Shalom janv et fev 2023 Flipbook PDF


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2 AGENDA


3 EDITO n De notre Rabbin (Adapté à partir d’un atelier sur la découverte et exploration de l’art dans les religions, dans le contexte du Dialogue interreligieux) Il est de notoriété publique que les Juifs, historiquement, n’ont pas fait d’art puisqu’ils suivent une interprétation littérale du Deuxième Commandement : l’interdiction du culte des idoles et de la fabrication d’images de D.ieu. Mais les choses sont un peu plus nuancées que cela. Au cours du XXe siècle, les artistes juifs - et l’art typiquement juif - sont devenus partie intégrante du canon de l’histoire de l’art occidental. Après des siècles d’oppression et d’isolement, les artistes juifs ont émergé du ghetto et du shtetl et sont devenus des forces majeures dans le monde des beauxarts occidentaux. Marc Chagall, Max Weber et Ronald Brooks Kitaj traitaient explicitement de thèmes juifs, montrant que la judéité était un sujet acceptable pour les beaux-arts. Des artistes comme Barnett Newman et Mark Rothko ont été des acteurs majeurs de l’avant-garde du milieu du siècle et ont été d’importants développeurs de l’expressionnisme abstrait et d’autres mouvements artistiques. Bien que ces artistes soient connus pour être juifs, leur judéité était souvent considérée comme étant en tension avec le monde de l’art ou comme les conduisant à éviter la représentation figurative. « Judaïsme religieux » et beaux-arts ne font pas bon ménage apparemment. Les théoriciens et les critiques considéraient l’abstraction, à bien des égards le concept déterminant de l’art visuel du XXe siècle et un style dans lequel les artistes juifs excellaient, comme une expression des idéaux esthétiques juifs. Leo Steinberg, le célèbre historien de l’art, a écrit dans son introduction à un catalogue du Jewish Museum de New York : « La communauté juive et l’art moderne sont tous deux des maîtres du renoncement [sic] ayant à un moment donné renoncé à tous les accessoires dont l’existence en tant que nation ou art semblait autrefois dépendre. La communauté juive a survécu en tant que nation abstraite, prouvant, comme l’art moderne, à quel point elle était superflue... comme la peinture moderne, les pratiques religieuses juives sont remarquablement dépourvues de contenu figuratif, le rituel étant largement auto-réalisateur, plutôt que porteur d’un sens détaché. » (Leo Steinberg cité dans Aaron Rosen, Imagining Jewish Art (Londres : Legenda, 2009), P.49). Pourtant, les Juifs ont toujours valorisé les arts visuels, à la fois figuratifs et abstraits. Le judaïsme n’a peut-être jamais développé une tradition artistique impressionnante, semblable à celle du catholicisme, mais les Juifs créent des œuvres d’art décoratif et cérémoniel depuis des siècles. Bien que les artistes juifs aient souvent été empêchés d’entrer dans le monde des beaux-arts, les Juifs ont créé de superbes manuscrits enluminés, construit des synagogues remplies de peintures murales et peint des portraits de leurs dirigeants. Un examen plus approfondi des textes rabbiniques révèle également qu’aucune interdiction générale des images n’a jamais existé et que la relation entre la loi juive et le visuel est beaucoup plus complexe que le deuxième commandement. Malgré les preuves visuelles et littéraires du contraire, le mythe du « manque d’art » juif a persisté, assumant un « statut canonique ». Alors pourquoi les gens pensent-ils que les Juifs n’ont pas fait d’art visuel, ou s’ils l’ont fait, que c’était nécessairement abstrait ? Bien sûr, des sources bibliques comme le Deuxième Commandement semblent condamner la fabrication d’images. Mais d’autres textes bibliques et rabbiniques acceptent les arts plastiques, suggérant que les Juifs pratiquants ne sont pas censés abjurer toutes les images. Le récit, ou le mythe, du judaïsme comme « sans art » est en fait en grande partie un développement des débats philosophiques et académiques du XIXe siècle. Ce mythe, développé dans le monde « laïc » de la philosophie et de l’histoire de l’art allemandes, allait avoir un impact significatif sur la pensée juive religieuse moderne. Bien que l’idée que les Juifs ne créaient ni n’appréciaient les images visuelles ne s’est cristallisée en une sorte de mythe qu’au XIXe siècle, elle provient de sources du Tanakh. Le Deuxième Commandement dans Exode 20 (répété dans une formulation légèrement différente dans Deutéronome 5), dit : « …Tu n’auras point d’autre Dieu que moi. Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui


4 est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point… » (Exode 20, 2-3-4). Ce passage jouerait un rôle démesuré dans les conversations sur le judaïsme et les arts visuels, mais des injonctions similaires contre la création d’images apparaissent six autres fois dans le Humash, toutes dans le contexte du culte des idoles. Le plus élaboré d’entre eux est Deutéronome 4:15-18 : « Prenez donc bien garde à vous-mêmes! Car vous n’avez vu aucune figure, le jour où le Seigneur vous parla sur le Horeb du milieu du feu; craignez de vous pervertir en vous fabriquant des idoles, représentation ou symbole de quoi que ce soit: image d’un individu mâle ou femelle; image de quelque animal terrestre; image d’un volatile quelconque, qui vole sous le ciel; image de ce qui rampe sur le sol, ou de tout poisson qui vit dans les eaux au-dessous de la terre ». En revanche, d’autres versets appellent à la construction de divers beaux objets et espaces, notamment en référence au Mishkan, et plus tard, au Bet ha-Mikdash à Jérusalem. L’iconoclasme du Deuxième Commandement contraste fortement avec les louanges de Betzalel, l’artisan recruté pour construire le Mishkan qui est décrit comme : « et je l’ai rempli d’une inspiration divine, d’habileté, de jugement, de science, et d’aptitude pour tous les arts (Exode 31:3).» Le Tanakh nous présente donc une tension profonde : l’art visuel peut à la fois glorifier D.ieu et conduire au terrible péché d’idolâtrie. Déjà dans la Michna, cependant, on voit un adoucissement du langage condamnatoire utilisé pour la fabrication d’images dans le Tanakh. Le troisième chapitre d’ Avoda Zara rapporte un argument concernant la licéité des images: (1) Toutes les images sont interdites car elles sont adorées une fois par an, selon l’opinion de Rabbi Meir ; Mais les Sages disent : [une image] n’est pas interdite sauf celle qui a un bâton, un oiseau ou un orbe dans sa main. Rabban Shimon b. Gamaliel dit : toute (image) qui a quelque chose dans sa main (est interdite). (Michna Avoda Zarah 3:1). Bien que le rabbin Meir interdise toutes les images en raison de leur utilisation dans le culte des idoles, l’opinion majoritaire n’interdit qu’un groupe sélectionné d’objets. L’argument de cette Mishnah démontre qu’il n’y avait pas d’opinion unifiée parmi les Tannaim concernant la place des images, et que la majorité croyait que la plupart des images étaient assez inoffensives. Plus loin dans le même chapitre, une histoire est rapportée : (4) Proclos, fils d’un philosophe, interrogea Rabban Gamaliel à Acco alors que ce dernier se baignait dans le bain d’Aphrodite. Il lui dit : « Il est écrit dans ta Torah : « Que rien de ce qui a été proscrit ne te colle à la main (Deutéronome 13:18) » ; pourquoi te baignestu dans le bain d’Aphrodite ? » Il lui répondit: « On ne répond pas (aux questions relatives à la Torah) dans un bain ». Quand il sortit, il lui dit : « Je ne suis pas entré dans son domaine, elle est entrée dans le mien. Les gens ne disent pas, « le bain a été fait comme une parure pour Aphrodite » ; ils disent plutôt, « Aphrodite a été faite comme une parure pour le bain. » Une autre raison est que, même si on vous donnait une grande somme d’argent, vous n’entreriez pas en présence de votre idole alors que vous êtes nu ou que vous avez eu une émission séminale, et vous n’urineriez pas devant elle. Mais cette (statue d’Aphrodite) se trouve près d’un égout et tous les gens urinent devant elle. (Dans la Torah) il est seulement dit, « leurs dieux » (Deutéronome 12:3) ce qui est traité comme un dieu est interdit, ce qui n’est pas traité comme une divinité est permis. (Michna Avoda Zarah 3:4). À la suite de ces sources mishnaïques, les codificateurs halakhiques ont choisi de ne pas condamner toutes les formes d’art, mais ont plutôt spécifié quelles images particulières posaient un problème. Rambam a écrit dans son Mishneh Torah qu’ : (10) Il est défendu de faire des formes (humaines) en décoration, bien qu’elles ne soient pas des idoles, comme il est dit : « Ne faites pas avec Moi dieux d’argent et dieux d’or », c’est-à-dire des formes d’argent et d’or, qui n’ont qu’un but décoratif, de crainte que d’autres se trompent, et les considèrent comme des idoles. Seule la forme humaine ne doit pas être représentée. C’est pourquoi, il est défendu de faire une forme humaine avec du bois, de la chaux, ou de la pierre. (Cette interdiction s’applique) si la forme fait saillie, comme les sculptures faites dans les halls. Celui qui fait une telle forme se voit infliger la flagellation. Mais une représentation qui est gravée ou peinte, comme les portraits peints sur des supports de bois ou de marbre, ou les broderies, est permise (Michné Tora, Mada, Ac’’oum 3:10). Rambam a également permis la création d’images d’êtres non humains, ne considérant que l’art figuratif comme potentiellement problématique. Rav Yosef Caro a également permis la création d’images de formes non humaines, spécifiant que : Il y a ceux qui


5 disent qu’ils (les Sages) n’ont pas interdit de faire la forme d’un homme et d’un dragon, sauf s’il s’agit d’une forme complète avec tous ses parties. Mais une forme de tête ou d’un corps sans tête, il n’y a aucune interdiction en cela, ni pour celui qui le possède ni pour celui qui l’a fait (et cela est la coutume courante) (Chulhan Aroukh, Yoreh De’a 141:7). Ces sources halakhiques montrent que le Deuxième Commandement n’était pas considéré par les rabbins comme une interdiction générale de tout art visuel - en effet, ces sources montrent qu’il y avait une certaine variation dans l’interprétation en ce qui concerne la licéité des images. Bien que le texte biblique ait, selon certaines autorités, limité le type d’images autorisées, l’interprétation rabbinique du Deuxième Commandement a tenté d’équilibrer la peur du culte des idoles avec l’appréciation de l’art visuel. En réalité, la vie de la plupart des Juifs à travers l’histoire a été pleine d’art visuel. Bien que les Juifs n’aient pas embrassé la tradition du « grand art » de l’Europe occidentale jusqu’à la période moderne, les communautés juives ont créé des cultures visuelles adaptées à leurs besoins. Les Juifs étaient souvent exclus des guildes d’artisans médiévaux, et ils manquaient des cathédrales et des cours qui ont stimulé la création de tant de plus grands chefsd’œuvre de l’histoire de l’art occidental. Au lieu de cela, la vie juive était entourée d’une culture visuelle différente, mais toujours riche : des Synagogues peintes d’Europe de l’Est aux manuscrits médiévaux enluminés, de l’orfèvrerie élaborée pour les rouleaux de la Torah aux peintures de genre juives du XIXe siècle. Un Rabbin médiéval, Profiat Duran d’Espagne, a puissamment combiné l’amour de l’étude de la Torah avec l’appréciation du visuel. Il croyait que les érudits devaient étudier à partir de manuscrits enluminés et dans de belles salles d’étude, car : « L’amour et le désir des gens pour l’étude augmenteront. La mémoire s’améliorera également… avec pour résultat que l’âme se développera, sera encouragée et renforcera ses pouvoirs. » (Profiat Duran, cité par Vivian B. Mann, ed. Jewish Texts on the Visual Arts (Cambridge: Cambridge University Press, 2000), P. 14). En plus des notes marginales et de propriété qui ornaient les parchemins médiévaux, les illustrations pouvaient contribuer à l’interaction du lecteur avec les livres saints. Le plaidoyer de Duran pour des textes magnifiquement illustrés et des centres d’apprentissage à l’architecture agréable contredit le cliché selon lequel le judaïsme est une religion uniquement du livre - pour Duran, l’apprentissage du « livre » a été renforcé par l’appréciation esthétique. La beauté visuelle contribue à l’étude de la Torah plutôt qu’elle ne lui fait concurrence. La tradition du portrait rabbinique remet également en question l’hypothèse selon laquelle la loi juive interdit la fabrication d’images, en particulier d’images figuratives. Apparaissant aux XVIe et XVIIe siècles en Italie et à Amsterdam, les portraits rabbiniques sont devenus courants dans les livres et même dans les foyers juifs de l’ère moderne. Bien qu’il y ait eu à l’origine quelques réserves halakhiques concernant la création de portraits rabbiniques, les images de rabbins « sont devenues un produit standard » dans les foyers juifs traditionnels aux XVIIIe et XIXe siècles, en particulier avec l’avènement de la photographie et d’autres technologies qui permettaient la création et la diffusion faciles de ces images (Voir Richard I. Cohen, Jewish Icons: Art and Society in Modern Europe (Berkeley: University of California Press, 1998), P. 152). La popularité des portraits rabbiniques montre que les Juifs cherchaient à créer des maisons et des vies religieuses esthétiquement belles, trouvant l’art dans leur religion et leurs chefs religieux, plutôt qu’en dépit d’eux. Au milieu du XXe siècle, l’idée que les Juifs n’ont pas une authentique tradition d’art visuel, que les peintures, les photographies et les sculptures ne font pas partie de l’expérience religieuse ou de la vie halakhique, était suffisamment enracinée pour que certains Rabbins puissent définir l’homme de foi, au moins en partie par son manque d’intérêt pour l’esthétique et la beauté visuelle. Il ne devait pas nécessairement en être ainsi - un monde qui appréciait les manuscrits enluminés, l’orfèvrerie ou la micrographie comme les formes d’art les plus fines et les plus élevées n’aurait pas cru que le judaïsme était « sans art ». Si Kant ou Hegel et les autres philosophes non juifs qui ont répandu « in primis » cette idée, avaient lu le Rambam ou le Shulhan Arukh, ils auraient pu savoir que la loi juive n’interdit pas la création d’images. Mais ce n’était pas la voie de l’histoire. Il est important de récupérer la culture visuelle et l’esthétique du judaïsme religieux afin que la beauté puisse inspirer les actions religieuses


6 (halakhiquement dirigées), colorer le culte et donner un sens à nos rituels. Nous pouvons apporter de la beauté dans nos vies religieuses en partie en lisant des textes apparemment anti-visuels pour les métaphores artistiques qui s’y cachent. Tout comme quelqu’un qui est formé au dessin apprend à vraiment voir les ombres et les reflets qui composent le monde, les Juifs pratiquants apprennent à voir la beauté des nouvelles fleurs ou des soleils couchants à travers un objectif distinctif et Halakhiquement lié. Cette visualité est le pinceau ou le ciseau du Juif observant, c’est l’outil que la personne halakhique peut utiliser pour concevoir un monde plus parfait et plus divin. L’artiste halakhique ne peindra peut-être pas un coucher de soleil comme celui de Turner ou de Van Gogh, mais le sien sera unique, avec une composition peut-être équilibrée par l’inclusion d’une figure solitaire récitant la prière de Minha. Rav Eliezer Shai Di Martino Le Rabbin et la reconnaissance d’intérêt public de la CILV Qu’implique la reconnaissance de droit public de la CILV pour notre Rabbin ? Il est délégué de la CILV à la Maison de l’Arzillier, chargée de promouvoir et de faciliter le dialogue interreligieux. Représentants de l’EERV (Eglise réformée), des catholiques, de l’Islam et de la communauté bahaï s’y retrouvent une fois par mois pour mettre sur pied, des conférences et des tables rondes. La semaine des religions y est organisée. Eliezer Di Martino participe également à l’Amitié judéo-chrétienne, dont il est membre du comité, un groupe chargé de promouvoir le dialogue entre Chrétiens et Juifs et à la Plateforme interreligieuse des dirigeants communautaires, qui réunit les leaders des communautés reconnues et ceux au bénéfice de notre statut. Ici, on parle avant tout des défis sociaux qui sont rencontrés par les communautés religieuses. Cela favorise la mise en place d’une entraide et sert à résoudre des situations épineuses, par exemple l’aumônerie dans les prisons, les EMS, les congés pour fêtes religieuses dans les écoles et institutions de formation supérieure. Il existe aussi le Groupe de liaison interreligieux avec les députés du Grand Conseil, auquel assiste notamment le rabbin. En raison du Covid-19, les rencontres ont été interrompues depuis deux ans, mais leur reprise est prévue en mai prochain. Présidée par la députée PLR Laurence Cretegny, ce groupe invite chaque fois un conseiller d’Etat pour un thème qui touche à la religion. La CILV est à chaque fois consultée sur de telles thématiques. Quel est l’apport de ce statut pour la CILV ? Outre la contribution précieuse d’une subvention annuelle de CHF. 150’000 de la part de l’Etat, le fait de s’asseoir autour d’une table et de se parler contribue à instaurer de la compréhension et de la confiance de la part de tous les partenaires de la CILV. Le rabbin a ainsi pu faire valoir un point-de-vue juif sur des questions de nature publique. Par ailleurs dans le domaine de l’entraide les communautés et les églises déploient une grosse présence sur le territoire cantonal. Cette expérience facilite, par exemple, le contact avec des détenus juifs dans les prisons pour leur assurer la livraison de nourriture cacher et le respect du rituel, ou pour garantir des congés lors des fêtes dans les écoles et établissements d’instruction supérieure. Ce que ces rencontres apportent au Rabbin Di Martino. Cela lui a permis de nourrir davantage de contacts cordiaux avec les Chrétiens et les Musulmans. Son approche à ce sujet s’inspire des travaux et pensées du rabbin et philosophe italien Elie Benamozegh, qui s’est attaché à démontrer que le judaïsme est source d’inspiration pour toutes les religions, il s’efforce de suivre, dans ce travail, les pas tracés par l’illustre kabbaliste du 19ème siècle. Edgar Bloch


7 MESSAGE De notre Président La fin de l’année civile 2022 approche. C’est l’heure de faire des bilans. Pour notre Communauté, c’est indéniablement le bilan comptable qui aura le plus occupé et préoccupé le Comité. Comme beaucoup d’entre vous en ont été informés, nous avons subi en cette fin d’exercice une crise de trésorerie majeure et, probablement, sans précédent. Cette situation trouve son origine dans un déficit chronique que notre Assemblée générale approuve annuellement depuis bientôt deux décennies d’une part, et, d’autre part, dans la conjoncture économique qui a lourdement affecté la fortune mobilière de notre Association. De plus, ces cinq dernières années, une diminution extrêmement importante de legs ou de dons dont a bénéficié par le passé la CILV est à signaler. Le Comité, dans l’urgence, a convié les membres des cotisations des classes les plus hautes à une séance d’information et d’alarme. Cette invitation a été accueillie favorablement par beaucoup d’entre eux. Le 14 novembre dernier ils ont été informés à la fois de l’état de nos finances mais aussi des mesures qui ont commencé à être prises pour assainir cette situation économique inquiétante. Ainsi, au gré d’un déficit de près d’un demi million de francs chaque année, la réserve d’environ trois millions de francs que nous avions il y a six ans, a été absorbée. Il est évident que nous ne pouvons plus continuer à assumer de tels déficits. Comme annoncé lors de la dernière Assemblée générale, votre Comité soumettra lors de la prochaine Assemblée générale ordinaire du mois de mai 2023 un plan d’assainissement qui impliquera à la fois une réduction des coûts mais également un travail important de recherches de fonds, qui a sans doute été insuffisamment entrepris depuis de nombreuses années maintenant. Afin que ce plan d’assainissement puisse être mené dans la sérénité et sans coupes sombres, que nul ne souhaite pour notre Communauté, nous avons lancé un appel à la solidarité de chacun. Cet appel a déjà été en partie entendu dès lors que des promesses pour une somme d’un peu plus de CHF 150’000.- ont été reçues. Un fond de solidarité sera constitué et soumis à la surveillance de notre Commission de gestion. Nous n’y puiserons que si c’est indispensable à maintenir les prestations vitales de la CILV. Dès le début de cette année, des efforts ont été accomplis par tous nos collaborateurs d’abord, tant pour eux-mêmes dès lors qu’un gel des salaires a été décidé, que dans l’accomplissement de leurs tâches. Ainsi, tous les dicastères ont été enjoints de diminuer leurs dépenses de 10 à 15%. Les premiers effets de ces efforts se font sentir. Par ailleurs, les démarches entreprises conjointement avec la Fédération Suisse des Communautés Israélites ont permis de nous assurer d’une couverture partielle de nos frais de sécurité à concurrence de près de CHF 100’000.- pour 2023 qui seront versés sous forme de subsides de la Confédération. Au jour de ces lignes, nous espérons qu’un montant équivalent de CHF 100’000.- seront consentis respectivement par la ville de Lausanne et le canton de Vaud pour ces besoins de sécurité. C’est également activement que nous recherchons dorénavant des fonds pour couvrir chacune des activités. Les publicités dans le présent Shalom l’illustrent. Nous pouvons espérer que bon nombre de nos manifestations et autres projets seront dorénavant entièrement financés par d’autres sources que les seules cotisations. Le présent message a pour principale vocation d’appeler chacun et chacune d’entre vous à marquer sa solidarité en cette fin d’année en versant un montant de solidarité à la mesure de ce qu’il ou elle peut sur le « Fond de solidarité ». Les préoccupations financières de notre Communauté ne l’empêcheront toutefois pas de poursuivre intensément sa vie, religieuse, culturelle ou autre. Ainsi, nous avons pu récemment célébrer dans la joie et avec une affluence remarquable les Fêtes de Souccot et de Sim’hat Torah. Enfin, nous venons de vivre une merveilleuse fête de Hanoukka réunissant plus de 240 personnes à


8 Le comité de la CILV tient à féliciter madame Katia Elkaim, ancien membre du comité et présidente de la jeunesse, qui vient d’être élue par le Grand Conseil vaudois au poste de Juge au Tribunal Cantonal ( la plus haute instance du canton). Mazal tov et beaucoup de réussite dans ce nouveau poste. l’Aula des Bergières sous la houlette de Simon Bismuth qui, une fois encore, par son enthousiasme et ses compétences, a fait résonner l’âme de notre Communauté et de sa jeunesse. Nous continuerons à multiplier les initiatives et les événements pour qu’il ne soit pas dit que, faute d’argent, notre Communauté voit le rythme de son cœur se ralentir, au contraire. C’est l’occasion de vous rappeler que seront célébrés entre le 29 mars et le 2 avril prochains le 80ème anniversaire de l’insurrection du ghetto de Varsovie pour laquelle la Communauté et l’Association pour le Développement de la Culture Juive organisent une importante manifestation dont une pièce de théâtre écrite par Robert Badinter qui sera présentée en création mondiale au Cercle culturel des Terreaux. En conclusion, et alors que nous célébrons la fête de Hanoucca, soyez assurés que nous tirons les leçons du miracle dont ont bénéficié les Macchabéens le 25 Kislev de l’année 3622. Une fiole d’huile ne devant permettre d’allumer qu’une journée le Candélabre du Temple l’a illuminé huit jours durant. De notre côté aussi, nous saurons faire beaucoup avec peu. Nous remercions notre Rabbin, Alain Blum, Olivier Karsenty, Yannick Cohen et tous nos collaborateurs pour leur dévouement sans faille. Et souhaitons à toutes et à tous une belle et paisible nouvelle année civile. Avec mon très cordial Shalom. Elie Elkaim


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10 MESSAGE De notre Secrétaire Général Chers tous, Nous voilà déjà à l’aube de la nouvelle année 2023 ! 2022 se termine sur des « chapeaux de rous » avec un magnifique Shabbat Project ! Plus de 320 participants durant tout le Shabbat, en compagnie du Rav Benchetrit ! Ambiance chaleureuse et Shabbatique clôturée par un joli Melave Malka autour d’une dégustation de vins et de fromages. Un immense merci à Nathalie Bernheim, Emmanuelle Wolff, le Rabbin Di Martino, Olivier Karsenty et Simon Bismuth pour l’organisation ! Merci aussi à toute l’équipe du restaurant qui nous a régalés ! à l’année prochaine SDV ! Jeunesse Nous sommes fiers et heureux de savoir la Jeunesse de la CILV aussi florissante ! depuis le plus jeune âge, en passant par les étudiants (UEJL) et en poursuivant avec JPL ( Jewish Professional of Lausanne) où les activités sont de plus en plus fréquentées ! Merci à Simon et son équipe qui se dévouent pour que notre jeunesse brille de plein feu, ainsi que le Staff UEJL & JPL ! Le Talmud Torah aussi se porte bien et les élèves ont plaisir à se retrouver tous les mercredis après-midi. Merci à l’équipe enseignante et dirigeante pour cette belle mission. Repas Shabbatique La CILV propose, via la commission Synagogale, une fois par mois le vendredi soir, un repas shabbatique. L’idée ? se retrouver, partager un repas ensemble dans une ambiance conviviale et shabbatique. Merci à Yoann Boillat et Olivier pour l’organisation ! Vous pouvez noter d’ores et déjà notre prochaine date de repas : les 20 janvier 2023 ! Soirées à thèmes Un grand merci aussi à Valerie Melloul et Noemie Pellet d’avoir lancer un cycle de cours et d’animations pour public féminin, sur le thème des fêtes ! prochaine date, pour Tou Bishevat !


11 Culture Le ciné-club a proposé à ses membres, le 20 novembre et le 11 décembre, deux séances, l’une dans le cadre de la commémoration de la nuit de cristal et le deuxième, un programme familial, avec la projection des aventures de Fievel. A l’approche de la journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’Humanité, le ciné-club vous propose de découvrir l’extraordinaire histoire de Bernard Giberstein à travers le film « le silence des tableaux » réalisé par son fils, le dimanche 22 janvier 2023. Venez nombreux ! (voir flyer P.13) Site internet CILV Notre site internet fait peau neuve et vous pouvez par exemple consulter notre Shalom en ligne ou vous inscrire aux activités via le site. N’hésitez pas à surfer sur www.cilv.ch et demander votre login. N’hésitez pas non plus à m’envoyer vos adresses mail afin de recevoir la newsletter du jeudi et d’être au courant des dernières nouvelles : [email protected] Cimetière Nous vous informons que le portail du cimetière de Cery (nouveau cimetière) s’ouvre et se ferme manuellement, comme celui du Château. Merci de bien le refermer derrière vous. Remerciements Je voudrais ici remercier tous les bénévoles de la CILV. Ceux qui font partie d’une commission de la CILV, les présidents et membres des différentes associations, les animateurs, les EDC, l’équipe de l’UEJL et du JPL, le club du Shalom qui se retrouve tous les deux mois pour mettre sous pli notre Shalom ainsi que toute l’équipe du GSCIL qui donne de son temps et de son énergie afin de protéger les différentes manifestations communautaires. Comment ne pas citer bien entendu, tout le comité de la CILV qui œuvre souvent dans l’ombre afin de faire en sorte que notre communauté puisse continuer à vivre pleinement et qu’elle rayonne dans tout le canton de Vaud. Merci cher comité pour votre temps donné aux dépends souvent de votre famille et de votre vie professionnelle. Allumage communautaire/Talent Show A l’occasion de l’allumage communautaire de Hanoucca, plus de 230 personnes se sont retrouvées à l’Aula des Bergières pour le traditionnel Talent Show, qui a pour but d’aider les enfants de la Wizo, avec en première partie la retransmission de la finale de la coupe du monde, Arvit et l’allumage de la première bougie par notre président et notre Rabbin, puis la place a été donnée aux talents de la CILV ! ce fut un moment magique et émouvant ! Plus de 2500 sushis et 400 beignets ont été distribués ! Un immense merci à tous nos sponsors qui ont soutenu ce projet ! Notez dès à présent le Shabbat plein du 4 février en compagnie du Grand Rabbin de France, Haim Korsia ! (voir flyer P. 9) Nous vous informons aussi que tout un chacun à la possibilité de passer une annonce dans le Shalom ou une publicité. Contactez-nous pour en connaitre les conditions. Nous remercions d’ailleurs tous les nouveaux sponsors de 2023 . Bonne année civile ! Yannick Cohen


12 Chers membres de la CILV, Nous espérons que vous avez passé de belles fêtes de Hanoucca et du nouvel an civil, en famille ou entre amis. Que vous n’avez pas abusé ni des Souvganiot ni du Champagne et que vous avez pris de belles nouvelles résolutions pour cette année. Les événements JPL se poursuivront en 2023 avec notre Stammtisch mensuel, une fête de Pourim qui, nous l’espérons, restera mémorable ainsi que d’autres événements dont la communication suivra. L'équipe JPL espère vous voir toujours plus nombreux à nos activités! Vous pouvez nous suivre sur notre page Instagram pour être informés au mieux de nos prochains événements. De plus, n’hésitez pas à nous contacter si vous désirez faire partie de l’équipe organisatrice, les motivés aux idées créatives sont toujours bienvenus. Pour être un organisateur permanent ou si vous voulez organiser un événement en particulier. Bonne année 2023 et à très bientôt pour de nouvelles aventures! Yaelle et Daniel Joffe, Raphaël Levy, Stephane Müller et Laura Goldberg Jewish Professionals of Lausanne


13 CULTURE


14 EFIL Les nouvelles de l’EFIL Soirées à thème de l’EFIL Un grand merci à Luigina qui nous a initiées à la Téhima et à Oana qui nous a éclairées sur la situation climatique en novembre dernier. Merci également à tous les participants à la Hanoucca-Raclette party de décembre. Les Repas Shabbatiques EFIL/B’NAI B’RITH Après avoir goûté à la « dolce vita » italienne, embarquez avec nous pour l’Amérique du Sud le samedi 25 février. Soirées à thème à venir : Mardi 31 janvier à 19h30 au Centre communautaire. Venez tester vos connaissances sur Tou Bishvat dans une ambiance festive et décontractée. CHF 20.-/personne (ce prix comprend animation et buffet). Inscription obligatoire avant le 27 janvier : [email protected] ou 076 441 82 69 Mardi 28 février 2023 : venez tenter votre chance avec nous, en solo, en couple ou entre amis pour notre soirée jeux de hasard de l’EFIL (nombreux lots à gagner, buffet de Pourim, consultation de Mme Irma qui vous prédira santé, amour et réussite jusqu’à 120 ans). CHF 25.-/personne, inscription obligatoire avant le 24 février à [email protected] ou 076 441 82 69. Les Repas de l’Age d’Or N’oubliez pas de vous inscrire aux prochains repas de l’Age d’Or prévus les mardis : ► 10 et 24 janvier 2023 ► 7 et 21 février 2023 Prix : CHF 11.- Inscriptions obligatoires auprès d’Erika Roon : 076 480 50 39


15 • Mardis 10 et 24 janvier : les repas de l’Age d’Or. • Mardi 31 janvier : café-souvenirs à 15h00 au Centre. • Mardi 31 janvier : soirée Tou Bishvat à 19h30 au Centre. • Samedi 25 février : repas Shabbatique EFIL/B’NAI B’RITH à destination de l’Amérique du Sud au Centre. • Mardis 7 et 21 février : les repas de l’Age d’Or. • Mardi 28 février : soirée jeux de hasard pour Pourim à 19h30 au Centre. « Les cafés-souvenirs sont des rencontres conviviales centrées sur les histoires de vie et expériences des participants » Notre prochain café-souvenirs aura lieu Mardi 31 janvier 2023 De 15h00 à 17h00 au Centre Communautaire Le thème sera : « Mon prénom, toute une histoire » Comme toujours, la première heure sera animée, puis nous continuerons nos échanges autour d’un café et de gâteaux. D’ores et déjà nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux et d’accueillir de nouveaux participants et participantes. Homme ou femme, que vous désiriez raconter ou écouter, habitués de l’Âge d’Or ou pas, habitués de l’Efil ou pas, vous êtes les bienvenus ! Daniela Hersch et Danièle Pellet Prochain café-souvenirs Communauté Israélite de Lausanne et du Canton de Vaud Avenue Georgette 3, 1003 Lausanne Téléphone 021 341 72 40 Responsables de la publication : Messieurs Elie Elkaim et Yannick Cohen Pages Jeunesse : Monsieur Simon Bismuth Mise en page et graphisme : Madame Eva Bismuth Mise sous pli : Mesdames du Club Shalom Imprimerie : Copytrend Lausanne EFIL les dates à retenir ! Horaires et niveaux ► Avancés - mardi 18h00/19h30 ► Moyens - mercredi 16h15/17h45 ► Débutants - mercredi 18h00/19h30 ► Vrais débutants - Possibilité de mettre en place un cours (en fonction des demandes) Pour tous renseignements ou inscriptions veuillez contacter Madame Tsipi Geron : [email protected] ou 076 347 38 96 OULPAN Le prochain numéro de notre Shalom paraîtra pour mars et avril 2023, prévu pour 2 mois. Nous vous prions de transmettre vos annonces ou articles d’ici le 6 février 2022. Prochaine parution !


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19 CICAD 220 participants pour la 21ème journée d’étude à Auschwitz Mercredi 16 novembre, la CICAD a effectué son 21ème voyage d’étude au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Une journée incroyable d’émotion avec 220 participants en majorité enseignants et élèves venus des Cantons de Genève, Vaud, Fribourg et du Valais. La matinée a été consacrée à la visite du camps de Birkenau suivie d’une cérémonie de recueillement ouverte par le Président de la CICAD Laurent Selvi qui a adressé dans son discours un message aux participants « … si vous avez fait le choix de participer à cette journée d’étude ce n’est pas seulement pour honorer la Mémoire des victimes de la Shoah, c’est pour devenir, à votre tour, les dépositaires de la Vérité, les gardiens de sa préservation, des citoyens vigilants de ne pas laisser les dérives contemporaines transformer le passé ». Laurence Mottier, Pasteure à l’Eglise Protestante de Genève a ensuite pris la parole pour rappeler que « ce lieu de Mémoire se dresse contre l’oubli, l’amnésie, qui est si tentante à nos esprits, si facile à réaliser, si confortable ». Bernard Sonney, Vicaire général du Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Enfin, le Rav Yaacov Gabay, Rabbin à la Synagogue Hekhal Haness, très ému par sa première visite au camp, a conclu la Cérémonie avec un message d’espoir face à l’engagement volontaire des jeunes dans ce devoir de Mémoire. La journée s’est poursuivie dans la 2ème partie du camp et la visite du Musée. En amont, les élèves participants avaient pu bénéficier du témoignage de Ginette Kolinka, rescapée, venue il y a quelques semaines, afin de les préparer à cette journée. organisée par la CICAD


20 Naissance Un grand Mazal Tov à : ● Rav Mendel et Mushky Naparstek pour la naissance d’un petit Shneor Zalman dans leur foyer. Félicitations aux familles respectives ! ● Daniel et Yaelle Joffe pour la naissance d’une petite Roni dans leur foyer. Féliciations à toute la famille ! Fiançailles Un grand Mazal Tov à : ● Aurelia Pick et Elie Vischel, membres de la CILV, pour leurs fiançailles à Paris. Bat Mitzva Un grand Mazal Tov à : ● Eden Bloch, à l’occasion de sa Bat Mitzva qui a été célébrée le Shabbat 5 novembre à la Grande Synagogue de Lausanne. Félicitations aux parents et aux familles respectives ! ● Clara Amon qui a célébré sa Bat Mitsva le Shabbat 12 novembre à la Grande Synagogue de Lausanne. Félicitations aux parents et aux familles respectives ! ● Naomie Cohen à l’occasion de sa Bat Mitsva célébrée le Shabbat 19 novembre à la Grande Synagogue de Lausanne. Félicitations aux parents et aux familles respectives ! Des membres nous ont signalé avoir reçu des visites de Messieurs se présentant comme venant de la CILV alors que celle-ci n’avait, vérification faite, envoyé personne. Afin d’éviter toute confusion, nous tenons à vous signaler que tout visiteur de la CILV est au préalable annoncé soit par un membre de l’équipe rabbinique, soit par le Service social. Le comité Attention


21 Le groupe de parents d’adultes devient un groupe de lecture avec un contenu juif. Tout le monde est invité, ni l’âge ni le sexe ne jouent un rôle ! Tout le monde qui aime la lecture et la discussion autour d’un livre. De jolies amitiés peuvent se former et la lecture est une activité précieuse et inestimable. Notre groupe de parents existait depuis avril 2018 et nous avons éprouvé le besoin de changer quelque chose. Nous nous rencontrons le lundi 30 janvier à 14h30 pour un café autour du livre du grand rabbin Georges Vadnaï « Jamais la lumière ne s’est éteinte ». Son fils Rafaël Vadnaï sera présent. Merci d’annoncer votre participation à Kathrin Braunschweig : 079 543 64 59 ou [email protected] Aline, Kathrin, Debora Cercle Israélite Chers amis, Nous avons le plaisir de vous convier à nos tournois, selon les dates mentionnées ci-dessous dès 13h45 : ► Jeudi 19 janvier 2023 à14h00 précises ► Jeudi 9 février 2023 à 14h00 précises Comme d’habitude ces tournois débutent par une courte introduction de notre directeur du Tournoi, Monsieur Pierre Collaros. Merci de vous inscrire par téléphone au 079 304 82 47 (répondeur) ou 021 078 649 45 56. Prix par personne CHF 15.00.- Nous nous réjouissons de vous revoir en vous envoyant nos amicales salutations. Le Comité Club de Bridge Groupe de lecture


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24 Les nouvelles du CJJL JEUNESSE Talent show 240 personnes inscrites ! Un spectacle haut en couleur avec la participation de talents exceptionnels, la suite et les photos en exclusivité dans le prochain numéro. Camp d’hiver Le camp d’hiver qui a eu lieu à la satation des GetsMorzine a reuni une soixantaine de participants. Avec les deux derniers jours de hanoucca célébrés au camp. Les photos et le déroulement du voyage vous seront rapportés dans le prochain numéro. Les événements à venir Les activités extra scolaires (voir flyer P.30) : à partir de janvier, inscriptions ouvertes du second semestre pour les activités extra scolaires : Club échec : tous les jeudis de 16h à 17h30 ( début du cours à 16h30) Chorale : tous les jeudis de 17h30 à 19h00 Atelier peinture : tous les mardis de 17h00 à 18h00 Krav Maga : tous les lundis et mercredis au Centre. Nouvelle équipe EDC A nos ados futurs EDC, venez nous rejoindre pour vivre toutes les expériences que nos animateurs ont acquises. Venez vous enrichir de connaissances, d’amitié, et de solidarité. Réunion d’information le jeudi 12 janvier à 18h00 au Centre. Public cible : post Bat / Bar Mitzva. Retour voyage en Israël EDC/animateurs Par le mérite de nos bienfaiteurs : La FSCI, la Fondation Yaël, la B’NAI B’RITH Lausanne, la Fondation VadnaÏ, la société Playtica de Suisse Romande et à tous nos merveilleux donateurs anonymes qui nous ont permis de réaliser ce séjour exceptionnel. Grace à la grande générosité de Mr Goryukhin qui a apporté une belle pierre à l’édifice et dont on connaît la générosité et l’implication au niveau de notre jeunesse, nous le remercions chaleureusement. Voyage merveilleux et inoubliable qu’on n’aurait pas pu faire sans leurs donations. Accompagné par des gens compétents, qui ont su insuffler l’amour d’Israël : Mr Yohan Botbol et Mr Frédéric Coscas, nos guides. Steven : l’agent de sécurité qui nous a encadrés à chacun de nos pas. Moti & Maoz : nos deux chauffeurs dévoués qui durant les trajets, ont témoigné de notre histoire car ce sont des pionniers qui ont vu la création de l’État d’Israël. Rav Elkaim & sa femme Myriam, qui nous ont accompagnés lors de notre shabbat à Jérusalem et qui ont organisé un Oneg shabbat mémorable. Bernard Zanzouri & Eliezer Shargorodsky de la Fondation Yaël qui nous ont expliqué les lieux saints de Jérusalem et ont mis en avant le caractère prioritaire de la formation de nos jeunes pour la transmission.


25 Ana et Nathan E. : jour 3 Le matin, nous sommes allés à la grande Synagogue de Jérusalem dans le Myniane Habbad dans lequel nous avons fait Chaharit. Abel est monté à la Thora et le Rabbin a compris que c’était sa Bar Mitsvah, donc il a chanté et dansé pour Abel. Abel a donc fêté 2 fois sa Bar Mitsvah ensuite, au Kiddoush, des gens l’ont félicité pour sa Bar Mitsvah ce qui était vraiment marrant. Ensuite, on est allé manger à l’hôtel, puis on s’est reposé. Le Rav Elkaïm et son épouse Myriam nous ont préparé un Oneg Shabbat qu’on a fait dans un petit parc. L’Oneg Shabbat était un TimesUp sur Israël et entre les manches le Rav nous expliquait le lien entre les mots et Israël. À la fin de Shabbat, nous sommes allés à Mamila, la rue à Jérusalem où se situent tous les magasins. Nous y avons écouté l’intervention de deux intervenants de la fondation Yaël. L’un a parlé de Jérusalem et l’importance de cette ville et le second a parlé du rôle des animateurs et de l’importance de la transmission pour les plus jeunes. Ensuite, nous avons eu du temps à Mamila pour acheter certaines choses, mais malheureusement les magasins venaient de fermer donc nous avons mangé une glace tous ensemble avant de rentrer à l’hôtel.. Nathan et Abel : jour 4 Nous sommes allés à Ein Gedi, qui est une petite oasis remplie de petites cascades, on y a fait une petite balade de 2h00 on a pu observer des bouquetins et on a appris qu’autrefois il y avait des guépards sur les lieux. Avant cela nous avons fait une balade en chameaux dans le désert d’Alon. Puis nous avons eu l’occasion de faire un retour en arrière avec les bédouins qui nous ont fait goûter les spécialités avec une magnifique vue sur tout le désert. Enfin, nous avons fini la journée à la mer Morte et nous avons acheté un masque pour la peau à base de boue. Lionel & Dan : jour 5 La journée débute vers 5 h 15. Avant même de prendre un petit déjeuner, nous sommes partis faire l’ascension de Massada afin de voir le magnifique lever de soleil. Le trajet a été rude, de nombreuses marches ont été gravies, la montée d’un dénivelé de 582 mètres nous a pris environ 30 à 40 minutes pour les plus rapides. J’ai pu réaliser combien la participation et la cohésion au sein du groupe a été très forte. Je laisse maintenant la plume à nos animateurs et EDC qui vont témoigner avec leurs mots du vécu de ce voyage. Elyna et Léo : jour 1 Tout commence à l’aéroport de Genève aux alentours de 3 heures du matin. Derniers au-revoirs aux parents et l’aventure commence ! On arrive à l’aéroport de Ben Gurion vers 12h00. Puis, on prend le car en direction des plages de Tel Aviv. On mange une spécialité locale : le Chawarma. Après ce bon repas, baignade et volley étaient au rendez-vous. Vers 17h00 direction stade Menora Mivtachim Arena de Tel Aviv pour voir le match de Maccabi Tel Aviv /Asvel Villeurbanne. Tel Aviv a gagné ! On a repris le car vers 23h00 en direction de Jérusalem pour aller vers notre hôtel, et c’est avec des étoiles dans les yeux que notre première journée à Jérusalem se termine. Shirel et Naomi : jour 2 Premier matin à Jérusalem, on s’est levé tôt pour découvrir Yad Vachem , on a pris le tram pour y aller. Là bas nous avons rencontré notre guide Yohan Botbol qui nous a appris des faits historiques et marquants sur la Shoah. Nous avons été très touchés par ses événements marquants de l’histoire, car en tant que juifs, nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, un lien avec la Shoah qui nous a marqués. Nous avons fini le tour du musée par une vue sur Jérusalem entière qui était très émouvante à la vue des informations dites précédemment. Par exemple, comment notre peuple s’est battu pour avoir ce pays et continue de se battre et de le protéger à ce jour. Nous sommes ensuite partis dans la direction du shouk mahané yehouda et nous avons eu quartier libre en petits groupes pour manger et acheter quelques souvenirs. Quelques heures plus tard, nous sommes rentrés à l’hôtel pour se préparer pour le Shabbat. Nous sommes ensuite allés tous ensemble au Kotel et pour la première fois de leur vie deux personnes de notre groupe l’ont vu. Ensuite, nous avons chanté et dansé avec des membres de l’armée. Nous avons prié au kotel et c’était une première fois pour Yaron et Lucy. Enfin, nous sommes rentrés manger et on est allé se coucher.


26 Durant le trajet, nous avons tout de même pu contempler cette sublime vue durant de petites pauses. En arrivant à destination, après avoir repris nos forces, nous avons eu l’immense surprise d’un lever de soleil comme nulle part ailleurs. Après de magnifiques photos tous ensemble, notre super guide Frédéric Coscas nous a présenté et expliqué comment Massada était il y a 2000 ans. Nous avons fait un tour des ruines en passant par l’ancien grenier à nourriture et aux anciennes chambres à coucher. Puis un arrêt tout en émotion et en symbolique pour faire la tefila dans l’ancienne Synagogue de Massada. Frédéric nous a raconté l’histoire du Roi Hérode, un bâtisseur prestigieux. En fin de matinée, nous sommes partis en car dans un village éthiopien. Les habitants de ce village nous ont accueillis chaleureusement et nous ont expliqué le fonctionnement de leur village et leurs traditions >[email protected] Un téléphone : 079 625 66 67 Une adresse postale : Avenue Georgette 3, 1003 Lausanne SAVE THE DATE Tous à vos agendas :


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31 UEJL UEJL News Shabbat Project Nous avons eu le plaisir de partager un Shabbat avec une quinzaine d’étudiants et toute la communauté de Lausanne. Ce fut un repas plein de bonne humeur et de chants ! UEJL x EHL Nous sommes en contact avec la conseillère spirituelle de l’École Hôtelière de Lausanne. Nous avons organisé quatre Afterwork à l’EHL, les participants étaient principalement des étudiants de l’EHL. Ces événements sont ouverts à tous et c’est l’occasion de venir découvrir le nouveau campus ! Soirée témoignage Avec le soutien de Mme Emmanuelle Wolff, nous organisons une soirée témoignage avec Mr André Panczer déjà rencontré par zoom au printemps 2020 ! Cette fois-ci, c’est l’occasion de le rencontrer « en live » Thème de la soirée et des échanges : écouter les derniers témoins : pourquoi, pour en faire quoi ? 28 janvier à 20h00 au centre communautaire Nouveaux Membres de la Team UEJL Ce mois-ci nous accueillons deux nouveaux membres au sein l’équipe d’organisation de l’UEJL. Sacha, étudiant à l’EPFL, en première année. Il a déménagé à Lausanne l’année dernière avec sa famille ! Et Charlotte, notre physiothérapeute qui a toujours le sourire ! Ensemble, ils seront responsables de l’accueil des étudiants qui souhaitent participer aux activités proposées par l’UEJL. Nous avons une belle équipe plus motivée que jamais pour les étudiants de Lausanne ! Hanoucca Une soirée inédite raquettes-raclette dans un chalet rustique de la station des Paccots pour allumer la Hanoukia dans une ambiance des plus chaleureuses. Photos et dédails dans le prochain Shalom. Afterwork Nous avons organisé un Afterwork dans le centre de Lausanne, au bar le Belga. Malgré la période d’examens, une quinzaine d’étudiants ont répondu présent ! Projet Logo Nous avons décidé de renouveler le logo de l’UEJL ! Pour ce faire nous avons demandé aux étudiants de se transformer en designers professionnels et de nous envoyer leur meilleure création. Nous avons reçu quelques propositions et nous allons bientôt vous présenter notre nouveau logo ! Séjour ski Nous allons organiser un séjour ski du 15 au 17 février pour les étudiants. Stay tuned les infos arrivent. Afin de continuer d’organiser des activités pour que les étudiants se retrouvent nous aurions besoin de votre soutien. Pour l’année qui vient, nous recherchons de nouveaux sponsors, alors n’hésitez pas à nous soutenir. Team UEJL


32 T. TORAH Les News du Talmud Torah Retour sur les événements et cours de ces derniers mois. Pour commencer nous souhaitons à Mushky un grand Mazal Tov pour la naissance de son petit garçon. Les cours se poursuivent dans une ambiance chaleureuse et studieuse avec des enfants plus motivés que jamais à apprendre l’hebreu et captivés par l’histoire de la Parasha de la semaine, focus sur Tou Bishvat la prochaine fête du calendrier hébraïque. Pour l’activité de Hanoucca en commun avec le CJJL ce fut « carton plein » avec une quarantaine d’enfants présents. L’équipe a mis en place un jeu à thème afin de retouver la fiole d’huile disparue, quatre stands avec des activités différentes faisaient avancer le fil de l’histoire. Un Quizz Kahoot s’en est suivi et un allumage de la Hanoukia avec beignets en présence des parents est venu clôturer cette belle après-midi. Rendez-vous à Pessah pour la prochaine activité avec le CJJL.


33 Discours de Bat Mitzva Eden Bloch - 5 novembre 2022 Messieurs les Rabbanims, mes parents et vous tous nos amis, je vous remercie de votre présence pour mon passage à la maturité religieuse. Je suis aujourd’hui Bat mitzva. C’est une transition entre l’enfance et l’âge adulte. J’ai appris, durant mes cours cette année, le rôle de la femme dans la famille juive mais aussi son rôle social. La jeune fille fait sa Bat Mitzva à 12 ans et non à 13 comme les garçons. En effet, elle est plus mature et responsable dans son être. Désolée Maxime ! C’est la femme qui détermine l’ambiance et le caractère du foyer juif. Elle allume les bougies de Shabbat et détermine ainsi le temps. La lumière de la maison est entre ses mains. En hébreu femme se dit Ysha et homme Ysh, ces deux mots viennent de la racine hébraïque Esh qui veut dire feu, on parle ici du feu spirituel. La femme Ysha a pour responsabilités d’allumer, de conserver et de transmettre ce feu, le feu des valeurs juives. Aujourd’hui, en étant Bat Mitzva, mon rôle est à mon tour de passer ce feu. Je voudrais à présent remercier mes maîtres, ils ont ouvert mon esprit aux valeurs juives qu’ils m’ont transmises. J’aimerais aussi remercier ceux que j’aime le plus au monde, notamment Ruben et Ariel qui mettent de la vie dans notre famille déjà si atypique. Papa qui me montre chaque jour que la Tefila et la Synagogue font partie de notre identité. Toi Maman pour qui les mots « faire plaisir » pourraient être la traduction de ton prénom. Mais surtout toi Max ! Tu es celui qui me connaît depuis le plus longtemps, mais aussi celui qui me connaît le mieux. Tu as accepté de préparer la Aftara sans aucune hésitation pour me faire plaisir. Nous nous retrouverons tous sDv l’an prochain, Shabbat Lekh Leha pour célébrer ta Bar Mitzva. Shabbat Shalom. Groupes Bar Mitzva et Bat Mitzva Naomie Cohen - 19 novembre 2022 Monsieur le Rabbin, Monsieur le Président de la CILV, chère famille, chers amis Je suis très honorée de pouvoir célébrer ma Bat Mitsva le Shabbat pendant lequel est lue la parasha Hayé Sarah. C’est en effet la seule Paracha portant un nom féminin. Contrairement à son titre, cette Parasha ne raconte pas la vie de notre matriarche Sarah. Elle débute justement avec le décès de celle-ci. Le début de cette Parasha raconte précisément comment Abraham cherche un tombeau pour enterrer sa défunte femme. La négociation entre Abraham et Efron pour l’achat de cette terre, est un moment difficile car Abraham acquiert ce terrain auprès d’un homme dit sans scrupule, pour une somme colossale. Cela prouve combien Abraham accordait d’importance à son épouse et combien Sarah Imenou avait de la valeur pour son époux et tout le peuple juif. Elle a finalement eu le mérite de reposer aux côtés de Adam et Hava ! À la fin de la Paracha de Noa’h, notre ancêtre Sarah fait son apparition avec ses deux autres prénoms : Isca, puis Saraï. Isca, son prénom de jeune fille, fait allusion au regard. Sarah avait à la fois un don de prophétie qui l’accompagna tout au long de sa vie, et elle était aussi admirée pour sa beauté physique.


34 Discours de Bat Mitzva « Isca » est aussi issu de la racine du mot « aristocratie » soulignant sa grandeur, Rachi commente cela en formulant que Sarah avait des traits de caractères exceptionnels. Elle avait tout pour elle, et elle a su canaliser son potentiel pour ne pas l’exhiber à outrance, ce qui lui a fait mériter son niveau d’exception. Après son mariage, elle fut nommée Saraï, qui signifie «ma princesse», consacrant dorénavant sa beauté et son statut de princesse uniquement à Abraham. Le Maharal de Prague nous enseigne qu’à l’image de Sarah, chacune d’entre nous a deux missions dans le monde : celle de jeune fille depuis notre naissance en tant qu’être indépendant qui va apprendre à se connaître et à exprimer son unicité, puis celle de femme, nous élevant à un niveau supérieur en unissant notre force à celle de notre époux, et donc en faisant grandir notre potentiel initial. Mais il y a encore un troisième niveau que Saraï gagna à l’âge de 90 ans. Hachem la nomma Sarah : la lettre «Youd» fut remplacée par le « Hé » en même temps qu’Avram fut nommé Avraham. Le Midrach Raba nous enseigne que c’est Sarah qui donna la moitié de la dernière lettre de son prénom en cadeau à son mari afin qu’il monte de niveau : se préparant ainsi à devenir le père d’Its’hak, leur fils unique, mais aussi celui d’une multitude de nations. En ayant fait don d’elle-même afin d’aider son mari à grandir et à réussir sa mission, elle mérite d’engendrer un fils à un âge très avancé. Elle s’éleva aussi du statut de princesse pour son mari, à celui de la princesse universelle. Elle vient de devenir Sarah, mère d’une multitude de nations. Notre mère Sarah a su, dès le début de sa vie, faire les bons choix, afin d’allier épanouissement personnel et réalisation de son potentiel en cultivant beauté intérieure et extérieure. Devant vous aujourd’hui, je prie Hachem, dans sa grandeur, de bien vouloir m’accorder les mêmes possibilités que notre matriarche Sarah. Je veux ici remercier justement Madame Sarah Moustakis qui durant l’année de préparation à la Bat Mitsva a su me mettre sur la voie. J’ai pu, lors de cette préparation, comprendre de quelle façon je suis liée à mon judaïsme. D’abord à travers ma foi et mon engagement personnel, ensuite dans ma famille, puis dans ma communauté. Le travail sur le thème de la famille m’a permis de construire mon arbre généalogique. Avec beaucoup de plaisir et de curiosité j’ai pu remonter 7 générations. Je prends l’engagement de toujours faire de mon mieux pour être digne du mérite de mes ancêtres, notamment de mes deux arrière-grand-mères que j’ai eu la chance de connaître, mamie Renée et mémé Eliane. Leur souvenir joyeux et chaleureux m’accompagne pour ce jour important. Enfin j’aimerais remercier ma famille qui est venue de loin célébrer pour moi un moment si important, j’ai passé avec eux des moments inoubliables. J’aimerais également remercier mes parents qui m’ont organisé une magnifique Bat Mitsva et qui me soutiennent et m’encouragent dans tous les projets que j’entreprends. Maman : tu es une lumière qui illumine notre maison, tu es toujours pleine de vie et tu débordes de joie. Tu es toujours de bon conseil. je t’aime de tout mon cœur. Papa : tu es toujours plein d’énergie et drôle mais tu sais aussi être sérieux comme par exemple quand tu m’aides pour mes devoirs. je t’aime et je sais que je pourrai toujours compter sur toi. Samuel et Nathan, vous êtes des frères merveilleux et attentionnés je vous remercie infiniment pour tout ce que vous avez fait pour moi jusqu’à maintenant sauf quand on se dispute. Je veux dire aussi un immense merci à mes amies, Emma, Shyrel, Tal, Yona , Talia, Levana, Eden, avec qui j’ai passé des moments incroyables. Sans oublier mes copines de classe, Alexia, Alma, Yze, Laura Sophia, qui participent pour la première fois à une Bat Mitzva. Mes remerciements vont aussi à Monsieur le Rabbin Di Martino avec qui j’ai poursuivi mes études de Kodesh en sortant de l’école juive, ainsi qu’au Président Elie Elkaim et à tous les membres de la communauté. Merci également à Simon pour ses activités toujours amusantes et originales . Encore un grand merci à Hadassah et Shikma qui m’ont si bien appris l’Hebreu, à Simha et Yaël qui m’ont tant appris en Kodesh et enfin Cécil et Anaïs qui m’ont enseigné le Hol. J’éprouve de la reconnaissance envers le Gan Chlomo qui m’a accueillie sous la direction de Madame Martine Elbaz que je remercie ici, la fondation Marx et la fondation Vadnaï ainsi que le comité du Gan. Shabat Shalom


35 Discours de Bat Mitzva Groupes Bar Mitzva et Bat Mitzva Clara Amon - 12 novembre 2022 Aujourd’hui, je vais vous parler de deux Parashiot : Parashat Vayera et Parashat Balak. La raison pour laquelle je parle de ces deux Parashiot est que Balak est la Parasha de la semaine où je suis née, et Vayera est la Parasha de cette semaine où ma Bat Mitzva a lieu. Il existe un lien étonnant entre ces deux Parashiot et c’est une situation rare qui m’est arrivée par coïncidence. Je vais maintenant vous en parler ! Les deux Parashiot expliquent exactement quel est le rôle du peuple d’Israël dans le monde. Voici quelques liens : Abraham fait une journée dans la partie de l’Akedat Yitzhak dans Vayera, Bilam aussi fait une journée, mais dans ce cas, pour maudire le peuple d’Israël par les ordres du roi de Moav-Balak. Abraham s’est levé tôt le matin pour partir en voyage, Bilam aussi s’est levé tôt le matin pour partir en voyage, ils sont tous les deux allés sur des montagnes différentes pour accomplir leurs tâches, ils ont tous les deux rencontré un Malach (un ange ou un émissaire). Abraham a rencontré un ange juste avant de sacrifier Yitzhak, et le Malach a dit « ne touche pas le couteau ». Bilam a rencontré le Malach alors qu’il obéissait aux ordres de Balak, après être arrivé dans une rue étroite, Bilam commence à frapper l’âne parce qu’il s’arrête soudainement de marcher car il a vu le Malach avec une épée; mais Bilam ne voit pas ce que l’âne voit, jusqu’à ce que le Malach se révèle à Bilam. Il était si effrayé qu’il est tombé sur son visage. Mais à la fin, le messager le laissa partir à la condition qu’il fasse tout ce que H` lui ordonne de faire. Pour en revenir à Parashat Vayera, avec Abraham, l’ange l’appela une seconde fois pour le bénir de ces trois façons... (Bereshit 22:17-18) 17 : « J’accorderai ma bénédiction sur toi et je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et les sables du bord de la mer ; et ta descendance s’emparera des portes de ses ennemis ». 18 : « Toutes les nations de la terre se béniront par ta descendance, parce que tu as obéi à Mon commandement ». H` bénit donc Abraham en lui disant ces trois choses : 1. « Tes enfants seront grands ». 2. « Ils détruiront leurs ennemis ». 3. « Et à travers eux, des bénédictions viendront sur le monde ». Ce qui est intéressant dans la parasha Balak, c’est que lorsque Bilam était prêt à maudire le peuple d’Israël, mais qu’au lieu de cela, ce sont des bénédictions qui sortaient de sa bouche et non des malédictions, il a essayé trois fois, dans différentes montagnes. Vous seriez étonnés de savoir qu’à la fin de chaque bénédiction prononcée, il y a la suivante : 1. « Qui peut compter les enfants d’Israël ? ». 2. « Ils ne se reposeront pas tant que leurs ennemis ne seront pas détruits ». 3. « Ceux qui vous bénissent seront bénis, ceux qui vous maudissent seront maudits ». Et pour finir je vais vous révéler le grand secret : La bénédiction est donnée à travers nous ! Notre rôle est de partager avec le monde la connaissance de la Torah, cela ne doit pas être si compliqué, une petite Mitzvah, une bonne action, un bon exemple de notre part (en tant que peuple juif) peut être une grande bénédiction pour quelqu’un. Je souhaite que vous puissiez tous être bénis et être une bénédiction pour le monde. Merci.


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38 SHABBATOTH Horaires Horaires des fêtes Matin : Chaharit שחרית • Du lundi à vendredi, Rosh Hodesh inclus : 7h00 Attention à l’horaire des Tallit/Tefilin entre le 14 décembre 2022 et le 25 janvier 2023 • Shabbat : 9h00 Soir : Arvit ערבית • Du 30 octobre 2022 au 09 mars 2023 (Arvit) : 18h30 • Shevat : 23 janvier 2023. Kiddoush Halevana (prière de la lune) 28/01 et 04/02 (Nuit incluse) • Adar : 21 et 22 février 2023. Kiddoush Halevana (prière de la lune) 27/02 et 06/03 (Nuit incluse) Rosh Hodesh et Kiddoush Levana Horaires des offices de la semaine


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42 MATZÉVOT : Dimanche 26 février 2023 ► Monsieur Ilan Scheffer z.l. à 11h00 au cimetière du Bois de Judée à Prilly. ► Madame Gitta Wallerstein z.l. à 11h30 au cimetière de l’Avenue du Château à Prilly.


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