juifs en Palestine. Le problème déborde l'Empire Britannique, qui confie la responsabilité à l'O.N.U. En 1947, L'O.N.U. fait un partage de deux États : Israël et Palestine. L'État Palestinien refuse : il n'a que 50% du territoire pour 75% de population. =>1948−49 : 1re guerre israélo−palestinienne. Cette guerre, la Palestine la perd−> Israël s'agrandit et la moitié des arabes de la Palestine s'enfuient dans les pays voisins. En 1956 a lieu la crise de Suez : elle permet aux deux grands d'écarter la France et la Grande Bretagne du Moyen Orient, en les remplaçant. L'U.R.S.S. finance le barrage d'Assouan et l'Irak. Les Etats−unis financent l'Arabie Saoudite. La Jordanie, le Liban (pétrole) et Israël−>le nationalisme arabe et la cause palestinienne seront défendues par l'U.R.S.S. Pendant la période de la Détente se déroulent deux autres guerres :

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La 2ème guerre israélo−palestinienne En 1967, l'Égypte, voulant cristalliser autour d'elle l'unité du monde arabe ferme le golfe d'Akaba pour limiter Israël. Celui−ci réplique brusquement en bombardant les pays arabes voisins et conquiert des territoires occupés par la Palestine : Golan, Cisjordanie, Gaza et Sinaï en multipliant par 4 son territoire. Les palestiniens se réfugient à nouveau dans les pays voisins. La 3ème guerre israélo−palestinienne A nourri l'OLP (groupe armé organisé terroriste, qui recourt à tous les moyens et ne reconnaît plus l'État israélien. A cette époque l'OLP massacre des sportifs israéliens aux Jeux Olympiques de Munich 1972. Ni l'O.N.U., ni les deux grands, ni les États arabes, ni même Israël ne parviennent à résoudre les problèmes−> résolution 232 : Israël doit se retirer des territoires occupés. Mais elle ne se retire pas−> on a laissé se créer un Grand Israël. La 4ème guerre israélo−palestinienne Kippour−> fête du pardon juive. Les arabes attaquent−> les égyptiens, les syriens envahissent Israël pour récupérer leurs territoires. Israël contre−attaque. La guerre durera 3 semaines. Les deux grands obligent à cesser le feu−> résolution 238. Les pays arabes veulent imposer la participation de l'OLP. On n'a pas voulu. En décrétant l'embargo sur le pétrole sur tous les pays amis d'Israël, l'OPEP provoque la modification de la stratégie américaine au Moyen Orient (mais ne provoque pas la crise de 1973, dont la véritable origine est le passage de la 2ème révolution industrielle à la 3ème). La stratégie américaine n'a pas changé : ils protègent Israël sans déstabiliser la région productrice de pétrole et sans perdre l'appui des pays arabes, tout en contrôlant les stratégies du jeu soviétique.

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