Résumés-Summaries-Resumenes

Résumés-Summaries-Resumenes In: Economie et statistique, N°220, Avril 1989. pp. 59-64. Citer ce document / Cite this document : Résumés-Summaries-Res

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Résumés-Summaries-Resumenes In: Economie et statistique, N°220, Avril 1989. pp. 59-64.

Citer ce document / Cite this document : Résumés-Summaries-Resumenes. In: Economie et statistique, N°220, Avril 1989. pp. 59-64. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1989_num_220_1_5318

Économie et statistique n° 220 - Avril 1989 L'économie française à l'horizon 1 992 : un pronostic plus favorable qu'il y a un an Charles Lantieri

Cet article présente deux scénarios à moyen terme de l'économie française. Dans le premier scénario, on suppose que la situation des années 1987 et 1988 ne reflétait qu'une embellie conjoncturelle. Les évolutions favorables apparues depuis le contre-choc pétrolier ne se poursuivent donc pas. La croisssance est un peu supérieure à 2 % l'an entre 1988 et 1992. Les pertes d'emploi reprennent et le chômage s'accroît. En revanche, dans le second scénario, les évolutions récentes sont considérées comme les premiers fruits du contre-choc pétrolier et comme une conséquence de l'assainissement des économies européennes. Les pays s'engagent dans une phase de croissance plus forte et plus durable. En France, l'expansion est plus soutenue et plus riche en emplois. L'économie chemine dans un sentier de croissance approchant 3 % l'an en moyenne d'ici 1992, et créateur d'emplois ; à cet horizon, le chômage a cessé de croître, les gains de salaires sont appréciables et l'expansion s'accélère. Dans les deux scénarios, l'équilibre extérieur est restauré, le déficit des finances publiques réduit, la hausse des prix français s'aligne progressivement sur la hausse allemande à 2 % l'an, conformément à la stratégie de désinflation compétitive inscrite dans l'esquisse du Plan 1989-1992.

L'emploi industriel cesse de décliner en 1988 Brigitte Belloc et Thierry Lacroix

Le nombre d'emplois a progressé en 1 988 pour atteindre 2 1 ,5 millions d'actifs occupés. Le rythme soutenu de la croissance de l'économie française a permis aux entreprises d'embauc her. L'industrie ne perd que 20 000 emplois, et la main-d'œuvre se serait même accrue de quelques milliers, si l'on prenait en compte les travailleurs intérimaires employés par ce secteur. Le tertiaire marchand reste le principal créateur d'emplois (200 000 en 1988). En 1988, comme l'année précédente, le nombre de chômeurs diminue légèrement. L'amél ioration de l'emploi permet de faire fléchir le chômage des hommes âgés de 25 à 49 ans, surtout celui des ouvriers. Le chômage des jeunes et des plus de 50 ans se réduit sans pour autant bénéficier de la reprise de l'activité. Les actions en faveur des chômeurs de longue durée se sont développées et les dispenses de recherche d'emploi ont augmenté. En revan che,le nombre des stagiaires « TUC » et « SIVP » diminue. Tirée par la croissance et l'amélioration de l'emploi, la mobilité augmente légèrement. En trées et sorties du chômage progressent de 4 % environ. Les salariés hésitent moins à démissionner, les licenciements se réduisent et les contrats à durée déterminée débouchent moins souvent sur le chômage lorsqu'ils arrivent à terme.

Les difficultés d'insertion des chômeurs Marie-José Voisin

Plus de la moitié des chômeurs d'août 1986 se retrouvent encore au chômage quinze mois plus tard. Ce sont les plus âgés et les femmes qui éprouvent les plus grandes difficultés à réintégrer le marché du travail. Une période longue de chômage constitue un handicap supplémentaire. Un diplôme élevé est, au contraire, un facteur favorable. Les jeunes chômeurs trouvent plus facilement du travail que leurs aînés. Mais il s'agit sou vent d'emplois à durée limitée, surtout pour les jeunes femmes, et particulièrement quand il s'agit du premier emploi. Ceux qui ont déjà exercé une activité professionnelle et qui ont été licenciés se réinsèrent souvent dans des emplois précaires. Ceux qui occupaient un emploi précaire retrouvent difficilement un emploi stable. Les emplois non traditionnels s'étendent également aux adultes, particulièrement aux plus âgés. Lorsqu'ils retrouvent un emploi, ils sont parfois obligés d'accepter un emploi déclassé par rapport à leur emploi précédent.

Emploi, offre de travail et chômage dans les principaux pays développés Olivier Marchand

En comparaison des Etats-Unis et du Japon, les quatre principaux pays européens ont subi plus durement la crise, surtout à la suite du second choc pétrolier : ils ont perdu de nomb reux emplois industriels, ils ont été plus touchés par le chômage. Néanmoins, dans tous ces grands pays développés, les années récentes sont marquées par une tendance générale à la reprise de l'emploi. Le redressement britannique est particulièrement spectaculaire. A l'inverse, la capacité de l'économie française à créer des emplois est moins nette que celle de ses principaux partenaires. Les mouvements démographiques, l'immigration et les modifications dans les comporte ments d'activité se sont combinés de façon variée pour fournir des évolutions souvent très différentes de la population active d'un pays à l'autre. Au cours de la dernière période 1984-1988, la population active continue à croître rapidement aux Etats-Unis, de même, mais à un degré moindre, qu'au Japon et en Italie, tandis qu'elle augmente moins vite en Allemagne et en France. Mais, compte tenu d'une natalité beaucoup plus basse en Allema gne depuis plus de vingt ans, les perspectives d'emploi à l'horizon du grand marché inté rieur sont très différentes pour ces deux derniers pays : pour les jeunes qui arrivent encore nombreux sur le marché du travail, la France dort créer des emplois, tandis que les ressour ces en main-d'œuvre devraient diminuer dans les prochaines années en Allemagne. Les douze pays de la Communauté européenne comptaient en 1988 près de 16 millions de chômeurs inscrits dans les bureaux de placement, sort 1 1 % environ de la population active. Cette srtuation moyenne reflète à peu près celle de la France, alors que Royaume-Uni et RFA sont mieux placés, et l'Italie moins bien. Mais, dans tous ces pays, le chômage est toujours beaucoup plus élevé qu'aux Etats-Unis, et surtout qu'au Japon. Surtout, les chô meurs européens mettent plus de temps à se reclasser. 59

Économie et statistique n° 220 - Avril 1989 Le travail à temps partiel plus *jx..^i»n.~x au développe „.. Royaume-Uni o~ _«. ii • qu '^en France Marie-Agnès Barrère-Maurisson, Mnne-ividne Udune-nicridra, ' Annp-Marïp Daunp-Rirharri Marie-Therese Letablier

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Presque une femme salariée sur deux travaille à temps partiel au Royaume-Uni, contre seuplus développé lement une sur outre cinq enManche France. Parmi les non salariées aussi, le travail à temps partiel est Au Royaume-Uni, les stratégies individuelles et les stratégies patronales convergent pour renforcer la pratique du temps partiel par les femmes. Souhaité par les employeurs pour rendre le travail plus flexible, le temps partiel est également facilité par la législation, puisqu'en deçà charges sociales. d'un certain En contrepartie, seuil de revenu, ces salariés ni le nesalarié bénéficient ni son d'aucune employeurcouverture n'ont à payer sociale. de Pourtant, le travail à temps partiel ne semble pas réellement contesté par les syndicats anglais, car il offre de nombreuses perspectives de travail aux femmes, surtout si elles sont mariées. Dans un pays où les crèches et écoles maternelles sont peu développées et l'aide spécifique à la famille peu importante, le temps partiel est la principale solution permettant de concilier une activité et des charges familiales. D'ailleurs, outre-Manche, quand une femme élève au moins un enfant et qu'elle travaille, dans plus de sept cas sur dix, c'est à temps partiel. Pour les femmes britanniques plus que pour les Françaises, le temps partiel semble constituer une alternative au chômage.

Économie et statistique n° 220 - Avril 1989 The French economy in 1992 : The forecasts have improved in the last year Charles Lantieri

This article presents two mid-term scenarios of the French economy. According to the first scenario, the situation of 1987 and 1988 is assumed to have only been the reflexion of an improvement in economic conditions. Thus, the positive developments which have appeared since the counter effect of the oil crisis will come to a halt. The growth will be slightly higher than 2 % a year between 1988 and 1992. The number of jobs will start decreasing again and unemployment will rise. On the other hand, according to the second scenario, the recent developments are con sidered to be the first benefits of the counter effect of the oil crisis and the consequence of healthier European economies. Countries are headed for a period of stronger and more durable growth. In France, expansion will accelerate and there will be more jobs. The French economy will rise by an average of nearly 3 % a year by 1992 and this will create employment. In 1992 unemployment will stop rising, there will be substantial salary gains and expansion will acelerate. In the two scenarios, the balance in foreign trade will be restored, the deficit in public financing reduced, and the rise in French prices will gradually become equal to the rise in German prices, that is, 2 % a year. This will be in accordance with the strategy of competit ive disinflation which is on the agenda of the draft plan for 1989-1992.

Industrial Employment Ceased to Drop in 1988 Brigitte Belloc and Thierry Lacroix

The number of jobs rose in 1988 to 21.5 million workers. The fast-expanding French economy enabled entreprises to hire more workers. Industries only lost 20,000 jobs, and labour would even have risen by a few thousand, if part time industrial workers were taken into account. Trade remained the prime creator of employment (200,000 new jobs created in 1988). In 1988, as in the previous year, the number of unemployed workers decreased slightly. Thanks to fuller employment, the unemployment of 25 to 49 year-old men slowed down, particularly among manual workers. The unemployment of young people and men over 50 was reduced, but this was not a result of the recovery of the economy. More measures were taken to help long term unemployed people and there were more exemptions from seeking new employment. On the other hand, the number of interns within the TUC and SIVP programs was reduced. Due to the economic growth and the improvement of employment, there was slightly more mobility in jobs. Both the number of people who lost their jobs and the number of people who found new ones increased by about 4 %. Salaried workers were less hesitant to resign, there where fewer workers being laid off and contract labourers for definite periods of time were less likely to become unemployed when they reached the end of their contracts.

The difficulties in Finding a Job for the Unemployed Marie-José Voisin

More than half of those who were unemployed in August 1 986 were still unemployed fifteen months later. Older workers and women had the most difficulties reentenng the job market. A long period of unemployment created an additional handicap in finding a new job. Diplomas were also an element in the selection process. It was easier for young unemployed workers to find a job than for older ones. But these jobs were often for only a limited period of time, particularly those for young women, and espec ially for those taking their first job. The jobs found by those who had already worked and were subsequently laid off were often precarious. Those who had precarious jobs often had difficulties in finding stable employment. A number of adults, particularly older ones, also had non traditional jobs. When they found another job, they sometimes had to accept one of a lower status than their previous employ ment.

Employment, the Job Supply, and Unemployment in the Major Industrialized Countries Olivier Marchand

Compared to the United States and Japan, the four major European countries were more affected by the economic depression, particularly following the second oil crisis : they lost numerous industrial jobs and were more affected by unemployment. However, in each of these large developed countries, there has been a tendency for employment to rise in the last few years. The British recovery has been particularly dramatic. On the other hand, it has been less clear that the French economy is capable of creating as much employment as its mam European partners. Demographic movements, immigration and changes in work habits have combined in various ways forming different patterns for the active populations in each of the countries. During the last period, 1984-1988, the active population continued to grow fast in the United States, and, to a lesser extent, in Japan and Italy, but the rate was much slower in Germany and France. However, taking into account the much lower birth rate in Germany for more than twenty years, the job prospects for Germany and France, when the single European market is formed, are very different : France will have to create employment for young people who are still entering the job market in large numbers, whereas, in Germany, the labour resources will probably decrease in the next few years. In 1988, the twelve countries which are a part of the European Community had nearly 1 6 million unemployed workers on the lists of their employment agencies, that is, about 1 1 % of the active population. This percentage corresponds more or less to the situation in France, whereas in the United Kingdom and West Germany the situation si better, and in Italy it is worse. But in all of these countries, there is more unemployment than there is in the United States, and considerably more than there is in Japan. In addition, finding a new job is a longer process for the European unemployed. 61

Économie et statistique n° 220 — Avril 1989 The Part Time Job is More r^mms*» in Common :» the +uA United i im:+a*i Kingdom w.~~a~~~ than in France Marie-Agnès Barrère-Maurisson,' Anna Maria uaune-nicnara rtonno RiohorH ana anH Mnne-iviane Marie-There Se Letablier

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Nearly one salaried woman out of every two works part time in the United Kingdom, in iscontrast a,so more to only common one outin the of every united fiveKingdom in France. thanAmong in France. non-salaried workers, part time work In the United Kingdom, individual choices and management planning concur, thereby couraging women to take part time work. Employers like part time workers which make work schedules more flexible. In addition, legislation is making part time work easier, since beyond a certain income, neither the salaried worker nor her employer have to pay social security fees. On the other hand, these salaried workers have no social benefits. But part time work does not seem to be really attacked by the English trade unions, because it provides numerous job opportunities for women, particularly for those who are married. In a country where there are few day care centres and nursery schools, and where there is little aid given specifically to families, part time work is the major solution which enables women to work and, at the same time, take care of a family. In fact, in the United Kingdom, when a working woman is raising at least one child, in seven cases out of ten she is working part time. This situation also enables British women to be less often unemployed than French women.

Économie et statistique n° 220 - Avril 1989 La economfa francesa en el horizonte de 1992 : un pronôstico mas favorable que hace un ano Charles Lantieri

Este artîculo présenta dos escenanos a mediano plazo de la economfa francesa. En el pr imer escenario se supone que la situacion de los anos 1987 y 1988 no reflejaba mas que una mejora coyuntural. Las evoluciones favorables surgidas a partir del contra-choque petrolero no se mantienen. El crecimiento es un poco superior a un 2 % anual entre 1988 y 1992. Siguen registrândose pérdidas de empleo y el paro se acrecienta. En el segundo escenario, por el contrario, las evoluciones recientes se consideran como los pnmeros frutos del contra-choque petrolero y como una consecuencia del saneamiento de las economfas europeas. Los paîses inician una fase de crecinmento mâs fuerte y durable. En Francia, la expansion es mâs sostenida y présenta una mayor nqueza de empleos. La economfa se encauza en una vîa de crecimiento que se aproxima a un 3 % anual en promedio, desde ahorahasta 1992 y que ademâs créa empleos. En tal contexto, el paro déjà de incrementarse, las ganancias salariales son apreciablesy la expansion se acelera. En ambos escenanos se restaura el equihbno exterior, se reduce el déficit de las finanzas pûblicas y se alfnea progresivamente el alza de los precios sobre el alza registrado en la Repûbhca Federal Alemana, o sea en un 2 % anual conforme a la estrategia de desmflaciôn competitiva inscrita en el esquema del Plan 1989-1992.

El empleo industrial dejô de declinar en 1988 Brigitte Belloc y Thierry Lacroix

El numéro de empleos progresô en 1988 alcanzando la cifra de 21,5 millones de activos ocupados. El ntmo sostenido del crecimiento de la economfa francesa permitiô que las empresas contratasen mâs. La industna perdiô solo 20 000 empleos y la mano de obra se habrfa acrecentado en algunos millares si se tomase en cuenta a los trabajadores intennos empleados por ese sector. El terciano mercantil sigue siendo el principal creador de em pleos (200 000 en 1988). En 1988 como en el ano précédente, el numéro de desocupados dismmuyô levemente. La mejora del empleo permitiô hacer disminuir el desempleo de los varones de 25 a 49 aftos, en especial el de los obreros. El paro de los jôvenes y de los adultos de mes de 50 anos se redujo sin haber beneficiado, sin embargo, de la reactivaciôn econômica. Las acciones onentadas hacia los desempleados de larga duraciôn se desarrollaron y las dispensas de bûsqueda de empleo aumentaron. Por el contrario, el numéro de practicantes « TUC » y « SIVP »disminuyô. Forzada por el crecimiento y la mejora del empleo, le movihdad aumentô levemente. Entradas y salidas en paro progresan en un 4 % aproximadamente. Los asalanados vacilan antes de renunciar a un empleo, los despidos se reducen y los contratos de duraciôn determinada cuando Ilegan a su término, desembocan con menos frecuencia que antes en el paro.

Las dificultades de inserciôn de los desempleados Marie-José Voisin

Mâs de la mitad de los que estaban desempleados en el mes de agosto de 1986 se encontraban aûn en paro quince meses mâs tarde. Son los trabajadores de mayor edad y las mujeres quienes tienen las mayores dificultades para reinsertarse en el mercado laboral. Un largo penôdo de desocupaciôn constrtuye una desventaja suplementana. El diploma conti nuasiendo igualmente un instrumento de selecciôn. Los jôvenes desocupados encuentran mâs fâcilmente trabajo que los mayores. Pero, se trata, frecuentemente, de empleos de duraciôn hmitada, en especial para las mujeres en bûsqueda del primer puesto. Para los que ejercieron ya una actividad profesional y fueron despedidos, la inserciôn se hace, con frecuencia, mediante empleos precanos. Pero, los que ocupaban un empleo precano, vuelven a encontrar dificilmente un empleo estable. Los empleos no tradicionales se extienden igualmente a los adultos, en especial, a los de mayor edad. Cuando éstos encuentran un empleo, estân, a veces, obhgados a aceptar una actividad con menor calificaciôn que la anterior.

Empleo, oferta de trabajo y desempleo en los principales pafses desarrollados Olivier Marchand

En comparaciôn con los EEUU y el Japon, los cuatro principales pafses europeos han soportado con mayor intensidad la crisis, sobre todo, a rafz del segundo choque petrolero : perdieron numerosos empleos industries y ademâs estuvieron mâs afectados por el desempleo. Sm embargo, en todos esos grandes pafses desarrollados, los anos précédent es se caractenzaron por una tendencia general a la recuperaciôn del empleo. El despegue britânico es particularmente espectacular. Inversamente, la capacidad de la economfa fran cesa en crear empleos es menos neta que la de sus principales socios. Los movimientos demogrâficos, la inmigraciôn y las modificaciones en los comportamientos de actividad se combinaron de manera vanada para proporcionar en la mayorfa de los casos evoluciones muy diferentes de la poblaciôn activa de un pafs a otro. En el transcurso del ultimo penôdo 1984-1988, la poblaciôn activa continua creciendo râpidamente en los EEUU del mismo modo en el Japon y en Italia, aunque en un grado menor en el primer caso, mientras que aumenta menos râpidamente en Alemania y en Francia. Pero, temendo en cuenta el hecho de que se registra una natahdad mucho mâs baja en Alemania desde hace mâs de veinte anos, las perspectivas de empleo en el horizonte del gran mercado interior son muy diferentes para los dos grandes pafses : para los jôvenes que siguen Ilegando en gran numéro al mercado laboral, Francia debe crear empleos ; mientras que los efectivos de mano de obra deberïan disminuir en los prôximos anos en Alemania. Los doce pafses de la Comunidad Europea contaban en 1988 cerca de 16 millones de desempleados inscrrtos en las oficinas de colocaciôn, o sea alrededor de un 1 1 % de la poblaciôn activa. Esta situacion media refleja la de Francia. El Reino Unido y la Repûbhca Federal Alemana, en cambio, se hallan mejor colocados, mientras que Italia lo esta menos bien. No obstante. en todos esos pafses. el desempleo es siempre mucho mâs elevado que en los Estados Unidos y en el Japon sobre todo. Los desempleados europeos necesitan mucho mâs tiempo para volver a ubicarse. 63

Économie et statistique n° 220 — Avril 1989 El trabajo a tiempo parcial se halla »,«;«. desarrollado mas j/.»nrr/.iin^n en «. el ,*i Reino d~- ~ Unido i ■ -j~. que en Francia > Marie-Agnès Barrère-Maurisson, Annp-MariP MnriB marie udune nannp nicnara RirharH yv marieMario Thérèse Letablier

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Casi una de cada dos m>Jjeres trabajan a tiempo parcial en el Reino Unido, mientras que en jornada Francia, esta' la proporciôn también mâs es dedesarroiiado una de cada aiif.cinco. Entre las no-asalanadas el trabajo a media En el Reino Unido, las estrategias individuals y las empresanales convergen para reforzar la practica del trabajo a tiempo parcial en el sector laboral femenino. Los empleadores desean *a' practica con el propôsito de permitir la flexibilidad del trabajo. La le9islaci(5n facillta también el tiempo parcial ya que por debajo de un cierto tope de jngresos ni el asalariado ni su empleador deben abonar cargas sociales. En contrapartida. estos asalanados no gozan del beneficio de ninguna cobertura social. Sin embargo, los sindicatos ingleses no ponen en tela de juicio el trabajo a tiempo parcial puesto que el mismo ofrece numerosas perspectivas de trabajo a las mujeres, sobre todo si se trata de casadas. En un pafs en el que las guarderfas y las escuelas pre-primarias estan poco desarrolladas y en donde la ayuda especffica a la famiha es poco importante, el trabajo a tiempo parcial constituye la principal solucion que permite conciliar una actividad profesional con las ocupaciones familiares. Por otra parte, en el Reino Unido cuando una mujer crfa por lo menos un nino y trabaja paralelamente, en mâs de siete de cada diez casos, su actividad es a tiempo parcial. Esta elecciôn permite también a las mujeres bnténicas estar con menos frecuencia en paro, en comparaciôn con las francesas.

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