FEDERATION DES BARREAUX D'EUROPE EUROPEAN BARS FEDERATION VERBAND EUROPÄISCHER RECHTSANWALTSKAMMERN FEDERACION DE LOS COLEGIOS DE ABOGADOS DE EUROPA

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FEDERATION DES BARREAUX D'EUROPE EUROPEAN BARS FEDERATION VERBAND EUROPÄISCHER RECHTSANWALTSKAMMERN FEDERACION DE LOS COLEGIOS DE ABOGADOS DE EUROPA FEDERAZIONE DEGLI ORDINI FORENSI D'EUROPA

2001 - 2002

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INDEX

INTRODUCTION DU PRÉSIDENT ................................................................................................. 5 PRÉSIDENCE 2001 - 2002 ....................................................................................................... 7 BARREAUX MEMBRES ................................................................................................................ 9 CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANDORRE, LES 11 ET 12 MAI 2001......................................................................................... 13 XIÈMES. ASSISES DES BARREAUX DE LA MÉDITERRANÉE STAGE 2001 RÉUNION INTERMÉDIAIRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE VALENCIA, LES 13 - 15 SEPTEMBRE 2001 ................................................................................ 21 FESTIVITÉ DE SANT RAIMON DE PENYAFORT RENCONTRES DE BARCELONE BARCELONE, LES 1 ET 2 FÉVRIER 2002 .................................................................................... 65 CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE VIENNE, LES 16 ET 19 MAI 2002 ........................................................................................... 73 COMMISSIONS ..................................................................................................................... 105 STATUTS DE LA F.B.E. ......................................................................................................... 119 PRÉSIDENCE 2002 - 2003 ................................................................................................... 151

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INTRODUCTION

DU PRÉSIDENT

Par la publication et la diffusion du présent mémoire, la Fédération des Barreaux d’Europe respecte son engagement de rendre compte de l’action menée au cours de mon mandat à ses membres. Ce compte rendu est élaboré en toute humilité car je suis conscient que je dois ma fonction de Présidence, en 2001-2002, à ceux qui ont confié à ma modeste personne, le gouvernail du navire des avocats européens, mais aussi et surtout, avec toute ma gratitude envers tous ceux qui, par leur générosité, m’ont concédé un tel honneur. Je tiens à remercier ceux qui ont choisi de m’accorder leur confiance ainsi que tous ceux qui m’ont apporté leur précieux soutien au cours de mon mandat car l’exercice de la Présidence de la F.B.E est le fruit du travail d’une équipe et des personnes qui l’ont soutenue. Au cours de l’année 2001-2002, la F.B.E a fêté son dixième anniversaire et le travail rigoureux effectué par ses membres au long de cette décennie lui ont conférée une force et une présence dont nous recueillons actuellement les fruits. Par conséquent, j’exprime également ma reconnaissance aux personnes grâce auxquelles la Fédération est aujourd’hui ce qu’elle est, après dix ans d’existence. Cette force et cette présence se reflètent notamment dans les records de participation des Journées de Valence et de Vienne, dans l’importance des thèmes débattus ou des Résolutions ou Motions adoptées, ou encore dans l’intervention lors des débats relatifs à la profession d’avocat dans le cadre de la Cour Pénale Internationale, dans l’accent mis sur les droits de l’homme à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, lors de la création d’une nouvelle Commission sur l’Organisation et le Fonctionnement des Barreaux, à l’occasion de la relance des Assises de la Méditerranée et de l’adoption de son nouveau Règlement, ou enfin, lors de la création d’un Observatoire Juridique Permanent des Phénomènes Migratoires, qui reçoit autant de soutiens que celui du Saint Siège lui-même. Ce fut une année intense, fortement marquée, de surcroît, par les terribles évènements du 11 septembre et ses conséquences. Des crimes atroces qui ont suscité une crainte et un sentiment d’insécurité dont les réactionnaires ont tiré parti pour prôner la suprématie de la sécurité sur la liberté et l’appel à la violence pour résoudre les conflits. C’est pour ces raisons que la F.B.E a dû et doit continuer, au même titre que toutes les organisations internationales liées à la profession d’avocat, de transmettre un message visant à alléguer le droit en tant que seule réponse valable face à la violence terroriste. Affirmer le droit, le droit pour tous, les droits de l’homme, la liberté et la paix.

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Cette année, la F.B.E s’est fermement prononcée en faveur de cette victoire pacifique du Droit au niveau international, et je suis convaincu qu’elle continuera toujours de le faire. Vive la Fédération des Barreaux d’Europe!

Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA

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PRÉSIDENCE 2001 - 2002

Président:

Me Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA Decano del Ilustre Colegio de Abogados de Valencia

Président désigné et vice-président:

David MORGAN Former President of the Holborn Law Society

Président sortant:

Carlo VERMIGLIO Già Presidente dell'Ordine degli Avocati di Messina

Secrétaire général:

Me Juan NÚÑEZ Diputado de la Junta de Gobierno del Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona

Trésorier:

Me Joseph VAN DER PERRE Oud Stafhouder van de Orde van Advocaten te Brugge

Secrétariat des Commissions:

Nathalie CAMPAGNET-KARSCH Ordre des Avocats au Barreau de Strasbourg 3, quai Jacques Sturm 67000 Strasbourg (France) Tél. 33. 3 88 37 12 66 Fax. 33. 3 88 36 87 52 E-mail: [email protected]

Secrétariat de la Présidence:

Marta CUADRADA Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona Mallorca, 283 08037 Barcelona (Espagne) Tél. 34. 93 496 19 21 Fax. 34. 93 215 77 48 E-mail: [email protected]

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BARREAUX

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MEMBRES

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ANDORRA Andorra

BELGIQUE / BELGIË Anvers / Antwerpen Bruges / Brugge Bruxelles (français) Bruxelles (néerlandais) / Brussel Charleroi Courtrai / Kortrijk Gand / Gent Liège

/BULGARIA /Kardjali /Sofia /Vidin

Barcelona Burgos Castellón Ceuta El Ferrol Figueres Gijón Granada Granollers Guipúzcoa La Coruña Madrid Málaga Pontevedra Santa Cruz de Tenerife Santiago de Compostela Valencia Valladolid Vizcaya Zaragoza

Nîmes Paris Pyrénées-Orientales Rennes Riom Rouen Saint-Brieuc Seine-Saint-Denis Strasbourg Tarascon Toulouse Val d'Oise Versailles

/GRÈCE /La Canée /Larissa /Véroia

ITALIE CESKÁ REPUBLIKA

FRANCE

Ceska Advokatni komora

Agen Aix-en-Provence Amiens Angers Besançon Bordeaux Caen Clermont-Ferrand Foix Grenoble Hauts-de Seine La Roche-Sur-Yon Lille Lyon Marseille Montpellier Moulins Mulhouse Nantes Nice

DEUTCHLAND Berlin Celle Köln Düsseldorf Frankfurt am Main Freiburg Hamm Nürnberg Sachsen

ESPAÑA Álava Alicante Badajoz Baleares

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Acquiterme Bari Bologna Brescia Caltanissetta Catania Cuneo Foggia Lecce Locri Lucera Messina Milano Monza Napoli Palermo Potenza Ragusa Reggio Calabria

Roma Salerno Sanremo Santa Maria Capua Vetere Savona Siracusa Taranto Torino Trani Velletri Verona Venezia Vibo Valentia

ROMÂNIA Bihor Bucuresti Harghita Sibiu Tulcea

SUISSE / SCHWEIZ / SWIZZERA Genève / Genf / Ginevra Canton de Vaud / Kanton Waadt / Cantone Vaud Canton du Valais / Cantón Wallis / Cantone Valese Zurich / Zürich / Zurigo

LUXEMBOURG Luxembourg

NEDERLANDS Amsterdam Den Haag Rotterdam Utrecht

ÖSTERREICH

TÜRKIYE Ankara Istanbul

UNITED KINGDOM Bristol Law Society City of London Law Society City of Westminster and Holborn Law Society Devon & Exeter Incorporated Law Society General Council of the Bar of England & Wales

Wien

SRBIA I CRNA GORA POLSKA Polish Bar Association Kraków

Advokatska komora Beograda

PORTUGAL Ordem dos Advogados de Portugal Lisboa

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CONGRÈS

ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

ANDORRE,

LES

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ET

12

MAI

2001

PROGRAMME

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La Résolution sur la formation des avocats dans l'Union Européenne est disponible sur le site de la FBE: www.fbe.org

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Assemblée Générale. De gauche à droite: Monsieur Juan NÚÑEZ, Secrétaire Général de la Fédération des Barreaux d'Europe (FBE), Monsieur Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président élu de la FBE, Monsieur Carlo VERMIGLIO, Président sortant de la FBE, Bruno BERGER-PERRIN, Ancien Président de la FBE, Joseph VAN DER PERRE, Trésorier de la FBE, David MORGAN, Vice-Président élu de la FBE.

Vue générale de la salle.

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XIÈMES. ASSISES

BARREAUX DE STAGE 2001

DES

LA

MÉDITERRANÉE

RÉUNION INTERMÉDIAIRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE VALENCIA,

LES

13-15

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SEPTEMBRE

2001

PROGRAMME

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MOTS D'ACCUEIL

ME LUIS MIGUEL ROMERO VILLAFRANCA PRÉSIDENT

DE LA

FBE

Hoy nuestra querida Valencia se viste de gala, y su Colegio de Abogados se llena de orgullo, al recibir, por primera vez en su ya dilatada historia a los representantes de los Colegios europeos y de la ribera mediterránea, para celebrar la Reunión Intermediaria de la Federación de Colegios de Abogados de Europa, conjuntamente con la anual de los Assisses del Mediterraneé y del Stage europeo de Escuelas de Práctica Jurídica. Permítanme, ante todo, dejar constancia de mi deuda de gratitud para con la Generalitat, las Cortes y la Diputación de Valencia y para con todas las autoridades que nos honran con su presencia, por su apoyo personal e institucional a esta reunión internacional de la Abogacía, rogando disculpen la inasistencia de nuestras demás Autoridades, las que habiendo comprometido su asistencia no han podido acudir por las complicaciones derivadas de los trágicos hechos del pasado martes. Como Presidente de la Federación de Colegios de Abogados de Europa, y –aún más en estos momentos, si me lo permiten– como Decano del Ilustre Colegio de Abogados de Valencia, es para mí un alto honor y una gran satisfacción dirigir unas palabras de bienvenida y ofrecimiento a todos los asistentes a estas jornadas de la Federación. Palabras que han de ser, antes que nada, de agradecimiento por su presencia. En unas fechas difíciles, cuando conclusas las vacaciones estivales el trabajo cotidiano nos requiere, su esfuerzo y sacrificio, trasladándose desde tantas partes de nuestra Europa, del norte de Africa o de España, ha hecho posible el sueño de que Valencia y su Colegio de Abogados, acoja y hermane hoy, en estas Jornadas, a tantos ilustres abogados representantes de ciento sesenta Colegios de Abogados de veintitrés paises de Europa y del Norte de Africa.

VALENCIA

CIUDAD ABIERTA

Mis queridos e ilustres visitantes, sean ustedes bienvenidos a Valencia. Una ciudad bimilenaria y moderna que habiéndose siempre caracterizado por su apertura y hospitalidad, les recibe hoy con los brazos abiertos, honrándose y enriqueciéndose con su presencia y conocimientos. Queremos que nos conozcan, que se sientan en su casa, y para ello les mostraremos nuestras raíces: nuestro Tribunal de las Aguas –el tribunal consuetudinario más antiguo del mundo que funciona ininterrumpidamente desde hace 1.041 años– o nuestro Centro Histórico –el más grande de Europa– , o nuestra apuesta por el futuro, nuestra Ciudad de las Ciencias y de las Artes, o nuestros parajes naturales como el lago de la Albufera o el Castillo de Játiva. Queremos en fin que nos conozcan y a ser posible que nos quieran pues Valencia es casa de todos y aquí nadie es extranjero. Pero, con ser esto importante para nosotros los valencianos, no es el conocernos mejor el objeto principal de estos encuentros, sino el de reflexionar juntos, el de confrontar y debatir con profundidad cómo mejorar la abogacía y su compromiso con la sociedad. Un debate y una confrontación propicio

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en el marco de una Ciudad tolerante y abierta a culturas e ideas, que ya en el siglo XIII fue conocida como la de las tres religiones, porque al ser reconquistada para la cristiandad por el Rey D. Jaime en 1.238, convivieron aquí, en armonía y prosperidad, moros, cristianos y judíos.

STAGE La Federación de Colegios de Abogados de Europa tiene entre sus fines fundacionales la armonización del ejercicio de la profesión en nuestro Viejo Continente, y el Stage, encuadrado en la misma homogeneizar la preparación para el acceso a la profesión. España, como de todos es sabido, es el único país europeo que carece de una regulación obligatoria para el acceso profesional de la abogacía, y la Federación ha denunciado reiteradamente dicha falta y el menosprecio que supone al Derecho de Defensa, y ha urgido a nuestro Gobierno a terminar con esta situación que escandaliza al resto de la abogacía europea. Pero reivindicar derechos sin asumir deberes tendría efectos perversos, y por ello la abogacía española está haciendo ímprobos esfuerzos para voluntariamente ofrecer una formación que prepare al ejercicio del derecho de defensa, coordinándolos y armonizándolos con la FEDERACION a través del STAGE. Y a ello se encamina este encuentro del Stage en el que vamos a estudiar las diferentes realidades europeas de la formación del abogado en la Universidad y en los Despachos de Abogados, así como mejorar la formación de los formadores.

ASSISSES De otra parte, celebramos también aquí en Valencia, los Encuentros del Mediterráneo, conjuntamente con los colegios ribereños del norte de Africa. Valencia, en el siglo XV, el Siglo de Oro valenciano, fue con su Puerto activísimo la puerta del Mediterráneo peninsular, y la cuna del comercio y de la cultura en Europa. Aquí tiene su cuna y sede el Tribunal de las Aguas, modelo legislativo universal del Derecho de Aguas. Aquí en 1.283 creó D. Pedro I el Consulat del Mar, tribunal de comercio que reguló por primera vez en el mundo el derecho marítimo. Es, pues, un marco idóneo para tratar de nuestras aguas y de nuestros mares. Para preocuparnos de nuestro Mar Mediterráneo y de su medio ambiente, de estudiar su defensa frente a los ataques contra el mismo, de la necesidad de una normativa transnacional de gestión de residuos. De estudiar planteamientos jurídicos de una política medio ambiental de aprovechamiento y defensa que sólo será efectiva si implica a todos los paises ribereños mediterráneos.

FEDERACIÓN Y junto con el STAGE y los Assisses, celebramos también la Reunión semestral y la Asamblea de la Federación. Una Federación que, como no podía ser de otro modo siendo la representación natural y

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democrática de los Colegios de Abogados de Europa, tiene entre sus principales fines fundacionales la promoción de la primacía del Derecho y la defensa de los derechos humanos. Si la Federación ha de contribuir a crear un orden jurídico internacional basado en el principio del respeto a los derechos humanos, esta Reunión es particularmente oportuna en una tierra que ha demostrado siempre una particular sensibilidad hacia los mismos. Aquí Pedro IV el Ceremonioso, creó en 1.337 el Padre y Juez de Huérfanos, primer antecedente que se conoce de la jurisdicción de menores. Aquí el Padre Jofré fundó en 1.409 el Hospital dels Innocents i Folls, el Psiquiátrico más antiguo que se conoce, y aquí el setabense Cerdán de Tallada en 1613 fue el precursor de la ciencia penitenciaria con su obra Visita de cárcel. Valencia es por tanto una Ciudad abierta, solidaria, que a todos acoge, con vocación jurídica internacional, y que constituye el marco idóneo para este encuentro fraternal entre los Colegios de Abogados europeos y del norte de Africa. Un encuentro que se ha visto alterado, afectado y conmocionado por una nueva ola de atentados provocados por el terrorismo criminal internacional que ha dejado tras de si a miles de víctimas inocentes y a la comunidad internacional conmocionada. Desde el dolor y la solidaridad con las familias de tantas y tantas víctimas, y con todos los pueblos que padecen este azote terrorista la FEDERACION EUROPEA, quiere unir su voz, a la de todos los que claman por el fin de esta ola de crímenes que nos fustiga desde hace años, y expresar su firmeza en la defensa de los valores que representan los derechos humanos que el terrorismo desprecia y pisotea. Hoy más que nunca, renovamos nuestra apuesta por la paz, por el respeto y por la tolerancia entre los pueblos; rechazamos toda cultura de la violencia, y proclamamos nuestra fe en la libertad y dignidad de la persona y en el carácter inviolable de los derechos que le son inherentes, el primero de los cuales es el derecho a la vida, tan brutalmente masacrado por el terrorismo. Y propugnamos, como talante internacional, la tolerancia, el diálogo y el respeto a los derechos humanos, y rechazamos todo tipo de violencia por ser intrínsecamente perversa, jamás justificable y atentar gravemente contra los derechos fundamentales de la persona, cuyo respeto, garantía y promoción constituye el fin último de todas las sociedades civilizadas. Este Congreso se celebra además en el contexto histórico de haber finalizado el siglo más cruel de la historia de la humanidad y de iniciarse la era de la mundialización, de la «aldea global». Quienes apuesten sin más por el progreso de la ciencia y la tecnología, deben meditar sobre la paradoja que ha ofrecido el recientemente finiquitado siglo XX que ha compaginado los mayores progresos en estos campos con dos guerras mundiales, que sirvieron además para aplicar esos avances científicos a artefactos de capacidad destructiva insospechada. El siglo del progreso de una ciencia que debería propiciar el bienestar de la humanidad, y sin embargo el siglo de los grandes genocidios y de las mayores destrucciones. Y, desgraciadamente, mientras seguimos avanzando científicamente, nuestros medios de comunicación nos siguen dando cuenta todavía y continuamente de violaciones sistemáticas de los derechos humanos, de descubrimientos de fosas colectivas en distintos paises, de vigilancias internacionales para controlar odios de etnias en unas mismas naciones, de amenazas de ahorcamientos por cuestiones religiosas, y en nuestros Tribunales Penales Internacionales empiezan ya a acumularse las causas contra los genocidas del momento.

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Por otra parte, movimientos colectivos multitudinarios como el reciente de Génova, con abstracción de sus formas, nos indican que sólo la globalización, la economía, o el progreso tecnológico sin más, no resolverán nuestros problemas. Que lo importante no es globalizar, sino cómo y qué globalizar. Mientras unos pueblos nadan en la abundancia y el exceso y ya han “globalizado” el mundo y hasta el espacio, observan impertérritos la miseria de dos tercios de la humanidad, que pasan hambre al no alcanzarles esos beneficios presuntamente tan globalizados. Con tan extremas diferencias, la globalización de las economías y los mercados únicos se convierten en trampas, en la que sólo ganan los poderosos que tienen el capital y la cualificación para beneficiarse de un mercado mundial, en el que los paises pobres no tienen capacidad para competir. La Abogacía no puede estar contra el progreso, ni contra la ciencia, ni la tecnología, pero debe dar la voz de alarma para ponerlos al servicio del hombre, de toda la raza humana. La dignidad de la persona, su intrínseca igualdad, su libertad, los derechos humanos a cuya promoción y defensa dedica sus afanes nuestra FEDERACION exige que reclamemos colocar al ser humano en el centro de todo proceso de desarrollo. O avanzamos construyendo todo para el hombre, y para todos los hombres o este nuevo siglo no nos deparará un futuro de esperanza para la humanidad. Pero la interrelación y mundialización, cada vez mayor, de las injusticias y de las desigualdades, obliga a globalizar también cada vez más las soluciones. Por ello, las instituciones internacionales, como nuestra Federación de Colegios de Abogados de Europa, que tiene por objeto en los más de veinte paises que la integran la promoción de la primacía del Derecho y de los derechos humanos en general, aparecen como las únicas respuestas a problemas internacionales, cada vez más numerosos. Nosotros, los Abogados que protagonizamos como nadie el mundo del derecho aplicado, del realmente vivido, construyamos ese Derecho al servicio del hombre, y adaptémoslo a las nuevas realidades de la globalización en la medida en que podamos influir en ellas para favorecerle. Con el convencimiento de que la abogacía tiene mucho que aportar a esa visión más rica y más solidaria de los procesos sociales, les invito y confío a que con nuestras reflexiones y debates de estos días, contribuyamos desde la Abogacía a humanizar estos nuevos tiempos. Como dijera un gran Decano : «el tiempo de los abogados sigue vivo, y, además, está por venir». Con el agradecimiento a todos por su presencia y nuestra esperanza de un encuentro fecundo para nuestra FEDERACION y una estancia feliz, reciban todos ustedes, señores representantes de la abogacía europea y del Norte de Africa, nuestra más cordial acogida. ¡SEAN BIENVENIDOS !

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COMUNICADO

DE CONDENA

La Presidencia de la Federación de Colegios de Abogados de Europa reunida en el día de hoy en Valencia con motivo de la Reunión Intermediaria de la Federación programada para estas fechas en nuestra ciudad, y ante la ola de atentados provocados por el terrorismo internacional en los Estados Unidos que ha dejado tras de sí a miles de víctimas inocentes y a la comunidad internacional conmocionada, quiere expresar su más absoluto rechazo y firme condena de dichos actos criminales. Desde el dolor y la solidaridad con las familias de tantas y tantas víctimas, con la nación americana y con todos los pueblos que padecen este azote terrorista, la Federación Europea, como representación democrática de la Abogacía de nuestro Continente, quiere unir su voz, a la de todos los que claman por el fin de esta ola de crímenes que en tantos lugares nos fustiga desde hace años, y expresar su firmeza en la defensa de los valores que representan los derechos humanos que el terrorismo desprecia y pisotea. Hoy más que nunca, la Federación ha de renovar su apuesta por la paz, por el respeto y por la tolerancia entre los pueblos; rechazar toda cultura de la violencia, y proclamar su fe en la libertad y dignidad de la persona y en el carácter inviolable de los derechos que le son inherentes, el primero de los cuales es el derecho a la vida, tan brutalmente masacrado por el terrorismo. Propugnar, como talante internacional un rearme moral basado en la tolerancia, el diálogo y el respeto a los derechos humanos, y rechazar todo tipo de violencia por ser intrínsecamente perversa, jamás justificable y atentar gravemente contra los derechos fundamentales de la persona, cuyo respeto, garantía y promoción constituye el fin último de todas las sociedades civilizadas. El Presidente Luis Miguel Romero Villafranca

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COMMUNIQUÉ

DE CONDAMNATION

La Présidence de la Fédération des Barreaux d'Europe réunie aujourd'hui à Valencia lors de sa Réunion Intermédiaire de la Fédération, programmée en ces dates en notre Ville, et au vu de la vague d'attentats provoqués aux Etats Unis par le terrorisme international qui a laissé derrière elle des milliers de victimes innocentes et qui a commotionné la communauté internationale, désire exprimer son rejet le plus absolu et la plus ferme des condamnations envers les dits actes criminels. Depuis la douleur et la solidarité envers les familles de tant de victimes, envers la nation américaine toute entière et tous les peuples qui souffrent le fléau du terrorisme la Fédération, en tant que représentation démocratique des Avocats de notre Continent, désire unir sa voix à celle de tous ceux qui réclament la fin de cette vague de crimes qui en tant de lieux, nous fustige depuis des années, et souhaite exprimer ici sa détermination dans la défense des valeurs que représentent les Droits de l'Homme foulés et méprisés par le terrorisme. Aujourd'hui plus que jamais, la Fédération se doit de renouveler son pari pour la paix, pour le respect et pour la tolérance entre les peuples; la Fédération rejette toute culture de la violence et proclame sa foi en la liberté et en la dignité de la personne humaine et dans le caractère inviolable des Droits qui lui sont inhérents, le premier étant le Droit à la vie si brutalement massacré par le terrorisme. Nous défendons, comme attitude internationale, une réaction morale basée sur la tolérance, le dialogue et le respect des Droits de l'Homme, le rejet de tout type de violence pour ce qu'elle a d'intrinsèquement perverse, d'injustifiable et parce qu'elle attente gravement contre les Droits fondamentaux des personnes, Droits dont le respect, la garantie et la promotion constituent le but ultime de toutes les sociétés civilisées. Le Président Luis Miguel Romero Villafranca

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XI ASSISES

DES

BARREAUX

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DE LA

MÉDITERRANÉE

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Table présidentielle des XI Assises des Barreaux de la Méditerranée. De gauche à droite: Monsieur Rachid OUALI, Ancien Membre de l'Ordre des Avocats d'Alger, Monsieur le Bâtonnier José F. ALLEGRINI, Président de la Commission des Barreaux de la Méditerranée et Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Marseille, Monsieur Joan VALLS, Membre du Conseil de l'Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona.

Les rapports des XI Assises des Barreaux de la Méditerranée sont disponibles sur le site de la FBE: www.fbe.org

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STAGE 2001

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PAROLES D'OUVERTURE ME LUIS MIGUEL ROMERO VILLAFRANCA PRÉSIDENT DE LA FBE Sr. Co-Presidente del Stage y Decano del Ilustre Colegio de Abogados del Señorío de Vizcaya. Sres. Decanos y representantes de los Colegios de Abogados de la Federación. Queridos compañeros: Antes de ceder la palabra al Decano de Bilbao y Co-Presidente del Stage sólo dos palabras de bienvenida en la inauguración del Stage 2001. En primer lugar para agradecer una vez más, en nombre de la Federación el que después del mérito de ponerlo en marcha, el Colegio de Bilbao tuviera en 1967 la generosidad de integrarlo en el seno de la Federación, creando entre ambos sinergias que han reforzado su eficacia. En segundo lugar, para recordar una vez más su particular importancia precisamente al celebrarse en España, en donde su Consejo General de la Abogacía ha clamado hasta la afonía ante los poderes públicos la urgente necesidad de regular el acceso a la profesión. Esta es también preocupación principalísima de la Federación que teniendo entre sus fines la armonización y homogeneización de la profesión en Europa, encuentra en la escandalosa omisión española, una única nota discordante en todo el panorama europeo que choca con nuestra tradición de respeto al derecho de defensa reflejado en nuestra Constitución. La Federación ha reiterado ante el Gobierno español la necesidad de superar esta carencia, aprobando entre otras, sólo últimamente resoluciones en este sentido en la Reunión anual de 1999 en Taormina y en la del 2000 de Celle, y este año se verá obligada a volverla a adoptar en Valencia ante la falta de respuesta del Gobierno español, y esperando que la promesa de su tratamiento en el Pacto de Estado por la Justicia, termine con esta anómala situación. Finalmente quisiera expresar, desde el más absoluto respeto a la Universidad y a los demás estamentos, la absoluta necesidad de que los Colegios de Abogados estemos presentes, participando en ese acceso a la profesión, como ahora hacemos con carácter voluntario y enormes sacrificios. Pues por mucho que se perfeccionen los estudios o se aumenten las prácticas, lo que nunca podrá dar la Universidad es la formación en el puro ambiente vital que se respira en el ejercicio real de la profesión; faltaría lo que sólo el tiempo y la vida pueden dar: las aristas de la realidad y esa específica toma de posición que el Abogado ha de poner en cada ser de carne y alma que traspasa la puerta de su despacho. Si la vida no se puede encerrar en los libros, la Abogacía no es problema de conocer Derecho puro, ni de ejecutar o aplicar Derecho práctico. Es, más sencillamente, Derecho vivo. Sin más ya que agradecer a todos los Ponentes su intervención y a Vds. su participación, cedo la palabra al Decano de Bilbao y Co-Presidente del Stage, D. Eduardo ESCRIBANO. Muchas gracias.

Les rapports de la réunion annuelle de Stage sont disponibles sur le site de la FBE: www.fbe.org

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Me Julian LONBAY, Ancien Directeur de l'Institut de Droit Européen de l'Université de Birmingham, Membre du Comité de formation du CCBE, Me Eduardo ESCRIBANO, Bâtonnier de l'Ilustre Colegio de Abogados del Señorío de Vizcaya, Me Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président de la FBE, Me César LÓPEZ LÓPEZ, Directeur de l'École de Formation de l'Ilustre Colegio de Abogados del Señorío de Vizcaya, Me José Miguel EMBID IRUJO, Professeur de Droit Commercial à l'Université de Valencia, et Me Thierry GOEGEBEUR, Vice-président de la Commission Stage-Formation de l'Avocat et Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Bruges.

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RÉUNION

INTERMÉDIAIRE

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Les rapports de la Réunion Intermédiaire sont disponibles sur le site de la FBE: www.fbe.org

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De gauche à droite: Me Giuseppe CHIAIA NOYA, Membre du Conseil de l'Ordine degli Avvocati di Bari, Monsieur le Bâtonnier Bruno BERGER-PERRIN, Ancien Président de la Fédération des Barreaux d'Europe et Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats des Hauts de Seine, Monsieur David MORGAN, Vice-Président de la FBE et Ancien Président de la Holborn Law Society, Madame Marcella PRUNBAUER-GLASER, Membre du Conseil de la Rechstanwaltskammer Wien, Monsieur Thomas WESTPHAL, Membre du Conseil de la Rechtsanwaltskammer Celle.

De gauche à droite: Me Louis KRACK, Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Charleroi, Monsieur le Bâtonnier Bruno BERGER-PERRIN, Ancien Président de la Fédération des Barreaux d'Europe et Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats des Hauts de Seine, Me Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président de la FBE et Bâtonnier de l'Ilustre Colegio de Abogados de Valencia, Me Michel BENICHOU, Président de la Conférence des Bâtonniers de France et Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Grenoble, et Me Carlos CARNICER DIEZ, Président du Consejo General de la Abogacía Española.

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

PROCÈS-VERBAL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE VALENCIA,

LE

15

SEPTEMBRE

1. OUVERTURE

2001

DE LA SÉANCE

Le Président Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA ouvre la séance de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Fédération des Barreaux d’Europe à 09H30.

2. APPEL

DES

BARREAUX

PRÉSENTS

Le Secrétaire Général, Juan NUÑEZ, appelle les Barreaux présents à l'Assemblée Générale Extraordinaire : Andorra (2), Anvers (15), Bruges (5), Buxelles N (19), Charleroi (5), Celle (40), Köln (40), Alicante (40), Barcelona (40), Málaga (40), Santa Cruz de Tenerife (24), Valencia (40), Vizcaya (40), Aix-enProvence (5), Grasse (5), Grenoble ( 4), Hauts-de-Seine (16), Marseille (12), Montpellier (6), Nice (8), Paris (40), Rennes (4), Rouen (4), Bologna (25), Foggia (15), Napoli (40), Palermo (29), Ragusa (3), Roma (40), Trani (12), Den Haag (15), Rotterdam (13), Wien (40), Ordem dos Advogados de Portugal (40), Bristol Law Society (10), Council of the Bar of England & Wales (40), Devon & Exeter Law Society (7), Canton de Vaud (3), Zurich (18), Ankara (40). Nombre de voix présents : 844 Le Président remercie le Secrétaire Général.

3. ADMISSION

DES

BARREAUX

Le Secrétaire Général annonce aux participants les adhésions de l'Ordine degli Avvocati di Salerno et de l'Ordine degli avvocati di Taranto (Italie). La Présidence se félicite de ces nouvelles adhésions.

4. DÉMISSION

DES

BARREAUX

Le Secrétaire Général annonce aux participants les démissions du Barreau de Cassation (Belgique) et de l'Ordre des Avocats de Dunkerque (France).

5. APPROBATION

DU PROJET PROCÈS-VERBAL DE L'ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE D'ANDORRE

Le projet de procès-verbal de l’Assemblée Générale d'Andorre est approuvé à l'unanimité.

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6. RAPPORTS

DES PRÉSIDENTS DES

COMMISSIONS

COMMISSION ETHIQUE

Le Président invite Michael COSGRAVE, Président de la Commission Ethique, à présenter son rapport : “The Commission met this morning and discussed the work that had been done. With regard to the EU directive on money laundering the situation at the moment is that the conciliation committee has started its process and it has to be another twelve weeks before we know the result of that. There is nothing further we can say about that. What we can say is that because of the efforts which were put in by the Ethics Commission and various members of it we feel that the Federation needs to establish a very well-sorted system of consultation with its member bars and facility for the member bars to lobby their MEPs so that on any issue we can insure that the people that are going to vote are fully informed as quickly as possible. This is not to cut across anything anybody else does, it needs to be carefully managed so that it does not duplicate work which is done by others, whether it is the CCBE, whether it is national delegations, bar delegations or whatever. We should have an important well-established system so that we can react quickly and we should also ensure that we are ahead of the issues not reacting to them once they are published. We should be able to have a sufficient link with the institutions, whether it is with Europe, whether it is with the World Trade Organisation or whatever to make sure that we are fully informed and can bring before the people that are going to make a decision the relevant ethical issues which affect the profession, and we call upon the Presidency to establish through its Secretariat as necessary this sort of system as a result of the work that we have done. On the question of future work it was apparent to us that the issue conflict of interest in the various jurisdictions arises very clearly on the debate yesterday. The economic independence gives rise to the question of conflict and the true independence of the lawyer and we will be studying in greater depth the issue of conflict and how it relates so that it can produce firstly for the Commission and then ultimately for the use of the Federation, the General Assembly, the Member Bars and whatever way the results of our study. Thank you”. L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION INTERNET

Le Président invite Patrick CHABERT, nouveau Président de la Commission Internet, à présenter son rapport : “Je suis un très jeune Président de Commission. Cela fait à peine une heure à peu près. Je n’ai donc peut être pas toutes les informations utiles pour faire ce rapport. Simplement on doit remercier le travail accompli par notre confrère suisse Olivier VOCAT. Notre premier sujet de réflexion est le problème de la déontologie de l’avocat sur Internet. Comme vous le savez, le CCBE a pris une recommandation sur l’usage d’Internet pour la profession mais il n’est pas certain que l’ensemble des Barreaux membres ait eu connaissance de cette recommandation et qu’elle soit déjà incorporée dans les usages de nos confrères. C’est pourquoi nous avons estimé nécessaire d’interroger les barreaux membres sur l’état d’avancement de leur réflexion sur la déontologie de l’avocat sur Internet.

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Dans un deuxième temps nous voulons nous occuper de la vie du site, car les sites ne sont consultés que s’ils sont régulièrement mis à jour. Pour permettre aux Barreaux membres d’être tenu informés le plus possible de nos travaux, nous faisons appel à l’ensemble des Barreaux membres pour que les liens qui pourraient s’établir entre le site de la FBE et les sites des Barreaux soient rappelés sur le site de la FBE. Notre troisième sujet de réflexion sera la Justice et Internet, les rapports entre les barreaux et la justice par la voie virtuelle. L’état d’avancement de ces relations est très disparate suivant les pays. Certains, notamment l’Autriche, sont très en avance sur ce sujet, d’autres comme l’Espagne expérimentent le rapport entre les cabinets et les tribunaux, en France, c’est d’actualité et cela fait 15 ans que cela dure. On peut espérer que cela aboutisse dans les 15 prochaines années. Il me paraît cependant intéressant de surveiller ce qui se passe et de bénéficier de l’expérience des uns et des autres pour éviter des erreurs qui auraient pu être commises au début de l’expérimentation. Voilà les trois sujets de réflexion de la Commission Internet et, je fais bien entendu comme tous les Présidents des Commissions, appel à toutes les personnes qui souhaiteraient participer à ces travaux. Qu’il se fassent connaître de Nathalie Campagnet-Karsch pour lui donner leur nom et surtout leur adresse e-mail”. L'Assemblée Générale le félicite chaleureusement pour sa nouvelle élection. Le Président remarque l'importance que cette Commission doit avoir à ce moment et dans un futur au sein de la Fédération des Barreaux d'Europe. Le Président indique que les Commissions des Droits de l'Homme et Assurances Professionnelles ne se sont pas réunies ce jour. Le Président prend ensuite la parole : “Yo quería llamar la atención sobre un punto que es esencial para el buen funcionamiento de todas las Comisiones. Todas las Comisiones, para sus trabajos, recaban información de los diferentes Colegios sobre la materia específica en la que está trabajando esta Comisión y muchas veces estas respuestas se pierden o no llegan. Yo aprovecharía este momento para pedir a todos los representantes de los Colegios que designaran a una persona para controlar estas respuestas, a través de Nathalie CAMPAGNET-KARSCH en el Secretaria de las Comisiones. Gracias”.

7. CONCLUSIONS

DES TRAVAUX DE LA RENCONTRE DE

VALENCIA

STAGE 2001

Le Président donne la parole à Thierry GOEGEBEUR pour présenter les conclusions de STAGE 2001: “Merci Monsieur le Président. La formation de l’avocat se fait à trois niveaux. - à l’université - à l’école de formation - dans le cabinet sous la tutelle du patron de stage

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Ces trois niveaux ont été largement examinés jeudi dernier. Le souci majeur était bien évidemment la recherche de la qualité dans les trois stades de la formation. Nous avons commencé nos travaux par une analyse de la formation universitaire et la mise en oeuvre de la déclaration de Bologne. Je vous rappelle que le but de la déclaration de Bologne était sans aucun doute de créer un espace universitaire homogène européen comparable à ce qui se passe outre-atlantique. Après l’écoute des divers rapports, j’ai le sentiment que les universités ne se sont malheureusement jusqu’à présent que très peu intéressées au contenu des études de droit lors de la mise en oeuvre de la déclaration de Bologne. Le nouveau système universitaire où l’école supérieure qui fournira le même diplôme partira d’une première tranche de trois ans, la tranche “bachelor”. Cette première partie des études de droit ne posera probablement pas de très grands problèmes parce qu’elle sera partout en Europe d’une durée de trois ans. Le premier problème, et non le moindre sera la question de savoir si cette formation “bachelor” permettra l’accès au stage et à la profession ou s'il faudra avoir accompli également le second degré, le “master”. Les choses se compliquent à mon avis encore d’avantage avec le second degré, le “master”. Nous avons appris et constaté avec étonnement et même avec stupeur que, dans certains pays, le “master” ne sera pas de même durée partout en Europe. Dans certains pays le “master” prendra un an d’études, dans d’autres pays deux ans. Nous sommes donc loin du souhait exprimé dans la déclaration de Bologne qui était de créer un espace universitaire homogène de qualité en Europe. Concrètement ceci aura pour conséquence que la formation universitaire pourra être d’une durée de trois, quatre ou cinq ans selon la durée du “master”. Au lieu d’une harmonisation, nous assisterons à une diversification de la durée et du contenu des études de droit, préparant à l’accès au barreau. Ceci n’était certainement pas le but fixé par les protagonistes de la déclaration de Bologne. Je crois que ceci est une première et importante conclusion de nos travaux d’avant-hier. Je crains qu’il ne soit trop tard pour intervenir auprès des universités pour qu’il y ait une plus grande concertation à ce sujet. Dans le même souci de recherche de qualité de la formation, nous nous sommes ensuite penchés sur la formation dispensée dans les écoles de formation et dans les cabinets. Nous avons appris que la formation dans les écoles de formation est en pleine évolution dans nos divers pays. Quelles sont les tendances qui se dessinent ? 1) Diminution de la durée de la formation à l’école de formation (2 années à six mois en France). Cette diminution est probablement due au coût de cette formation. Le coût de l’école de formation est sans aucun doute un problème de première importance. 2) La seconde tendance que se profile est le fait que certains pays ont confié cette formation à des tiers, des instances privées, des universités etc. (probablement également à cause du coût de la formation de l’école de formation).

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En fin de journée, nous avons réfléchi sur la formation dispensée dans le cabinet d’avocats. On constate, de grandes différences selon la taille du cabinet. Les grands cabinets se chargent d’une formation très spécialisée et de haut niveau, malheureusement très limitée aux besoins économiques du cabinet. Dans les petits cabinets, la formation est plus générale et plus complète. Lors de la réflexion sur la formation dans les cabinets nous avons également abordé le problème du statut des avocats stagiaires : sont-ils des salariés ou sont-ils des indépendants ou jouissent-ils d’un statut spécial du fait qu’ils sont en formation ? La France connaît les deux systèmes, salarié et indépendant. Dans le tout prochain avenir, il s’avérera impératif de revenir sur ce problème. À la fin des travaux, nous avons été informés par Inigo NAGORE du Barreau de Bilbao des conclusions du séminaire qui s’est tenu à Bilbao fin juin 2001 concernant la formation des formateurs. La conclusion était que la formation doit être dispensée par des professionnels qui exercent le droit (donc des praticiens) et qui maîtrisent en plus les techniques de l’enseignement. Il est clair que ce sujet nécessitera encore beaucoup de travail et réflexion. Voici en bref le résumé de nos travaux d’avant-hier. Comme vous le voyez, le chemin est encore long, mais nous progressons pas à pas. Après les grands progrès que nous avons fait à Andorra nous essayons de continuer sur notre lancée. Avec l’aide de vous tous, nous travaillons et agissons pour une formation de qualité. Merci de votre attention”. Le Président le félicite du travail accompli par la Commission STAGE. Le Président prend la parole : “Yo quería aprovechar esta oportunidad para indicar que la armonización en materia de formación en Europa, como ustedes ya conocen, parte de una diferencia importante en España : el no tener implantada en España todavía la regulación obligatoria del acceso a la profesión. Esto es contrario a la resolución sobre la formación que aprobamos en Andorra y esto motivó que en Taormina y en Celle la FBE aprobara sendas resoluciones pidiendo al Gobierno español y a los poderes públicos españoles que sin más dilación regularan el acceso obligatorio a la profesión de Abogado. Yo pido en estos momentos a la Comisión STAGE y a la Asamblea, que podamos ratificar aquellas resoluciones de Celle y Taormina para hacerlas llegar al Gobierno español”. Le souhait du Président est approuvé à l'unanimité. “Muchas gracias por el apoyo de la Federación que es extraordinariamente importante para los Abogados españoles”. XI ASSISES DES BARREAUX DE

LA

MÉDITERRANÉE

Compte tenu de l'absence du Président de la Commission de la Méditerranée José ALLEGRINI, le Président invite Luis DEL CASTILLO, Secrétaire de ladite Commission, à présenter le rapport : “Señor Presidente, queridos compañeros y compañeras,

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Muy brevemente, me gustaría informarles sobre los trabajos realizados en las XI Assises del Mediterráneo durante el pasado miércoles día 12 y en la mañana de hoy. En primer lugar, se nos planteó un problema por la anunciada ausencia, por razones obvias, de la ponente del Colegio de Abogados de Beyrouth, la Sra. Alia BERTI-ZEIN, que dejó huérfano uno de los temas. Sin embargo, el resto de los temas programados se han desarrollado no sólo con normalidad sino que, a mi entender, con resultados muy positivos. El tema de trabajo de este año “Abogados por el Mediterráneo”, se ha referido a las cuestiones medioambientales que tanto inquietan a la sociedad actual. Se habló el primer día sobre el delito ambiental en el marco del derecho penal de los países ribereños. Javier BOIX, Catedrático de Derecho Penal de la Universidad de Valencia, nos explicó la situación en España, relativa a la protección del medio ambiente desde un punto de vista jurídico en la constitución de las reformas introducidas en nuestro Código Penal hasta la tipificación actual. El Ex-Decano del Colegio de Abogados de Montpellier, Georges PERIDIER coincidió en líneas generales sobre la situación legal en Francia. Él nos enseñó que en Francia los delitos mediambientales están enfocados desde un punto de vista del terrorismo. Es una visión sorprendente y muy estimable. La situación en Turquía fue expuesta por el Sr. Umur DICLELI, el cuál informó sobre la protección legal del medioambiente. La visión en Italia no pudo ser presentada por el Sr. Maurizio MAGNANO DI D.LIO, Tesorero del Colegio de Abogados de Catania, debido a la total imposibilidad de éste de desplazarse a Valencia por razones obvias. Tuvimos también la suerte de contar con un habitual en nuestras reuniones, el Ex-Decano del Colegio de Abogados de Meknès, Driss BOUZIANE quién volvió a incidir sobre el mismo tema. La situación en Tunez se planteó desde el mismo prisma a cargo de Ridha LAJHOURI, Diputado de la Junta de Gobierno de l'Ordre National des Avocats de Tunisie. En cuánto al “Aprovechamiento hídrico en los países de la cuenca mediterránea , este tema fue tratado por el Presidente de la Sociedad de Aguas de Marsella y Gobernador del Consejo Mundial del Agua, Sr. Loïc FAUCHON, así como por Giovanni DI BLASI, Decano del Colegio de Abogados de Ragusa. El tema de producción y gestión de residuos fue presentado con un enorme convencimiento y gran interés por Francisco SEGURA, Jefe del Servicio de Gestión de Residuos de la Dirección General de Educación y Calidad Ambiental de la Conselleria de Medio Ambiente de la Generalitat Valenciana. La “Internacionalizacion del derecho medioambiental y políticas medioambientales” fue tratado por Rachid OUALI, Ex-Diputado de la Junta de Gobierno de Argel y la aportación catalana corrió a cargo de Juan VALLS, Diputado de la Junta de Gobierno del Ilustre Colegio de Abogados de Barcelona , el cual aportó un trabajo de una profundidad, de unos conocimientos notabilísimos y de una gran utilidad del derecho comparado para la protección del medio ambiente. La impresión que se tuvo es que hay un movimiento legislativo, incluso codificador relacionado con la tipificación, ya sea como delito o como infracción administrativa, de las infracciones mediambientales. La conclusión es que se ha producido una comunión en el sentido en que en todos los países que han intervenido tienen una línea común de defensa del medioambiente y del planteamiento legal que se ha de dar a este medioambiente. Se habló de especialización, si es buena o no, no llegándose a un acuerdo. Pero se comentó que especializar no era la forma más adecuada de afrontar el tema.

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En la mañana de hoy hemos tenido la reunión reglamentaria de la Comisión del Mediterráneo y puedo anticipar que se ha adoptado el acuerdo que les XI ASSISES se celebrarán en Trani y como eje central se tratarán los temas relacionados con los movimientos migratorios, teniendo en cuenta su proximidad a los Balcanes, siendo la segunda sede en Túnez con un tema por determinar, y sin señalar todavía las fechas precisas. Hemos combinado estos trabajos con los aspectos lúdicos que nos ha regalado el Colegio de Abogados Valencia, y le reitero mi agradecimiento, mi cariño, y mi respeto. Le Président le félicite pour le travail accompli. RÉUNION INTERMÉDIAIRE

Le Président invite Bruno BERGER-PERRIN à présenter les conclusions de la réunion intermédiaire sur “L'indépendance économique de l'Avocat”. “L'improvisation est totale parce que je n’avais pas prévu cette intervention. Je crois que les rapports nationaux sur l'indépendance économique de l'Avocat que nous avons entendus hier, nous ont permis de voir que le sujet n'étais pas vain et que nous retrouvions dans tous nos pays – avec les situations fort différentes que nous connaissons pourtant - un certain nombre de thèmes qui reviennent de manière flagrante. Il y en a un qui nous a surtout frappés, mais je ne suis pas sûr qu'on l'abordera à Vienne compte tenu de son caractère un peu provocateur, c'est la question de la féminisation de la Profession comme cause hypothétique de sa paupérisation… Plus sérieusement, je pense que, sous réserve de ce que nous dira la Présidence, nous pourrions orienter nos travaux de Vienne - toujours dans l'esprit dans l'harmonisation de la profession sur notre continent grâce à nos efforts communs - sur trois thèmes, qui se sont dégagés de manière incontestable. D’abord le fait que la profession judiciaire est malade en Europe. C’est le résultat d'un certain nombre de facteurs qui sont tous convergents : les pressions sociales et fiscales, la concurrence acharnée, des tarifs très bas plus ou moins imposés, etc.. Bref, je crois qu'il est temps que les Barreaux Européens s'unissent pour lancer un véritable plan de sauvetage de la profession judiciaire en Europe. Ensuite, c'est le problème de l'aide juridictionnelle. Nous avons vu des systèmes assez différents d'un pays à l'autre. Mais il y a aussi un dénominateur commun, c'est que nos confrères qui se consacrent avec beaucoup de dévouement à cette mission de service public, à savoir l’aide au plus démunis, se trouvent particulièrement défavorisés par rapport aux autres avocats avec des revenus qui sont souvent proches de l'indécence. C'est une question de solidarité européenne, mais surtout de solidarité entre avocats. Ici ou là, des réformes sont en cours. C'est le cas notamment en France. Je pense que le moment est venu d’essayer d’adopter des propositions communes pour que nous ayons un véritable standard européen en la matière. Un troisième thème est celui de la situation des avocats en difficulté. Il faut prévenir les difficultés des avocats, mais il faut penser aussi à la manière de les guérir. Je crois qu'il y a deux nivaux de réflexion. Il y a ce que nous pouvons faire au niveau des Ordres pour essayer d'aider les avocats en difficulté. Mais il y a aussi la Loi. J'ai signalé qu'en France nous connaissons une anomalie flagrante, puisque les avocats et les autres professions libérales qui exercent à titre individuel sont les seules personnes qui ne bénéficient pas d'un

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procédure collective quand ils ont des difficultés financières. Mais j’ai cru comprendre que dans la plupart des pays européens il n'y avait pas de législation du tout… Voilà donc trois sujets qui méritent d'être traités à Vienne et qui nous permettront de répondre au but de notre Fédération : que nos Barreaux unissent leurs forces afin de proposer à nos Gouvernements des solutions qui permettent une harmonisation de la profession et, si possible, une amélioration du sort de ceux qui la composent. Merci beaucoup de m'avoir donné la parole”. Le Président le félicite du grand travail accompli.

8. INTERVENTION

DE

MAURIZZIO

DE

TILLA

Le Président donne la parole à Maurizzio de TILLA, Président de la Cassa Nazionale di Previdenza Forense et Ancien Bâtonnier de Naples. “Desidero innanzitutto ringraziare l’Ordine degli Avvocati di Valencia e l’Avvocatura spagnola per l’accoglienza che hanno dato a noi, avvocati italiani. Siamo presenti con un numero notevole di Ordini italiani. Vorrei fare due considerazioni brevissime: la prima, sulla situazione economica degli avvocati; sulle fasce degli avvocati deboli che ci sono all’interno dell’Europa. Debolezza che deriva dal numero enorme di avvocati che rende difficile armonizzare le professioni all’interno del territorio europeo. Vorrei pregare la presidenza della F.B.E. di tener conto che negli ultimi tempi all’interno delle avvocature sta acquistando un notevole peso la Previdenza, la Cassa di Previdenza. Noi, Presidenti delle Casse di Previdenza Europee dell’Italia, Francia, Spagna, Portogallo, Belgio, e inviterei anche gli altri paesi, abbiamo creato un coordinamento, anche con l’intenzione di creare un fondo di solidarietà europea tra gli avvocati. E la condizione economica degli avvocati può essere, in alcune situazioni, sollevata da una azione comune europea delle casse di previdenza. E ritengo che non ci sia forte sensibilizzazione da parte delle avvocature su questo piano. Io pregherei d’introdurre tra i sottotemi di Vienna questo concetto di solidarietà, di fratellanza e di aiuto non solo all’interno delle avvocature di ogni paese ma tra avvocatura ed avvocatura. Vorrei fare un’altra considerazione: il 2002 è un anno europeo particolare. Dal primo gennaio 2002 vengono abolite le monete nazionali e c’è solo la moneta europea. Gli avvocati non sono estranei ai cambiamenti del mondo finanziario economico. L’avvocatura non si rafforza solo con l’armonizazzione della formazione o della preparazione, si rafforza anche con gli obiettivi. E negli obiettivi di un’ avvocatura europea ci deve essere anche l’esame di questa grande novità, che non è solo finanziaria. Noi avremo una moneta unica in Europa, ma abbiamo, per lo meno, sei situazioni diverse. La prima è le professioni diverse; la seconda un sistema fiscale completamente diverso; la terza è che abbiamo un mercato del lavoro completamente diverso, e gli avvocati entrano nel mercato del lavoro; abbiamo un sistema di sicurezza sociale completamente diverso; abbiamo un diritto societario completamente diverso; abbiamo una “corporate governance” e una legislazione finanziaria completamente diversa. Gli avvocati preparati, preparati nello stesso modo, troveranno grandissimi ostacoli, sia pure con la deontologia comune e con la preparazione comune, perché troveranno una moneta unica (il tassista, l’albergo, il caffè): ci scambiamo la stessa moneta io ed il Presidente Romero Villafranca, ma avremo tutto un sistema legislativo completamente diverso e avremo delle disarmonie

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all’interno del paese, per cui sarà difficile l’esercizio della professione comune con queste profonde disarmonie. Io credo che la F.B.E., che sta operando bene in questa direzione ( mi pare che sia importante, molto importante, anche il passaggio in cui la F.B.E. si fa carico delle iniziative per l’armonizzazione), si debba far carico anche di quest’ altro piano, altrimenti rischia di armonizzare una professione che si trova poi divisa, in un tessuto economico europeo del tutto diverso. Forse Vienna può essere un appuntamento anche per discutere di questi argomenti. Le Président remercie le Bâtonnier DE TILLA de cettes nouvelles réflexions.

9. RAPPORT

DU TRÉSORIER DE L'ÉTAT FINANCIER

Le Président donne la parole à Monsieur le Trésorier Joseph VAN DER PERRE : “Monsieur le Président, mes Chers Confrères, Pour cette année j'ai constaté que le paiement des cotisations s'effectue relativement bien. J'ai déjà récupéré 70 % des cotisations prévues. La plupart des grands Barreaux a déjà payé. Nos membres de la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie ne donnent pas signe de vie. Je vais essayer de les contacter personnellement, par téléphone ou par E-MAIL, mais je crains que ces membres ne payeront pas leur cotisation. J'ai déjà envoyé un premier rappel et j'espère que chaque membre aura payé à la fin de ce mois-ci. Comme vous le savez, la FBE n'est pas riche et je peux vous confirmer que l'organisation demande beaucoup d'engagement, notamment de la Présidence. Cependant, nous arrivons à maîtriser nos frais, parce que nous travaillons dans la sobriété. Pour le moment, nous avons 44.000 EUROS sur les comptes courants et je prévois un bonus à la fin de cette année. Je tiens à remercier à tous nos membres pour leur confiance. Si vous avez des questions sur nos comptes, je suis à votre disposition pour chaque renseignement ou chaque vérification. Le Président remercie le Trésorier de son travail accompli.

10. RAPPORT

DU

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Le Président donne la parole au Secrétaire Général, Monsieur Juan NÚÑEZ: “Voy a informarles de la últimas novedades y de las cuestiones de futuro que tenemos previstas. En primer lugar, como todos recordarán, en Andorra adoptamos una resolución sobre la Formación del Abogado en la Unión Europea. Esta resolución tenía una primera parte que no retocamos en absoluto que era la relativa a las “conclusiones generales” y únicamente adoptamos acuerdos sobre las “medidas urgentes a corto plazo” que eran las importantes. Nos dimos cuenta hace poco que el resto del texto, como era un texto que había sido preparado por el CCBE, hacía referencia a una resolución como si fuera a ser adoptada por el CCBE. Por lo tanto, en el punto 3 de las “consideraciones” en lugar de la “CCBE ha constatado que existen notables diferencias”, hemos introducido “la abogacía europea ha constatado que existen notables diferencias”. En el punto 4 de las resoluciones, hemos modificado el texto por “la FBE considera que deberán llevarse a cabo

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ciertas medidas a corto plazo”. Consideramos que ha sido un error que en su momento no apreciamos y que hemos corregido para que esta resolución sea realmente nuestra. Si no hay ninguna objeción al respecto, quedará ratificada esta resolución. (Se adjunta dicha resolución). La modification de la résolution est approuvée à l'unanimité. Le Président donne prenne, ensuite, la parole : “La Federación, desde sus inicios, está trabajando bien y con éxito sobre diferentes puntos que afectan al ejercicio de la Abogacía para su armonización. Estos encuentros no hacen tratamientos monográficos de cuestiones que afectan a los Colegios que pertenecen a la FBE. Creo que es muy importante que estudiemos como son nuestros Colegios, que nos beneficiemos de unos aciertos de unos y de las mejoras de otros, que estudiemos cuál debe ser en este nuevo siglo el papel y las funciones que tienen que hacer estos Colegios, y en definitiva, que intentemos armonizar, ayudar y compenetrar a los Colegios de la Federación Europea para mejorarlos y hacerlos más útiles para el servicio de sus miembros y de la sociedad europea. En este sentido, hemos propuesto la creación de una Comisión AD-HOC que tendría un planteamiento genérico de estudio de los Colegios para intentar profundizar en todos estos aspectos de organización de fines y de financiación de los Colegios de Abogados en Europa. Yo propongo la creación de esta Comisión y como esta Comisión tiene la fortuna de tener extraordinarios miembros y entre estos tenemos a una persona que se ha distinguido como un extraordinario gestor y organizador de su Colegio, que es el Decano de Barcelona, yo le rogaría que aceptara la Presidencia de esta Comisión. La proposition du Président est approuvé par acclamation. “Gracias a Ustedes y al Decano de Barcelona, a quien no le falta trabajo y ahora le añadimos alguno más. Ahora será muy importante que se apunten los Colegios interesados en formar parte de esta Comisión, dirigiéndose a la Secretaria de las Comisiones Sra. Nathalie CAMPAGNET-KARSCH. Muchas gracias. Le Secrétaire Général reprend ensuite la parole : “Como verán en el programa del Congreso estaba previsto celebrar la conmemoración del X Aniversario de la Federación, con las intervenciones de nuestro Presidente Fundador Eugenio GAY MONTALVO, del Ex-Presidente Georges-Albert DAL, quienes no nos han podido acompañar en esta ocasión, así como del ExPresidente Michael COSGRAVE, que si que está aquí con nosotros, con lo cual sólo tenemos un tercio de los discursos previstos. Por consiguiente, hemos decidido trasladar esta conmemoración a Viena en Mayo de 2002. Les comunico que el próximo Congreso General de la FBE tendrá lugar del 16 al 19 de Mayo de 2002. Agradezco a Marcela PRUNBAUER los esfuerzos que está realizando para la organización de este Congreso y nos pondremos todos en marcha para que sea un Congreso tan exitoso o más que los que hemos tenido hasta ahora. La reunión intermediaria tendrá lugar del 27 al 29 de Septiembre, conjuntamente con la sesión anual del STAGE. Nuestro compañero Luis DEL CASTILLO ya ha informado de las reuniones de las Assises del Mediterráneo, una a celebrarse en Trani, a finales de junio, y otra en Tunez, a finales de octubre. Me permito recordarles a todos la reunión anual de los Encuentros de Barcelona que se celebrará en Enero de 2002, con ocasión de la Festividad de Sant Raimon de Penyafort. Muchas gracias a todos.

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11. CLÔTURE

DU PRÉSIDENT

Le Président Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA prend la parole. “Sres. miembros de la Presidencia de FEDERACIÓN Sr. Co-Presidente del STAGE Sr. Presidente de los Asisses del Mediterranée Sres. Decanos y representantes de los Colegios de Abogados de Europa y del norte de África Queridos compañeros, Queridos amigos, Sras. y Sres., Sólo unas breves palabras para clausurar estas jornadas de la Reunión Intermediaria de la Federación, del Stage y de las Asisses, en las que hemos trabajado duro y llega ya la hora de que descansemos y disfrutemos de la belleza de estas tierras valencianas. Palabras de gratitud por su presencia y participación, y de valoración de estas Jornadas. Si como Presidente de la Federación he de agradecerles su presencia, permítanme que de un modo particular como Decano del Colegio de Abogados de Valencia, deje hoy testimonio de la deuda de gratitud que en estos días ha contraído con todos Vdes. por su asistencia y por sus enseñanzas. Gratitud a todos por su participación, que queremos concretar especialmente en las personas de todos los Ponentes, y en la de las personas que han hecho posible desde la organización la realización de este encuentro internacional, Marta Cuadrada y Natalie Campagnet desde la Secretaria de la Federación, y Gemma Hormaechea, Consuelo Montoliu y el personal del Colegio de Valencia, y muy especialmente en la del Director de las jornadas Francisco Puchol con la inestimable ayuda de Amparo Matíes. De corazón, gracias a todos. En estos dos días, la Abogacía en Valencia ha sido la conciencia jurídica de la vieja Europa, debatiendo y reflexionando en voz alta sobre como mejorar nuestra formación y reforzar nuestra independencia, y como defender mejor el medio ambiente de ese patrimonio común que es nuestro Mare Nostrum. Debate que hemos efectuado de forma enriquecedora para todos, siguiendo el decálogo del Dr. Couture: «tolera la verdad ajena en la misma medida que quieres se respete la tuya» Nuestra noble profesión, de la que un Presidente de nuestro Tribunal Supremo dijo que: «su subsistencia y prestigio en circunstancias muy diversas, ha de verse como uno de los factores decisivos del restablecimiento de las libertades públicas. «no puede ni quiere callar cuando la moderna sociedad actual ha entronizado la tecnología estableciendo la creencia de que resolverá todos nuestros problemas”. Cuando en nombre de imperativos técnico-económicos, se justifican las grandes marginaciones sociales de los pueblos, por la incompetencia de la modernidad para lograr un reparto equitativo de los recursos, los hombres del derecho hemos de proclamar, que hoy el progreso ha de atender, antes que a directrices económicas, sobre todo y ante todo, a un conjunto de valores de alcance ético: la igualdad entre los hombres, el derecho a intervenir en la organización de la comunidad, el respeto a los derechos humanos, el predominio de los intereses generales sobre los particulares, el diálogo, la tolerancia, y la solidaridad con el que sufre, con el marginado.

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Postura de absoluta SOLIDARIDAD con todos y cada uno de los que formamos la humanidad, que para la Abogacía implica adherirse a su causa, hacer nuestros sus problemas y co-participar en su solución en la medida de nuestras posibilidades. Como dijera el DALAI LAMA, Premio Nobel de la Paz,: «Para alentarme en una actitud altruista, de desarrollar la compasión dentro de mí a nivel humano, a veces me resulta útil imaginarme que por un lado soy un individuo solo, y por el otro, una enorme amalgama de todos los otros seres humanos. Entonces me pregunto «¿ qué intereses son los más importantes ?». Para mí es bastante que pueda creer que soy, sólo soy un individuo y los demás son innumerables.» La FEDERACION DE LOS COLEGIOS DE ABOGADOS DE EUROPA hoy, y la Abogacía que la forma, después de reflexionar en la mañana de hoy sobre su pasado, proyecta su futuro con el compromiso con la llamada «Idea promocional» del Derecho, según la cual, el ordenamiento jurídico no tiene sólo la función de asegurar y garantizar el orden social preexistente, sino la de impulsar su constante y progresiva transformación al servicio de la plena realización de todo el hombre y de todos los hombres. Terminamos esta Reunión Intermedia de la Federación con el compromiso de estar en la vanguardia en esa lucha por la edificación de una sociedad cada vez más libre, igualitaria y solidaria. Y pedimos a los Poderes Públicos respeto a nuestra regulación para que podamos cumplir nuestra misión. Por que como se dice en la obra «Nuevo teatro Universal de la Legislación de España e Indias» (Madrid 1848): «Por eso demuestra la historia que son los abogados los que en todos los tiempos y naciones han empujado más el progreso de la perfección en las instituciones de los Estados. ... Donde se ha tenido una idea exacta de la importancia de estos individuos; donde ha sido general el sentimiento elevado del honor que merece semejante profesión, allí las instituciones políticas se han asegurado y la libertad legal ha sido una verdad conocida, apreciada y practicada.» Muchas gracias a todos”. Les personnes présentes à l'Assemblée Générale écoutent, ensuite, l'hymne de la Fédération des Barreaux d'Europe. Le Président de la Fédération des Barreaux d'Europe clôt l'Assemblée Générale Extraordinaire. La séance est levée à 12H15.´



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Assemblée Génerale Extraordinaire. De gauche à droite: Joseph VAN DER PERRE, Trésorier de la FBE, Monsieur Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président de la FBE, Monsieur Juan NUÑEZ, Secrétaire Général de la FBE.

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FESTIVITÉ DE SANT RAIMON DE PENYAFORT RENCONTRES DE BARCELONE BARCELONE,

LES

1

ET

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2

FÉVRIER

2002

PROGRAMME

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Les rapports des Rencontres de Barcelone sont disponibles sur le site de la FBE: www.fbe.org

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De gauche à droite: Me Rui DELGADO, Vice-Président du Conselho Geral Ordem dos Advogados de Portugal, Me Ian KELCEY, Président de la Bristol Law Society, Me Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président de la FBE, Madame Roser RAFOLS, Membre du Conseil de l'Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona et Responsable du Département des Relations Internationales, Me César TORRES DIAZ, Bâtonnier de l'Ilustre Colegio de Abogados de La Coruña, Monsieur Henri ADER, Ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats à la Cour de Paris et Me Frederic MUNNÉ, membre du Conseil de l'Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona et adjoint à la Présidence de la Commission COFCAE de la FBE.

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CONGRÈS

ET

VIENNE,

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

LES

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ET

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19

MAI

2002

PROGRAMME

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Les rapports de ce Congrès et la résolution sur l'Indépendance économique de l'Avocat sont disponibles sur le site de la FBE: www.fbe.org

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PROCÈS-VERBAL

DE L'ASSEMBLÉE

1. OUVERTURE

GÉNÉRALE

DE LA SÉANCE

Le Président Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA ouvre la séance de l’Assemblée Générale de la Fédération des Barreaux d’Europe à 10H30. 2. Appel des Barreaux présents Le Secrétaire Général, Juan NUÑEZ, appelle les Barreaux présents à l'Assemblée Générale: Andorra (2), Anvers (15), Bruges (5), Bruxelles F (28), Buxelles N (19), Courtrai (6), Gand (18), Ceska Advokatni Komora (40), Berlin (40), Celle (40), Düsseldorf (40), Frankfurt am Main (40), Freiburg (26), Köln (40), Nürnberg (32), Sachsen (38), Alicante (40), Barcelona (40), Madrid (40), Málaga (36), Zaragoza (40), Valencia (40), Vizcaya (40), Aix-en-Provence (5), Grasse (5), Hauts-deSeine (16), Lyon (17), Marseille (12), Nîmes (2), Paris (40), Rennes (4), Rouen (4), Strasbourg (6), Bari (35), Bologna (25), Catania (25), Foggia (15), Messina (16), Napoli (40), Ragusa (4), Siracusa FALTA(13), Wien (40), Warszawa (9), Krakow (6), Ordem dos (8), Trani (12), Den Haag (14), Rotterdam Advogados de Portugal (40), Bristol Law Society (10), City of London Law Society (7), Council of the Bar of England & Wales (40), Devon & Exeter Law Society (7), Holborn & Westminster Law Society (14), Genève (11), Canton de Vaud (3), Canton du Valais (3), Zurich (18), Istanbul (40). Nombre de voix présents : 1.271 Le Président remercie le Secrétaire Général.

3. ADMISSION

DES

BARREAUX

Le Secrétaire Général annonce aux participants l'adhésion de la Rechstanwaltskammer Sachsen (3.750 membres). La Présidence se félicite de cette nouvelle adhésion.

4. DÉMISSION

DES

BARREAUX

Le Secrétaire Général annonce aux participants la démission de la Liverpool Law Society.

5. APPROBATION

DU PROCÈS-VERBAL DE L'ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE

EXTRAORDINAIRE DE

VALENCIA Le projet du procès-verbal de l’Assemblée Générale Extraordinaire de Valencia est approuvé à l'unanimité.

6. RAPPORTS

DES PRÉSIDENTS DES

COMMISSIONS

COMMISSION ETHIQUE

Le Président invite Michael COSGRAVE, Président de la Commission Ethique, à présenter son rapport :

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“President, presidents, ladies and gentlemen, the activities of the Ethics Commission are clear from the Minutes of our last meeting in Barcelona in February and from the letter which I hope all the Bar Presidents received. This was jointly signed by the President and myself and contained the information concerning the action recommended over the implementation of the revised Money Laundering Directive and the discretions given to national governments. It was the result of the collaboration between the CCBE and the FBE and it supplied the «bullet points» in the action plan produced by the CCBE. I hope it has been helpful in the lobbying of the members of the national governments. Our meeting today has been assisted greatly by the presence of CCBE representative - Jonathan Goldsmith from whom we have learned that there is to be third revision to the Money Laundering Directive. Its impact upon the legal profession is not yet clear but we will keep you advised. We do know that it reflects further the failure of understanding of the EU Commission on the question of confidentiality or professional secrecy. We have discussed also the Nova I decision and its recognition of the core values of the profession which can be regarded as outside the anti-competition rules. We are continuing our endeavours in the definition and preservation of these core values and therefore the preservation and understanding of the role of the lawyer and the rule of law which we as lawyers all regard as an integral part of the structure of society but which is not necessarily as well understood or accepted by others. My thanks to the Presidency for permitting me to chair this Commission and to the organisation of the FBE - particularly Nathalie and Catherine with the Commissions Secretariat in Strasbourg for all their help and support”. L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION INTERNET

Le Président invite Patrick CHABERT, Président de la Commission Internet, à présenter son rapport : Patrick CHABERT, Président de la Commission indique que celle-ci travaille sur deux sujets : Le questionnaire sur les relations entre les Barreaux et les juridictions; L’évolution du site WEB de la fédération Le questionnaire La commission a arrêté un questionnaire (ci-joint) à transmettre si possible par la voie d’Email à l’ ensemble des Barreaux membres. Le problème de l’intervention des ordres dans l’élaboration de la signature électronique a été ajouté. Les réponses seront analysées en vue du rapport qui sera fait lors de la réunion de Londres. Le site La formation des secrétaires de la FBE est en cours d’achèvement. Elle permettra la mise à jour en temps réel de notre site dont la qualité doit être saluée. Après cette mise à jour la commission est favorable à une évolution permettant sa modernisation et l’instauration d’un forum.

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Ce forum ne pourra être ouvert qu’après qu’auront été définis les moyens mis en œuvre pour sa gestion. Une étude sera menée sur les coûts de l’hébergement du site (environs 1000 EUR par au par ICARE). L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION ASSURANCES PROFESSIONNELLES

Le Président invite Fernand MOEYKENS, Président de la Commission des Assurances Professionnelles, à présenter son rapport : Le président de la Commission des assurances professionnelles rappelle que la commission a adressé un questionnaire sur les assurances à tous les barreaux membres de la Fédération. “ En date du 1er février 2002 la commission s’est réunie à Barcelone. Pendant cette réunion les différentes réponses reçues furent examinées. 1. Sauf l’Italie tous les barreaux qui ont répondu signalent qu’il y a une obligation d’assurance. C’est étonnant puisque l’Italie qui est membre de la CCBE ne respecte donc pas le code professionnel établi par la CCBE, en ce sens que l’assurance est bien obligatoire et que les avocats établis en Italie font partie de la communauté. “ L’ordre juridique italien ne comporte pas une obligation pour les avocats de s’assurer pour leur responsabilité professionnelle. La seule référence à une telle obligation existant dans la législation italienne se trouverait à l’article 5 (3) du Decreto legislativo 2 février 2001 n.96 (transposant la directive 98/5), qui établit que les avocats étrangers communautaires établis en Italie sont assujettis aux mêmes obligations en matière d’assurance professionnelle que les avocats qui exercent sous le titre d’avvocato ” (à savoir, comme je l’ai déjà indiqué, ne sont assujettis à aucune obligation). Il s’agit d’une disposition qui aurait été incluse dans le D. Lgs. 96/2001 précité à l’initiative du Consiglio nazionale forense (ci-après le “ CNF ”), précisément pour stimuler le législateur italien à combler le vide juridique existant en matière d’assurance de la responsabilité professionnelle des avocats. Dès lors, les avocats italiens s’assurant pour leur responsabilité professionnelle le font sur base purement individuelle et volontaire. Par ailleurs, selon un membre du CNF, avec lequel j ‘ai eu un entretien à ce sujet, il n y aurait pas, à sa connaissance, un seul barreau italien ayant souscrit une telle assurance collective pour ses membres. ” Lors de la réunion du 1er février, le délégué à la commission Me Cesare RIZZA signalait que la Cassa Nazionale di previdenza e assistenza forense, la caisse privée à laquelle tous les avocats qui exercent d’une manière permanente la profession d’avocat sont tenus de s’inscrire, a conclu avec l’assureur Assicurazioni Generali S.P.A. une convention pour l’assurance collective de la responsabilité professionnelle. Cette assurance comporte - La couverture des activités judiciaires et extra judiciaires. - La possibilité pour les parties de choisir, lors de la détermination de la somme assurée, entre deux niveaux différents (à savoir 258.230 ou 516.457 euros). - Une prime annuelle respectivement de 201 et de 284 euros, moins élevée pour les jeunes avocats. La police prévoit que la continuation de la relation contractuelle entre la Caisse et l’assureur est subordonnée à l’adhésion d’au moins 20.000 inscrits à la Convention.

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Nous pouvons donc conclure que tous les barreaux dont nous avons reçu des informations respectent les règles de la CCBE. En tout cas l’inscription à l’assurance est obligatoire, ce qui ne paraît pas évident dans les notes qui ont été transmises. 2, Une seconde constatation: aucun barreau qui a répondu au questionnaire ne mentionne des difficultés avec l’assurance. 3, On peut se demander si la commission de l’assurance professionnelle a encore un sens. Premièrement il n’y a pas de difficultés. Le seul problème qui se pose c’est qu’en Italie, l’assurance n’est pas obligatoire et qu’aucun barreau n’introduit ni cette obligation ni des polices collectives. II Examen des réponses par pays. République Tchèque Assurance obligatoire pas de police collective assurance minimum: 1.000.000 CZK sanction déontologique en cas de non-assurance. Allemagne Obligation d’assurance est prévue dans la loi art. 51 BRAO somme prévue: 1.500.000 euro. Pas de police collective. Grande-Bretagne Les membres des barreaux doivent s’assurer individuellement et doivent déposer un certificat d’assurance; la somme établie par la Law Society London est de 1.000.000 £. Espagne Les avocats doivent s’assurer librement; il n’y a pas de police collective; la garantie obligatoire est de 15.025,30 euro pour Madrid, 100.000.000 de Pesetas pour Castellon, 150.253 euro pour Vizcaya et 300.506 euro pour Málaga. Belgique Police souscrite par les barreaux pour tous les membres; la somme pour le barreau de Bruxelles est de 1.250.000 EUR, ce qui n’est pas compris dans la police : les mandats de justice, de gestions de bien et de syndic de faillite. Suisse Le barreau de Vaud nous signale que dans le courant de 2002, la loi fédérale prévoit l’assurance de responsabilité professionnelle obligatoire. Pas de police collective par les barreaux, les avocats doivent donc s’assurer individuellement. L’affiliation à l’ordre des avocats peut se faire sans présentation d’une police d’assurance (Vaud). La réponse de Zurich confirme les réponses données par les cantons de Vaud et du Valais. France L’assurance collective est souscrite par les barreaux; la somme prévue est de 1.500.000 EUR (10.000.000 FF) pour Aix-en-Provence, de 15.000.000 FF pour Nice à Aix-en-Provence; l’assurance couvre toutes les activités de l’avocat y compris les mandats de justice et le mandat de gestion de biens mais pas l’activité en tant que curateur ou syndic de faillite. A Nice l’assurance couvre toutes les activités sauf l’activité en tant que gestionnaire de biens et syndic de faillite”.

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L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION COFCAE (ORGANISATION ET

FONCTIONNEMENT DES

BARREAUX)

Le Président invite Frederic MUNNE, Adjoint à la Présidence de la Commission COFCAE, à présenter son rapport : “ Les objectifs de la Commission COFCAE sont les suivants: 1. Élaborer une étude sur l'organisation, le financement et les services des Barreaux d'Europe actuellement, alors que la Directive sur le libre établissement des Avocats en Europe et les changements que la profession d'avocat a connu obligent les Barreaux européens à remettre en question leur gestion et leur fonctionnement. 2. Définir un nouveau type de Barreau qui combine les fonctions de défense et de représentation de la profession, avec une claire volonté de prestations de services aux membres, favorisant leur adaptation aux nouvelles technologies et procurant une formation continue de qualité qui puisse répondre aux exigences de la spécialisation. 3. L'objectif principal de la Commission est d’établir un nouveau type de Barreau qui puisse servir de base pour une future harmonisation. La Commission est convenue d'élaborer un premier questionnaire très long, pour l’envoyer à tous les membres de la FBE, qui sont interrogés sur leurs pouvoirs normatifs, le fonctionnement des services, l'organisation et la structure interne des Barreaux et leur financement. Lors de ses prochaines réunions, la Commission COFCAE suivra la progression des réponses des Barreaux. Le contenu sera ensuite analysé. Merci beaucoup ”. L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION STAGE

FORMATION DE L'AVOCAT

ET

Le Président invite Thierry GOEGEBEUR, Vice-Président de la Commission STAGE et Formation de l'Avocat, à présenter son rapport : “ La Commission de la formation de la Fédération s’est réunie ce Matin sous grande assistance. Son principal et unique sujet était la préparation du congrès de Stage 2002 de Londres. Comme vous le savez, la commission travaille conjointement avec la commission Formation du CCBE. Une réunion conjointe Fédération –CCBE se tiendra vendredi 24 mai à Bruxelles. Compte tenu des thèmes qui ont été développés ce matin et qui le seront à Bruxelles, nous avons décidé de traiter les thèmes suivant lors de la réunion Stage 2002 de Londres. Premier grand Thème • Obligations des stagiaires envers leurs patrons. • Obligations des patrons envers leur stagiaires

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• Obligations des stagiaires et des patrons envers l’Ordre. Seront également traités comme sujet : • Le financement de la Formation Initiale. • Les nouvelles techniques d’enseignement. Second grand thème : • La Formation Continue Le contenu de cette formation sera discuté. Seront également soumis à discussion : • Le contenu et les fonctions concernant cette formation continue. Autre sujet : • Les nouvelles techniques de communication avec la justice. Finalement, nous évaluerons le questionnaire du CCBE concernant la formation continue. Le troisième sujet qui sera traité à Londres lors du Stage 2002 est la directive de Bologne, sa mise en oeuvre et ses conséquences pour la formation des futurs stagiaires. Voilà en bref le contenu de stage 2002. J’espère que vous assisterez en nombre à nos travaux à Londres ”. L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli. COMMISSION DES BARREAUX DE

LA

MÉDITERRANÉE

Le Président invite Maurizzio DE TILLA, Président de la Commission des Barreaux de la Méditerranée, à présenter son rapport : “ Presidente, io non so se ti devo ringraziare e devo ringraziare l’amico, fratello, collega Carlo VERMIGLIO per avermi dato la possibilità di presiedere questa commissione. Io pensavo che fosse un lavoro leggero, invece mi sono accorto che è un lavoro pesante. D’improvviso questa commissione, che aveva lavorato molto bene, ha programmato nell’area infuocata del Mediterraneo una serie di manifestazioni che superano le mie capacità: per cui io ho bisogno dell’aiuto della Federazione e di tutti i bâttonier dell’Europa, perché le cose che stiamo organizzando possano avere grande successo. Dal 27 al 29 giugno, a Trani, noi avevamo pensato di organizzare un’assise, ma il bâttonier di Trani –che credo che è qui presente– ha organizzato un congresso internazionale di dimensioni enormi. Si rischia di avere un grande contenitore e di avere una scarsa partecipazione. Il tema è l’immigrazione nel Mediterraneo e nei paesi dei Balcani, che è uno dei temi più infuocati del momento. Voi sapete cosa sta succedendo in Italia: basta prendere i giornali per vedere che la politica si sta incrociando sull’immigrazione, però sapete cosa è successo in Francia con le elezioni francesi, sapete cosa sta succedendo in Europa sul problema dell’immigrazione. A Trani, quindi, ci sarà una grande assise, che sarà l’assise degli avvocati, ma sarà anche l’assise dei responsabili delle politiche dei paesi del Mediterraneo. Quindi io vi invito a partecipare sul tema dell’immigrazione.

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Io pensavo che il mio compito si fosse esaurito e invece, proprio stamane, la Commissione ha promosso un secondo incontro, che si dovrà svolgere a febbraio o a marzo. Sono candidati tre paesi, il Marocco, l’Algeria e la Tunisia, per sviluppare non tanto il discorso dell’immigrazione quanto il discorso dello sviluppo economico dei paesi del Mediterraneo. Proprio ieri, il capo dello stato italiano, Azeglio Ciampi, ha detto che il problema non è quello dell’immigrazione soltanto, ma è il problema dello sviluppo economico dei paesi da cui provengono i soggetti che vengono accolti, in una maniera o nell’altra, dall’Europa. Quindi l’integrazione europea è un tema fondamentale. Poiché io sono convinto che la Federazione degli Ordini Forensi d'Europa deve lavorare sul sociale e sul politico, non può chiudersi nella dimensione della propria grande professione, io ritengo che queste tematiche siano di fondamentale importanza. Pensavo che anche questa seconda cosa potesse esaurire il mio compito, invece la Commissione (qui chiudo) sta elaborando, sulla spinta degli amici di Luis DEL CASTILLO, gli amici della Spagna che stanno dando grande contributo, si vuole dare un regolamento interno. Regolamento interno su cui stiamo lavorando e che a Trani dovremmo definire e che dovrà essere approvato dall’Ufficio di Presidenza e dalla Federazione che vorrebbe delle regole di alternanza e di funzionamento all’interno della Commissione. Può essere anche un regolamento speculare per le altre commissioni. Però noi abbiamo un problema, che io vi sottopongo, che a mio avviso è fortemente rilevante: poiché l’Europa è coinvolta certamente nel Mediterraneo e poiché le avvocature confratelle dei paesi del Nord Africa sono fuori dalla Federazione (necessariamente, perché é la Federazione Ordini Forensi d'Europa, invece la Commissione lavora fortemente con queste avvocature –perché non ha senso vedere il Mediterraneo solo dalla parte dell’Europa– noi ci siamo posti il problema di quale ruolo si debba riconoscere, in maniera formalmente valida, alle avvocature dei Paesi del Nord Africa, tenuto conto che la nostra è la Federazione dei paesi europei. Io però lancio questo problema, perché nella discussione che abbiamo avanzato, alcuni in maniera più intensa, altri in maniera più gradata, si è sottoposto il problema se, all’interno di alcune commissioni che espandono sul piano sociale e sul piano più ampio l’attività della Federazione degli Ordine Forensi d'Europa, si possa prevedere una deroga e un’eccezione di presenze qualificate, autorevoli, con diritto di voto, con piena partecipazione, con un’uguaglianza di partecipazione da parte di avvocature di diversi paesi, anche non europei. È un problema che io vi sottopongo, nel senso che questa Federazione per tradizione, da sempre presieduta in maniera prestigiosa da LEGIER, da ALLEGRINI, con una concentrazione, diciamo, rispetto all’ordine di Marsiglia (adesso gli vogliamo dare una maggiore alternanza, biennale, anche nella conduzione di questa Commissione) ha un problema fondamentale. Perché la sua storia è stata una storia di Europa, ma è stata una storia, ci son stati delle assisi importantissime in Marocco, in Libano, nei paesi del Nord Africa: e allora noi dobbiamo dare un ruolo a queste avvocature se vogliamo avere un’Europa integrata e se riteniamo che la Federazione debba avere un ruolo molto forte sul piano sociale, sul piano politico, dando –come ha detto bene Eugenio GAY MONTALVO– dei grandi contenuti alle grandi battaglie che ha svolto la Federazione sui diritti umani e quindi allineandosi alle problematiche internazionali e dando una efficacia, un livello di maggiore respiro umanitario a un lavoro che tutti noi stiamo svolgendo col massimo impegno. Grazie”. L'Assemblée Générale le félicite pour le travail accompli.

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7. COMMUNICATIONS

Le Président Luis Miguel ROMERO prend la parole et indique que la Présidence souhaiterait proposer deux communications. Le Président, au nom de la Présidence, présente à l'Assemble Générale la motion suivante sur la dissolution de l'Ordre des Avocats de Guinée Equatoriale: “La Federación de los Colegios de Abogados de Europa, vinculada desde su fundación a las motivaciones de : • Garantizar a los ciudadanos los servicios de abogados libres • Cuidar la función específica de los Colegios de Abogados en la defensa de la libertad ante las autoridades políticas • Promover los derechos de la defensa Habiendo conocido el Decreto de 10 de Marzo del Ministro de Justicia de Guinea Ecuatorial que en vísperas de un macro juicio contra acusados políticos y con el fin de nombrarles defensores de su confianza, ha disuelto tanto a la Junta de Gobierno como al propio Colegio de Abogados de Guinea Ecuatorial, anulando sus antiguos y vigentes Estatutos, calificándolos de ilegales, creando un Consejo Superior de Abogacía del que se designa Presidente y nombrando directamente un Decano y Junta de Gobierno leales para que convoquen unas elecciones a las que prohibe presentarse a los expulsados, y disponiendo que todos los juristas del país, han de pedir autorización de nuevo para ejercer la abogacía, sea cual sea su antigüedad y prestigio profesional. Debe expresar su más firme condena a tales medidas por constituir una grave agresión del derecho de defensa, una supresión del requisito de independencia sin el que no existe verdadera Abogacía, y un atentado contra los Colegios de Abogados, como garantes de las libertades públicas, sin todo lo cual no puede existir el Estado de Derecho”. Le Président soumet cette motion à l'Assemblée Générale pour approbation. Elle est approuvée à l'unanimité (Ci-joint motion en français, anglais, allemand et italien). Le Président présente, ensuite, une deuxième communication concernant la profession d'Avocat devant le Tribunal Pénal International: “ La Federación de los Colegios de Abogados de Europa que apuesta decididamente y tiene puestas sus esperanzas en el Tribunal Penal Internacional, como único medio legítimo de superación de los horrores de la guerra, por la fuerza del Derecho, quiere resaltar la necesidad de dotar a dicho Tribunal de la mejor asistencia e intervención letrada posible, que deberá regirse por los siguientes principios : • Una defensa independiente, basada en la relación de confianza, derivada de la libre elección de letrado de su país o entorno jurídico que sólo estará sujeto al control deontológico de su Colegio y no del Tribunal. • Una defensa eficaz, cuyo Colegio de Abogados garantizará su cualificación técnica y su control deontológico y el amparo colegial, apoyado en las Organizaciones Internacionales Institucionales de la Abogacía frente a posibles presiones del Tribunal o de otra índole, dado el riesgo de politización de estos procesos.

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• Y una defensa eficaz que le permita contar por parte del Tribunal con todos los medios económicos, necesarios para su defensa. Dicha estructura de la defensa debe basarse en las organizaciones colegiales ya existentes apoyadas en las Organizaciones Regionales Institucionales de Abogados ya existentes, y no en asociaciones privadas que no son corporaciones de derecho público”. Me Paul-Albert IWEINS, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Paris, prend la parole et indique que l’information n’est pas suffisante pour adopter cette communication, qui doit être étudiée en profondeur. Pascal MAURER, Président de la Commission des Droits de l'Homme et de la Défense de l'UIA, prend ensuite la parole et remarque que cette communication ne peut pas être adoptée aujourd'hui, faute de traductions écrites dans les différents langues de la FBE. La Présidence en prend acte et soumettra cette proposition à une Assemblée ultérieure. Me Philip MOSER, Membre du General Council of the Bar of England & Wales prend la parole. Me Philip MOSER présente le projet de code de déontologie sur le Tribunal Pénal International élaboré par l’International Bar Association (IBA). Il indique que ce document est disponible en anglais, français, italien et espagnol. La Présidence le remercie de ces réflexions et lui indique que ce document sera envoyé à tous les Barreaux membres de la FBE.

8. PROPOSITION

DE RÉSOLUTION SUR L'INDÉPENDANCE ÉCONOMIQUE DE L'AVOCAT

Le Président donne la parole à Me Bruno BERGER-PERRIN, Ancien Président de la FBE et Président de la séance de travail sur l'indépendance économique de l'Avocat. Me Bruno BERGER-PERRIN évoque les thèmes qui ont été abordés la veille: • aide légale: à prestations égales, rémunérations égales • prévention et traitement des difficultés des cabinets: devoirs des ordres, devoirs des pouvoirs publics • crise de l’activité judiciaire : nécessité d’un plan de sauvetage européen Après un débat très animé, Me Bruno BERGER-PERRIN lit la résolution ci-jointe avec les modifications introduites (français, anglais, espagnol, allemand et italien). Le Secrétaire Général Juan NUÑEZ soumet la présente résolution à l'Assemblée Générale pour approbation. Votent pour : Andorra, Berlin, Celle, Düsseldorf, Freiburg, Köln, Nürenberg, Sachsen, Alicante, Barcelona, Madrid, Málaga, Zaragoza, Valencia, Vizcaya, Aix-en-Provence, Grasse, Hauts-de-Seine, Lyon, Nîmes, Rennes, Rouen, Strasbourg, Bari, Bologna, Catania, Foggia, Messina, Napoli, Ragusa, Roma, Trani, Den Haag, Rotterdam, Wien, Warszawa, Krakow, Ordem dos Advogados de Portugal (975 voix).

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Votent contre : Anvers, Bruges, Bruxelles F, Bruxelles N, Courtrai, Gand, Ceska Advokatni Komora, Paris, Siracusa, Bristol Law Society, City of London Law Society, Council of the Bar of England & Wales, Devon & Exeter Law Society, Holborn Law Society, Genève, Canton de Vaud, Zurich, Istanbul (332 voix). Abstentions : Frankfurt am Main, Marseille, Canton du Valais. La résolution est approuvée. Le Président félicite Me Bruno BERGER-PERRIN pour le grand travail qu'il a accompli dans la conduite des travaux de la veille.

9. RAPPORT

DU

TRÉSORIER

SUR LA GESTION DE L'ANNÉE

2001

Le Président donne la parole à Monsieur le Trésorier Joseph VAN DER PERRE : “ Monsieur le Président, mes Chers Confrères, Le coffre fort de notre FBE est d'une taille réduite. Nous n'avons pas eu de problèmes d'ordre financier. L'année passée, les dépenses n'ont pas dépassé les recettes qui, comme vous le savez, sont uniquement constituées par les cotisations payées par nos Barreaux membres. Je peux vous confirmer que la liberté économique de la Présidence est strictement limitée. J'espère que cette année, les recettes provenant des cotisations atteindront à 100.000 _ Nous avons présenté un bulletin qui constitue un instrument de communication par excellence. Tenant compte le coût de cette publication, les dépenses vont augmenter de 2 %. Nous avons un budget pour l'année courante qui est équilibré. Le contrôle de la comptabilité a été fait par le Bâtonnier Herbert HEIDLAND et si vous avez de questions à me poser je suis à votre entière disposition. Le Président remercie le Trésorier du travail accompli.

10. RAPPORT

DU VÉRIFICATEUR DES COMPTES

Le Président donne la parole à Me Herbert HEIDLAND, Vérificateur des comptes. Le vérificateur des comptes, le Bâtonnier Herbert HEIDLAND, présente le rapport sur la vérification de la Caisse de la Fédération des Barreaux d'Europe pour l'exercice 2001. Le Président remercie M. le Bâtonnier Herbert HEIDLAND pour le rapport complet qu'il a délivré sur la vérification des comptes de notre Fédération. Les comptes de l'année 2001 sont approuvés à l'unanimité.

11. APPROBATION

DU BUDGET POUR L'ANNÉE

2002

Le Trésorier Joseph VAN DER PERRE présente le budget pour l'année 2002, lequel est approuvé à l'unanimité.

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12. ÉLÉCTIONS Le Président, au nom de la Présidence, présente la candidature de Me David MORGAN, Ancien Président de la Holborn Law Society, au poste de Président de la Fédération des Barreaux d'Europe. Me David MORGAN est élu Président de la Fédération des Barreaux d'Europe (FBE) à l'unanimité. Le Président, au nom de la Présidence, présente la candidature de Me Jean-Pierre GROSS, Ancien Président de la Fédération Suisse des Avocats, au poste de Vice-Président de la Fédération des Barreaux d'Europe. Me Jean-Pierre GROSS est élu Vice-Président de la Fédération des Barreaux d'Europe (FBE) à l'unanimité.

13. DISCOURS

DU PRÉSIDENT SORTANT

Le Président Sortant, Luis Miguel ROMERO, fait ensuite le discours de clôture: “Escribió un genio de la literatura española, Francisco de Quevedo y Villegas, que “nacer es empezar a morir”, y asumiendo esa filosofía, cuando hace un año, en la bella Andorra, tuve el honor de acceder a la Presidencia de la Federación, fui consciente de que desde ese mismo momento tenía que empezar a rendir cuentas del uso de esa confianza que todos Vdes. con tanta generosidad me concedieron. Rendición de cuentas de un proceso que culmina al expirar mi mandato. Un año, por intenso que sea, es ciertamente un período extraordinariamente breve de tiempo para poder desarrollar iniciativas y proyectos en una Organización tan grande como la Federación y con unos miembros tan espacialmente distantes, lo que dificulta la relación pese a los avances de las nuevas tecnologías. Sólo la Presidencia esta permanente comunicada y la participación mayoritaria únicamente se produce en las Asambleas semestrales. Cuando un impulso de la Presidencia empieza a tomar cuerpo, ya es tiempo de que una nueva Presidencia asuma el relevo y pueda aportar sus propias iniciativas que tendrán las mismas dificultades temporales de poder terminarse. Creo, desde mi experiencia personal, que si queremos mejorar la eficacia de la Federación y facilitar el buen fin de sus trabajos e iniciativas, deberemos reflexionar, todos juntos, sobre como conjugar la aconsejable rotación de los cargos que potencia la participación, con la búsqueda de soluciones que faciliten la estabilidad, mejorando nuestras relaciones, potenciando el trabajo de las Comisiones, incrementando entre Asambleas la comunicación de los Colegios con la Federación; respondiendo a la información que se les pide; difundiendo y poniendo en práctica en su ámbito las Resoluciones de la Federación, y haciendo en suma de nuestra Federación, una organización viva y activa todo el año además de en las Reuniones semestrales. A esta reflexión conjunta me permito invitarles en beneficio de los fines que todos perseguimos a través de la Federación. ****** Au moment de rendre compte des activités de la Présidence durant ces douze mois, je dois dire clairement, pour de strictes raisons de Justice, que cela n’a pas été le travail personnel de celui qui a eu l’honneur de la diriger, sinon l’effort collectif d’une équipe extraordinaire sur laquelle j’ai pu compter et à qui revient le

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mérite de ce qui a été fait. Qu’ils reçoivent tour ici mon hommage et mes remerciements. Aux responsables du Secrétariat de la Présidence et du Secrétariat Technique, Marta CUADRADA, Nathalie CAMPAGNET-KARSCH et Catherine RAUCH, sans la diligence et l’efficacité desquelles la Fédération ne pourrait fonctionner. Merci Marta, Merci Nathalie, et Catherine. A l’amabilité et la permanente disponibilité de notre Trésorier Joseph Van der Perre. Merci Joseph. A l'efficacité de notre Secrétaire Général Juan Nuñez qui a tant suppléé à mes problèmes linguistiques. Merci Juan. Aux enseignements du Président sortant, Carlo Vermiglio, de l’exemple de qui j’ai pu apprendre. Merci Carlo. Et à mon Président désigné, David Morgan, qui sait conjuguer à la perfection le sérieux de ses énoncés avec la finesse de son humour anglais. J’espère qu’un jour il me promènera dans son train à vapeur. Merci David. A eux tous merci. Merci de tout cœur, et pour eux tous dont j’aurai toujours l’honneur de m’honorer de l’amitié, et avec mes remerciements, j’offre mes applaudissements auxquels je vous demande à tous de vous joindre. ****** La Federación tiene hoy día, gracias a las aportaciones de todos, un prestigio y una autoridad en el mundo jurídico europeo y mediterráneo, que hace que se cuente con ella para cuantos acontecimientos importantes se producen en él mismo. Ello obliga a multiplicar la presencia de los miembros de la Presidencia, e incluso de antiguos Presidentes, para corresponder a dichas invitaciones, que hoy quiero aquí públicamente agradecer, así como pedir disculpas cuando, pese a nuestro interés, no ha sido posible la asistencia. La Federación ha asistido en este tiempo en Roma en Noviembre al Congreso sobre la Abogacía Europea; en noviembre a la Rentrée de París, en diciembre a París a la Conferencia de un Colegio Penal Internacional; en diciembre en Bruselas a la Reunión con la Presidencia de la C.C.B.E.; en enero en Barcelona a la Festividad de Sant Raimon de Penyafort; en Viena en febrero a la Conferencia de Presidentes; en Marzo a Strasburgo a la Reunión con la Presidencia del Tribunal Europeo de Derechos Humanos; en abril en Roma y Trani a la preparación de los Asisses. La Federación asistió también a las Jornadas de Mayo de la Federación Suiza de Abogados en Lucerna; en mayo a Martigny al Colegio de Abogados du Valais; a la Conferencia bianual de junio en Edimburgo; en junio a la celebración del Colegio de Abogados de Verona y a la conferencia de Jóvenes Colegios de la Haya y al Congreso de la Unión de Abogados Europeos a Barcelona; en septiembre a la conferencia solemne de Brujas; en octubre a las aperturas del año judicial de Londres y en Bristol; en noviembre al Congreso Nacional de Polonia; en diciembre a la Rentrée de Lyon; en enero a la Rentrée del Colegio de Bruselas y a la apertura del año judicial de Milán, en febrero al coloquio del Derecho Europeo del Consejo de Europa en Bayona; Reuniones de la Presidencia • Andorra • Valencia

10 de mayo de 2001 11 de septiembre de 2001

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• • • • •

París Bruselas Barcelona Strasburgo Viena

17 de noviembre de 2001 12 de diciembre 2001 1 de febrero de 2002 8 de marzo de 2.002 16 de mayo de 2002

Conferencias telefónicas • 29 de mayo de 2001 • 2 de julio de 2001 • 13 de mayo de 2002 ******* Estas reuniones y actividades han propiciado durante este año el trabajo de la Federación en diferentes ámbitos: La terminación de la Reunión de Andorra dio paso a la preparación de la de Valencia que reunió junto con la Intermediaria el Stage y los Asisses del Mediterráneo, que, pese a las circunstancias mundiales adversas tuvieron un record de asistencia, que, como Decano anfitrión quiero aquí agradecer. Allí además de tratar sobre el delito ecológico en nuestro Mediterráneo y de la formación del abogado en Europa, Bruno BERGERPERRIN preparó brillantemente los trabajos sobre la independencia económica del abogado que en esta asamblea han dado sus frutos. Gracias Bruno. En Valencia se produjo la creación de la Comisión COFCAE (Comisión responsable de la organización y el funcionamiento de los Colegios de Abogados) que bajo la Presidencia del Decano de Barcelona tanta utilidad puede aportar a la Federación. En estos meses la Federación ha colaborado también en la consecución de una Directiva de Blanqueo de dinero que respetara nuestro secreto profesional y está colaborando ahora para que su transposición a las normativas nacionales preserven dicho principio esencial de la profesión. En este campo, como en el de la formación de los abogados se han mantenido estrechos contactos con la C.C.B.E., con la que se han incrementado los niveles de colaboración, como lo demuestra la presencia en Viena de su Presidente Jhon Goldsmit, lo que quiero resaltar y agradecer. Continuando anteriores esfuerzos, se ha buscado este año, una mayor integración en la Federación de la abogacía del Este, siendo prácticamente ya una realidad, la incorporación de la abogacía de Ucrania. En el mes de diciembre la Federación intervino en las Jornadas de parís sobre la abogacía de la Corte Penal Internacional, en cuyo proyecto de una abogacía independiente está participando con la U.I.B.A. y otras organizaciones internacionales. A finales de enero y bajo el generoso patrocinio, una vez más, del Colegio de Barcelona, se celebraron los tradicionales Encuentros, que trataron sobre la financiación de los Colegios, y en cuyo marco se dio un nuevo impulso a los Asisses del Mediterranée, que bajo la nueva Presidencia del siempre inagotable Maurizio de TILLA, y con el impulso de ese gran Decano que es Mimo INSANGUINE, va a celebrar en la bella Tranni un extraordinario encuentro sobre la emigración, en donde la Abogacía deberá hacer llegar a Europa su voz solidaria. Les esperamos en Tranni. Allí les necesitamos. No falten.

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En el mes de marzo celebramos un encuentro en Strasburgo con el Tribunal Europeo de Derechos Humanos, con una Mesa Redonda, en la que se abrieron importantes vías de colaboración con dicho Alto Tribunal. A lo largo de este año, se ha dedicado especial atención al desarrollo de la actualización y mejora continua de nuestra Web y a la creación de una newsletter. Proyectos que pronto verán la luz con nuestro nuevo Presidente, y que tan útiles pueden ser para mejorar la información y la comunicación en nuestra Federación. ****** Pero con independencia de lo expuesto y de la atención prestada al normal desarrollo de la vida de la Federación, un hecho insólito ha ocupado todo nuestro interés, desplazándolo de los avatares de la vida cotidiana. Me refiero, como habrán imaginado, a la terrible catástrofe del 11 de septiembre, y a las tremendas consecuencias de la misma, que tanto han afectado, afectan y afectaran a las sociedades civilizadas. Ciertamente habíamos empezado el siglo con amenazas globalizadoras que sólo miraban lo económico y despreciaban lo jurídico. Que apostaban por la tecnología más que por el Derecho. Y cuando estos riesgos reales se cernían sobre nosotros, el panorama se ensombrece más por el azote del terrorismo internacional y por algunas de las reacciones que origina tan criminal atentado. Son tiempos de sombras para la humanidad. Para el jurista que hace razón de su vida de la defensa de los derechos humanos y de la fraternidad universal, todos somos Nueva York, como todos somos Afganistán, Palestina, Israel o tantos otros sitios en donde anida el dolor. Y es en estos tiempos de oscuridad en donde opera el terror, o las posturas represivas que buscan defender su seguridad sacrificando la libertad, cuando es más necesario que nunca que hablemos los abogados y sus organizaciones internacionales como nuestra Federación, aportando una luz de esperanza a la humanidad. Es sobre todo en los tiempos difíciles, cuando es más preciso que nunca hablar por quienes defendemos los principios y derechos que pueden ser atacados. Por eso éste es y ha de ser más que nunca tiempo de abogados, y tiempo de una Federación que tiene como fin la defensa de la primacía del Derecho. Decía Karl POPPER que “la libertad es el coraje”. Así pues : coraje. • Coraje. Coraje para la esperanza. • Coraje para defender nuestra libertad de la plaga del terrorismo. • Coraje para estudiar y combatir las causas que han podido dar lugar a odios tan irracionales. • Coraje para defender la fuerza del derecho como única respuesta legítima frente a esos ataques. • Coraje para combatir los abusos, marginaciones y desigualdades de los pueblos que generan tanto dolor ante la injusticia. • Coraje para trasladar a nuestros gobernantes que la verdadera democracia es no solo un sistema de organización política, sino de respeto a unos valores: la igualdad, la dignidad de la persona, el respeto a los derechos humanos. La abogacía que inició y lideró desde hace ya 5.000 años la larga marcha hacia la libertad, no puede callar en momentos en que dos tercios de la humanidad pasa hambre, pueblos enteros son masacrados, y suicidas se autoinmolan con tal de matar a mas seres humanos. Nuestra tradición jurídica nos obliga ahora a dar esa lección de coraje aportando una luz de esperanza y de libertad.

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En esa confianza termino mi mandato, con la convicción de que nuestro pasado nos contempla, el presente nos interroga, y el futuro nos juzgará. Muchas gracias.

14. INTERVENTIONS Le Secrétaire Général Juan NUÑEZ donne la parole à Me Domenico INSANGUINE, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Trani. “ Grazie signori presidenti, buon giorno a tutte le colleghe e a tutti i colleghi presenti. Trani è una piccola, ma bellissima città del sud dell’Italia: si trova in Puglia, che è una regione di straordinaria bellezza, dove vi è una mirabile sintesi tra una natura incontaminata ed un patrimonio artistico di grandissimo rilievo. Trani, però, e la Puglia, è anche terra di frontiera tra l’Occidente e l’Oriente. È terra di frontiera che si affaccia sul Mar Adriatico, che, come tutti sapete, fa parte del Mediterraneo, che da qualche tempo è diventato un mare di morte e non di vita come lo è sempre stato. In Puglia, da anni ormai, approdano immigrati clandestini su autentiche “carrette del mare”, in un viaggio della disperazione che molto spesso mette a repentaglio la loro vita e la vita dei loro bambini. Molti hanno ritenuto che la Puglia meritasse la candidatura al premio Nobel per la grande civiltà e la grande dimostrazione di solidarietà che in questi anni ha dato nell’accoglienza degli immigrati. Ed ecco che l’assise, la dodicesima assise del Mediterraneo, non poteva trovare sede migliore. Questa assise sta suscitando in Italia sicuramente, ma non solo in Italia, un grandissimo interesse. Il nostro ufficio stampa ha ricevuto richieste di accredito da tutte le principali testate giornalistiche e dalle principali emittenti televisive d’Italia e no. Perché forse per la prima volta da tempo l’avvocatura con questa assise ritrova il gusto dell’impegno sociale. La problematica sui flussi migratori è una problematica che contiene tutto quello per il quale l’avvocatura, nelle sue migliori tradizioni, ha sempre ritenuto che valesse la pena battersi: la difesa dei principi di libertà, di giustizia e di solidarietà, spesso confliggenti con il diritto, pur legittimo, che le comunità dei paesi che ricevono questi disperati hanno alla sicurezza sociale e al mantenimento della propria identità. Ed ecco che questa assise non è un’assise che interessa e non può interessare (è anche offensivo starlo a sottolineare) le avvocature dei paesi che si affacciano nel Mediterraneo: non può interessare solo queste avvocature, perché i nostri porti sono solo la porta d’ingresso in Europa, ma i flussi migratori, poi, proseguono, proseguono soprattutto per i paesi del Nord Europa. Ed ecco che è fondamentale che ci sia un incontro tra paesei d’immigrazione e paesi d’emigrazione, perché dobbiamo tendere, necessariamente dobbiamo tendere, ad un’armonizzazione delle normative: senza un’armonizzazione delle normative tra i vari paesi non si riuscirà a risolvere questo problema, che è anche un problema di conflitti sociali, e metteremo in pericolo la stessa pace in Europa. A questa assise parteciperanno numerose personalità politiche dei governi nazionali e della commissione europea. La Federazione potrà avere una grandissima visibilità, potrà ottenere e potrà essere, l’assise, una straordinaria cassa di risonanza. Consci di questo, grazie all’aiuto fondamentale della Cassa di Provvidenza Forense Italiana e degli ordini forensi pugliesi, in particolare dell’ordine di Bari e dell’ordine di Foggia, stiamo facendo uno sforzo organizzativo e finanziario straordinario, perché l’assise non deve banalizzare il tema, l’assise deve essere all’altezza della situazione e, forse per la prima volta nella storia delle assise, sono

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stati invitati numerosi giuristi e studiosi che non fanno parte della stessa Federazione, perché abbiamo invitato i massimi esperti sui flussi migratori. È per questo che il vostro apporto sarà un apporto fondamentale e un apporto atteso, sarà veramente un’occasione da non perdere. Vi aspetto tutti, grazie”. Le Président le remercie de son intervention. Le Président donne ensuite la parole à Me Antonio PERDICES, Membre du Conseil de l'Ordre de l'Ilustre Colegio de Abogados de Bilbao, pour présenter la réunion de STAGE d’octobre 2003. “Señores Presidentes, queridos Colegas, Como miembro de la Junta de Gobierno del Ilustre Colegio de Abogados de Vizcaya traigo el mandato de agradecerles que hayan decidido celebrar esta X reunión del STAGE en Vizcaya. Hace 10 años nació STAGE independientemente de la FBE e inmediatamente entró a formar parte de la misma, siendo compartida la Presidencia por el Presidente de la FBE y por nuestro Decano. Servirá, por supuesto, para hacer balance estos 10 años y de la evolución que han sufrido las escuelas de práctica jurídica de España, donde aún no tenemos una normativa para el acceso a la profesión aunque esperamos que para dentro un año y medio la misma ya esté en vigor. En cuanto a la descripción a la villa de la ciudad de Bilbao y no voy a entrar en ella para no deprimir la los compañeros de Rouen, y no será nunca tan bella como la ciudad de Foggia, terminaré como dice nuestro Gobierno Vasco en la publicidad institucional: Venid y contad lo que veáis allí ! Gracias.” Le Président le remercie de son intervention. Le Président donne la parole à Me Milan KOSTHORYZ pour présenter le Congrès Général de la FBE de 2003. “Dear President, Dear Colleagues, I would like to inform you that the Chech Bar Association was honoured by the proposal of the FBE to organise the next General Congress, which will take place in Prague in June 2003. I have the pleasure to inform you on behalf of our Bar that this task and responsibility was accepted, and hopefully we will have the opportunity to open our town on the second decade of the existence of this esteemed Federation. I can not remember one of the former Congresses of the Federation, Conference des Grands Barreaux d'Europe, which took place in Cracovie (Poland), still before the dramatical political changes of 1999. It is going to be symbolic that the new decade will begin in the Czech Republic, which was one of the countries of the former eastern Europe. We hope and look forward to welcoming you all”. Le Président le remercie de son intervention.

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15. INTERVENTION

DU

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Le Secrétaire Général Juan NUÑEZ prend la parole. “Finalmente me corresponde intervenir sobre las actividades pasadas y las futuras de nuestra Federación. Las actividades pasadas ya han sido presentadas por el Presidente Saliente, Luis Miguel ROMERO y el futuro también se ha ido anunciando durante la mañana de hoy. Ante todo tengo que presentar dos veces disculpas y muchos agradecimientos. Tengo que pedir disculpas por razón de las descoordinaciones de la resolución presentada por Bruno BERGER-PERRIN ; por haberlas enviado muy tarde a los Colegios, a causa de la traducciones de la misma, y por no haber estado hoy distribuidas entre los participantes de esta Asamblea. Esto es responsabilidad de la Secretaria, por lo que no merezco los aplausos que el Sr. Presidente ha pedido para mí. Al margen de ello, muchos agradecimientos al Colegio de Viena, por la magnífica organización de este Congreso, a los conferenciantes y al organizador de la sesión de hoy, Bruno BERGER-PERRIN, por todos los esfuerzos que ha hecho para poder llegar a adoptar una resolución sobre la independencia económica del abogado. Muchas gracias también a la participación del CCBE, a través de Jonathan GOLDSMITH, a la de la IBA, y a las Comisiones por sus trabajos. Como ven Ustedes, se trata de una organización de todos y para todos y todos juntos la estamos construyendo día a día. No crean Ustedes que no nos escuchan. Nuestros trabajos son útiles, ejercen su influencia, y son espejo e impacto en la sociedad jurídica, por lo tanto esta tenacidad y perseverancia que demostramos cada día, hoy incluso, con nuestras discusiones y con nuestros intercambios y diferencias de pareceres, tienen que mantenerse en el futuro. Y ya sin más dilación, ya que el tiempo nos apremia, procedemos a celebrar el X Aniversario de nuestra Federación, que se cumple precisamente este año, y paso la palabra al Presidente MORGAN para que pueda presentar este evento. Muchísimas gracias a todos”.

16. X ANNIVERSAIRE

DE LA

FÉDÉRATION

DES

BARREAUX D'EUROPE

Le Président donne la parole au Président fondateur Eugenio GAY MONTALVO pour exposer l'histoire de la FBE. “Quisiera agradecer a los organizadores de este X Aniversario de la Federación de Colegios de Abogados de Europa, la amable invitación que me han cursado para que haga uso de la palabra en el acto conmemorativo, junto a mis buenos amigos y, como yo ex Presidentes de la Federación, Michael Cosgrave y Georges-Albert Dal, ofreciéndome la posibilidad de hablar sobre el pasado de la misma. Tengo que confesarles que la palabra pasado me asusta y quiero, o mejor dicho, necesito reconducirla a otra palabra más llena de vida que es la Historia, fuente constante del presente que deviene inmediatamente pasado y se proyecta, nuevamente, en la historia para construir el futuro: la maravillosa aventura de la humanidad. El 22 de mayo de 1992 y bajo la presidencia de honor de Su Majestad el Rey de España se constituía en

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Barcelona la Federación de Colegios de Abogados de Europa, firmando el acta fundacional treinta Colegios europeos que, a su vez, estaban integrados en la Conferencia de Grandes Colegios de Abogados de Europa, que había sido constituida en el año 1986 por nueve Colegios: París, los dos Colegios de Bruselas, Barcelona, la Cámara Federal de Alemania, Amsterdam, Milán, Ginebra y la Orden de los Abogados de Portugal. Recuerdo que el Notario autorizante de nuestra Acta fundacional me comentó que tenía la impresión de estar firmando algo importante y creo, sinceramente, que así fue. Ciertamente, la necesidad de coordinar la política de los Colegios de Abogados Europeos era sentida desde hacía tiempo y aquella semilla plantada por la Conferencia de grandes Colegios crecía de tal forma que hacía imposible mantener unas estructuras pensadas para agrupar sólo a los grandes y, así, cada día eran más los que llamaban a nuestras puertas. Ello, unido a la importante transformación de Europa en un espacio de libertad, con la incorporación de los países del Este al nuevo modelo de Estado de Derecho haría que, en Cracovia y luego Brujas, se tomara la decisión de transformar la Conferencia en Federación y abrirla a los prácticamente setecientos Colegios extendidos a lo largo y ancho de la Europa real. De esta manera se llegaría a Barcelona con ese objetivo y mi Presidencia fundacional no tiene otro mérito que el de haber sido el Decano anfitrión, lo que hoy me permite el privilegio de estar aquí con vosotros, que no deja de ser un verdadero honor. Sin embargo, en la declaración de intenciones de nuestra Organización se expresa la verdadera ratio decidendi que no es otra que la comunidad de cultura y de civilización que nos une y su adhesión a los principios fundamentales definidos por la Convención Europea de los Derechos Humanos, firmada en Roma en 1950. No podía ser de otra manera; sólo en esa Europa, que se reconoce a sí misma en los valores de una cultura democrática y de derecho, los abogados tienen un papel preponderante y necesario y, en ese sentido, tenemos necesidad de un organismo común, capaz de reunirnos para dar respuesta a los desafíos de una sociedad diversa y plural que debe ser respetuosa con los derechos de los ciudadanos y de sus empresas y en la que tendremos, también, que preservar la independencia del derecho de defensa y la exigencia de una deontología común vigilada con esmero por nuestros Colegios multiseculares, que hunden sus raíces más inmediatas en las postrimerías del siglo XII y fundamentalmente en el siglo XIII que representó el esplendor de esa difícil Edad Media, con la recepción afortunada del Derecho Romano. Nuevamente el Derecho como referencia. De Mayo de 1992 a Mayo de 1993 se pasó de 30 Colegios de Abogados a 141 que comprendían a veinte países: Alemania, Andorra, Austria, Bélgica, Bulgaria, España, Francia, Grecia, Italia, Luxemburgo, Holanda, Polonia, Portugal, Rumania, Chequia y Eslovaquia, Reino Unido de la Gran Bretaña, Suiza y Turquía. El éxito sorprendió a la propia empresa y vino a darnos la razón. De esta manera la Federación irrumpía en el espacio político europeo con fuerza y legitimidad y, como todo nuevo Organismo, tuvo que ganarse el espacio para el que había nacido, sin privar del suyo a los ya existentes. Así, en su propia constitución, dejó constancia escrita de la importancia que para nuestra profesión tenía y sigue teniendo el CCBE y manifestó su intención de cooperar estrechamente con él, como afortunadamente así está siendo, ya que esa fue siempre nuestra intención. Yo mismo era entonces el Presidente de la Delegación española en el CCBE como Vicepresidente del Consejo General de la Abogacía Española que luego me cupo el honor de presidir, compartiendo, por tanto la Presidencia de la FBE con el CCBE. Parece de justicia recordar aquí a quienes conmigo formaron la primera Junta directiva: al Presidente designado, el Decano de París mi buen amigo Georges Flecheux, los dos Vicepresidentes, el Presidente Klaus Schmalz, de Frankfurt y el Presidente Charles King-Farlow, de Birmingham; al Presidente saliente de la

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Conferencia de Grandes Colegios de Europa Marian Anzyck, de Cracovia, al Secretario General Mario Rubino-Sanmartano, de Milán y al Tesorero, el Decano Schaafsma de La Haya, a quienes he de agradecer su decidido apoyo en aquellos momentos iniciales. Debería hacer referencia, en un repaso histórico, a todos cuantos han trabajado desinteresada y acertadamente para hacer realidad este feliz Aniversario; están en la mente de todos y, al haber tenido el acierto de publicar cada año la Memoria de la Federación sus nombres han quedado impresos para siempre. Esa Memoria que es imprescindible para el debido rendimiento de cuentas que tienen que efectuar quienes les ha cabido el honor de servir a los suyos. No hay servicio sin rendición de cuentas, ni puede haber buen gobierno sin espíritu de servicio. Es por ello, por lo que quiero rendir especial homenaje a todos los que habéis hecho posible esta realidad, pero me permitiréis que cite sólo a dos personas que asistieron a aquellos momentos fundacionales. Al primero que debo citar es a mi predecesor el Decano Marian Anzyck, ese indómito defensor de la libertad y de la tolerancia, que supo mantener viva la llama de los valores que inspiran lo que hoy son los derechos humanos y nuestra propia Europa nacida de ellos. Desde su Croacia natal, en cuyo castillo y entre cantos de fraternidad, regados por el buen vodka de su tierra, se gestó esta abogacía europea que iba más allá de las fronteras de lo que entonces era la Comunidad Económica. Y, al segundo que me permito citar, es al también querido amigo y maestro de tantos de nosotros, el Decano que fue de París Louis Edmond Pettiti, Juez, en aquellos momentos, del Tribunal Europeo de Derechos Humanos, con sede en Estrasburgo quien, en los debates de los días 22 y 23 de mayo de hace ahora diez años, supo dar a la naciente Federación el impulso europeísta que imprimieron los que se han venido en llamar padres de Europa, entre los que se encontraba uno de su maestros, Rene Cassin. Una vez constituida la Federación, fuimos recibidos por las máximas autoridades del Consejo de Europa, en especial por su Secretaria General Mme. Catherine Lalumiere y por el Presidente del Comité de Ministros, así como por el entonces Director General de Derechos Humanos el señor Peter Leuprecht, concediéndosenos, inmediatamente, el Estatuto consultativo del Consejo de Europa del que venimos gozando. Al propio tiempo, la consolidación de la Europa comunitaria sin fronteras que iría desembocando en la Unión que hoy nos permite viajar sin pasaporte ni cambiar moneda, nos obligaba a seguir con atención y en estrecha unión con el CCBE, la transformación normativa y la adecuación y transposición a nuestros respectivos países de las Directivas Comunitarias, especialmente la de Establecimiento, que tantas dificultades entrañaba. Por ello, nuestra primera reunión intermedia, celebrada en Birmingham, tuvo una doble atención: seguir el proceso iniciado en Barcelona con el desarrollo estatutario y normativo de la Federación y la atención respecto de esos problemas que estaban discutiéndose con verdadero acaloramiento y desde posiciones no siempre coincidentes, por quienes tenían entonces la responsabilidad y representación de los colegios de Abogados europeos. En aquellos momentos fundacionales se acordó celebrar después de la reunión de Birmingham, un seminario en Santiago de Compostela, punto de destino y encuentro de tantos caminos que recorrieron la Europa de la Edad Media, poniendo las bases de la cultura de la que somos herederos. Aquel Seminario, organizado conjuntamente con la UIA, era el reconocimiento internacional de la FBE y allí dije, según leo en la primera Memoria que Marta Cuadrada ha tenido la amabilidad de hacerme llegar para preparar estas palabras, “que habíamos nacido como una necesidad sentida de los Colegios de Abogados de crear una plataforma que agrupara a sus representantes democráticamente elegidos en el nuevo marco continental que, esperamos –decía– sea pronto, la patria común de todos los europeos”.

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Probablemente no hubiéramos encontrado un lugar más simbólico para celebrar este Aniversario que la ciudad de Viena que, desde hace tantos años ha venido siendo, en el mes de febrero, la puntual anfitriona de las reuniones de Presidentes de la Abogacía Europea y que, de no haber sido por ese foro, la ruptura entre el Este y el Oeste de nuestro común, viejo y querido continente no nos hubiera permitido un reencuentro tan fácil y fraternal. Nacimos movidos por un espíritu de defensa de las libertades y de defensa de la independencia de los principios esenciales de la profesión de Abogado. En esa senda hemos caminado durante diez años y es preciso que continuemos en ella, desoyendo los cantos de sirena que, en no pocas ocasiones nos han apartado de ella y no permitamos que Europa, desde nuestra responsabilidad institucional y desde nuestra responsabilidad como juristas, pueda volver a ser raptada. ¡Feliz Cumpleaños! La Présidence le félicite de son intervention. Le Président donne la parole à Me Michael COSGRAVE, ancien Président de la FBE, pour exposer le présent de la FBE. “I am privileged to have been asked to give this address as a part of a view of the history of the present and the future of the Federation. A lot of the history in any event is clear from our web-site or from the brochures of the Federation that essentially the Federation grew out of the meetings of the principle bars of the european cities and their desire to create a more permanent structure. Initially the group was called the Federation des Grand Barreaux and had some 10 to 12 members but subsequently changed its name to Federation des Barreaux D’Europe or Federation of European bars and then sought to increase and establish its membership base. The purpose of establishment was to create a forum in which the presidents of the member bars from countries who were members of the Council of Europe and not simply members of the European Union could meet to exchange views and debate and reflect upon common issues or problems and determine action to assist in their resolution and secure due regard for the rule of law in member states and throughout the bars of the member countries of the Council of Europe. You will recall that the Council of Europe is much larger than the European Union is now or even than the enlarged European Union which is contemplated. The Federation was to achieve its objectives by basically two meetings each year where the topics of concern would be discussed and the necessary debates would produce an appropriate resolution for the Federation to disseminate and present both to its member bars and to those institutions within the european states which might need to be informed of its proposals and therefore the views which were represented. To this end at an early stage the Federation was registered with the European Union as a nonGovernmental organisation (NGO) to ensure that it was an appropriate properly constituted body able to represent the views of its members. This registration has continued and is regarded as an important element of the Federation’s work. It is also an important part of the Federation’s work that it should be able to ensure that the viewpoint of the lawyers represented should be placed before not only the European Commission of the European Parliament and World Trade Organisation and any similar European or international organisations. To this end the relationship with the C C B E has always been regarded as important. Initially there was a sense from both C C B E and F B E of competition but this from an early stage has been replaced by

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an understanding of the different roles and the contributions which each can make to the debate and therefore the representation of the issues concerning rule of law and therefore role of lawyers in society. My understanding of the relationship at the time of my Presidency was that the C C B E was equivalent in its function to The Law Society of England and Wales and the F B E was equivalent to the grouping of local Law Societies which exist in England and Wales and particularly in my own experience in the Association of South Western Law Societies and in my knowledge to similar groups in the north west, the north east of England and Wales. These groupings would allow the local Law Societies to meet, share views, take joint action if necessary and influence both The Law Society and the public and not diminish the role of the individual Law Societies but often enhance that role. It was therefore any easy translation from that model to the european model to see the bars of the member states joining in a group which would allow the bars to carry out the debates referred to and ensure that the issues were brought to the attention of the members and the views of the members brought to the attention of the relevant institutions. I think the model remains and that the interaction between the Federation and the C C B E has been particularly helpful in the debate on the Right of Establishment directive and the texts which were eventually produced for that directive and more recently in the debate on the revision to the money laundering directive. Member bars will be aware that the important issues were brought to their attention through the liaison between the C C B E and the Federation and by the member bars to the attention of their MEPs to ensure so far as possible that they understood the significance of the issues upon which they were supposed to vote. The structure of the Federation also recognises that it is the president or Bâtonnier or Dean in office who is confronted with the issues affecting his bar and the profession and should therefore be the person attending the half yearly meetings; it also acknowledges that the duties of the President may prevent attendance or the term of office may be such that effective representation of the bars interests or dissemination of the Federation’s resolutions and debates may not be achieved by the attendance of the President alone and therefore allows for a more permanent representation from each bar as well. This sensitivity to the nature of the bars and the issues involved is part of the dynamic of the Federation and the careful way in which its structure has been established to assist in a responsive and effective group. It has always been recognised that the members of the Federation in general assembly meeting on two days every half year cannot be the most effective debating chamber to bring to attention all the issues and ensure there is both proper debate and effective resolution. For this purpose therefore the Federation has always had Commissions – some permanent some adhoc – and allows the presidency to determine from time to time those which are needed and to suspend those which are inactive or no longer required. Again the Commissions of the Federation are clear from its literature and in my view it is also clear that the dynamic nature of the Commissions shows the strength of the organisation. The Commissions can debate and study issues affecting their particular topic in more detail and present reports as required or lead debates as necessary in the general assembly or otherwise. The fact of the Commissions and their strength reflects the strength and dynamic of the Federation as a whole. The present structure of the Federation in its Presidency, its Commissions and its Secretariats is a result of the development of the organisation, the review of its statutes which has taken place on two occasions each to make the operation more effective in the light of the review of experience of member bars within the organisation and of the organisation itself in its representation of the views which it receives. The history of the modification

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is clear from the statutes in the detailed literature of the Federation and need not be repeated here but the fact of its change is important to show that the organisation is dynamic, is not afraid to evolve and carries out its evolution in a careful and considered way to ensure that the objectives are more fully achieved. Those objectives include helping the lawyers to work together with a single voice to defend the rights of the individual against the power of the state and to protect the rule of law from its erosion by politicians or political institutions which do not understand or apparently care little for the significance of the elements such as confidentiality, privilege, and conflict of interest which are essential elements in the role and work of the lawyer but which are often regarded by governmental institutions as being anti-competitive restrictive practices. The Federation in its structures has always benefited from great support from the bars of Strasbourg and Barcelona and both bars and the members of their staff have responded generously and positively to the various changes in their roles which have now taken place to ensure that the structures of the Federation can work effectively for their members. Thus you will observe that we now have the Secretariat of the Commissions based in Strasbourg and the General Secretariat based in Barcelona. The participation of both bars throughout the existence of the Federation is something for which we should be extremely grateful because without it, it is clear that the growth of the Federation to its present level would not have been possible. The issues for the future undoubtedly concern the provision of more services to members the question of more rapidly disseminated information perhaps through a newsletter or bulletin; the further development of the Stage Conference which was established by the Federation the interaction with other organisations not only the C C B E but also the A B A the I B A, U I A and others. There is a need also for the nature and treatment of the resolutions to be considered further by the member bars so that where appropriate they are implemented by those bars and where not appropriate they are brought to the attention of those institutions which need to be aware of them and the strength of the viewpoint which they represent. However I will leave my colleague and fellow past President George Albert Dal to continue with the presentation and more particularly the aspect concerning the future”. Le Président le félicite de son intervention. Le Président donne la parole à Me Georges-Albert DAL. Le Président souligne que vu l’heure avancée, la parole sera redonnée à notre ancien Président au congrès de Londres pour qu’il puisse s’exprimer sans être limité par le temps. Me Georges-Albert DAL prend la parole: “Le Président sortant nous a dit courage, courage, courage. Alors je rends hommage à vous tous qui êtes encore là à écouter des orateurs. Il en faut dans notre profession. Comme je n'ai pas de texte écrit, j'ai la faiblesse de croire qu'il me faudrait tout même encore 20 minutes pour vous tenir quelques propos et exprimer quelques idées sur l’avenir de notre Fédération. Je vous suggère de bien vouloir m'accorder la parole à Londres. Je crois qu'il serait préférable que je fasse mon intervention à ce moment-là. Je vous en remercie. Le Président le remercie de son intervention.

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16. DISCOURS

DE CLÔTURE DU NOUVEAU PRÉSIDENT

“After thanking the outgoing President, his colleagues and the FBE staff for all their hard work and support, the newly elect President, David Morgan, (City of Westminster and Holborn Law Society) set out his priorities for the coming year. 1. He outlined the need to review procedures in the hope of shortening debates while ensuring that all delegates have an opportunity to argue on policy matters and resolutions. “We should remember that the Federation is quite young – only ten years old – and we have grown. We need to recognise the differences in our respective jurisprudences, cultures, language and disciplines”. He continued: 2. “I want to see how we may improve the Federation’s services to its member Bars and explore how these may be cascaded to their member lawyers. I am particularly keen to help the bars of central and eastern Europe. One way we might do this is to promote twinning between member bars in the west with them. I would like to encourage more formal links established between our members anyway. We have to remember that the costs of this Federation are ultimately paid for out of the pockets of lawyers practising in the areas represented by our member bars. I believe that the work we do is both important and beneficial to those lawyers – I would not be here if I did not believe this, although I am the first to admit that I thoroughly enjoy the company of our colleagues here and get a buzz out of our meetings. The newsletter is a start on this and we may wish to consider how our communications can be improved – by translated versions, delivery by email, websites, etc. 3. Thirdly, I would like to increase the impact and effectiveness of our work in relation to those inside and outside the profession – for example, by notifying third parties more publicly of our resolutions, improving liaison with the CCBE and establishing wider contacts in the European Parliament and the Council of Europe, which now represents 43 countries. I hope that in this way we can meet the challenges of the modern world while maintaining our traditional values. For me, it will be “full steam ahead” in what I hope will be an exciting year. I hope to see you all in London on 3 – 5 October later this year. The main topics will be updates on money laundering and ICC representative for those interested”. Les personnes présentes écoutent, ensuite, l'hymne de la Fédération des Barreaux d'Europe. Le Président de la Fédération des Barreaux d'Europe clôt l'Assemblée Générale Extraordinaire. La séance est levée à 12H30.



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Congrès Général. Intervention de Me. Bruno BERGER PERRIN, ancien Président de la Fédération des Barreaux d'Europe et Président de cette séance de travail. À sa droite: Marcela PRUNBAUER-GLASSER, Membre du Conseil de la Rechtsanwaltskammer Wien.

Assemblée Générale. De gauche à droite: Me. Juan NUÑEZ, Secrétaire Général de la FBE, Me. David MORGAN, Vice-Président de la FBE, Me. Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA, Président de la FBE, Me. Carlo VERMIGLIO, Président sortant de la FBE et Joseph VAN DER PERRE, Trésorier de la FBE.

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Vue générale de la salle.

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COMMISSIONS

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COMMISSION

DES

BARREAUX

DE LA

MÉDITERRANÉE

Président:

Maurizio de TILLA Cassa Nazionale di Previdenza e Assistenza Forense Tél. 39.0636205271 Via Ennio Quirino Visconti, 8 Fax. 39.0636205631 00195 ROMA (Italie) E-mail: [email protected]

Présidents d'honneur:

José F. ALLEGRINI MARSEILLE (France) Raoul LEGIER MARSEILLE (France)

Vice-Président:

Luis DEL CASTILLO ARAGON BARCELONA (Espagne)

Secrétaire:

Driss BOUZIANE MEKNÈS (Maroc)

Membres Espagne:

Jaume ALONSO-CUEVILLAS SAYROL BARCELONA Mariano CABALLERO CABALLER ALICANTE Juan FONT SERVERA BALEARES Amparo MATIES VELASCO VALENCIA Francisco PUCHOL-QUIXAL Y DE ANTON VALENCIA Nielson SANCHEZ STEWART MALAGA

Membres Italie:

Giorgio ASSENZA RAGUSA Federico BUCCI ROMA Aldo BULGARELLI VERONA

107

Fabio FLORIO CATANIA Paolo GIUGIOLI MILANO Domenico INSANGUINE TRANI Francesco MARULLO DI CONDOJANNI MESSINA Vito NANNA BARI Mauro PIZZIGATI VENEZIA Maurizio de TILLA ROMA Membres France:

Philippe DOMERG PYRENÉES-ORIENTALES François DRUJON D'ASTROS AIX-EN-PROVENCE Jacqueline MARRO NICE Marc RINGLE MARSEILLE Frédéric VERINE MONTPELLIER

Membres Turquie:

Belkis BAYSAL ISTANBUL Sadik ERDOGAN ANKARA

Membres Algérie:

Mamoun AIDOUD ALGER Rachid OUALI ALGER

108

Membres Liban:

Alia BERTI-ZEIN BEYROUTH Raymond CHÉDID BEYROUTH Michel LYAN BEYROUTH Georges MOURANY TRIPOLI

Membres Maroc:

Abdelouahed AL ANSARI MEKNÈS Abdellah DARMICH CASABLANCA JILALI HAMOUMI MARRAKECH Abdelkebir MESSODI TANGER Abdellah OUAZZANI TETOUAN

Membres Tunisie:

Bechir ESSID TUNIS Hamida MRABET LABIDI TUNIS

"STAGE"

ET

Président:

COMMISSION FORMATION

DE L'AVOCAT

Thierry GOEGEBEUR Orde van Advocaten te Brugge Torhoutsesteenweg 55 8200 BRUGGE (Belgique)

Vice-présidents: David MORGAN LONDON (Royaume-Uni) Eduardo ESCRIBANO VILLAN BILBAO (Espagne)

109

Tél. 32.50386478 Fax. 32.50384852 E-mail: [email protected]

Membres:

Sandro ARENA MESSINA (Italie) Sylviane BAKER RENNES (France) Patrizia DELL'ACQUA BARI (Italie) Guido DE ROSSI SAN SEVERO (Italie) Antonio FURTADO DOS SANTOS LISBOA (Portugal) Joaquín GARCIA CERVERA VALENCIA (Espagne) Luigi LEO FOGGIA (Italie) Carlo NOBILE FOGGIA (Italie) Gaetano SARDO MILANO (Italie) Marcos VILAR BÜHLER BARCELONA (Espagne) Thomas WESTPHAL CELLE (Allemagne)

Coordinateur technique:

Iñigo NAGORE APARICIO BILBAO (Espagne)

COMMISSION ASSURANCES PROFESSIONELLES Président:

Fernand MOEYKENS Ordre des Avocats de Bruges Puienbroeklaan 33 8310 SINT-KRUIS BRUGES (Belgique)

Vice-Président:

Klaus EDELTHALHAMMER FÜRTH (Allemagne)

Membres:

Richard BARK-JONES LIVERPOOL (Royaume-Uni)

110

Tél. 32.50353062 Fax. 32.50352417 E-mail: [email protected]

Leo BOUTELIGIER ANTWERPEN (Belgique) Monique BROCARD TOULOUSE (France) Hubert VAN BÜHREN KÖLN (Allemagne) Carlos CARNICER DIEZ MADRID (Espagne) Edmundo CORTÉS-FONT ALICANTE (Espagne) Jean-Jacques FORRER STRASBOURG (France) Rubio GÓMEZ CAMINERO BADAJOZ (Espagne) Giuseppe MANGANARO MESSINA (Italie) Denis REBOUL-SALZE CLERMONT-FERRAND (France) Giulio-C. RIZZA BAJARDO ROMA (Italie) Domenico SORRENTINO TORINO (Italie) Fernand DE VLIEGHER GENT (Belgique)

COMMISSION ÉTHIQUE Président:

Michael COSGRAVE Devon & Exeter Law Society 15/21 Market Street-Newton Abbot Tél. 44.1626332266 TQ12 2RN DEVON (United Kingdom) Fax. 44.1626331700 E-mail: [email protected]

Vice-président:

Henry ADER PARIS (France)

Membres:

Gérard BRUYNINCKX ROTTERDAM (Pays-Bas) Françoise COLLARD LIEGE (Belgique)

111

Georges-Albert DAL BRUXELLES (Belgique) Remo DANOVI MILANO (Italie) Salvatore DI CRISTOFALO CATANIA (Italie) Jean-René FARTHOUAT PARIS (France) Jesús GÓMEZ-ESCOLAR MAZUELA VALLADOLID (Espagne) Jean-Pierre GROSS LAUSANNE (Suisse) Herman LANGE ANVERS (Belgique) Pascal MAURER GENÈVE (Suisse) David MORGAN LONDON (Royaume-Uni) Kay-Thomas POHL BERLIN (Allemagne) Marcella PRUNBAUER-GLASER VIENNE (Autriche) Manuel PUJADAS ANDORRA LA VELLA (Andorre) Philippe RICHARD LAUSANNE (Suisse) Mario STASI PARIS (France) Thomas WESTPHAL CELLE (Allemagne)

COMMISSION INTERNET Président:

Patrick CHABERT Ordre des Avocats de Rouen 3, rue du Donjon 76002 ROUEN CEDEX2 (France)

112

Tél. 33.2.35714054 Fax. 33.2.35149540 E-mail: [email protected]

Vice-président:

Olivier VOCAT MARTIGNY-CH (Suisse)

Membres:

Angel ANIA PRESA CASTELLÓN (Espagne) Pierre Jean BLARD VERSAILLES (France) Denis BOUCHARINC TOULOUSE (France) Jean-Louis BORIE CLERMONT-FERRAND (France) Yves BURNAND LAUSANNE (Suisse) Domenico CONDELLO ROMA (Italie) Stéphane CRIEL GENT (Belgique) Miguel Angel DAVARO RODRÍGUEZ MADRID (Espagne) Henk DE LOOSE BRUGES (Belgique) Dietrich GEHRMANN AACHEN (Allemagne) Rafael GIL MARCH PALMA DE MALLORCA (Espagne) Michel JACCARD GENÈVE (Suisse) Enric LEIRA ALMIRALL BARCELONA (Espagne) John d'A. MAYCOCK LONDON (Royaume Uni) Marina NOTARISTEFANO TORINO (Italie) Carmen PITTI GARCÍA STA. CRUZ TENERIFE (Espagne) Ana Maria POVEDA ARRIBES ALICANTE (Espagne)

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Luis REVENGA SANCHEZ SANTANDER (Espagne) Uwe SCHERF SOLINGEN (Allemagne) Marco SPADARO SIRACUSA (Italie) Olivier VOCAT MARTIGNY (Suisse) Thomas WESTPHAL CELLE (Allemagne) Thierry WICKERS BORDEAUX (France)

COMMISSION AIDE JUDICIAIRE Président:

Colette GRYSON Orde van Advocaten te Brugge Komvest 25 8000 BRUGGE (Belgique)

Vice-Président:

Jeremy FERGUSON DEVON (Royaume-Uni)

Membres:

Wolfgang BENDLER MÜNCHEN (Allemagne) Kurt CREYF BRUGGE (Belgique) Jan KNEPPELHOUT ROTTERDAM (Pay-Bas) Ann OLIVIER ROUBAIX (France)

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Tél. 32.50339456 Fax. 32.50344031 E-mail: [email protected]

COMMISSION DROITS Présidents:

DE L'HOMME

Georges FLÉCHEUX Ordre des Avocats à la Cour de Paris 24, Rue de Prony 75809 PARIS CEDEX 17 (France)

Vice-Président:

Christophe PETTITI PARIS (France)

Membres:

Jean-Louis BORIE CLERMONT-FERRAND (France) Carlos CARNICER DIEZ MADRID (Espagne) Diego CASTIONI ROUEN (France) Edmundo CORTÉS FONT ALICANTE (Espagne) Fabio FLORIO CATANIA (Italie) Olivier FREYMOND LAUSANNE (Suisse) Eugenio GAY MONTALVO MADRID (Espagne) Enrique JURADO GRANA MALAGA (Espagne) Amparo MATIES VELASCO VALENCIA (Espagne) Nancy NAGLE BRISTOL (Royaume-Uni) Vito NANNA BARI (Italie) Anna M. PIBERNAT BARTÉS BARCELONA (Espagne) Roberto PORTO CATANIA (Italie) Valentín SEBASTIAN CHENA MADRID (Espagne) Richard SEDILLOT ROUEN (France)

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Tél. 33.144293232 Fax. 33.144293100 E-mail: [email protected]

René SEYNAVE LILLE (France) Jo STEVENS ANTWERPEN (Belgique) Konstantin THUN FREIBURG (Allemagne) Josep Lluís VAZQUEZ CARRERA FIGUERES (Espagne) Marc WAGEMANS BRUXELLES (Belgique)

COMMISSION ORGANISATION Président:

Adjoint à la Présidence:

Membres:

ET FONCTIONNEMENT DES

BARREAUX

Jaume ALONSO-CUEVILLAS SAYROL Il·ltre. Col·legi d'Advocats de Barcelona Mallorca, 283 08037 BARCELONA (Espagne)

Frederic MUNNÉ CATARINA BARCELONA (Espagne) Rogério ALVES LISBOA (Portugal) Marco CAMPARADA MONZA (Italie) Javier CAPELASTEGUI PÉREZ-ESPAÑA BALEARES (Espagne) Yves DELAVALLADE BORDEAUX (France) Fernand DE VLIEGHER GENT (Belgique) Jeremy FERGUSON EXETER (Royaume-Uni) Gerlinde FISCHEDICK CELLE (Allemagne) Miguel GUILLOT HOSPITAL VALENCIA (Espagne)

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Tél. 34.934961880 Fax. 34.934871589 E-mail: [email protected]

Jürgen LAUER KÖLN (Allemagne) Mario NAPOLI TORINO (Italie) Marion PIETRUSKY BERLIN (Allemagne) Pierre RAMQUET LIÈGE (Belgique) Javier RIVERA YSAR MADRID (Espagne) Giulio-C. RIZZA BAJARDO ROMA (Italie) Giuseppe SCARCELLA MESSINA (Italie) Eugenia SUAREZ-ALBA GIJON (Espagne) Marc WAGEMANS BRUXELLES (Belgique) Pierre-Olivier WELLAUER LAUSANNE (Suisse)

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118

STATUTS

DE LA

119

F.B.E.

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STATUTS DE LA FÉDÉRATION DES BARREAUX D'EUROPE I. CRÉATION

ET ÉVOLUTION

La Fédération des Barreaux d’Europe est l’héritière de la Conférence des Grands Barreaux d’Europe, créée le 27 juin 1986 à Paris par les Barreaux d’Amsterdam, de Barcelone, de Bruxelles, de Genève, de Milan, de Paris et de Francfort, ainsi que l’Ordre des Avocats du Portugal, rejoints un peu plus tard par le Barreau de Cracovie. C’est le 23 mai 1992 à Barcelone que la Conférence des Grands Barreaux d’Europe est devenue la Fédération des Barreaux d’Europe, en s’ouvrant à tous les Barreaux ressortissants d’un Etat membre du Conseil de l’Europe. Après plusieurs modifications de détail, les présents statuts ont été adoptés le 9 octobre 1999 à Taormina.

II. PRINCIPES La Fédération des Barreaux d’Europe est une association sans but lucratif, dotée de la personnalité juridique, soumise au droit applicable dans le pays de son siège social et aux présents statuts. Elle a vocation à regrouper tous les Barreaux ressortissants d’un État membre du Conseil de l’Europe. Elle vise à la représentation naturelle et démocratique des Barreaux d’Europe. Elle est attachée aux motivations qui ont présidé à la création de la Conférence des Grands Barreaux d’Europe : • volonté d’adhésion aux principes fondamentaux définis par la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme, en considération de l’ensemble des cultures et des civilisations qui unit les Barreaux membres, • nécessité de garantir aux citoyens et aux entreprises les services d’Avocats libres, • nécessité d’une organisation indépendante qui veille au respect des principes essentiels de la profession d’Avocat en Europe, • considération du rôle spécifique rempli par les Barreaux européens dans la défense de la liberté face aux autorités politiques, économiques et judiciaires.

III. DURÉE L’association est constituée pour une durée indéterminée.

IV. OBJET La Fédération des Barreaux d’Europe a pour objet de : 1. réunir les Barreaux des États membres du Conseil de l’Europe pour mettre en place des actions communes tout en respectant leur autonomie et leur indépendance,

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2. établir un lien permanent entre les Barreaux membres, notamment en organisant des réunions périodiques, 3. représenter la profession d’Avocat auprès des institutions européennes, 4. promouvoir la primauté du Droit, l’indépendance de la Justice, les droits de la Défense et les droits de l’Homme en général, 5. promouvoir l’harmonisation de la profession d’Avocat en Europe, aussi bien en ce qui concerne les modalités d’exercice que la déontologie, notamment en matière d’indépendance, de secret professionnel, de structures de moyens ou d’exercice, de statut social, de formation, de rémunération, d’assurance, de publicité, 6. assurer les échanges avec les Avocats des autres continents, et plus particulièrement avec les Barreaux riverains de la Méditerranée, 7. assurer le niveau de qualité professionnelle et de compétence technique des Avocats, veiller à l’harmonisation des spécialisations, 8. favoriser les échanges et les stages des jeunes Avocats, 9. apporter d’une manière générale toute information et toute aide pour améliorer les conditions d’exercice de la profession d’Avocat, notamment dans ses missions de conseil et de défense, ainsi que la protection des règles professionnelles, et en particulier assurer la défense des libertés auprès de toutes les autorités politiques, économiques et judiciaires, 10. échanger les informations entre les Barreaux membres en ce qui concerne les pratiques, les problèmes et les évolutions réglementaires de la profession dans leurs pays, et se donner assistance réciproque quand nécessaire.

V. SIÈGE

SOCIAL

La Fédération des Barreaux d’Europe a son siège social à Strasbourg, 3 quai Jacques Sturm.

VI. ADMISSION

DES MEMBRES

La demande d’admission d’un Barreau comme nouveau membre de la Fédération des Barreaux d’Europe est présentée par écrit et soumise à la Présidence. Selon l’organisation propre à chaque État membre du Conseil de l’Europe, les Barreaux admissibles à la Fédération sont le Barreau national et/ou les Barreaux régionaux ou locaux. Les Barreaux n’appartenant pas à un État membre du Conseil de l’Europe peuvent être admis comme observateurs s’ils déclarent reconnaître et respecter les principes fixés par les présents statuts. La Présidence doit décider de l’admission d’un Barreau comme nouveau membre ou comme observateur dans un délai de trois mois à compter de la réception de la demande. Le Barreau dont la candidature n’a pas été acceptée peut recourir à l’Assemblée Générale par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le mois qui suit la notification de la décision défavorable ou l’expiration du délai de trois mois sans avoir reçu de réponse.

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Toute demande de démission d’un Barreau membre doit être adressée à la Présidence par lettre recommandée avec accusé de réception, trois mois au moins avant la fin de l’année civile en cours. L’exclusion d’un Barreau membre pour des motifs autres que le non paiement de ses cotisations ne peut être décidée que par l’Assemblée Générale, sur proposition de la Présidence ou à la demande de quatre Barreaux originaires de pays différents, adressée par écrit à la Présidence.

VII. ORGANES

DE LA

FÉDÉRATION

A. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

a. L’Assemblée Générale a les pouvoirs les plus étendus et elle est compétente en toute matière, sauf disposition contraire des présents statuts. C’est notamment elle qui nomme les membres de la Présidence, qui vote le budget et les cotisations, qui donne décharge des comptes. Elle élit en son sein, pour une durée de deux ans, un représentant chargé de contrôler les comptes de la Fédération et qui ne peut être membre de la Présidence. L’Assemblée Générale arrête la liste et la composition des Commissions techniques permanentes et des Commissions ad hoc. L’Assemblée Générale est seule compétente pour modifier les présents statuts. b. L’Assemblée Générale est convoquée par la Présidence. Elle doit être réunie au moins une fois par an, mais peut aussi l’être spécialement à la demande de quatre Barreaux originaires de pays différents, adressée par écrit à la Présidence. L’Assemblée Générale est convoquée par lettre simple comportant l’ordre du jour au moins 30 jours à l’avance, sauf urgence motivée. c. L’Assemblée Générale est constituée par les Barreaux membres représentés par leurs Bâtonniers en exercice. Ces derniers peuvent cependant déléguer un membre de leur Barreau, ou le Bâtonnier d’un autre Barreau ou son propre délégué. d. L’Assemblée Générale vote à la majorité simple des Barreaux présents sur les questions ordinaires et à une majorité qualifiée des deux tiers des Barreaux présents sur les questions extraordinaires. Sont exclusivement considérées comme questions extraordinaires la dissolution de l’Association et la modification des statuts ou du siège social. La représentation de chaque Barreau membre s’effectue suivant un système inspiré du mode de représentation des États au Conseil de l’Europe. Tous les Barreaux en règle de leur cotisation disposent d’au moins une voix. Ces mêmes Barreaux disposent en outre d’une voix supplémentaire pour chaque tranche entamée de 100 Avocats inscrits, aucun Barreau ne pouvant cependant disposer de plus de 40 voix.

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Le nombre d’Avocats inscrits auprès de chaque Barreau est établi par déclaration faite lors du paiement de la cotisation annuelle. B. LA PRÉSIDENCE

a. La Présidence est constituée du Président en exercice, du Président sortant, du Président désigné, du Secrétaire Général et du Trésorier. Tous sont nommés par l’Assemblée Générale, à l’exception du Président sortant qui est membre de droit de la Présidence durant le mandat de son successeur immédiat. Seul un Bâtonnier en exercice ou un ancien Bâtonnier, ou un membre du Conseil de l’Ordre ou un ancien membre du Conseil de l’Ordre, peut être nommé Président. Les trois Présidents doivent être de nationalité différente et leur fonction a une durée d’un an non renouvelable. Le Secrétaire Général et le Trésorier doivent également de leur côté être de nationalité différente et leur fonction a une durée de deux ans renouvelable au maximum deux fois. b. La Présidence assume la gestion journalière de la Fédération. Elle en prépare les activités périodiques ou ponctuelles (Assemblée Générale, Congrès, Journées d’étude, etc...). Elle contrôle les activités des Commissions techniques permanentes et des Commissions ad hoc. Elle prépare les budgets, vérifie les comptes et prépare les rapports en vue de leur décharge. Elle désigne parmi les Bâtonniers ou anciens Bâtonniers des Barreaux membres, pour une durée de deux ans, un Représentant de la Fédération auprès de l’Union Européenne et du C.C.B.E., d’une part, et un Représentant auprès du Conseil de l’Europe, d’autre part. Ces deux Représentants peuvent être appelés à se joindre aux travaux de la Présidence quand nécessaire. D’une manière générale, la Présidence veille au respect des principes et des objectifs de la Fédération des Barreaux d’Europe. C. LES COMMISSIONS

Il s’agit tout d’abord des Commissions techniques permanentes, chargées d’assurer en continu l’information et la réflexion permettant à la Fédération des Barreaux d’Europe de fixer sa doctrine en vue de l’harmonisation des règles touchant aux grandes questions qui intéressent la profession d’Avocat (déontologie, formation, droits de l’Homme et droits de la Défense, rapports avec les Barreaux riverains de la Méditerranée, etc...). Il s’agit également des Commissions ad hoc, créées spécialement pour préparer les travaux périodiques de la Fédération qui se déroulent selon le schéma suivant : 1. adoption du ou des thèmes de l’année 2. rapports nationaux sur la situation dans les pays représentés 3. discussion en vue de la recherche d’une solution d’harmonisation

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4. adoption d’une résolution par l’Assemblée Générale 5. diffusion de cette résolution auprès de tous les Barreaux membres et de toutes les autorités concernées 6. exécution de cette résolution par les Barreaux membres eux-mêmes et, le cas échéant, intervention des Barreaux ou de la Fédération auprès des autorités concernées pour qu’elle puisse devenir réalité. La liste et la composition de toutes les Commissions est arrêtée par l’Assemblée Générale, en tenant compte des compétences individuelles mais aussi d’une juste répartition culturelle et géographique.

VIII. SECRÉTARIATS

DE LA

FÉDÉRATION

L’intendance et la logistique de la Fédération des Barreaux d’Europe sont assurées par deux secrétariats chargés, sous l’autorité commune du Secrétaire Général, d’assister les organes de la Fédération dans leurs tâches respectives. a. Le Secrétariat de la Présidence, actuellement fixé à Barcelone, est plus spécialement chargé d’assurer l’intendance générale et l’organisation des réunions de la Présidence et des Assemblées plénières de la Fédération. Il est également en charge du secrétariat de la Commission permanente de la Méditerranée. b. Le Secrétariat des Commissions, actuellement fixé à Strasbourg, est plus spécialement chargé d’organiser les réunions et d’assurer l’information des membres des autres Commissions techniques permanentes ou ad hoc, la circulation des documents, la transmission des rapports à la Présidence, etc... Le personnel des deux secrétariats est nommé par la Présidence, à l’autorité de laquelle il est subordonné.

IV. COTISATION Chaque Barreau membre verse annuellement, avant le 31 mars, une cotisation fixée par l’Assemblée Générale. Seuls les Barreaux à jour de cotisation sont admis à prendre part aux votes et à bénéficier des services pratiques fournis par la Fédération. La Présidence peut en outre exclure un Barreau membre qui n’est pas en règle de sa cotisation. Cette exclusion ne peut intervenir qu’après l’envoi d’une mise en demeure adressée par lettre recommandée avec accusé de réception, restée infructueuse à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de son envoi. La décision d’exclusion est elle-même notifiée au Barreau concerné par lettre recommandée avec accusé de réception. Le Barreau exclu peut faire appel de cette décision dans le mois qui suit cette notification par lettre adressée à la Présidence, qui doit alors le convoquer pour l’Assemblée Générale suivante qui statuera en dernier ressort sur ce recours.

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Un Barreau définitivement exclu pour défaut de paiement de ses cotisations ne peut solliciter à nouveau son admission que s’il a payé les cotisations arriérées.

X. FRAIS a. Les Congrès et autres manifestations de la Fédération des Barreaux d’Europe sont à la charge exclusive des Barreaux organisateurs. Ceux-ci établissent un budget prévisionnel en concertation avec la Présidence, incluant notamment le montant des frais d’inscription demandés à chaque participant et, le cas échéant, les subventions susceptibles d’être versées par des organismes professionnels, des partenaires extérieurs ou des collectivités locales. b. Les frais administratifs et les frais de déplacement des membres de la Présidence sont à la charge de la Fédération. Les frais de déplacement des représentants des Barreaux membres restent en revanche à la charge de ceux-ci. Quant aux frais de déplacement des membres des Commissions permanentes ou ad hoc, ils restent également à la charge de ces membres eux-mêmes ou de leurs Barreaux, sauf décision exceptionnelle de la Présidence.

XI. LANGUES La Fédération des Barreaux d’Europe reconnaît toutes les langues nationales de tous les pays représentés en son sein. Les langues de travail sont le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien. La traduction simultanée dans les cinq langues officielles de travail de la Fédération doit donc être assurée par les Barreaux organisateurs lors de chaque réunion plénière.



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STATUTES

OF THE

EUROPEAN BARS FEDERATION

I. CREATION

AND EVOLUTION

The Federation of European Bars is the successor to the Conference of Principal Bars of Europe established on 27th June 1986 in Paris by the Bars of Amsterdam, Barcelona, Brussels, Geneva, Milan, Paris and Frankfurt as well as the Order of Portuguese Lawyers joined a little later by the Bar of Krakov. On 23rd May 1992 at Barcelona the Conference of Principal Bars became the Federation of European Bars being open to all Bars established in a member state of the Council of Europe. After several detail modifications the present statutes were adopted on 9th October 1999 at Taormina.

II. PRINCIPLES The Federation of European Bars is a non-profit making organisation with a legal personality acting according to the law in the country of its registered office and these present statutes. Its purpose is to group together the Bars established in member states of the Council of Europe. It is concerned with individual and democratic representation of the European Bars. It adheres to the principles which were established in the creation of the Conference of Principal Bars of Europe: • observing the fundamental principles set out in the European Convention on Human Rights bearing in mind the grouping of cultures and civilisations which are Common to the Member Barsthe • need to guarantee for individuals and businesses the service of independent lawyers • the need for an independent organisation which ensures respect for the essential principles of the profession of lawyer in Europe • consideration of the particular role fulfilled by the European Bars in the defence of all liberties against every political economic and judicial authority

III. DURATION The Association is established for an indeterminate period.

IV. OBJECTS The Federation of European Bars has for its objects: 1. To bring together the Bars of Member States of the Council of Europe to put in place common activity while respecting their autonomy and independence, 2. To establish a permanent link between Member Bars particularly by the organisation of periodic meetings,

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3. To represent the profession of lawyer with the European institutions, 4. To promote the supremacy of law, the independence of justice the right to a fair trial and human rights in general, 5. To promote the harmonisation of the profession in Europe equally in professional practice and professional ethics particularly in respect to independence, professional privilege, forms of professional organisations, legal control, training, remuneration, insurance publicity, 6. To ensure exchanges with lawyers of different continents and particularly with the Bars bordering the Mediterranean, 7. To ensure the level of professional quality and technical competence of lawyers and to watch over the harmonisation of specialisations; 8. To promote exchanges and training contracts for young lawyers, 9. To bring together generally all information and assistance to improve the conditions for the exercise of the profession of lawyer particularly in the field of advice and defence but also in the protection of professional rules and in ensuring the defence of all liberties against every political economic and judicial authory, 10. To exchange information between Member Bars concerning practice, problems and changes in regulation of the profession in their country and to give mutual assistance when required.

IV. OFFICE The registered office of the Federation of European Bars is situate at 3 Quai Jacques Sturm Strasbourg

V. ADMISSION

TO MEMBERS

A request for admission by a Bar as a new member is to be in writing and submitted to the Presidency. Bars eligible for admission to the Federation are national, regional or local Bars according to the appropriate organisation of the profession in each member state of the Council of Europe. A Bar in a state which is not a member of the Council of Europe can be admitted as an observer if it declares that it acknowledges and will observe the principles set out in these statutes. The Presidency must decide on the admission of a Bar as member or observer within three months of receipt of the request. A Bar whose application has not been accepted may apply to the General Assembly by recorded delivery letter in the month following notification of the unfavourable decision or after the expiration of three months without a response. Each request from a Member Bar to resign must be addressed to the Presidency by recorded delivery letter at least three months before the end of the current calendar year.

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Exclusion of a Member Bar except on non-payment of subscription can only be decided by the General Assembly on a motion by the Presidency or a request by four Member Bars from different countries submitted in writing to the Presidency.

VII. ORGANISATION

OF THE

FEDERATION

A. GENERAL ASSEMBLY

a. The General Assembly has the greatest powers and is competent in all areas except in acting contrary to these statutes. It appoints the members of the Presidency, it votes on the budget on subscriptions and approves the accounts. It elects from its body for a term of two years a representative charged with supervising the accounts of the Federation such person (comptroller) may not be a member of the Presidency. The General Assembly determines the lists and the composition of the permanent technical commissions and the Ad-Hoc Commissions. The General Assembly alone is competent to modify the statutes b. The General Assembly is convened by the Presidency. It is required to meet at least once each year but can also meet extraordinarily upon request by four Bars from different countries submitted in writing to the Presidency. The General Assembly is convened upon a minimum of 30 days notice except in emergency by ordinary letter containing the agenda. c. The General Assembly is made up of Member Bars represented by their President. The President may appoint a member of his Bar or the President of another Bar or his delegate as his representative. d. The General Assembly votes by a simple majority of Bars present on ordinary resolutions and by a two-thirds majority of Bars present on extraordinary resolutions. Extraordinary resolutions are: Dissolution of the Association Amendment of the statutes Change of the registered office All other resolutions are ordinary. The representation of each Member Bar follows a system modelled upon that of states in the Council of Europe: Each Bar which has paid its subscription has at least one vote. Each Bar entitled to vote has one additional vote for every 100 of its registered members up to a maximum of 40 votes.

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The number of a Bars registered members is established by declaration made at the time of payment of its annual subscription. B. THE PRESIDENCY

a. The Presidency consists of the President in Office, the immediate Past President, the President elect, the Secretary-General, the Treasurer. All are appointed by the General Assembly except for the immediate Past President who is a member of the Presidency as of right during the term of office of his successor. The President can only be a president in office a former president a member or a former member of the Council of his Bar. The Presidents must be of different nationalities and their term of office lasts for one year and is not renewable. The Secretary-General and the Treasurer each must be of different nationality and their term of office is of two years renewable on a maximum of two occasions. b. The Presidency deals with the day to day running of the Federation. It prepares the regular or occasional activities (General Assembly Congress Study Days etc..) It controls the activities of the permanent technical Commissions and the Ad-Hoc Commissions. It prepares the budget verifies the accounts and presents them for approval. It appoints from amongst the presidents or former presidents of Member Bars for a term of two years one Representative of the Federation to the European Union and to the CCBE and a second Representative to the Council of Europe. These two Representatives can be co-opted to assist the Presidency when necessary. The Presidency generally ensures the upholding of the principles and objectives of the Federation of European Bars. C. THE COMMISSIONS

The permanent technical Commissions are to ensure continuity of information and reflection to enable the Federation of European Bars to establish its principles in the context of harmonisation of rules dealing with the main issues confronting the legal profession (professional ethics, training, human rights, right to a fair trial, relations with Bars bordering the Mediterranean etc…) The Ad-Hoc Commissions are appointed specifically to deal with issues facing the Federation from time to time and which function as follows: 1. The adoption of a theme or themes for the year 2. National reports on the situation in the countries represented 3. Debate to work towards a common solution 4. Adoption of a resolution by the General Assembly 5. Distribution of this resolution among all the member Bars and relevant authorities

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6. Carrying out of this resolution by the Bars themselves and where required intervention by the Bars or by the Federation with the relevant authorities to ensure its implementation The list and composition of all Commissions is decided by the General Assembly taking account of individual knowledge and fair cultural and geographic balance.

VIII. THE

SECRETARIATS OF THE

FEDERATION

The management and logistics of the Federation of European Bars are ensured by two secretariats charged with assisting the organs of the Federation in their respective tasks under the control of the Secretary-General. a. The Secretariat of the Presidency – located in Barcelona is particularly responsible for general management and arrangement of meetings of the Presidency and General Assemblies of the Federation. It is also responsible for the permanent Mediterranean Commission. b. The Commissions Secretariat – located at Strasbourg is particularly responsible for organising the meetings and circulating information and documents for members of the other permanent and adhoc Commissions and including reporting to the Presidency etc. The personnel of the two Secretariats is determined by the Presidency to which they are responsible.

IX. SUBSCRIPTIONS Each Member Bar will pay annually prior to 3lst March a subscription fixed by the General Assembly. Only Bars whose subscriptions are up to date are permitted to vote and to use the services provided by the Federation. The Presidency can exclude a Member Bar which is not up to date with its subscriptions. The exclusion cannot take place until a final demand sent by recorded delivery remains unpaid for three months after despatch. The decision to exclude is itself notified to the Bar concerned by Recorded Delivery letter. The excluded Bar can appeal within one month of such notification by letter addressed to the Presidency which must then bring the appeal to the next General Assembly which will have the final vote on the matter. A Bar excluded for non-payment of subscriptions cannot reapply for membership without paying the outstanding subscriptions due.

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X. EXPENSES a. The Congresses and other meetings of the Federation of European Bars are the sole responsibility of the organising Bars. These should establish a provisional budget in consultation with the Presidency including specifically the level of registration fees required from each participant and where relevant the financial support from professional bodies external or local organisations. b. The administrative expenses and the costs of the members of the Presidency are the responsibility of the Federation. The expenses of the representatives of the Member Bars are the responsibility of those Bars. Expenses of members of the permanent or ad hoc Commissions are the responsibility of those members or their Bars unless decided exceptionally by the Presidency.

XI. LANGUAGES The Federation of European Bars recognises all languages from the countries represented in its body. Working languages are French, English, German, Spanish and Italian. Simultaneous translations in the five working languages of the Federation should be assured by the organising Bars on each full meeting of the Federation.



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SATZUNG

DES

VERBANDES EUROPÄISCHER RECHTSANWALTSKAMMERN

I. GRÜNDUNG

UND

ENTWICKLUNG

Der Verband Europäischer Rechtsanwaltskammern ist die Nachfolgeorganisation der am 27. Juni 1986 in PARIS durch die Rechtsanwaltskammern Amsterdam, Barcelona, Brüssel, Genf, Mailand, Paris und Frankfurt sowie die Rechtsanwaltskammer Portugal gegründeten Conférence des Grands Barreaux d’Europe, deren Mitglied später auch die Rechtsanwaltskammer Krakau wurde. Am 23. Mai 1992 wurde die Conférence des Grands Barreaux d’Europe in Barcelona in den Verband Europäischer Rechtsanwaltskammern umgewandelt, der allen Rechtsanwaltskammern der Mitgliedsstaaten des Europarates offentsteht. Nachdem die erste Satzung des Verbandes mehrfach abgeändert worden war, wurde die vorliegende Satzung am 9. Oktober 1999 in Taormina verabschiedet.

II. GRUNDLAGEN

DES

VERBANDES

Der Verband der Europäischen Rechtsanwaltskammern ist eine gemeinnützige Vereinigung mit eigener Rechtspersönlichkeit. Er unterliegt dem Recht des Staates, in welchem er seinen Sitz hat, sowie den Regeln dieser Satzung. Seine Aufgabe ist es, alle Rechtsanwaltskammern zu erfassen, die zu einem Staat gehören, der Mitglied des Europarates ist. Er soll die natürliche und demokratische Vertretung der europäischen Rechtsanwaltskammern sein. Er bleibt den Überlegungen verbunden, die zur Gründung der Conférence des Grands Barreaux d’Europe geführt haben : • die in der Europäischen Menschenrechtskonvention niedergelegten Grundsätze auf der gemeinsamen kulturellen Basis aller Mitgliedskammern mit zu tragen ; • die Notwendigkeit, Bürgern und Unternehmen die Dienste freier Rechtsanwälte zu sichern ; • die Überzeugung, dass eine unabhängige Organisation zu schaffen ist, die für die Einhaltung der grundlegenden Prinzipien des Anwaltsberufes in Europa entritt ; • und dass die europäischen Rechtsanwaltskammern in der Verteidigung der Freiheitsrechte gegenüber politischen, wirtschaftliche und gerichtlichen Autoritäten eine besondere Rolle zu erfüllen haben.

III. DAUER

DER

VEREINIGUNG

Die Vereinigung wird auf unbestimmte Zeit geschlossen.

IV. AUFGABEN

DER

VEREINIGUNG

Der Verband der Europäischen Rechtsanwaltskammern hat zur Aufgabe:

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1. die Rechtsanwaltskammern der Mitgliedsstaaten des Europarates unter Wahrung ihrer Autonomie und Unabhängigkeit zu vereinigen, um gemeinsames Handeln zu ermöglichen, 2. eine ständige Verbindung zwizschen den Rechtsanwaltskammern zu schaffen und unter ihnen regelmässige Zusammenkünfte zu organsieren, 3. die Interessen des Berufsstandes des Rechtsanwaltes bei den europäischen Institutionen zu vertreten, 4. die Rechtsstaatlichkeit, die Unabhängigkeit der Justiz, das Recht auf ungehinderte Verteidigung und die Menschenwürde im allgemeinen zu verteidigen, 5. die Vereinheitlichung des Anwaltberufes in Europa zu fördern, und zwar sowohl hinsichtlich der Berufsausübung als auch in bezug auf das Berufs- und Standesrecht, insbesondere was die Unabhängigkeit der Advokatur, das Berufsgeheimnis, die Formen der gemeinsamen Berufsausübung, die soziale Stellung des Anwaltes, seine Ausbildung, seine Honorierung, die Versicherung gegen Haftpflichtfälle und die Werbung anbetrifft 6. den Austausch mit Anwälten anderer Kontinente, insbesondere mit den Rechtsanwaltskammern des Mittelmeerraumes zu ermöglichen, 7. einen hohen Qualitätsstand der Anwälte in theoretischer und praktischer Hinsicht zu sichern und eine Vereinheitlichung der Fachanwaltschaften zu sichern, 8. den anwaltlichen Vorbereitungsdienst und den Austausch junger Anwälte zu fördern, 9. Auskünfte zu erteilen und auf jede Weise Hilfe zu leisten, damit die Bedingungen der Ausübung des Anwaltberufes bei Beratung und Prozessvertretung verbessert werden, die Einhaltung der Regeln des Berufsrechts gesichert und die Verteidigung der Grundrechte vor allen politischen, wirtschaftlichen und juristischen Stellen gewährleistet wird. 10. den Informationsaustausch zwischen den Mitgliedskammern über die Praxis der Berufsausbildung und die ordnungspolitischen Entwicklungen des Anwaltberufes in ihren Ländern zu pflegen und, soweit notwendig, sich gegenseitig Beistand zu leisten.

V. SITZ

DER

VEREINIGUNG

Der Verband hat seinen satzungsmässigen Sitz in Strasbourg, 3 quai Jacques Sturm.

VI. AUFNAHME

VON

MITGLIEDERN

Der Antrag einer Rechtsanwaltskammer auf Mitgliedschaft im Verband Europäischer Rechtsanwaltskammern ist schriftlich an das Präsidium zu richten. Je nach der innerstaatlichen Organisation der einzelnen Mitgliedstaaten des Europarates können Mitglied des Verbandes sein -

die für einen Staat zuständige nationale überregionale Rechtsanwaltskammer oder

-

die regionalen bzw. lokalen Rechtsanwaltskammern.

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Eine Rechtsanwaltskammer, die einem Staat angehört, der nicht Mitglied des Europarates ist, kann als Beobachter zugelassen werden, wenn sie versichert, die in dieser Satzung niedergelegten Grundsätze zu respektieren. Das Präsidium entscheidet innerhalb von drei Monaten nach Zugang des Antrages über die Zulassung einer Rechtsanwaltskammer als neues Mitglied oder als Beobachter. Die antragstellende Rechtsanwaltskammer kann, wenn sie nicht innerhalb der Frist von drei Monaten einen Bescheid erhalten hat, innerhalb eines weiteren Monats die Generalversammlung anrufen. Das gleiche gilt, wenn ihr Antrag abgelehnt worden ist; die Frist von einem Monat beginnt nach Zugang der ablehnenden Entscheidung. Die Anrufung der Generalversammlung hat per Einschreiben mit Rückschein zu erfolgen. Eine Kündigung der Mitgliedschaft muss dem Präsidium per Einschreiben mit Rückschein spätestens drei Monate vor Ablauf eines Kalenderjahres zugegangen sein. Der Ausschluss einer Rechtsanwaltskammer wegen anderer Gründe als wegen Verzuges mit der Entrichtung des Mitgliedbeitrages kann nur auf Antrag des Präsidiums oder auf schriftlichen, an das Präsidium gerichteten Antrag von vier Rechtsanwaltskammern aus jeweils verschiedenen Staaten durch die Hauptversammlung beschlossen werden.

VII. ORGANE

DES

VERBANDES

A. HAUPTVERSAMMLUNG

a) Die Rechte der Hauptversammlung sind unbeschränkt. Sie ist zuständig für alle Angelegenheiten, soweit nicht in dieser Satzung etwas anderes bestimmt ist. Sie ernennt insbesondere das Präsidium, beschliesst den Haushalt, setzt die Beiträge fest und entscheidet über die Entlastung des Schatzmeisters. Sie wählt aus ihrer Mitte für die Dauer von zwei Jahren einen Kassenprüfer, dieser darf nicht Mitglied des Präsidiums sein. Die Hauptversammlung setzt die technischen sowie die ad hoc zu bildenden Ausschüsse ein und bestimmt deren Zusammensetzung. Nur die Hauptversammlung ist für Satzungsänderungen zuständig. b) Die Hauptversammlung wird vom Präsidium einberufen. Sie ist mindestens einmal im Jahr einzuberufen. Sie muss einberufen werden, wenn mindestens vier Rechtsanwaltskammern aus jeweils verschiedenen Ländern dies schriftlich bei dem Präsidium beantragen. Die Hauptversammlung ist schriftlich unter Angabe der Tagesordnung mit einer Frist von mindestens 30 Tagen einzuberufen, soweit nicht eine kürzere Frist dringend geboten ist. c) Die Hauptversammlung setzt sich aus den Rechtsanwaltskammern zusammen, die durch ihre jeweiligen Präsidenten vertreten werden.

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Diese können sich durch ein Mitglied ihrer Rechtsanwaltskammer oder den Präsidenten einer anderen Rechtsanwaltskammer oder dessen Vertreter vertreten lassen. Die Hauptversammlung stimmt über gewöhnliche Fragen mit einfacher, über aussergewöhnliche Fragen mit einer qualifizierten Mehrheit von zwei Dritteln der anwesenden Rechtsanwaltskammern ab. Als aussergewöhnliche Fragen gelten die Auflösung der Versammlung, die Änderung der Satzung oder des Sitzes des Verbandes. Die Stimmrechtverteilung der einzelnen Mitglieskammern erfolgt in Anlehnung an die Art und Weise der Stimmrechtsverteilung der Staaten im Europarat. Jede Rechtsanwaltskammer, die ihre Mitgliedsbeiträge bezahlt hat, hat mindestens eine Stimme. Die Zahl der Stimmen wird für jede Rechtsanwaltskammer um jeweils eine Stimme pro 100 Anwälte erhöht, die Mitglied dieser Rechtsanwaltskammer sind. Keine Rechtsanwaltskammer kann mehr als 40 Stimmen haben. Massgebend ist die Zahl der Rechtsanwälte, die von der betreffenden Rechtsanwaltskammer für die Berechnung der Höh ihres Mitgliedbeitrages genannt wurde. B DAS PRÄSIDIUM

a) Das Präsidium setzt sich zusammen aus dem amtierenden Präsidenten, seinem Vorgänger, seinem bereits gewählten Nachfolger, dem Generalsekretär und dem Schatzmeister. Die Mitglieder des Präsidiums werden mit Ausnahme des ausgeschiedenen Präsidenten, der während der Präsidentschaft seines unmittelbaren Nachfolgers automatisch Mitglied des Präsidiums ist, von der Hauptversammlung gewählt. Nur ein amtierender oder ein ehemaliger Präsident einer Rechtsanwaltskammer oder ein Mitglied oder ein ehemaliges Mitglied des Vorstandes einer Rechtsanwaltskammer können zum Präsidenten gewählt werden. Die drei Präsidenten müssen unterschiedlicher Nationalität sein. Ihre Amtszeit beträgt ein Jahr. Eine Wiederwahl ist unzulässig. Der Generalsekretär und der Schatzmeister müssen ebenfalls verschiedener Nationalität sein. Ihre Amtszeit beträgt zwei Jahre. Eine zweimalige Wiederwahl ist unzulässig. b) Dem Präsidium obliegt die laufende Geschäftsführung des Verbandes. Es bereitet alle Veranstaltungen des Verbandes vor (Hauptversammlung, Kongresse, Studientage etc.). Es überwacht die Tätigkeit der ständigen technischen Ausschüsse sowie der ad-hoc-Ausschüsse. Es bereitet den Haushaltsplan vor, überprüft das Rechnungswesen und legt einen Bericht zum Zwecke seiner Entlastung vor. Es benennt aus dem Kreise der Präsidenten oder ehemaliger Präsidenten der Mitgliedskammern für eine Dauer von zwei Jahren einen Vertreter des Verbandes bei der Europäischen Union und beim C.C.B.E. und einen Vertreter beim Europarat. Beide Vertreter können, falls notwendig, gebeten werden, an den Sitzungen des Präsidiums teilzunehmen.

136

Im übrigen ist es Aufgabe des Präsidiums, die Einhaltung der Grundsätze und Aufgaben des Verbandes Europäischer Rechtsanwaltskammern zu überwachen. C AUSSCHÜSSE

Die ständigen technischen Aussschüsse haben die Aufgabe, den ständigen Austausch von informationen und Gedanken zu gewährleisten, damit der Verband die Richtschnur zur Vereinheitlichung der wichtigsten die Interessen des Anwaltsberufes berührenden Fragen (Standesrecht, Ausbildung, Menschenrechte, Recht auf freie Anwaltstätigkeit, Beziehung zu den Rechtsanwaltskammern des Mittelmeerraumes) festlegen kann. Die ad-hoc-Ausschüsse werden zur Vorbereitung regelmässig vom Verband zu bearbeitender Fragen eingerichtet. Ihre Arbeitsweise wird wie folgt skizziert: 1. Festlegung des oder der Jahresthemen 2. Berichterstattung über die Lage in den einzelnen Staaten 3. Diskussion darüber, wie eine Vereinheitlichung erfolgen kann 4. Verabschiedung eines entsprechenden Beschlusses durch die Hauptversammlung 5. Verbreitung dieses Beschlusses bei allen Rechtsanwaltskammern, die Mitglied des Verbandes sind, und bei allen in Betracht kommenden Dienststellen 6. Ausführung dieses Beschlusses druch die Mitgliedskammern und ggf. Intervention einer oder mehrerer Rechtsanwaltskammern, oder des Verbandes bei den in Betracht kommenden Dienststellen, um dem Beschluss Geltung zu verschaffen. Die Einrichtung der Ausschüsse und ihre personelle Zusammensetzung bestimmt die Hauptversammlung. Dabei ist sowohl auf die persönliche Eignung der Ausschussmitglieder als auch auf eine angemessene Berücksichtigung der verschiedenen kulturellen und geographischen Bereiche abzustellen.

VIII. GESCHÄFTSSTELLE

DES

VERBANDES

Die Verwaltung und die Vorbereitung der Arbeiten des Verbandes Europäischer Rechtsanwaltskammern erfolgt unter verantwortlicher Leitung des Generalsekretärs durch zwei Geschäftsstellen. Die Geschäftsstellen unterstützen die Organen des Verbandes bei der Durchführung ihrer Aufgaben. a) Der Geschäftsstelle des Präsidiums, die zur Zeit in Barcelona angesiedelt ist, obliegt die Gesamtverwaltung und die Organisation der Zusammenkünfte des Präsidiums und der Vollversammlung. Sie ist gleichzeitig Geschäftsstelle für den ständigen Mittelmeerausschuss. b) Die Geschäftsstelle der Ausschüsse, zur Zeit in Strasbourg ansässig, hat die Aufgabe, die Zusammenkünfte der Ausschüsse zu organisieren und den Informationsfluss zwischen den Mitgliedern der ständigen technischen Kommissionen oder der ad-hoc-Kommissionen zu gewährleisten, wozu die Verteilung von Schriftstücken, die Übermittlung von Berichten an das Präsidium usw. gehört. Das Personal der beiden Geschäftsstellen wird vom Präsidium eingestellt, dem es untersteht.

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IX. BEITRÄGE Jede Mitgliedskammer zahlt jährlich bis zum 31. März einen von der Hauptversammlung festgesetzten Mitgliedsbeitrag. Nur die Mitgliedskammern, die ihre Beiträge bezahlt haben, sind stimmberechtigt und können die Dienste des Verbandes in Anspruch nehmen. Das Präsidium kann ein mit der Beitragszahlung säumiges Mitglied ausschliessen. Der Ausschluss kann nur nach einer per Einschreiben mit Rückschein abgesandten Mahnung und nach fruchtlosem Ablauf einer Frist von drei Monaten, gerechnet ab Absendung der Mahnung, erfolgen. Der Beschluss, mit dem die betreffende Mirgliedskammer ausgeschlossen wird, ist ihr per Einschreiben mit Rückschein zuzustellen. Die ausgeschlossene Rechtsanwaltskammer kann gegen diese Entscheidung innerhalb eines Monats nach Zustellung schriftlich Berufung beim Präsidium einlegen, das sie zur nächsten Hauptversammlung laden muss. Die Hauptversammlung enscheidet endgültig. Eine wegen Zahlungsverzuges rechtskräfitg ausgeschlossene Rechtsanwaltskammer kann ihre Wiederaufnahme in den Verband nur beantragen, wenn sie die rückständigen Beiträge gezahlt hat.

X. KOSTEN a) Die Kosten der Kongresse und anderer Veranstaltungen des Verbandes tragen diejenigen Rechtsanwaltskammern, die sie organisieren. Sie stellen in Zusammenarbeit mit dem Präsidium ein Budget über die voraussichtlichen Einnahmen und Ausgaben auf, das insbesondere die Höhe der von jedem Teilnehmer zu zahlenden Teilnahmegebühren und die Höhe der evtl. Zuschüsse, die von Berufsorganisationen, Dritten oder lokalen Verbänden gewährt werden, zu enthalten hat. b) Die Verwaltungskosten und die Reisekosten der Präsidiumsmitglieder werden vom Verband getragen. Die Reisekosten der Mitglieder der ständigen Ausschüsse oder der ad-hoc-Ausschüsse sind ebenfalls von diesen selbst oder von ihrer jeweiligen Rechtsanwaltskammer zu tragen, es sei denn, das Präsidium entscheide ausnahmsweise anderes.

XI. SPRACHEN Der Verband Europäischer Rechtsanwaltskammern erkennt alle Landessprachen seiner Mitglieder an. Arbeitssprachen sind Französisch, Englisch, Deutsch, Spanisch und Italienisch. Die Simultanübersetzungen in diese fünf Arbeitssprachen des Verbandes muss bei jeder Generalversammlung durch die organisierende Rechtsanwaltskammer gewährleistet werden.

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ESTATUTOS COLEGIOS DE

FEDERACIÓN DE ABOGADOS DE EUROPA

DE LA

I. CREACIÓN

Y EVOLUCIÓN

La Federación de Colegios de Abogados de Europa es heredera de la Conferencia de Grandes Colegios de Abogados de Europa, fundada el 27 de junio de 1986 en París por los Colegios de Abogados de Amsterdam, Barcelona, Bruselas, Ginebra, Milán, París y Francfort, así como por el Colegio de Abogados de Portugal, a los que se unió algo más tarde el Colegio de Abogados de Cracovia. El 23 de mayo de 1992, en Barcelona, la Conferencia de Grandes Colegios de Abogados de Europa se transformó en la Federación de Colegios de Abogados de Europa, abriéndose a todos los Colegios de Estados miembros del Consejo de Europa. Después de modificar algunos detalles, los presentes estatutos se aprobaron el 9 de octubre de 1999 en Taormina.

II. PRINCIPIOS La Federación de Colegios de Abogados de Europa es una asociación sin ánimo de lucro, dotada de personalidad jurídica propia, sujeta a la legislación aplicable en el país donde se encuentra su sede social y a los presentes Estatutos. Su objetivo es la agrupación de todos los Colegios de Abogados de Estados miembros del Consejo de Europa. Aspira a la representación natural y democrática de los Colegios de Abogados de Europa. Está vinculada a las motivaciones que presidieron la creación de la Conferencia de Grandes Colegios de Abogados de Europa: • voluntad de adhesión a los principios fundamentales definidos por la Convención Europea de Salvaguarda de los Derechos Humanos, teniendo en cuenta el conjunto de culturas y civilizaciones que une a los Colegios de Abogados miembros; • necesidad de garantizar a ciudadanos y empresas los servicios de abogados libres; • necesidad de una organización independiente que vele por el respeto de los principios esenciales de la abogacía en Europa; • consideración de la función específica desempeñada por los Colegios de Abogados europeos en la defensa de la libertad frente a las autoridades políticas, económicas y judiciales.

III. DURACIÓN La asociación se constituye por un período de tiempo indefinido.

IV. OBJETO La Federación de Colegios de Abogados de Europa tiene por objeto: 1. reunir a los Colegios de Abogados de los Estados miembros del Consejo de Europa para emprender acciones comunes respetando su autonomía e independencia;

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2. establecer un vínculo permanente entre los Colegios de Abogados miembros, en particular mediante la organización de reuniones periódicas; 3. representar a la Abogacía ante las instituciones europeas; 4. promover la primacía del Derecho, la independencia de la Justicia, los derechos de Defensa y los derechos humanos en general; 5. promover la armonización de la Abogacía en Europa, tanto en lo que se refiere a las modalidades de ejercicio como a la deontología, de forma particular en materia de independencia, secreto profesional, estructuras de medios o de ejercicio, estatuto social, formación, remuneración, seguros y publicidad; 6. garantizar los intercambios con los abogados de otros continentes, y en particular con los Colegios de Abogados de la cuenca mediterránea; 7. garantizar el nivel de calidad profesional y de competencia técnica de los abogados, velar por la armonización de las especializaciones; 8. favorecer los intercambios y los períodos de prácticas de los jóvenes Abogados; 9. aportar de manera general toda la información y la ayuda necesaria para mejorar las condiciones de ejercicio de la abogacía, principalmente en sus misiones de asesoramiento y defensa, así como la protección de las reglas profesionales, y en particular garantizar la defensa de las libertades ante todas las autoridades políticas, económicas y judiciales; 10. intercambiar información entre los Colegios de Abogados miembros en lo que concierne a las prácticas, los problemas y las evoluciones reglamentarias de la profesión en sus países, y prestarse mutua asistencia cuando sea necesario.

V. DOMICILIO SOCIAL La Federación de Colegios de Abogados de Europa tiene su domicilio social en Estrasburgo, 3 quai Jacques Sturm.

VI. ADMISIÓN

DE MIEMBROS

La solicitud de admisión de un Colegio de Abogados como nuevo miembro de la Federación de Colegios de Abogados de Europa se presentará por escrito y será sometida a la Presidencia. Según la organización propia de cada Estado miembro del Consejo de Europa, los Colegios de Abogados admisibles en la Federación serán de ámbito nacional, regional o local. Los Colegios de Abogados que no pertenezcan a un Estado miembro del Consejo de Europa pueden ser admitidos como observadores si declaran reconocer y respetar los principios establecidos por los presentes estatutos. La Presidencia decidirá sobre la admisión de un Colegio de Abogados como nuevo miembro o como observador en un plazo de tres meses a partir de la recepción de la solicitud.

140

El Colegio de Abogados cuya candidatura no haya sido aceptada puede recurrir ante la Asamblea General mediante carta certificada con acuse de recibo, en el mes siguiente a la notificación de la decisión desfavorable o a la expiración del plazo de tres meses sin que se haya recibido respuesta a su solicitud. Toda solicitud de baja de un Colegio de Abogados miembro debe dirigirse a la Presidencia mediante carta certificada con acuse de recibo, como mínimo tres meses antes de la finalización del año natural en curso. La exclusión de un Colegio de Abogados miembro por motivos diferentes del impago de sus cuotas solamente puede ser decidida por la Asamblea General, a propuesta de la Presidencia o a petición de cuatro Colegios de Abogados originarios de países diferentes, dirigida por escrito a la Presidencia.

VII. ORGANOS

DE LA

FEDERACIÓN

A. LA ASAMBLEA GENERAL

a. La Asamblea General tiene los más amplios poderes y competencia en cualquier materia, salvo disposición en contra de los presentes estatutos. Únicamente ésta nombra a los miembros de la Presidencia, vota el presupuesto y las cuotas, y aprueba las cuentas. Ésta elige en su seno, por un período de dos años, a un representante encargado de verificar las cuentas de la Federación, que no puede ser miembro de la Presidencia. La Asamblea General establece la lista y composición de las Comisiones técnicas permanentes y de las Comisiones ad hoc. La Asamblea General es el único órgano competente para modificar los presentes estatutos. b. La Asamblea General es convocada por la Presidencia. La Asamblea debe reunirse al menos una vez al año, aunque también puede hacerlo especialmente a petición de cuatro Colegios de Abogados originarios de países diferentes, dirigida por escrito a la Presidencia. La Asamblea General se convoca mediante carta ordinaria en la que se incluirá el orden del día con al menos 30 días de antelación, salvo urgencia justificada. c. La Asamblea General está constituida por los Colegios de Abogados miembros representados por su Decano en ejercicio. Sin embargo, estos últimos pueden delegar en un miembro de su Colegio, o en el Decano de otro Colegio de abogados o en su propio delegado. d. La Asamblea General vota por mayoría simple de los Colegios presentes sobre las cuestiones ordinarias, y por mayoría cualificada de los dos tercios de los Colegios de Abogados presentes sobre las cuestiones extraordinarias. Se consideran cuestiones extraordinarias exclusivamente la disolución de la Asociación y la modificación de los estatutos o del domicilio social.

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La representación de cada Colegio de Abogados miembro se efectúa según un sistema inspirado en el modo de representación de los Estados en el Consejo de Europa. Todos los Colegios de Abogados que estén al día en el pago de su cuota disponen al menos de un voto. Estos mismos Colegios de Abogados disponen además de un voto suplementario por cada centenar o fracción de abogados inscritos, aunque ningún Colegio podrá disponer de más de 40 votos. El número de abogados inscritos en cada Colegio se establece mediante la declaración efectuada al pagar la cuota anual. B. LA PRESIDENCIA

a. La Presidencia está constituida por el Presidente en ejercicio, el Presidente saliente, el Presidente designado, el Secretario General y el Tesorero. Todos son nombrados por la Asamblea General, con excepción del Presidente saliente, el cual es miembro de derecho de la Presidencia durante el mandato de su sucesor inmediato. Solo un Decano en ejercicio o un ex-Decano, o un miembro del Consejo del Colegio de Abogados o un ex-miembro del Consejo del Colegio de Abogados, puede ser nombrado Presidente. Los tres Presidentes deben ser de nacionalidad diferente y su cargo tiene una duración de un año no renovable. Por su parte, el Secretario general y el Tesorero deben ser asimismo de nacionalidad diferente y su cargo tiene una duración de dos años renovables como máximo dos veces. b. La Presidencia asume la gestión diaria de la Federación. Ésta prepara las actividades periódicas o puntuales de la misma (Asamblea General, Congresos, Jornadas de estudio, etc.). Controla las actividades de las Comisiones técnicas permanentes y de las Comisiones ad hoc. Elabora los presupuestos, verifica las cuentas y prepara los informes para su descargo. Designa de entre los Decanos o ex-Decanos de los Colegios miembros, por un período de dos años, a un Representante de la Federación ante la Unión Europea y el C.C.B.E., por una parte, y a un Representante ante el Consejo de Europa, por otra parte. Estos dos Representantes pueden ser requeridos para que se unan a los trabajos de la Presidencia cuando sea necesario. De forma general, la Presidencia vela por el respeto de los principios y objetivos de la Federación de Colegios de Abogados de Europa. C. LAS COMISIONES

Se trata en primer lugar de las Comisiones técnicas permanentes, encargadas de asegurar de manera continua la información y reflexión que permitan a la Federación de Colegios de Abogados de Europa fijar su doctrina para la armonización de las reglas relacionadas con las grandes cuestiones que interesan a la abogacía (deontología, formación, derechos humanos y derechos de defensa, relaciones con los Colegios de Abogados de la cuenca mediterránea, etc.)

142

Se trata asimismo de las Comisiones ad hoc, creadas especialmente para preparar los trabajos periódicos de la federación, que se desarrollan según el esquema siguiente: 1. aprobación del tema o los temas del año 2. informes nacionales sobre la situación en los países representados 3. discusión para la búsqueda de una solución de armonización 4. aprobación de una resolución por parte de la Asamblea General 5. difusión de dicha resolución entre todos los Colegios miembros y todas las autoridades afectadas 6. aplicación de esta resolución por los mismos Colegios miembros y, si llega el caso, intervención de los Colegios o de la Federación ante las autoridades afectadas para que esta resolución pueda hacerse realidad. La lista y composición de todas las Comisiones es establecida por la Asamblea General, teniendo en cuenta las competencias individuales pero también una justa distribución cultural y geográfica.

VIII. SECRETARÍAS

DE LA

FEDERACIÓN

Bajo la autoridad común del Secretario General, dos secretarías encargadas de prestar asistencia a los órganos de la Federación en sus respectivas tareas velan por la administración y la logística de la Federación de Colegios de Abogados de Europa. a. La Secretaría de la Presidencia, actualmente establecida en Barcelona, se encarga principalmente de velar por la administración general y la organización de las reuniones de la Presidencia y de las Asambleas plenarias de la Federación. Se encarga asimismo de la secretaría de la Comisión permanente del Mediterráneo. b. La Secretaría de las Comisiones, actualmente establecida en Estrasburgo, se encarga principalmente de organizar las reuniones y de velar por la información de los miembros de las demás Comisiones técnicas permanentes o ad hoc, la circulación de los documentos, la transmisión de los informes a la Presidencia, etc. El personal de las dos secretarías es nombrado por la Presidencia, a cuya autoridad está subordinado.

IX. CUOTA Cada Colegio de Abogados miembro paga anualmente, antes del 31 de marzo, una cuota fijada por la Asamblea General. Sólo los Colegios de Abogados que estén al corriente de las cuotas pueden tomar parte en las votaciones y utilizar los servicios prácticos prestados por la Federación Además, la Presidencia puede excluir a un Colegio miembro que no esté al día en el pago de su cuota. Dicha exclusión sólo puede realizarse tras el envío de un requerimiento por carta certificada con acuse de recibo que haya resultado infructuoso al finalizar un plazo de tres meses a partir de su envío.

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La mencionada decisión de exclusión se notifica al Colegio de Abogados en cuestión mediante carta certificada con acuse de recibo. El Colegio excluido puede recurrir esta decisión dentro del mes siguiente a la notificación mediante carta dirigida a la Presidencia, la cual debe entonces convocarle para la siguiente Asamblea General, que resolverá sobre este recurso en última instancia. Un Colegio de Abogados definitivamente excluido por impago de sus cuotas no puede solicitar de nuevo su admisión hasta que haya pagado las cuotas atrasadas.

X. GASTOS a. Los Congresos y otras manifestaciones de la Federación de Colegios de Abogados de Europa corren exclusivamente a cargo de los Colegios de Abogados organizadores. Éstos establecen un presupuesto de acuerdo con la Presidencia, que incluye en particular el importe de los gastos de inscripción solicitados a cada participante y, si llega el caso, las subvenciones susceptibles de ser desembolsadas por organismos profesionales, asociados externos o colectividades locales. b. Los gastos administrativos y los gastos de desplazamiento de los miembros de la Presidencia corren a cargo de la Federación. En cambio, los gastos de desplazamiento de los representantes de los Colegios miembros corren a cargo de éstos. En cuanto a los gastos de desplazamiento de los miembros de las Comisiones permanentes o ad hoc, corren asimismo a cargo de dichos miembros o de sus Colegios, salvo decisión excepcional de la Presidencia.

XI. LENGUAS La Federación de Colegios de Abogados de Europa reconoce todas las lenguas nacionales de todo los países representados en su seno. Las lenguas de trabajo son el francés, el inglés, el alemán, el español y el italiano. Por lo tanto, los Colegios de Abogados organizadores deben velar por la traducción simultánea en las cinco lenguas oficiales de trabajo de la Federación en cada reunión plenaria.



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STATUTI

DEGLI

ORDINI FORENSI D’EUROPA

I. COSTITUZIONE

E SVILUPPO

La Federazione degli Ordini Forensi d’Europa è l’erede della Conferenza dei Grandi Ordini Forensi d’Europa costituita il 27 giugno 1986 a Parigi dagli Ordini di Amsterdam, Barcelona, Bruxelles, Ginevra, Milano, Parigi e Francoforte, dall’Ordine Nazionale degli Avvocati del Portogallo, cui si è aggiunto, successivamente, l’Ordine di Cracovia. Il 23 maggio 1992, a Barcelona, la Conferenza dei Grandi Ordini Forensi d’Europa si è trasformata nella Federazione degli Ordini Forensi d’Europa, aprendosi a tutti gli Ordini provenienti da uno stato membro del Consiglio d’Europa. Dopo parecchie modifiche, gli attuali statuti sono stati adottati il 9 ottobre 1999 a Taormina.

II. PRINCIPI La Federazione degli Ordini Forensi d’Europa è una associazione senza scopo di lucro, dotata di personalità giuridica e sottoposta al diritto proprio del paese della sede sociale e agli attuali statuti. Essa tende a riunire tutti gli Ordini provenienti da uno Stato membro del Consiglio d’Europa e mira alla rappresentanza naturale e democratica degli Ordini Forensi d’Europa. E’ legata alle motivazioni che hanno presieduto alla costituzione della Conferenza dei Grandi Ordini Forensi d’Europa e cioè: • volontà di adesione ai principi fondamentali definiti dalla Convenzione Europea per la salvaguardia dei diritti dell’uomo, in virtù del complesso delle culture e delle civiltà che unisce gli Ordini membri; • necessità di garantire ai cittadini e alle imprese le prestazioni professionali di Avvocati liberi, • necessità di una organizzazione indipendente che tuteli il rispetto dei principi essenziali della professione di Avvocato in Europa, • considerazione del ruolo specifico svolto dagli Ordini europei per la difesa della libertà nei confronti delle autorità politiche economiche e giudiziarie.

III. DURATA L’associazione ha durata illimitata.

IV. OGGETTO La Federazione degli Ordini Forensi d’Europa si prefigge l’obiettivo di: 1. riunire gli Ordini Forensi degli Stati membri del Consiglio d’Europa per promuovere azioni comuni nel rigoroso rispetto della loro autonomia ed indipendenza, 2. stabilire un legame permanente tra gli Ordini membri organizzando, soprattutto, riunioni periodiche,

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3. rappresentare la professione di Avvocato presso le istituzioni europee, 4. promuovere la supremazia del diritto, l’indipendenza della giustizia, i diritti della difesa e i diritti dell’uomo in generale, 5. uniformare la professione di avvocato in Europa, per quanto concerne le modalità di esercizio e la deontologia, particolarmente in materia di indipendenza, segreto professionale, strutture di mezzi o di esercizio, statuto sociale, formazione, compensi, assicurazione e pubblicità, 6. assicurare gli scambi con avvocati di altri continenti e in particolare con gli Ordini della costa mediterranea, 7. assicurare il livello di qualità professionale e di competenza tecnica degli avvocati, uniformare le specializzazioni, 8. favorire gli scambi e gli stages dei giovani avvocati, 9. favorire le informazioni e gli aiuti per migliorare le condizioni di esercizio della professione di avvocato con particolare riferimento ai compiti di consulenza e di difesa, così come la tutela delle regole professionali e in particolare assicurare la difesa delle libertà presso ogni autorità politica, economica e giudiziaria, 10. scambiare le informazioni tra gli Ordini membri con riferimento alle esperienze, ai problemi e agli sviluppi regolamentari della professione in ogni paese e fornirsi reciproca assistenza in caso di necessità.

V. SEDE

SOCIALE

La Federazione degli Ordini Forensi d’Europa ha sede sociale a Strasburgo, 3 quai Jacques Sturm.

VI. AMMISSIONE

DEI MEMBRI

La domanda di ammissione di un Ordine, quale nuovo membro della Federazione degli Ordini Forensi d’Europa, deve essere presentata per iscritto e sottoposta all’ufficio di presidenza. Secondo l’organizzazione propria di ogni Stato membro del Consiglio d’Europa, gli Ordini che possono essere ammessi alla Federazione sono gli Ordini nazionali e /o gli Ordini regionali o locali. Gli Ordini che non appartengono ad uno Stato membro del Consiglio d’Europa possono essere ammessi in qualità di osservatori se dichiarano di riconoscere e rispettare i principi fissati dagli attuali statuti. L’ufficio di presidenza decide sull’ammissione di un Ordine quale nuovo membro o quale osservatore entro tre mesi dalla ricezione della domanda. L’Ordine, la cui candidatura non è stata accettata, può ricorrere all’Assemblea generale a mezzo lettera raccomandata A.R., entro il mese successivo alla notifica della decisione sfavorevole ovvero, in caso di mancata risposta, entro il termine di mesi tre . La richiesta di dimissioni di un Ordine membro deve essere indirizzata all’ufficio di presidenza con lettera raccomandata A.R., almeno tre mesi prima della fine dell’anno civile in corso.

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L’esclusione di un Ordine membro per motivi diversi dal mancato pagamento delle quote può essere decisa solo dall’Assemblea generale, su proposta dell’ufficio di presidenza ovvero su richiesta di quattro Ordini di differenti paesi, indirizzata per iscritto all’ufficio di presidenza.

VII. ORGANI

DELLA

FEDERAZIONE

A. L'ASSEMBLEA GENERALE

a. L’Assemblea generale ha i poteri più vasti ed è competente in qualunque materia, salvo disposizione contraria degli attuali statuti. Nomina in particolare, i componenti dell’ufficio di presidenza, delibera sul bilancio e sulle quote, dà quietanza dei conti. Elegge al proprio interno, per una durata di due anni, un rappresentante, che non può essere un membro dell’ufficio di presidenza, con l’incarico di controllare i conti della Federazione. L’Assemblea generale stabilisce la lista e la composizione delle commissioni tecniche permanenti e delle commissioni ad hoc. L’Assemblea generale è la sola competente a modificare gli attuali statuti. b. L’Assemblea generale è convocata dall’ufficio di presidenza. Deve essere riunita almeno una volta l’anno, ma può anche essere riunita su richiesta di quattro Ordini originari di differenti paesi, indirizzata per iscritto all’ufficio di Presidenza. L’Assemblea generale è convocata con lettera semplice, contenente l’ordine del giorno, almeno trenta giorni prima, salvo motivata urgenza. c. L’Assemblea generale è costituita dagli Ordini membri rappresentati dal loro presidente in carica. Questi ultimi possono tuttavia delegare un componente dei loro Ordini, o il presidente di altro Ordine ovvero un proprio delegato. d. L’Assemblea generale vota con la maggioranza semplice degli Ordini presenti sulle questioni ordinarie e con maggioranza qualificata dei due terzi degli Ordini presenti sulle questioni straordinarie. Sono considerate questioni straordinarie soltanto lo scioglimento della Federazione, la modifica degli statuti o della sede sociale. La rappresentanza di ogni Ordine membro si effettua secondo un sistema ispirato al modo di rappresentanza degli Stati al Consiglio d’Europa. Tutti gli Ordini in regola con il pagamento delle quote dispongono almeno di un voto. Questi stessi Ordini dispongono inoltre di un voto supplementare per ogni cento avvocati iscritti e comunque nessun Ordine può disporre di più di quaranta voti. Il numero di avvocati iscritti presso ogni Ordine è determinato in base alla dichiarazione rilasciata al momento del pagamento della quota annuale.

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B. L'UFFICIO DI PRESIDENZA

a. L’ufficio di Presidenza è costituito dal presidente in carica, dal presidente uscente, dal presidente designato, dal segretario generale e dal tesoriere tutti nominati dall’Assemblea generale, salvo il presidente uscente che ne è componente di diritto durante il mandato del suo immediato successore. Solo un presidente di Ordine in carica o un ex presidente ovvero un componente del consiglio dell’Ordine ovvero un ex componente del Consiglio dell’Ordine può essere eletto presidente. I tre presidenti devono essere di nazionalità differente ed il loro incarico ha la durata di un anno, non rinnovabile. Il segretario generale ed il tesoriere devono essere di nazionalità differente ed il loro incarico ha durata biennale, rinnovabile al massimo due volte. b. L’ufficio di Presidenza assume la gestione ordinaria della Federazione. Predispone le attività periodiche o specifiche (assemblea generale, congressi, giornate di studio, etc…). Controlla le attività delle commissioni tecniche permanenti e delle commissioni ad hoc . Prepara i bilanci, verifica i conti e predispone i rendiconti in vista della loro approvazione. Designa tra i presidenti o gli ex presidenti degli Ordini membri, per una durata di due anni, un rappresentante della Federazione presso l’Unione Europea e il C.C.B.E., da una parte, e un rappresentante presso il Consiglio d’Europa, dall’altra. Questi due rappresentanti possono essere chiamati a partecipare ai lavori dell’ufficio di presidenza, quando necessario. In generale, l’ufficio di presidenza vigila sul rispetto dei principi e degli obiettivi della Federazione degli Ordini forensi d’Europa. C. LE

COMMISSIONI

Sono state costituite innanzitutto Commissioni tecniche permanenti, incaricate di assicurare continuativamente l’informazione e le riflessioni che permettono alla Federazione degli Ordini Forensi d’Europa di fissare il proprio pensiero in vista dell’uniformità delle regole riguardo le grandi questioni che interessano la professione d’Avvocato (deontologia, formazione, diritti dell’Uomo e diritti della difesa, rapporti con gli Ordini Forensi del Mediterraneo etc…). Sono state inoltre costituite delle Commissioni ad hoc, per preparare i lavori periodici della Federazione che si svolgono secondo il seguente schema: 1. 2. 3. 4. 5. 6.

scelta del tema e/o dei temi dell’anno rapporti nazionali sulla situazione nei paesi rappresentati discussione in vista della ricerca di una soluzione uniforme adozione di una decisione dell’Assemblea generale diffusione di tale decisione presso tutti gli Ordini membri e tutte le autorità competenti esecuzione di tale decisione parte dagli stessi Ordini membri e, eventualmente, intervento degli Ordini o della Federazione presso le autorità competenti perché essa possa realizzarsi.

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La lista e la composizione di tutte le Commissioni è stabilità dall’Assemblea generale, tenendo conto delle competenze individuali ma anche di una giusta ripartizione culturale e geografica.

VIII. SEGRETERIE

DELLA

FEDERAZIONE

L’amministrazione e la logistica della federazione degli Ordini Forensi d’Europa sono assicurate da due segreterie incaricate, sotto la comune autorità del segretario generale, di assistere gli organi della federazione nei loro rispettivi compiti a. La Segreteria della Presidenza, attualmente fissata a Barcelona, ha il compito di assicurare l’amministrazione generale e l’organizzazione delle riunioni dell’ufficio di presidenza e delle assemblee plenarie della Federazione. Si fa carico della segreteria della Commissione permanente del Mediterraneo. b. La Segreteria delle Commissioni, attualmente fissata a Strasburgo, ha il compito di organizzare le riunioni e di assicurare l’informazione dei membri delle altre Commissioni tecniche permanenti o ad hoc, la circolazione dei documenti, la trasmissione dei rapporti all’ ufficio di presidenza, etc… Il personale delle due segreterie è nominato dall’ufficio di Presidenza, alla cui autorità è sottoposto.

IX. QUOTA Ogni Ordine membro versa entro il 31 marzo di ogni anno la quota fissata dall’Assemblea generale. Solo gli Ordini in regola con il pagamento delle quote sono ammessi alle votazioni nonché a beneficiare dei servizi forniti dalla Federazione. L’ufficio di Presidenza può, inoltre, escludere un Ordine membro non in regola con il versamento delle quote Tale esclusione può essere deliberata soltanto dopo l’invio di una messa in mora indirizzata a mezzo raccomandata A.R., rimasta infruttuosa alla scadenza del termine di mesi tre dall’invio. La decisione di esclusione è anch’essa notificata agli Ordini interessati con lettera raccomandata A.R. L’Ordine escluso, entro un mese dalla notifica del provvedimento, può proporre appello avverso tale decisione con lettera indirizzata all’ufficio di presidenza; quest’ultimo dovrà allora convocare l’Ordine per la successiva assemblea generale che delibererà, sul ricorso, in ultima istanza. Un Ordine definitivamente escluso per mancato pagamento della quota non può richiedere l’ammissione a meno che non paghi tutte le quote arretrate.

X. SPESE a. I Congressi e le altre manifestazioni della Federazione degli Ordini Forensi d’Europa sono esclusivamente a carico degli Ordini organizzatori.

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Questi ultimi predispongono un bilancio di previsione, d’intesa con l’ufficio di Presidenza, includendo l’importo delle spese di iscrizione richiesto a ciascun partecipante ed, eventualmente i possibili contributi provenienti da organismi professionali, collaboratori esterni o enti locali. b. Le spese amministrative e le spese per le trasferte dei componenti dell’ufficio Presidenza sono a carico della Federazione. Le spese per le trasferte dei rappresentanti degli Ordini membri sono invece a carico di questi ultimi. Per quanto riguarda le spese per le trasferte dei componenti delle Commissioni permanenti o ad hoc, sono a carico degli stessi membri o dei loro Ordini salvo decisione eccezionale dell’ufficio di presidenza.

XI. LINGUE La Federazione degli Ordini Forensi d’Europa riconosce tutte le lingue nazionali di tutti i paesi rappresentati al proprio interno, Le lingue professionali sono il francese, l’inglese, il tedesco, lo spagnolo e l’italiano. La traduzione simultanea nelle cinque suddette lingue ufficiali della Federazione deve essere dunque assicurata dagli Ordini organizzatori in occasione di ogni riunione plenaria.



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PRÉSIDENCE 2002 - 2003

Président:

David MORGAN Former President of the Holborn Law Society

Président désigné et vice-président:

Jean-Pierre GROSS Ancien Président de la Fédération Suisse des Avocats

Président sortant:

Luis Miguel ROMERO VILLAFRANCA Ex-decano del Ilustre Colegio de Abogados de Valencia

Secrétaire général:

Juan NÚÑEZ Ex-diputado de la Junta de Gobierno del Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona

Trésorier:

Me Joseph VAN DER PERRE Oud Stafhouder van de Orde van Advocaten te Brugge

Secrétariat des Commissions:

Nathalie CAMPAGNET-KARSCH Ordre des Avocats au Barreau de Strasbourg 3, quai Jacques Sturm 67000 Strasbourg (France) Tél. 33. 3 88 37 12 66 Fax. 33. 3 88 36 87 52 E-mail: [email protected]

Secrétariat de la Présidence:

Marta CUADRADA Il·lustre Col·legi d'Advocats de Barcelona Mallorca, 283 08037 Barcelona (Espagne) Tél. 34. 93 496 19 21 Fax. 34. 93 215 77 48 E-mail: [email protected]

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