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Estelle Bachelor KIA Programm

Jean-Michel Damase (1928-2013) Étude n°24 3' Virgilio Mortari (1902-1993) Sonatina Prodigio 7' Paul Hindemith (1895-1963) Sonate für Harfe 13' Domenico Scarlatti (1685-1757) Sonate K466 4' André Caplet (1878-1925) Divertissement 1 à la française Divertissement 2 à l’espagnole 11’ E.Walter-Kühne (1870-1930) Fantaisie sur un thème d'Eugène Onéguine de Tchaïkovski 9'

Etude n24, Jean-Michel Damase

Jean-Michel Damase naît à Bordeaux en 1928 au sein d’une famille de musiciens. Il décéda il y a seulement dix ans. Sa mère, la célèbre harpiste Micheline Kahn, créa des œuvres de Fauré, Ravel et Caplet. Précocement doué, Jean-Michel Damase n’a que neuf ans lorsque Colette écrit pour lui trois petits poèmes qu’il met en musique. Sous la direction personnelle d’Alfred Cortot, il poursuit ses études musicales au conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et y obtient à l’âge de quinze ans le 1er prix de piano à l’unanimité. Quatre années plus tard, c’est le 1er prix de composition du conservatoire de Paris qui lui est décerné, puis le Premier Grand Prix de Rome. Il a alors dix-neuf ans ! Parallèlement sa carrière de pianiste s’affirme : il est soliste des Concerts Colonne, de la société des concerts du conservatoire, de l’orchestre Radio-symphonique… Après s'être produit dans de nombreuses tournées internationales et obtenu le Grand Prix du disque pour le 1er enregistrement intégral des Nocturnes et Barcarolles de Fauré, Jean-Michel Damase délaisse peu à peu sa carrière de pianiste pour se tourner résolument vers la composition. Ses oeuvres de musique de chambre sont alors jouées par les plus prestigieux interprètes français et étrangers, Lily Laskine (harpiste), Pierre Barbizet, Jean-Pierre Rampal, Nicanor Zabaleta (harpiste)... En tant que compositeur, il a obtenu le grand prix musical de la SACD (société des auteurs) et le grand prix de la ville de Paris pour l’ensemble de son œuvre. Il s’est illustré dans de nombreux genre. En effet, il a écrit de la musique chorale et vocale, des opéras, de la musique lyrique, de la musique de scène pour le théâtre, des ballets, pour orchestre, des concertos, de la musique de chambres mais aussi des pièces solos pour de nombreux instruments. L’étude n24 fait partie d’un recueil de trente études.

Un autre critique célèbre, Bernard Gavoty alias Clarendon, écrivait dans Le Figaro à la création de Madame de... "Que c'est donc exquis, un art qui fait semblant d'être simple, qu'il est rafraîchissant de goûter une finesse de plume, une harmonie ingénieuse, une modulation troublante, un mélisme intelligent...". Emission radio : https://duteurtre.com/etonnez-moi-benoit/reecoutez-lemission-etonnez-moi-benoit-de-benoitduteurtre-avec-jean-michel-damase-sur-france-musique-en-janvier-2012/ https://www.whoswho.fr/decede/biographie-jean-michel-damase_6047

Sonate für Harfe (1939) Paul Hindemith (1895-1963) « C’est vraiment quelque chose pour un compositeur qui n’est pas harpiste » Paul Hindemith, à propos de la composition de sa sonate Paul Hindemith est considéré comme l’un des compositeurs les plus importants de la première moitié du 20ème siècle. Etant professeur de composition, il a grandement influencé les compositeurs de la génération suivante. Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, sa musique est la cible d’attaques1, il est qualifié de bruiteur atonal. En 1936, on interdit la représentation des œuvres du compositeur en Allemagne. Sa musique est considérée comme « dégénérée »2 par le régime nazi, son appartement et ses biens sont alors saisis. Hindemith et sa femme s’exile donc en Suisse. « [...] si nous ne pouvons pas, en l'éclair d'un seul instant, voir une composition dans son intégralité absolue, avec chaque détail pertinent à sa place, nous ne sommes pas authentiques créateurs. » Hindemith, « A Composer's World », p.84 C’est en 1939, un an après son émigration et peu de temps après le déclanchement de la seconde guerre mondiale que Hindemith composa la « Sonate für Harfe ». Il l’a composa en deux jours. Elle fait partie d'un cycle de sonates qu'il a composé de 1935 à 1955, d'un total de vingt-six pièces pour divers instruments. Après avoir achevé une première version, il l’a fait lire à une harpiste italienne Clelia Gatti Aldrovandi, interprète renommée qui vivait à Turin, laquelle lui suggère un certain nombre d’améliorations à apporter liées au jeu de la harpe. Le 22 décembre, il annonce fièrement à son ami Willy Strecker que Clelia Gatti Aldrovandi n’avait plus rien trouvé à redire. “C’est vraiment quelque chose pour un compositeur qui n’est pas harpiste”, ajoutait-il. Dans cette sonate en trois mouvements, on retrouve plusieurs caractéristiques de l’écriture de Hindemith. Tout d’abord, on reconnait dès le début de la pièce sa rythmique, parfois désignée sous le nom de Motorik. Elle est percutante et se veut, à l’instar de la machine, obsédante. Une autre caractéristique de sa musique est l'utilisation fréquente des quartes et quintes parallèles. Le premier thème du premier mouvement en est un excellent exemple (si bémol - mi bémol, ré bémol - sol bémol, ... ré bémol ... , si bémol - Fa). *1. Une autre raison pour laquelle Hindemith a composé le cycle de sonates était de démontrer les théories qu'il avait développées dans « Unterweisung im Tonsatz ». Le premier motif de la sonate, Urmotiv (urspronglischmotiv)*2, (si bémol - mi bémol - ré bémol ; quarte ascendante, seconde descendante) se retrouve tout au long de l'œuvre sous diverses formes (inversée, rétrograde), par exemple au début du troisième mouvement (ré bémol - si bémol - mi bémol). De plus, les tonalités principales des mouvements sont une inversion rétrograde de l'Urmotiv : I mouvement : sol bémol, II mouvement : la bémol, III mouvement : mi bémol. Ce procédé avait pour objectif d’unifier l’œuvre.

1

Joseph Goebbels est un homme d'État allemand, né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort à Berlin le 1er mai 1945. Joseph Goebbels a été un proche d'Adolf Hitler et l'un des dirigeants les plus puissants et influents du régime nazi.

2

En 1938, Hindemith était à l'affiche de l'exposition sur la musique dégénérée. Il s'agissait pour les nazis de préserver la pureté de la musique allemande.

Hindemith a fait pour le troisième mouvement un choix inhabituel. En effet, ce dernier l’a associé à un poème de Ludwig Hölty (1748-1776) “Ihr Freunde, hänget, wann ich gestorben bin”. *3 die kleine Harfe hinter dem Altar auf, wo an der Wand die Totenkränze manches verstorbenen Mädchens schimmern. Der Küster zeigt dann freundlich dem Reisenden die kleine Harfe, rauscht mit dem roten Band, das, an der Harfe festgeschlungen, unter den goldenen Saiten flattert. Oft, sagt er staunend, tönen im Abendrot von selbst die Saiten, leise wie Bienenton; die Kinder, hergelockt vom Kirchhof, hörten's, und sah'n, wie die Kränze bebten. La structure et le rythme de ce Lied en trois couplets correspondent facilement aux paroles du poème. Ce poème décrit le souhait d’un harpiste de voir à sa mort traîner sa petite harpe derrière l’autel de la cathédrale, là où sont les couronnes qui scintillent des filles décédées. L'atmosphère et l'histoire racontées dans le poème sont importantes pour comprendre l'ensemble de la pièce. De plus, Hindemith aurait fourni une description de la Sonate : le premier mouvement décrit la cathédrale de Cologne, où un organiste répète, le deuxième mouvement parle d’un enfant jouant, courant et chantant devant la cathédrale, et le dernier mouvement parle de la mort et commémoration du défunt.*4 *1(Bruhn, Siglind : Hindemiths groβe Instrumentalwerke. Waldricht : Edition Gorz, 2012 p.43)

2 : terme employé par Poeschl-Edrich, “Modern and Tonal: An Analytical Study of Paul Hindemith’s Sonata for Harp,” 52.

3 Dans d'autres œuvres, il préfère les écrivains contemporains, tandis que ce poème est de Ludwig Cristoph Heinrich Hölty (1748-1776), poète du XVIIIe siècle. Il est fort probable que le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale (1er septembre 1939) ait influencé l'œuvre et le choix de la poésie, de même qu'un mouvement (Trauermusik) de sa sonate pour trompette (Noël 1939) est associé au poème « Alle Menschen müssen sterben » (tous les hommes doivent mourir). 4 Pöschl-Edrich p.22; Carl Swanson a dit que peut-être son professeur Pierre Jamet lui avait raconté cette histoire).

Sonatina Prodigio Virgilio Mortari, né à Milan en 1902 et mort à Rome en 1993, est un pianiste et compositeur italien. Après avoir étudié le piano dans sa ville natale et la composition à Parme, il commence une carrière de concertiste. Il enseignera ensuite la composition au Conservatoire de Venise (1933-1940) et au Conservatorio du Musica Santa Cecilia de Rome (1940-1973). Il assuma également la direction artistique de plusieurs théâtres, notamment le « Settimane Musicali « de Sienne et « La Fenice de Venise » « Ce qui ne veut point dire que, dans un avenir peut-être proche, la harpe ne retrouvera point la faveur qu’elle a perdue, puisque les ressources vierges de l’instrument restent nombreuses. » Traité d’orchestration p ??? Alfredo Casella et Virgilio Mortari Mortari est un compositeur qui a montré de l’intérêt pour la harpe. Il a écrit de nombreuses œuvres pour harpe tel que Incantesimi, Sutdi galanti, Tre Pezzi etc. De plus, il est co-auteur avec Alfredo Casella d’un « Traité d’Orchestration », dans lequel plusieurs pages sont dédiés à la harpe. Selon eux, la harpe a souffert de son développement énorme lors de la période impressionniste. Les compositeurs ayant abusés de l’utilisation des glissandos, ils auraient ainsi réduit l’image de la harpe et ses capacités sonores. Cela aurait dissuadé un grand nombre de compositeurs, qui ont alors préféré les sonorités du piano. Néanmoins les deux compositeurs avaient de l’espoir, que des compositeurs s’intéressent à cet instrument dont les capacités étaient loin d’être exploitées.

C’est en 1938 que Mortari composa sa première pièce pour harpe solo : la sonatina prodigio. Il a nommé chacun des trois mouvements de cette sonate. Le premier mouvement de cette sonate se nomme Gagliarda. La gaillarde est une danse de couple, d'origine italienne, qui apparaît en Lombardie à la fin du XVe siècle. Elle fut en vogue dans les cours aristocratiques aux XVIe et XVIIe siècles. A trois temps, c’est une danse gaie et sautée. Dans ce mouvement écrit à 3/4, le caractère dansant ne fait pas de doute. Il apparait aussi clairement que Mortari alterne entre deux types d’écriture. L’écriture verticale (accords plaqués aux deux mains) et verticale, plus mélodique, peuvent nous laisser imaginer que Mortari souhaitait représenter distinctement chacun des danseurs du couple. Le second mouvement, Canzone, signifie littéralement chanson en Italien. Dans la musique des XVIIIe et XIXe siècles, canzone désigne une pièce instrumentale proche de la chanson. Dans la plus grande partie de ce mouvement, la mélodie est jouée à l’unisson: une main joue le thème en sons naturels tandis que l’autre la double en sons harmoniques. Mortari trouvait que cette technique d’écriture permettait d’obtenir une très belle sonorité. Le dernier mouvement est une Toccata. Ce terme, qui apparaît en Italie à la fin du XVe siècle, définit des compositions destinées à faire valoir le toucher de l'interprète. Ce sont des pièces de virtuosité. Leurs formes est libre, elles ont un caractère apparent d'improvisation ainsi que de fréquentes modifications rythmiques ou mélodiques. Une des seules exigences propres à la toccata est alors de s'adapter, de façon rigoureuse, à l'instrument sur lequel elle sera exécutée.

https://www.larousse.fr/encyclopedie/musdico/toccata/170395 https://fr.scribd.com/document/467977210/A-Casella-V-Mortari-La-Technique-de-l-OrchestreContemporain# Dictionnaire du répertoire de la harpe, Annie Glattauer

Scarlatti k466 Domenico Scarlatti, claveciniste et compositeur italien est né à Naples en 1685 et mort à Madrid en 1757. Elève de son père Alessandro, compositeur renommé et fondateur de l'école napolitaine d'opéra, il fut nommé dès l'âge de seize ans, organiste et compositeur de la chapelle royale de Naples. La carrière de Domenico s'est déroulée en deux temps parfaitement contrastés : Il a beaucoup voyagé en Italie pendant sa jeunesse - Naples, Rome, Florence, Venise. Il a composé essentiellement des opéras (Ottavia Restituita al Trono) et des œuvres religieuses (Stabat Mater, Missa Breve "La Stella") Dans l’ombre de son père, il n'y gagna pas la renommée escomptée. Cette reconnaissance, il ne la trouva que tardivement, à partir de 1720, lorsqu'il se mit au service de Marie Barbara de Bragance, princesse portugaise appelée au trône d'Espagne, en 1729, lors de son mariage avec Ferdinand VI. C'est pour elle que Sc arlatti a écrit ses 555 Sonates pour clavecin. Ces œuvres, réservées à un usage royal, n'ont pour l'essentiel pas été publiées du vivant de leur auteur, sauf 30 d'entre elles, parues à Londres, en 1738 sous le nom de Essercizi per gravicembalo. Essercizzi signifiant exercices, chaques pièces illustrait dans l'esprit de Scarlatti, un point particulier de technique interprétative. Il est important de noter ce point, car cela pourrait expliquer pourquoi ces œuvres que nous appelons sonate n’ont aucun rapport avec celle de la sonate classique. Elles sont écrites en un seul mouvement de forme binaire (de type AB(AB)), mono ou bi-thématiques. «dans la musique instrumentale du 18e siècle rien ne se reconnaît plus vite, à l'audition, qu'une sonate de Scarlatti, mais rien ne ressemble moins à une sonate de Scarlatti… qu'une autre sonate de Scarlatti, tant on est surpris du peu de répétitions textuelles dans une œuvre aussi considérable ! »1 Stephane Goldet Ces sonates sont d’une grande richesse musicale. Elles proposent une variété étonnante de formules mélodiques, souvent répétitives, de dis sonances, de rythmes brisés, un silence ou un autre effet de surprise, qui nous rappellent que ces sonates sont des œuvres et non de simples études. On peut ordonner ces sonates en trois périodes distinctes. La première est la période « flamboyante », durant laquelle il était important pour Scarlatti que l’interprète fasse preuve de prouesses techniques. La seconde regroupe les sonates « intermédiaires », qui font moins de place à la virtuosité pour céder à l ’intimisme. La dernière période, se constitue des « sonates ultimes ». Probablement composé durant les dernières années de sa vie. Elles ne tombent jamais dans la virtuosité gratuite. Même si l’on peut y trouver beaucoup de saut, ces derniers ne sont utilisés qu’à des fins expressives. C’est dans ces dernières sonates qu’apparaissent des nuances, ou des indications de tempi plus développés comme con spirito, allegretto, andante. La sonate K. 466 en fa mineur, fait partie de cette dernière période. Notée Andante moderato, elle fait preuve d’une touchante mélancolie et d’une poésie envoutante. L'ouverture présente ce qui deviendra l'accompagnement pour une bonne partie de l'œuvre. L'accompagnement binaire est un fil directeur auquel vient se greffer un motif ternaire, dès la mesure 5. Ce seul exemple de superposition de trois pour deux est représentatif de l’œuvre.

Sources : 1. STEPHANE GOLDET, Domenico Scarlatti et la musique instrumentale dans Jean et Brigitte Massin (dir.), « Histoire de la musique occidentale », Fayard, 2003, p. 474. https://www.physinfo.org/chroniques/scarlatti.html https://www.musicologie.org/publirem/rusquet_scarlatti.html https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/nuit-speciale-france-musique/la-critiquereunie-autour-de-scarlatti-5317529

Divertissements, André Caplet

« Ce Caplet est un artiste. Il sait retrouver l’atmosphère sonore et avec une jolie sensibilité, a le sens de retrouver les proportions » « Lettres inédites à André Caplet », Claude Debussy, p:23

André Caplet, compositeur et chef d’orchestre est né au Havre en 1978 et mort à Paris en 1925. Ses dons apparurent très tôt : après avoir étudié la composition au conservatoire national supérieur de Paris, il obtient le Premier grand Prix de Rome devant Maurice Ravel. Caplet, pris d’admiration pour l’œuvre de Debussy consacre plusieurs années à l’analyse de ses œuvres. Les deux compositeurs étant amis et Debussy admirant le talent de Caplet, il lui confia l’orchestration de plusieurs de ses œuvres (Par exemple Children’s Corner et Martyre de Saint-Sébastien). « il est temps que Caplet s’impose par son œuvre […] Elle possède tous les signes de l’originalité et de l’inspiration » Max Pinchard En plus de ces dons de compositeur, ce qui est également remarquable chez Caplet, c’est la manière dont il explore les différentes possibilités de chaque instrument. Les deux Divertissements, loin de l’image éthérée, aérienne, voire diaphane de la harpe en sont un exemple. Cette œuvre en deux mouvements, est composée en 1924 et est dédié à Micheline Kahn (mère de Jean-Michel Damase). Dans le divertissement, à la française, empli d’élégance, à la manière des pièces pour clavecin de Couperin ou Rameau, on peut aussi y trouver un hommage à Debussy et à la fluidité de son écriture pianistique. Dans A l’espagnole, pièce de caractère, proche de l’improvisation, Caplet explore les possibilités de la harpe. Il inventa les glissandi en demi-ton de pédales. Cette nouveauté technique ainsi que les nombreuses trilles et notes répétées peuvent évoquer le rasguedo, cet accord rapide, sec et rêche typique de la guitare.

« Les Divertissements pour harpe de M. Caplet sont d'une audace d'exécution folle. [...] Les deux Divertissements ont de la grâce, de la fantaisie et de la bonne humeur » « Le Ménestrel : journal de musique » 13 février 1925

http://www.andre-caplet.fr/biographie.htm https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1981_num_30_3_2505

La harpe en ce début de XIXe siècle connaît une grande évolution. En 1800, Sébastien Erard, le célèbre facteur de piano la dote de pédale. Sur cette harpe que l’on nomme à double mouvements, chaque cordes peut jouer trois hauteurs de notes, toutes les tonalités lui sont désormais accessible. Cette avancée technique a permis l’écriture de plusieurs chefs-d’œuvre restés depuis au répertoire.

,Fantasie über ein Thema aus der Oper "Eugen Onegin" von Peter Iljitsch Tschajkowsky Ekaterina Adolfovna Walter-Kühne 1909

« S’il existe une musique composée avec une passion véritable, avec amour pour le récit et ses personnages, alors c’est celle d’’Onéguine’. Je fondais et vibrais d’un désir indicible en le composant. Et si seule une infime partie de ce que j’ai ressenti en composant cet opéra résonne chez l’auditeur, je serais satisfait et n’ai besoin de rien d’autre. » Peter Iljitsch Tschajkowsky

L’opéra « Eugen Onegin » Eugène Onéguine, op. 24, est un opéra (« scènes lyriques ») en trois actes et 7 tableaux composé par Piotr Ilyitch Tchaïkovski entre juin 1877 et janvier 1878, sur un livret russe de Constantin Chilovski et du compositeur, basé sur le roman en vers d'Alexandre Pouchkine. La première représentation eut lieu au Petit Théâtre du Collège Impérial de musique (Théâtre Maly), à Moscou, le 29 mars 1879.

L’intrigue se déroule dans une propriété de campagne près de Saint-Pétersbourg, à la fin du XVIIIème siècle. Olga et Tatiana sont les filles de Madame Larina : la première est rieuse et amoureuse du poète Lensky, la seconde rêveuse et mélancolique. Lorsque Lensky se rend chez les Larina, accompagné de son ami Eugène Oneguine, Tatiana s’éprend instantanément de cet être oisif et blasé. Elle lui écrit alors une lettre d’amour enflamée à laquelle répond Onegin avec mépris. Quelques temps plus tard, Lenski insiste pour qu'Onéguine assiste au bal donné à l'occasion de l'anniversaire de Tatiana. S’ennuyant et dénué, semble-t-il, de tout sentiment, Onéguine décide de pousser le cynisme en courtisant d'Olga. : la situation ne fait qu’accentuer la douleur de Tatiana et suscite une terrible crise de jalousie de Lensky. Celui-ci, se sentant trahi, défie son ami en duel. L’affrontement a lieu le lendemain à l'aurore. Onéguine tue Lenski et quitte la campagne. Quelques années plus tard à SaintPétersbourg, Onéguine se rend à une réception. Il y retrouve Tatiana, qui a épousé le vieux général Grémine, et comprends alors l’amour qu’il éprouve pour elle. Alors qu’Onéguine confesse à Tatiana sa passion et ses regrets de n’avoir su répondre à son amour d’autrefois, celle-ci le repousse et l’éconduit à son tour, fidèle à son devoir d’épouse. Entre rage et douleur, Onéguine demeure seul et maudit le ciel. Ekaterina Walter-Kühne (1870 – 1930), une harpiste russe importante décida de composer une Fantaisie pour harpe sur des themes de cet opéra. Le leitmotif de Tatiana: L'opéra est unifié par le leitmotif de Tatiana, présenté initialement pendant l'ouverture, puis qui se développe pendant tout l'acte I pour revenir à l'acte III lorsqu'Onéguine et Tatiana se revoient des années plus tard. WalterKühne decide de garder cette structure, et de reprendre ce motif lent et descendant pour commencer la pièce. Elle développe ce thème dans l’introduction puis le reprends juste avant le passage le plus mélancolique de sa fantaisie. Chez Tchaikovsky, ce procédé, de reprendre et de varier un motif simple à pour but de créer un climat de mélancolie expressive. La Valse, qui se situe lors du Bal d’anniversaire de Tatiana constitue presque intégralement la fantaisie. WalterKühne développera son thème et l’arrangera tout au long de la pièce. On notera aune resemblance très marquee avec la paraphrase de concert pour piano, composée par Pavel Pabst 19 années plus tôt (1880)

Biographie Estelle, geboren 1999 in Paris, begann ihre musikalische Ausbildung an der Harfe bei Françoise de Maubus am Konservatorium in Versailles. Sie schloss ihr Diplom am Konservatorium in Versailles mit „sehr gut“ ab. Seit 2018 studiert sie Bachelor in der Harfenklasse von Prof. Françoise Verherve an der Hochschule für Musik und Darstellende Kunst in Frankfurt. Sie ist Preisträgerin verschiedener internationaler Wettbewerbe, wie dem « Le Concours Français de la Harpe » in Limoges, dem « Concurso Internacional de Harpa » in Porto, und dem « Concours de harpe des juniors » in Monaco. Seit 2021 wird Estelle von der Stiftung Live Music Now Yehudi Menuhin Frankfurt und das Deutschand Stipendium unterstützt. Meisterkurse, u.a. bei Marie-Pierre Langlamet, Christine Icart, Sandrine Chatron und Michelle Vuillaume, ergänzen ihre Ausbildung.

Biographie Estelle, geboren 1999 in Paris, begann ihre musikalische Ausbildung an der Harfe bei Françoise de Maubus am Konservatorium in Versailles. Sie schloss ihr Diplom am Konservatorium in Versailles mit „sehr gut“ ab. Seit 2018 studiert sie Bachelor in der Harfenklasse von Prof. Françoise Verherve an der Hochschule für Musik und Darstellende Kunst in Frankfurt. Sie ist Preisträgerin verschiedener internationaler Wettbewerbe, wie dem « Le Concours Français de la Harpe » in Limoges, dem « Concurso Internacional de Harpa » in Porto, und dem « Concours de harpe des juniors » in Monaco. Seit 2021 wird Estelle von der Stiftung Live Music Now Yehudi Menuhin Frankfurt und das Deutschand Stipendium unterstützt. Meisterkurse, u.a. bei Marie-Pierre Langlamet, Christine Icart, Sandrine Chatron und Michelle Vuillaume, ergänzen ihre Ausbildung.

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