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Le Nunavoix - Édition du 24 avril 2019

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Dossier pédagogique Film projeté dans le cadre du 24e Festival du Cinéma espagnol de Nantes Miel de naranjas imanol uribe (2012) Dossier proposé pa

Michel Strogoff: le courier du Tzar; Jules Verne
Argument. Personnes. Roman d'aventures

Story Transcript

ISSN 2291-8914 & ISSN 2291-8922

Édition du 24 avril 2019

Le Nunavoix nes du Nunavut o ph o c an fr es d Le journal

Les Haut-Parleurs

Les élèves s’expriment à voix haute En branle depuis deux ans, le projet Les Haut-Parleurs du théâtre de la Vieille 17 vise à encourager la lecture à voix haute chez les élèves des écoles en région éloignée ou rurale. Le Droit a rencontré l’une des animatrices lors de son passage à l’école élémentaire publique Rose des Vents, à Cornwall. Émilie Pelletier (Le Droit)

Devant la classe de première année, Chloé Tremblay apprend aux élèves à exprimer oralement les onomatopées, ces mots qui traduisent des sons. « On apprend entre autres le souffle, le rythme, on fait de la gestuelle, des sons et des actions pour compléter la lecture », note la comédienne et marionnettiste.

C’est l’un des moyens qu’elle utilise pour faire apprécier la lecture à voix haute à ces élèves issus de milieux qui sont souvent majoritairement anglophones. « Il y a beaucoup d’activités et j’aime beaucoup », affirme Hajar Bouabid, élève de première année qui a assisté à l’atelier de Mme Tremblay. « Ma partie préférée est celle où on pratique nos gestes. Mon préféré est le mot “plouf” », déclare la fillette. L’engouement de Hajar pour cet atelier est l’une des raisons qui ont poussé le Théâtre La Vieille 17 à offrir cette activité. Le projet HautParleurs a pour objectif d’initier les élèves de la 1èe à la 12e année de la province aux plaisirs de la lecture à voix haute, « et de leur faire découvrir un texte littéraire par diverses techniques théâtrales ». Les ateliers sont tous animés par des comédiens professionnels franco-ontariens, et les textes lus sont composés spécifiquement pour ce projet, par des auteurs franco-ontariens. Selon Mme Tremblay, il existe un réel besoin pour ce type de formation en Ontario. « Ça leur donne une autre vision de la langue. Étant parfois issus de milieux anglophones, peut-être que ça leur donne espoir et ça peut les inspirer. [...] Ça leur permet de reconnaitre leur culture, de savoir que

même s’ils évoluent dans un milieu anglophone, il n’y a pas de raison pourquoi ils ne pourraient pas continuer à évoluer en français. » Jusqu’à présent, la tournée des Haut-Parleurs est passée par Casselman, Hawkesbury et Cornwall. Les prochains arrêts seront à Merrickville, à Pembroke et à Kingston. Les professeurs apprécient eux aussi ces ateliers dans leurs classes. « [Les animateurs] respectent beaucoup les besoins des enfants. On bouge beaucoup, ils développent leur vocabulaire, ils apprennent des mots qu’ils ne connaissaient pas. Ils ont vraiment pu utiliser tous leurs sens », souligne l’enseignante Michèle Racicot. « Dans le processus d’apprentissage des jeunes, ça va toujours leur servir de pouvoir s’exprimer, remarque Mme Tremblay. Le français écrit et le français lu, c’est une chose, mais c’est une autre chose quand vient le temps de le parler. Ça encourage l’expression orale, le courage, la confiance personnelle, le dialogue. Ça leur fait découvrir des forces, des nouveaux mots. Ça favorise l’échange, la curiosité, ça va les encourager eux-mêmes à lire à voix haute à la maison. »

PLANCHE

1

Une création de

Illustrations de

Tadens Mpwene

Colorisation de

Véronique Togneri

Scénario de

L’équipe de La Liberté

Sur une idée originale de

Sophie Gaulin CONSEIL JEUNESSE PROVINCIAL

1

Messages d’intérêt public du gouvernement du Nunavut

Lancement d’un module d’éducation en ligne dans le cadre de la campagne Ayons les idées claires Vous voulez en savoir plus sur les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada? Sachez qu’un module d’éducation en ligne, portant sur les directives et d’autres renseignements importants sur la consommation responsable d’alcool, vient d’être lancé dans le cadre de la campagne Ayons les idées claires/Ujjiqsuqta. Il faut compter environ 20 minutes pour le suivre, et il comporte deux courts questionnaires. Pour le suivre, visitez le site www. responsiblenunavut.ca/fr/resources/information-sessions. Il est également possible de l’obtenir sur clé USB, pour consultation hors ligne, en écrivant à [email protected]. Pour en savoir plus sur Ayons les idées claires, la campagne du gouvernement du Nunavut sur la consommation responsable d’alcool, rendez-vous au www.responsiblenunavut.ca/fr ou au www.ujjiqsuqta.ca. Participez au dialogue en aimant la page Facebook d’Ayons les idées claires à facebook.com/ResponsibleNunavut et en y ajoutant vos commentaires.

ALLER DE L ’ A V A N T

ENSEMBLE Avec l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au Canada, le Nunavut est un territoire animé et dynamique, déterminé à devenir un endroit encore meilleur pour les générations futures.

En avril, c’est le Mois de la santé buccodentaire! C’est le moment idéal pour prendre soin de votre bouche.

En tant que gouvernement, nous renforçons notre modèle unique de gouvernance lequel intègre les valeurs sociétales des Inuit, favorise et renforce l’utilisation de la langue inuit, assure une fonction publique représentative et la collaboration avec nos voisins circumpolaires et nos partenaires pour concrétiser la réussite du Nunavut.

Qui dit corps sain dit bouche en santé. Les infections buccales telles que les caries ou la maladie des gencives peuvent aggraver le diabète et les maladies du coeur et même provoquer une pneumonie chez les ainés. S’il vous manque des dents, vous aurez du mal à bien mâcher, et votre alimentation, votre élocution, votre vie sociale, votre développement et votre état de santé pourraient en souffrir. Pour améliorer votre santé buccodentaire, il vous suffit de suivre ces cinq conseils :

En tant qu’employeur, nous améliorons les initiatives locales d’éducation et de formation tout en continuant à offrir des possibilités de carrière stimulantes dans un environnement unique. Nous comptons sur l’expertise de nos gens – au sein de nos divers organismes, ministères et autres instances – en effectuant notre travail dans les trois langues officielles de notre territoire, dont le français.

• Gardez votre bouche propre et en santé en vous brossant les dents pendant deux minutes deux fois par jour, et passez-vous la soie dentaire tous les jours.

Explorez les possibilités d’emplois que nous offrons sur notre site Web. Revenez souvent consulter le site car des mises à jour sont faites chaque semaine. Découvrez des emplois en tous genres et de divers niveaux dans des domaines tout aussi variés que stimulants.

• Examinez votre bouche régulièrement et restez à l’affut de tout changement.

Joignez-vous au gouvernement du Nunavut pour aller de l’avant ensemble. Aidez-nous à bâtir un avenir radieux tout en réalisant pleinement votre potentiel.

• Mangez sainement et évitez les sucreries et la malbouffe.

gov.nu.ca/fr

• Visitez régulièrement votre professionnel de la santé buccodentaire. • Évitez les produits du tabac. Entre le 1er et le 30 avril, allez voir votre coordonnateur communautaire de la santé buccodentaire, votre représentant en santé communautaire ou votre thérapeute dentaire pour découvrir où auront lieu les évènements et les activités amusantes pour tous les âges. Il y aura des prix à remporter chaque semaine! Pour en savoir plus, visitez le http://www.nunavutsmiles.ca/fr.

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Services en français

Clinique sans rendez-vous le mercredi soir aux Services de santé d’Iqaluit

Une division au ministère de l’éducation dédiée à l’éducation en français sur le territoire

Le ministère de la Santé est heureux d’annoncer qu’à compter du 10 avril 2019, les Services de santé d’Iqaluit lanceront un projet pilote, soit une clinique sans rendez-vous de soir, ouverte une fois par semaine, dans le but d’améliorer l’accessibilité aux services de santé. La clinique sans rendez-vous sera ouverte le mercredi soir de 17 h à 20 h, et sera située dans l’aile clinique de l’Hôpital général Qikiqtani. La prise de rendez-vous commencera à 16 h 45. Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec le service de prise de rendezvous au 975-8600, poste 5425. Les soins d’urgence sont prodigués 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 à la salle d’urgence de l’hôpital.

À chaque année, trois semaines sont dédiées à la tenue de tribunaux en français où siège un juge francophone

Clôture de la conférence linguistique Inuugatta Inuktuuqta à Iqaluit

Plus de 500 offres d’emplois en français affichées dans les médias du Nord

La conférence linguistique Innuuqatta Inuktuuqta, organisée par le ministère de la Culture et du Patrimoine du Nunavut, la Nunavut Tunngavik inc. (NTI), le Bureau du commissaire aux langues du Nunavut et l’Inuit Uqausinginnik Taiguusiliuqtiit, s’est terminée à la fin mars. La conférence a rassemblé 150 leadeurs, experts, locuteurs et apprenants de l’inuktut venus pour célébrer les efforts de revitalisation et de préservation de cette langue et raconter leurs expériences à cet égard. « L’année 2019 marque le 10e anniversaire de la Loi sur les langues officielles du Nunavut, et l’Organisation des Nations Unies l’a proclamée Année internationale des langues autochtones. La conférence met en lumière nos efforts continus pour maintenir et renforcer l’inuktut, a déclaré le ministre des Langues David Joanasie. Nous demeurons résolus à collaborer avec nos partenaires linguistiques de toutes les régions pour veiller à ce que la préservation et la promotion de l’inuktut restent des priorités de la société inuite. » La conférence revenait aussi sur les réussites et les défis des 10 dernières années, tout en se tournant vers l’avenir afin de trouver des solutions pour protéger l’inuktut. Le gouvernement du Nunavut, de même que les associations inuites régionales et la NTI, ont réitéré leur engagement relatif à la promotion de la langue en se fixant l’objectif commun de stabiliser le processus de perte de la langue et de renforcer la capacité linguistique chez la prochaine génération de Nunavummiuts.

Plus de 1 000 nouveaux livres en français aux bibliothèques publiques d’Iqaluit, de Rankin Inlet et de Cambridge Bay

Chaque année, 12 séries de cours de français sont offertes au personnel de première ligne à Iqaluit, Pond Inlet, Rankin Inlet et Cambridge Bay

Les services d'un avocat francophone pour traduire en français les textes législatifs et les documents fondamentaux du Nunavut

Maintien d’un poste d’agent de recherche et d’enquête en français au Bureau du Commissaire aux langues

Les services d'un interprète médical francophone à l'Hôpital général Qikiqtani

Les services de deux consultants de langue française en matière de dotation en personnel

1 interprète médical francophone à l’Hôpital général Qikiqtani

Des services d'interprétation en français à la Cour de justice du Nunavut

2

Science

...au 29e et avant-dernier paragraphe, que «  jusqu’ici, la compagnie a conclu ses premières expériences exploratoires sur des souris  ». Est-il besoin de le dire, un médicament testé sur des souris n’a pas la valeur d’un médicament testé sur des humains. En fait, dans la majorité des cas, ce qui semblait fonctionner sur les rongeurs s’avère décevant chez nous. Qui plus est, le processus consistant à tester un médicament sur des humains, ou « essais cliniques », se mesure en années, non en mois.

Le détroit de Béring sans glace en février Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)

Le détroit de Béring, qui sépare la Sibérie de l’Alaska, est en bonne partie libre de glace en ce moment  — un moment de l’année où, pourtant, les glaces devraient faire barrière, pour plusieurs semaines encore, entre les eaux du Pacifique et de l’Arctique. C’est la deuxième année d’affilée que ça se produit aussi tôt, selon le média en ligne ArcticToday, et la faible étendue de glace de l’an dernier était déjà un record de 150 ans. L’an dernier, la couverture de glace avait été basse tout l’hiver ; cette année, un mois de novembre chaud a été suivi par des mois de décembre et janvier plus froids, ce qui a donné aux écosystèmes qui dépendent de la glace un peu de répit.

Un quart des espèces en voie d’extinction ne sont pas protégées Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)

Le prochain animal à être officiellement déclaré éteint sera peut-être le vaquita, ou marsouin du Pacifique. Avec seulement 10 individus, il est devenu le mammifère marin le plus près de l’extinction.

Par la suite, selon les chiffres de l’agence américaine National Snow and Ice Data Center, la surface de la « mer de Bering » recouverte de glace a diminué des deux tiers depuis janvier. Cette « mer libre » de glace s’étend aussi au nord du détroit, une situation inhabituelle à ce moment de l’année, et qui rend les villages côtiers plus vulnérables aux tempêtes d’hiver et à l’érosion.

Le rapport à son sujet, publié le 14 mars par un comité de biologistes californiens et mexicains, rappelle qu’on ne comptait déjà plus qu’une trentaine d’individus en 2017, contre environ 600 il y a 20 ans. On ne les trouve que dans le golfe de Californie, et encore, les survivants semblent avoir reculé dans la partie sud-ouest. L’espèce doit en partie son déclin aux filets de pêches illégaux dans lesquels ces animaux se retrouvent piégés.

Traitement miracle? Posez ces deux questions

Ce rapport pessimiste arrive un mois après une compilation tout aussi pessimiste, qui conclut que plus du quart des espèces classées en voie d’extinction ne sont pas protégées par l’entente internationale CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Le biologiste David Wilcove et le chercheur en politique publique Eyal Frank écrivent dans Science que le traité, bien qu’étant « un important outil » pour la conservation et la lutte aux trafiquants, a en moyenne 12 ans de retard sur la Red List de l’Union internationale pour la conservation de la nature, soit la liste traditionnellement utilisée pour désigner les espèces menacées ou en voie d’extinction. La proposition des deux chercheurs est d'établir de meilleurs canaux de communication entre les chercheurs derrière la Red List et les décideurs chargés d’appliquer la CITES. Ce serait d’autant plus important qu’à ce quart d’espèces qui ne sont pas protégées s’en ajoutent d’autres qui le sont, comme le vaquita, mais qui sont des victimes indirectes de pratiques illégales. Quoi qu’il en soit, la décision d’ajouter ou non une espèce sous le parapluie protecteur de la CITES ne dépend pas seulement de la science, mais aussi de la politique. « Chaque pays soupèse les risques biologiques avec les risques commerciaux, parce que des gens font de l’argent avec ces espèces », déclare dans le New York Times l’écologiste Julie Lockwood.

Le Détecteur de rumeurs — Pascal Lapointe — Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)

Une annonce pour le moins spectaculaire  — un traitement pour le cancer dès 2020  — a attiré l’attention des médias il y a quelques semaines, avant d’être rapidement déboulonnée. Mais le Détecteur de rumeurs y a vu une belle illustration de ce que n’importe qui serait capable de vérifier, quand une nouvelle scientifique est trop belle pour être vraie.

L’origine de la rumeur Selon un reportage paru dans le Jérusalem  Post le 28  janvier et repris le même jour par le New York Post et d’autres, une équipe de chercheurs de la compagnie israélienne Accelerated Evolution Biotechnologies Ltd. (AEBi) serait sur le point de lancer un traitement contre le cancer. « Dans un an », a même affirmé le directeur, Dan  Aridor. Il a suffi de 24  heures pour que des scientifiques et des journalistes expliquent à quel point l’affirmation était prématurée. Après une deuxième entrevue au Times of Israel le 29 janvier, la compagnie s’est faite plus discrète.

Comment savoir si une affirmation en science est exagérée ? Généralement, deux vérifications élémentaires permettent de faire un premier tri dans l’abondance d’informations à caractère scientifique qui arrivent par les réseaux sociaux. Sans même avoir à décoder le jargon scientifique, vous pouvez, par deux questions très simples, décider si cette nouvelle repose sur un minimum de solide, ou sur rien du tout. Ces deux questions sont : Cite-t-on un scientifique dans le reportage du Jerusalem  Post  ? Oui, et même deux, qui sont également administrateurs de la compagnie de biotechnologie AEBi.

Inspecteur en santé et sécurité au travail

Cite-t-on une ou des études parues ? Non, de leur propre aveu dans la deuxième entrevue : le fondateur de la compagnie, Ilan Morad, a déclaré « que le manque de financement était la raison pour laquelle AEBi avait choisi de ne pas publier de données ».

Iqaluit – N19/19NU

Taux horaire de 44,75 $ à 53,44 $ par heure (environ 87 262,50 $ à 114 208 $ par année) Indemnité de vie dans le Nord de 18 533 $

Cette deuxième question est celle que le journaliste auteur du premier article avait négligé de poser. Or, il s’agit d’une omission majeure : la publication dans une revue savante de la méthodologie et des résultats d’une étude est un principe fondamental en science. D’une part, parce que s’il s’agit d’une revue crédible, cela signifie qu’elle a fait relire cet article par d’autres experts qui ont jugé qu’il méritait d’être publié. D’autre part, une publication ouvre la porte à ce que d’autres experts du même domaine (ici, le cancer) puissent analyser ce qu’ont testé ces chercheurs, en repérer les forces et les faiblesses et peut-être même tenter d’en reproduire les résultats.

Date de clôture : le 26 avril 2019

Merci de transmettre votre curriculum vitae, en prenant soin de mentionner le numéro de concours N19/19NU, à l’adresse : [email protected] Commission de la sécurité au travail et de l’indemnisation des travailleurs Service des ressources humaines Case postale 8888, CST-5, Yellowknife (T.-N.-O.) X1A 2R3

Si rien n’a été publié, il faut être méfiant.

1-866-277-3677 (sans frais)

Aucun journaliste sérieux ne devrait écrire un reportage annonçant une percée scientifique d’une pareille importance s’il ne repose que sur les seules affirmations des chercheurs.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur wscc.nt.ca/fr/carrières Vous devez clairement indiquer votre admissibilité afin que votre dossier soit étudié en priorité en vertu de la Politique d’action positive.

D’autres signaux d’alarme

La CSTIT est un milieu de travail inclusif. Si vous souffrez d’une incapacité et avez besoin d’un aménagement lors du processus de recrutement, vous êtes invité à nous indiquer vos besoins lorsque nous communiquerons avec vous pour planifier un entretien.

Par ailleurs, le lecteur qui aurait eu la patience de lire jusqu’au bout l’article du Jerusalem Post aurait pu entendre sonner son Détecteur de rumeurs intérieur à au moins trois autres reprises.

Nous exigeons la vérification du casier judiciaire et l’obtention de résultats satisfaisants à la suite de ladite vérification.

La toute première phrase : « Une petite équipe de scientifiques israéliens pense avoir découvert le premier traitement complet contre le cancer  ». Sauf qu’il n’existe pas « un » cancer, mais au moins 100 différents types de cancers, dont certains se divisent en sous-catégories. Aucun chercheur rigoureux ne prétendrait être sur le point de tous les guérir d’un seul coup.

sécurité et soins

Le 2e paragraphe  : «  nous croyons que nous allons offrir un traitement complet contre le cancer dans un an ». Sauf que pendant les 28 paragraphes suivants, le lecteur n’a aucune information sur ce qui permet d’être à ce point optimiste. Il faut savoir qu’une année, en recherche médicale, c’est extrêmement court. Et c’est encore plus vrai lorsqu’on apprend…

wscc.nt.ca 1.800.661.0792

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101-377F Le Nunavoix

wscc.nu.ca 1.877.404.4407

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Moins de journaux, plus de partisanerie

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Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)

La disparition des journaux dans une région pourrait-elle être un facteur expliquant une plus grande polarisation des opinions dans cette même région ? C’est l’hypothèse que défendent trois chercheurs en communication et politique dans une étude parue récemment. Aux États-Unis, plus de 1 800 journaux, petits et grands, ont fermé leurs portes ou ont fusionné avec un autre depuis 2004. Ça fournit un échantillon suffisamment gros pour que des chercheurs essaient de découvrir des corrélations. Or, selon Hitt, Darr et Dunaway : « Alors que les journaux locaux disparaissent, les citoyens se tournent de plus en plus vers des sources nationales pour leur information politique, qui mettent l’accent sur la compétition et les conflits entre les deux partis. Les journaux locaux, par contraste, servent comme source centrale d’information partagée, établissant un ordre du jour commun. » Il n’est pas clair si leur analyse est « exportable » à d’autres pays. La présence de seulement deux grands partis politiques aux États-Unis favorise la création de camps retranchés. Et parmi les médias nationaux auxquels ces chercheurs font allusion, Fox News joue un rôle important dans la polarisation des opinions, mais n’a pas d’équivalent dans beaucoup de pays. Il n’en demeure pas moins que les études ont établi depuis longtemps que l’information locale avait, quel que soit le pays, un attrait particulier. Un enjeu peut être plus facilement rassembleur qu’un enjeu national, plus abstrait ou plus lointain. De sorte que la disparition de l’information locale retire de l’équation un facteur capable de créer du consensus dans une société, à une époque où on n’en a pas en surplus.

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ANNONCES COMMUNAUTAIRES

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Résefan - Café de Paris Le RÉSEFAN organise des Cafés de Paris, soit un groupe de discussion en français pour professionnels de la santé et des services sociaux. Où: à la bibliothèque médicale de l'hôpital Quand: le jeudi de 12h à 12h45 (aux deux semaines) Date: 25 avril, 9 mai et 23 mai 2019 Amenez un collègue, c'est gratuit!

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Carrefour Nunavut Camp de jour linguistique Franco-Fun 2019! Date du camp: 2 juillet au 16 août, Inscription – date à confirmer: mai 2019. Places limités

Nouvelles CFRT

Groupes de discussion en français – Venez renforcer vos aptitudes de communication en français dans une ambiance décontracté. Pour inscription: [email protected]

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Collecte de canettes du CPE Les petits nanooks Tout au long de l'année, aidez le CPE à ramasser de l'argent pour ses activités en déposant vos canettes de boissons gazeuses vides dans la boîte située sur le terrain entre le Baffin Gas Bar et le Discovery.

Pour contacter l'AFN Karine Baron, directrice générale : [email protected] Ivo Vigouroux, coordo. du Franco-Centre : [email protected] Marily Nolet, coordonnatrice radio CFRT : [email protected]

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