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Stérilisées de force Une première étude québécoise sur les stérilisations imposées de femmes des Premières Nations et Inuit a été dévoilée jeudi. Plus d’une trentaine de témoignages de personnes ayant subi de la violence obstétricale ont été recueillis.

nombre de participantes. Une vingtaine de témoignages supplémentaires auraient pu être obtenus, dit-on.

Emy-Jane Déry

« Les stérilisations ont été réalisées de manière précipitée, souvent après un accouchement, alors que les participantes n’avaient jamais parlé de contraception avec leur médecin lors de leur suivi de grossesse et qu’aucune raison médicale ne justifiait l’empressement à réaliser cette intervention », peut-on lire dans l’étude.

« Plusieurs participantes ont réalisé qu’elles avaient été stérilisées plusieurs années après le moment de l’intervention, alors qu’elles allaient consulter pour leur fertilité », peut-on lire dans le document. L’étude a été menée par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, en collaboration avec l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et plusieurs représentants d’organisations des Premières Nations, Inuit et autres. Les témoignages ont été récoltés entre mai 2021 et janvier 2022. On y compte 35 participantes, dont dix Innues. Au total, 22 des femmes se sont vu proposer la ligature des trompes comme méthode de contraception, et ce, peu importe leur âge et le nombre d’enfants qu’elles avaient. La délicatesse du sujet a pu « freiner certaines femmes des Premières Nations et Inuit à témoigner de leur expérience », précise-t-on dans le document, relativement au

La majorité des femmes étaient âgées de 17 à 33 ans lorsqu’elles ont été stérilisées.

Dans les dernières décennies, plusieurs actes de discrimination vécus par les Premières Nations au sein des établissements de santé au pays et en province ont été mis en lumière à travers des enquêtes nationales et publiques. « Force est de constater que l’analyse des témoignages recueillis dans le cadre de la présente recherche, juxtaposée aux conclusions de récents travaux de recherche menés sur les enjeux auxquels font face les Premières Nations et les Inuits dans les services publics au Québec, converge vers un constat clair, soit la présence de racisme systémique », conclut l’étude.

Sept-Îles

« Plusieurs participantes ont réalisé qu’elles avaient été stérilisées plusieurs années après le moment de l’intervention, alors qu’elles allaient consulter pour leur fertilité. »

RÉGAL DES FÊTES nouveau dessert

1 témoignage de stérilisation imposée et violences obstétricales

3 cas de violences obstétricales *Source : Stérilisations imposées de femmes des Premières Nations et Inuit au Québec

BOUCHERIE DE L’ÉLEVEUR

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Au moment des interventions, la plus jeune avait 17 ans et la plus âgée 46 ans. L’événement rapporté le plus récent se serait produit en 2019.

« Sur le plan biologique, la période la plus favorable pour porter des enfants se situe entre 20 et 35 ans », souligne-t-on.

Le crime organisé

en terre innue La présence de Hells sur des communautés innues fait réagir tandis que les autorités constatent que le crime organisé ne se fait pas prier pour profiter de leur vulnérabilité, allant même jusqu’à vendre la drogue quatre fois le prix dans des villages plus en retrait. Un comprimé de métamphétamine peut se vendre jusqu’à 20 $ à Pakua Shipi, petite communauté innue d’un peu plus de 200 âmes, située à 550 km au nord-est de Sept-Îles. Sur le marché du Sud de la province, la même pilule se vend aux alentours de 2,50 $, selon plusieurs sources du milieu. « Dès qu’il y a de l’argent à faire, le crime organisé va être là », lance d’entrée de jeu en entrevue le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière. « Ce sont des gens sans scrupules comme eux qui contribuent aux problèmes sociaux que nous connaissons », renchérit-il. « La consommation amène d’autres problèmes », ajoute pour sa part Jérôme Bacon StOnge, vice-chef de la communauté de Pessamit. « La drogue peut inciter la violence physique, la violence sexuelle, la commission de crimes pour arriver à payer la consommation, en plus d’augmenter le risque de problèmes de santé mentale », explique celui qui a auparavant œuvré 12 ans comme policier dans sa communauté.

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La consommation de stupéfiants est également « problématique » à Pakua Shipi, affirme André Vollant, enquêteur pour le service de police de la communauté innue. « La drogue entre sur la communauté par avion, par bateau, par courrier avec Postes Canada. L’hiver, certaines personnes traversent même la rivière en motoneige pour que la drogue se rende », explique-t-il. De la drogue dans des couches « Des couples peuvent dépenser 400 $ par jour en drogue », se désole M. Vollant. Il souligne que l’appât du gain de la vente et le désir de consommer peuvent inciter des individus à être plus imaginatifs dans leurs moyens pour réussir à faire entrer la drogue sur les communautés. « Nous avons même déjà su que des parents

Alexandre Caputo [email protected] I N I T I AT I V E D E J O U R N A L I S M E L O C A L

cachaient la drogue dans la couche de leur enfant pour éviter de se faire prendre », raconte-t-il. De son côté, le ministre Lafrenière s’est dit attristé par de tels faits. « Ma première réaction en entendant cette histoire est la réaction d’un père de famille », dit M. Lafrenière. « Ça me brise le cœur et ça m’affecte beaucoup de voir des familles qui en arrivent là à cause de la consommation », ajoute-t-il. L’enquêteur André Vollant se sent à bout de ressources devant les moyens de plus en plus variés pour dissimuler la drogue dans sa petite communauté. « Et la collaboration avec Postes Canada est difficile », souligne-t-il. Postes Canada n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue concernant le trafic de drogue par courrier. Des vestes bien en évidence Le ministre Lafrenière est récemment sorti sur la place publique pour témoigner de la présence d’individus s’affichant comme membres d’une organisation criminelle dans la ville de Sept-Îles. Le ministre les a luimême croisés au restaurant. La tradition veut que des membres et des représentants du gang viennent annuellement rappeler leur présence dans la région. Les vestes de cuir arborant la tête de mort ailée ont aussi été remarquées dans la région de Natashquan et Ekuanitshit à l’été 2021. La scène fut saisissante lorsque des membres de la communauté semblaient prendre plaisir à être photographiés en compagnie de l’emblème tristement célèbre. Le ministre déplore le fait que des séries télévisées dans le style de Sons of Anarchy tendent à « glamouriser » le principe du crime organisé pour le citoyen moyen, ce qui

Des représentants du crime organisé ont été remarqués dans les secteurs de Natashquan et Ekuanitshit à l’été 2021. Photo courtoisie

aide les organisations à être vues d’un bon œil lorsqu’elles s’affichent. « Il ne faut pas oublier que ce sont ces individus-là qui vendent de la drogue à nos enfants », dit-il, précisant qu’il est loin de s’agir d’un problème propre aux communautés autochtones. M. Lafernière estime que les groupes criminalisés ne sont pas nécessairement plus présents sur les communautés, mais qu’ils sont clairement plus « visibles ». « C’est une méthode d’extorsion et d’intimidation que le crime organisé utilise pour passer le message à la population que ce sont eux qui contrôlent les opérations. »

« Il ne faut pas oublier que ce sont ces individus-là qui vendent de la drogue à nos enfants. » - Ian Lafrenière

Il y a un problème, maintenant on fait quoi ? La deuxième solution, qui n’empêche pas la première, serait la mise sur pied d’une escouade d’enquête mixte pour la lutte au crime organisé et à la vente de stupéfiants.

« Ils [le crime organisé], savent que les corps de police en régions isolées ont beaucoup moins de ressources que des villes comme Montréal ou Québec, ils ont donc moins de chance de se faire prendre », explique André Vollant, enquêteur à Pakua Shipi.

Le terme « escouade mixte » est utilisé lorsque différents corps policiers unissent, à court, moyen ou long terme, leurs effectifs et leurs ressources dans un but précis.

Parmi les solutions proposées, entre autres lors du Sommet de la Nation innue en début de mois, deux sont ressorties du lot à maintes reprises. La première serait la création de corps policiers régionaux autochtones. Un service de police régional est le résultat d’une fusion permanente entre différents corps policiers d’une même région. Ce modèle de sécurité publique n’est d’ailleurs pas seulement applicable aux communautés autochtones. On peut penser à la Régie intermunicipale de police Richelieu-SaintLaurent, créée en 2004, qui dessert 17 municipalités sur la Rive Sud de Montréal. Ces municipalités avaient auparavant chacune leur corps policier.

L’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé autochtone (UMECO-A), mise sur pied par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en 2005, en est un exemple. Cette équipe était constituée de policiers chevronnés provenant de la GRC, de la Sûreté du Québec, ainsi que des différents corps policiers autochtones de la province, avant d’être dissoute une douzaine d’années plus tard. Le projet avait néanmoins porté fruit, puisqu’il a permis l’arrestation d’une centaine d’individus pour des accusations liées au gangstérisme, au trafic de stupéfiants et au blanchiment d’argent dans sa première année de vie seulement. Cette initiative a d’ailleurs remporté le prix de l’Association internationale des chefs de police en 2006. Aucune de ces solutions ne sont écartées des plans pour l’instant.

Des pour et des contre « Nous avons un petit corps de police, la communauté s’habitue à ses policiers, le lien de confiance est donc très bon. Des agents provenant de l’extérieur pourraient nuire à ce lien. » - André Vollant

« Ça nous permettrait d’avoir plus de ressources et de personnel. Nous serions donc en mesure de nous attaquer aux plus gros poissons du crime organisé et pas seulement aux petits revendeurs. » - Jérôme Bacon St-Onge

« Avec une microrégionalisation, il pourrait être possible d’augmenter le personnel disponible tout en permettant au lien de confiance de persister. » - Ian Lafrenière

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(AC) Les autorités de communautés innues affirment mener des offensives contre le crime organisé sur leur territoire, mais espèrent du renfort pour avoir plus d’impact.

Quoi surveiller dans le budget de la Ville de Sept-Îles C’est le 6 décembre que la Ville de Sept-Îles dévoilera son budget pour l’année 2023. Il s’agira de la deuxième fois que cet exercice se produira sous l’administration Beaupré. Voici cinq dossiers sur lesquels le prochain budget pourra nous donner quelques éclaircissements. Vincent Berrouard [email protected]

Les coûts de l’aréna Depuis son arrivée en poste, le maire Beaupré a fait de la construction d’un nouvel aréna pour remplacer le bâtiment Conrad-Parent une priorité. Initialement estimé aux alentours d’une vingtaine de millions de dollars, les dernières évaluations pour la construction d’un nouvel aréna avoisinaient les 33M$. Rappelons qu’un tel montant est similaire à ce qui était prévu en 2019 pour la construction d’un complexe sportif qui aurait inclus une glace, trois plateaux ainsi qu’une surface synthétique intérieure.

Le budget nous permettra peut-être d’en savoir plus sur les coûts de cette infrastructure. L’administration municipale compte également sur le soutien financier d’autres partenaires pour boucler le budget de l’aréna. Kateri Champagne Jourdain a confirmé lors de la campagne électorale un soutien minimum de 5M$ du gouvernement du Québec pour le projet. Steeve Beaupré a laissé savoir qu’il aimerait obtenir le double de la part de la nouvelle députée de Duplessis.

Quelle sera la hausse de taxes La question n’est pas de savoir s’il y aura une hausse de taxes dans le budget pour les citoyens, mais bien à quelle hauteur elle sera. Le maire de Sept-Îles, Steeve Beaupré, a déjà préparé le terrain dans les dernières semaines, en indiquant qu’une hausse de taxes est inévitable. Il expliquait que l’augmentation importante des coûts de fonctionnement, due notamment au prix du carburant et des matériaux, a un impact sur les dépenses. Il disait que pour conserver un niveau de service intéressant pour les citoyens, une hausse de taxes s’imposait. Le maire avait toutefois ajouté qu’il ne voulait pas une augmentation démesurée et qu’il travaillerait pour que cette augmentation soit raisonnable. Pour connaître la réponse, il faudra attendre au 6 décembre et le dévoilement du budget. L’an dernier, la hausse de taxes avait été de 2,4% pour les contribuables. Le budget total était de 75 M$.

Compostage

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Depuis quelques années, la Ville de Sept-Îles veut construire une station de compostage pour la collecte des résidus organiques. Le projet était sur la glace, puisque la municipalité était en attente d’autorisation de subventions de la part de Québec. Elle les a finalement reçues. Il faudra surveiller le coût du projet. Dans le programme des dépenses en immobilisation de l’an dernier, une somme de 6,6 M$ était prévue pour le projet. Avec la hausse des coûts de construction, on pourrait s’attendre à ce que le coût du projet grimpe. La Ville avait pour objectif d’implanter la troisième collecte en 2024. Le gouvernement du Québec veut la rendre obligatoire d’ici 2025.

Réfection des rues et bris d’aqueduc De nombreuses rues à Sept-Îles ont besoin d’être réparées. Au cours de la dernière année, la Ville de Sept-Îles a consacré des sommes importantes à la réfection du chemin du lac-Daigle et de la rue Doucet. En 2023, ça pourrait bien être la section de la rue Napoléon entre le boulevard Laure et l’avenue Gamache qui soit revampée. C’est du moins ce qu’avait indiqué la municipalité au Journal, le printemps dernier. De plus, avec les nombreux bris d’aqueduc qui ont touché la Ville de Sept-Îles et son réseau qui a près de 60 ans, il sera intéressant de voir s’il y aura des sommes réservées pour cela. La bonne nouvelle en 2023 est qu’il ne devrait pas y avoir de problème avec la fameuse conduite d’eaux usées au coin de l’avenue Brochu et la rue Retty. Elle a été la source de plusieurs bris dans les dernières années. Des travaux de 500 000$ viendront résoudre la problématique.

Hôtel de ville Le dossier de l’hôtel de ville de Sept-Îles continue de faire couler de l’encre. Lorsque Réjean Porlier était maire, la municipalité se dirigeait lentement, mais sûrement, vers la construction d’un nouveau bâtiment. Un sondage mené par la Ville auprès des citoyens avait conclu que l’emplacement idéal serait au coin du boulevard Laure et de la rue Retty. Depuis l’arrivée à la mairie de Steeve Beaupré, le projet de construction d’un nouvel hôtel de ville semble être au ralenti, même à l’arrêt. Aucune trace d’argent à cet effet dans son premier budget.

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Récemment, nous avons appris que la Ville était en discussion avec la Société québécoise des Infrastructures (SQI) concernant l’actuel hôtel de ville. La SQI gère le projet d’agrandissement de l’Hôpital de Sept-Îles, qui a dans l’œil les terrains du bâtiment municipal pour en faire un stationnement.

De la neige d’Ekuanitshit aux sables d’Égypte

Uapukun Mestokosho poursuit sa croisade pour le Nitassinan, ce territoire qu’elle chérit et où elle a grandi. La jeune militante innue était de la COP 27 en Égypte où elle a participé à un panel sur la protection des rivières, un important moteur de son engagement.

Émélie Bernier [email protected]

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INITIATIVE

DE JOURNALISME LOCAL

« J’ai été là avec l’Observatoire international des droits pour la nature parce que je suis impliquée dans cet organisme. La présidente Yenny Véga Cardenas me sollicite beaucoup pour participer à des événements et des conférences. J’ai déjà été au Brésil, à l’ONU, au Forum permanent pour les droits des peuples autochtones, mais c’était ma première COP », confie Uapukun Mestokosho. Elle y était en lien son implication dans la protection de la rivière Magpie, pour laquelle le statut de personnalité juridique a été obtenu en 2021 grâce au travail de l’Alliance Muteshekau-shipu. C’est aussi ce qui la mènera à Montréal pour la COP 15 dans les prochains jours. L’aventure égyptienne s’est avérée à la fois « fatigante »

et nourrissante pour la jeune femme. « Au début, j’hésitais à vouloir y aller. C’est stressant! J’ai décidé à la dernière minute et je n’ai pas regretté. » Elle y a fait plusieurs rencontres. « J’ai apprécié pouvoir rencontrer d’autres peuples autochtones, des jeunes impliqués pour la protection de notre terre mère. Nous avons fait une cérémonie, eu de beaux échanges. »

souvenirs d’Afrique. « Mon élément est l’eau, il faut que je me baigne dès que je peux, alors ce qui m’a le plus marquée est d’avoir nagé dans la mer rouge avec les coraux vivants, les poissons colorés… C’est un souvenir que je n’ai pas pu photographier, mais c’est le genre de choses qui me motive à continuer. Voyager, aller dans ces événements, voir des paysages naturels extraordinaires, rencontrer des

« J’ai apprécié pouvoir rencontrer d’autres peuples autochtones, des jeunes impliqués pour la protection de notre terre mère.» -Uapukun Mestokosho Participer au panel la stressait, mais elle a livré son message notamment grâce à la projection d’un de ses films, réalisé avec la Wapikoni mobile. « Beaucoup de monde ont apprécié le film et sont venus me voir. Selon moi, les images parlent beaucoup. Je pense que c’est grâce à ça que je suis rendue où je suis, les films que je fais sont le moyen de mon engagement », résume la jeune femme. Elle ramène de précieux

gens qui font ce même travail-là de protection de la nature, ça m’inspire. J’ai besoin de ça, ça me donne de l’énergie », glisse Uapukun, le regard brillant. Appel aux gardiens du territoire Parmi les projets qui allument le cœur de Uapukun Mestokosho se trouve le programme « Gardiens du territoire » qui existe dans d’autres parties du monde et qu’elle aimerait voir

s’implanter dans sa communauté et au-delà. « C’est un programme pour former des gens qui vont être les yeux et les oreilles du territoire. Tout est à faire. Chaque communauté a ses spécificités, ses besoins. C’est notre programme et on va le faire selon qui nous sommes, ce qu’on a envie. » Une collaboration avec Parcs Canada est prévue. « Au début, on parlait juste de la Magpie, mais moi, je veux le faire pour tout le territoire, les iles… Ce serait bien que toutes les communautés innues et même non innues aient des gardiens. Je vois ce programme vraiment holistique, à grande échelle », dit-elle. Tout cet engagement lui prend du temps, mais elle y tient. « Personnellement, je n’aime pas être devant un ordi tout le temps. Je préfère être dehors, sur le terrain. Passer du temps avec la nature, pour moi, ce n’est pas juste en prendre soin. Le terrain prend soin de moi, me guérit. On a aussi un grand travail de guérison par rapport au traumatisme intergénérationnel, la colonisation, les pensionnats, c’est en étant près de la nature qu’on se guérit », avance-telle avec conviction.

Retour sur la campagne (EB) Uapukun Mestokosho a porté les couleurs de Québec solidaire aux dernières élections. Elle a fait une campagne très discrète, sans tambour ni trompette. « C’était spécial, la campagne électorale. C’était l’fun de voir comment ça se passe, apprendre, voir la réaction des Innus par rapport à ça. C’est important qu’on vote, pour faire une différence. Je pense que ma candidature a pu créer un peu d’intérêt dans ma communauté », relate-t-elle. L’issue de l’élection la laisse mitigée. « Je suis contente que ce soit une Innue, une femme, mais je ne suis pas contente avec le parti », affirme-t-elle sans hésiter. Les visées de la CAQ sur la rivière Magpie sont un affront à sa communauté et au Nitassinan. Se présentera-t-elle de nouveau aux élections ? Elle ne se prononce pas, mais le titre de députée ne lui fait ni chaud ni froid. « Mon titre, c’est Innue d’Ekuanisthit. C’est comme ça que je me présente, ça ne va pas changer. »

La rivière Magpie s’invite à la COP15 de Montréal Les protecteurs de la rivière Magpie, dont Uapukun Mestokosho, ne laisseront pas passer l’occasion de défendre le cours d’eau, toujours dans la mire de la Coalition Avenir Québec pour de futurs développements hydroélectriques malgré une vive opposition du milieu. Émélie Bernier

La Société pour la nature et les parcs (SNAP) Québec, la communauté et le conseil des Innu de Ekuanitshit, l a MRC de Minganie et l'Association Eaux-Vives Minganie sont impliqués au sein de l’Alliance Muteshekau-shipu, qui milite pour la protection de la rivière Magpie. Ils espèrent un engagement officiel envers la protection de la rivière en lien avec la tenue, à Montréal, de la COP15 du 7 au 19 décem-

bre. Des représentants de l’Alliance seront sur place, dont la militante écologiste Uapukun Mestokosho (voir autre texte). « C’est frustrant de se dire qu’ici, chez nous, dans notre région, on s’est dit, ensemble, « non, on ne veut pas de développement sur cette rivière », et le gouvernement continue sans prendre en considération ce qu’on veut, ce qu’on vit. Ils pensent juste à l’argent. Ce n’est pas à la terre de subir les conséquences de comment on vit… C’est à nous de s’adapter », indique Mme Mestokosho qui invite à la vigilance. La SNAP Québec sera également largement impliquée dans cet événement international. « La protection de la rivière Magpie est une des revendications que le Collectif COP 15 porte au niveau politique

Une « épée de Damoclès » (EB) Les velléités à peine voilées du gouvernement québécois de harnacher la rivière Magpie le développement hydroélectrique est un frein au développement récréotouristique de cette rivière classée parmi les 5 meilleurs au monde pour les activités sportives en eaux vives.

La rivière Magpi. Courtoisie Boreal River

avec des partenaires autochtones sur les enjeux de protection du territoire et des modes de vie traditionnelles », indique Charlène Daubenfeld, directrice des communications de la SNAP Québec. Rappelons que HydroQuébec avait d’abord inscrit la rivière Magpie dans son Plan stratégique 2009-2013, avant qu’un large consensus pour sa protection et son développement récréotouristique se mette en place.

« Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement a par ailleurs recommandé à trois reprises la protection de la rivière », rappellent les membres de l'Alliance Muteshekau-shipu.

L’Alliance Muteshekau shipu est d’ailleurs nominée comme finaliste au Prix Droits et Libertés 2022 de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour cette initiative.

L’Alliance en lice pour un prix

Un vote du public est en cours jusqu’au 2 décembre. Si vous souhaitez voter, vous pouvez le faire sur le site de la commission.

Rappelons que cette même alliance a investi temps et efforts afin que la rivière Magpie obtienne, en février 2021, un statut de personnalité juridique.

Le gagnant du prix sera connu durant un événement de la COP15.

« Si on veut du développement durable dans les régions, il va falloir agir en ce sens. La Côte-Nord, on pense qu’on a beaucoup donné dans les barrages. En plus, pour la MAGPIE, on avait un BAPE qui dit à Hydro-Québec et au gouvernement « vous devez protéger dans la région une rivière équivalente à la Romaine » et c’est la Magpie est la seule qui nous reste », indique le préfet de la MRC de Minganie, Luc Noël.

L’Alliance n’est pas sans rappeler celle qui s’était formée contre le développement pétrolier de Pétrolia à Anticosti. « Ce n’est pas une première chez nous que les Innus, les élus, les groupes écologistes s’unissent. La protection d’Anticosti contre le développement pétrolier, on l’a porté et ça a fonctionné. Quand le gouvernement ne prend pas les bonnes décisions, il faut agir. » Le préfet Noël souhaite laisser à la nouvelle députée de la circonscription de Duplessis « le temps de s’installer » avant d’aborder la question de feront avec elle. « On lui en a parlé en campagne et c’est certain qu’on va l’aborder dès que ce sera possible », conclut Luc Noël.

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Le potentiel de la rivière Magpie n’est plus à prouver. « Elle est dans le top au monde pour les activités d’eaux vives , rappelle le préfet Noël. Oui, on veut faire du développement pour profiter de cet atout là, mais avec la Magpie, tant que l’épée de Damoclès du développement hydroélectrique plane, la municipalité de Rivière-SaintJean, la MRC, on ne peut pas investir. »

Un frigo qui dépanne chaque jour Près d’un an après son installation, la direction de Transit Sept-Îles affirme que son frigo communautaire est un franc succès. Une dizaine de personnes s’y rendent tous les jours, soit pour y laisser de la nourriture ou pour en prendre.

Maxim Villeneuve [email protected]

Comme chaque année, lorsque les temps froids s’installent, le Transit connaît

un achalandage important. Cependant, la directrice, Valérie Santerre, a remarqué que si la demande augmente, les dons sont en hausse aussi. « C’est fou cette semaine et la semaine passée comment

La Guignolée des média se tiendra le 1er décembre 2022 entre 7h et 17h30. La récolte s’effectuera dans les points de collecte suivants : Coin Giasson/Smith – Coin Laure/Papineau – Coin Évangeline/ Napoléon – Coin Brochu/Père Divet – Coin Brochu/Arnaud

Soyez généreux!

il y avait du va-et-vient, exprime-t-elle. Il y a même une personne récemment qui est venue porter de la nourriture et il y avait déjà quelqu’un qui attendait pour en prendre. » Cette dernière estime qu’une centaine de personnes sont en situation d’itinérance à Sept-Îles. Dans les foyers à faibles revenus, la nourriture passe souvent après les autres dépenses de base, ajoute la directrice du Transit. « Le frigo communautaire aide beaucoup, parce qu’ils peuvent à peine se payer le logement », explique-t-elle. Plusieurs font des dons, mais il pourrait y en avoir encore plus, selon Mme Santerre. À son avis, peu de gens sont au courant que le frigo existe et que la demande est grande, comme « l’itinérance sur la Côte-Nord est beaucoup cachée ». Nombreux vivent chez des proches plutôt que dans la rue.

porter au Transit. Ça va nourrir une personne de plus ou peut-être même deux, dit-elle. J’aime mieux que votre nourriture se ramasse dans la bouche des personnes dans le besoin que dans la poubelle. » Mme Santerre invite les NordCôtiers à faire d’autres dons, comme des vêtements qu’ils ne portent plus et des objets qui ne servent pas.

« Le frigo communautaire aide beaucoup, parce qu’ils peuvent à peine se payer le logement. » - Valérie Santerre

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Elle encourage la population à aller porter leurs restants de repas. « Si vous avez de la nourriture en trop, venez la

Comptoir Alimentaire de Sept-Îles 5, rue Boudreau, Sept-Îles • 418 968-2274 comptoiralimentaireseptiles.com La directrice de Transit Sept-Îles, Valérie Santerre, dépose de la nourriture dans le frigo communautaire. Photo courtoisie

VASTE SÉLECTION DE DÉCORATIONS DE NOËL

On tombe à pic dans vos projets !

Une ressource pour les nouveaux arrivants Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le milieu port-cartois se réunit et crée un comité des nouveaux arrivants. Vincent Berrouard

Cette initiative a pour but de lutter contre la baisse démographique et le manque de main-d’œuvre. Pour accomplir cet objectif, plusieurs partenaires (la Ville de Port-Cartier, la MRC des Sept-Rivières, Arbec, l’Aluminerie Alouette et ArcelorMittal) se réunissent pour le financement d’un projet pilote d’une durée de trois ans. Il consiste à l’embauche d’une ressource permanente dédiée aux nouveaux arrivants. Celle-ci sera prise en charge par

Le Comité des nouveaux arrivants est formé d’une quinzaine de personnes bénévoles, œuvrant dans le domaine économique et communautaire de Port-Cartier et des environs. Photo Michael Veronneau

l’organisme Popco.

Cartier.

Cette personne devra travailler pour aider et comprendre les besoins des nouveaux arrivants, afin de favoriser leur rétention.

La personne travaillera aussi à promouvoir la Ville.

« Cette ressource sera un peu comme une porte d’entrée pour les nouveaux arrivants. Elle pourra les accompagner dans leur intégration », explique Line Bordage, conseillère tourisme et relations avec le milieu à la Ville de Port-

Port-Cartier prête pour 600 travailleurs ? (VB) Au cours des prochaines années, la Ville de Port-Cartier sera le théâtre de projets majeurs et qui généreront énormément d’emplois. Il s’agit de la construction du parc éolien Apuiat et de la transformation de l’usine de bouletage d’ArcelorMittal pour la production de boulettes à réduction directe. Un comité des nouveaux arrivants pourrait donc avoir un rôle important à jouer. Au total, les deux mégaprojets seront responsables de jusqu’à 500 emplois lors des pointes les plus importantes de construction. La question se pose à savoir comment la communauté port-cartoise pourra accueillir autant de travailleurs. Face à cette situation, la présidente de la Chambre de commerce de Port-Cartier, Mélanie Dumont, confie qu’il y a présentement des discussions entre les principaux acteurs économiques du milieu pour les préparatifs. « C’est sûr qu’il va probablement y avoir des campements de travailleurs quand on pense qu’il va y avoir approximativement

« On veut encourager les gens à venir s’établir à Port-Cartier. Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois. Il y a une superbe qualité de vie. On a des services et on est proche des grands centres que sont Sept-Îles et BaieComeau. On veut mettre de l’avant le potentiel de PortCartier pour attirer des gens », déclare Mme Bordage.

500 travailleurs de plus. Tout le monde est en train de cogiter là-dessus, mais c’est un peu stressant », dit-elle.

Les maisons sont «chères par ici» (VB) La présidente de la Chambre de commerce de Port-Cartier (CCPC), Mélanie Dumont, accueille favorablement la création d’un Comité des nouveaux arrivants. Elle confie que comme partout ailleurs, les entreprises port-cartoises doivent faire face aux problèmes de pénurie de main-d’œuvre. Elle constate qu’il est encore plus difficile d’attirer des travailleurs spécialisés. Elle donne en exemple sa propre expérience chez son employeur M3i/Plomberie du portage. « Attirer quelqu’un de l’extérieur, c’est tout un défi. Des fois ont réussi et la personne reste, et des fois non », dit-

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elle. « C’est vrai que PortCartier a de beaux paysages, mais les gens ne restent pas seulement pour cela. Il faut qu’ils réussissent à créer un réseau social et avoir des contacts humains pour rester », ajoute la présidente de la CCPC. Pour le recrutement, il faut aussi prendre en compte des enjeux comme les places en garderie ou les difficultés à se loger. « Dernièrement, on a accueillie quelqu’un pour lui faire visiter la région et qu’il déménage ici. Ce qui lui fait hésiter est qu’il trouve que les maisons sont chères par ici », souligne Mélanie Dumont pour démontrer son point concernant l’enjeu du logement.

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De son côté, la minière indique qu’elle « travaille avec plusieurs acteurs locaux et autres grands donneurs d’ordres pour dresser le portrait de la situation et recenser les besoins. On veut ainsi pouvoir établir les bonnes stratégies et la séquence de déploiement ». La directrice des communications pour ArcelorMittal, Annie Paré, ajoute que toute la communauté est mobilisée pour se préparer à cet important défi et que la minière compte bien prendre part à cet effort collectif. Pour la Société Apuiat, on affirme que pour ce qui sera de la gestion de la main-d’œuvre et de la question de l’hébergement, la responsabilité incombera à l’entrepreneur qui sera engagé pour la construction du parc éolien. Lauriane Déry, conseillère principale affaires publiques et gouvernementales pour le Projet éolien Apuiat, ajoute que des démarches seront entreprises une fois l’entrepreneur choisi, pour maximiser les retombées économiques dans la région notamment au niveau des emplois.

11 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

Formé en 2021, le comité a procédé à son lancement officiel mercredi dernier, lors d’une activité où plus d’une soixantaine de personnes, dont une trentaine de nouveaux arrivants, étaient présentes.

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Le Phare veut fournir du chauffage La Ressource de Réinsertion Le Phare à Port-Cartier étudiera la possibilité de devenir un producteur de chauffage grâce à la biomasse.

une diminution des gaz à effet de serre, parce que les entreprises cessent l’utilisation du mazout pour leur chauffage. Le projet du Phare est le premier à recevoir une aide financière de la part d’Environnement CôteNord, dans le cadre de son programme pour encourager l’économie circulaire.

Vincent Berrouard

Pour la réalisation d’une étude de faisabilité détaillée pour un tel projet, Environnement Côte-Nord octroie un montant de 15 000 $. Le Phare serait possiblement en mesure de fournir du chauffage à d’autres entreprises dans la zone industrielle de Port-Cartier, en raison de la grande quantité de bois qu’il récupère à son centre de tri. En temps normal, ce bois devrait aller au dépotoir pour être enfoui. Le Phare souhaite plutôt se servir de cette matière pour faire du chauffage à la biomasse.

12 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

« Le Phare s’est aperçu qu’il avait tellement de bois qu’il pense être capable de créer

Le Phare va réaliser une étude de faisabilité détaillée visant la mise en opération d’un réseau de chaleur à la biomasse dans la zone industrielle de Port-Cartier. Photo courtoisie

un réseau de chaleur pour alimenter des entreprises voisines. Ça permettra de favoriser la transition énergétique en passant du mazout à la biomasse », explique Claire Pédrot, conseillère en écoresponsabilité pour Environnement Côte-Nord.

devenir un producteur d’énergie et de vendre la chaleur qu’il va produire », ajoute Mme Pédrot.

mie circulaire. Ce concept consiste à produire et à consommer des matières d’une façon durable.

L’étude détaillée qui sera réalisée permettra de connaître les coûts et la quantité de matière nécessaire pour alimenter le réseau.

« Ultimement, si le projet va de l’avant, Le Phare pourrait

Le projet du Phare s’inscrit dans la perspective d’écono-

En utilisant le bois qui devrait être enfoui au dépotoir pour faire du chauffage, on lui donne une deuxième vocation. À cela s’ajoute l’avantage économique de ne pas payer les coûts d’enfouissement. Il y a aussi

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D’ici mars 2023, l’organisme vise le soutien de cinq projets structurants. Pour les entreprises ou organisations qui voudraient en apprendre davantage sur le programme ou postuler, vous pouvez consulter la page Web d’Environnement Côte-Nord. « On recherche encore des entreprises ou des organismes qui souhaitent proposer un projet d’économie circulaire », précise Claire Pédrot.

We are the world en version innue pour Noël

Sylvain Turcotte

Une 19e édition se prépare pour le 14 décembre, à la Salle Jean-Marc Dion de Sept-Îles. « On continue de faire découvrir d’autres artistes de la musique », mentionne Mathieu Mckenzie. La liste d’invités pour le Spectacle du temps des Fêtes dans deux semaines comprend Laura Niquay, Shauit et FouKi. L’invitation à Laura a été faite en septembre. Peu de temps après, l’autrice-compositriceinterprète attikamek a été sacrée Artiste autochtone de l’année au 42e Gala de l’ADISQ. « On est content de la recevoir », souligne Mathieu Mckenzie. Quant à Shauit il voulait venir depuis plusieurs années. « Ce sera ma première participation. Je suis content de faire partie de la programmation, en compagnie d’excellents artistes, et ainsi prendre part à un spectacle magnifique que Florent va vous servir de sa si belle façon. J’ai

hâte de revoir Laura, ainsi que de faire enfin la connaissance de Fouki », a fait savoir l’artiste originaire de Maniutenam, Shauit. M. Mckenzie aimerait bien que ceux et celles qui fouleront la scène le 14 décembre y aillent de la version innue de We are the world. Sur YouTube, le clip de la chanson Ninan Tshitauassimuauat a été vu plus de 270 000 fois. « Ça serait beau de faire ça live. »

Un spectacle du temps des Fêtes pour découvrir d’autres artistes. Florent Vollant devrait s’ajouter aux invités que sont Laura Niquay, FouKi et Shauit. Image courtoisie

De son côté, la présence de FouKi rejoindra les jeunes. « Le rap prend de plus en plus de place », assure l’organisateur. « Ça fait deux ou trois ans que je le connais, et je lui avais dit de venir. » Grand artisan de ce spectacle au fil des années, Florent Vollant devrait aussi y aller de quelques chansons. Ce spectacle à venir, qui se veut rassembleur, est aussi source de financement pour le Studio Makusham. « L’industrie de la musique, ce n’est pas toujours facile », confesse Mathieu Mckenzie. 20e en préparation Oui, il y aura une 20e édition du spectacle du temps des Fêtes en 2023. Elle est même déjà en préparation. Mathieu Mckenzie assure que ça va être très gros. « Ce sera une vraie fête autour de Florent Vollant et ses amis des 20 dernières années. »

Vous voulez y aller?

Les billets pour le spectacle du 14 décembre, 20h, à la Salle Jean-Marc Dion, sont en vente à la Salle, à l’Épicerie Innue ou à la Station Innu. Ils sont au coût de 25$.

Florent Vollant dépassé par le temps (ST) Le Spectacle du temps des Fêtes offert entre autres par Florent Vollant a survolé le temps. Jamais ce dernier n’aurait cru qu’il se rendrait aussi loin.

M. Vollant se réjouit que le spectacle implique tout le monde avec des Naskapis, des gens de Schefferville, Nutashkuan, Sept-Îles et d’ailleurs.

« On se rend compte qu’on en a fait beaucoup », a-t-il dit au sujet du spectacle qui en sera à une 19e édition le 14 décembre.

« C’est dans un bel esprit. On lance Noël, cette période-là, c’est un beau rassemblement. Ça fait partie de nous autres. Tout le monde est le bienvenu. Nous, on s’occupe de faire de la musique. »

Et dire que pour la première édition, l’initiative à l’endroit de Florent Vollant venait de chefs des communautés autochtones. Jamais celui qui a longtemps fait carrière avec Claude Mckenzie pour le duo Kashtin n’aurait pensé que ce spectacle aurait eu une suite. Ils m’ont demandé de le refaire l’année d’après… « Ça dure depuis 19 ans. »

Pour son fils Mathieu Mckenzie, ce spectacle du temps des Fêtes est l’occasion de fraterniser ensemble, entre Allochtones et Autochtones, « de se souhaiter un joyeux temps des Fêtes. » Ça termine aussi l’année à la Salle Jean-Marc Dion. « On est à autour de la musique à partager, le temps d’une soirée, la culture. »

De plus en plus de monde assiste au spectacle. Il affiche complet depuis quelques années. Florent apprécie grandement ce rassemblement. « C’est pour tout le monde, sans discrimination. Les jeunes, les moins jeunes, les aînés… »

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« On se rend compte qu’on en a fait beaucoup.» - Florent Vollant

13 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

C’est plus qu’une tradition en décembre pour l’équipe du Studio Makusham, Florent Vollant et son fils Mathieu Mckenzie. C’est devenu un incontournable. On se rassemble et on célèbre la musique avec le Spectacle du temps des Fêtes.

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Une fraction

de seconde David Fournier un Septilien père de famille qui travaille sur l’entretien de la voie ferrée pour la compagnie minière IOC, est l’un de ceux qui a eu la malchance d’être blessé au travail. Il doit vivre avec des séquelles de cette journée pour le reste de ses jours.

Marie-Eve Poulin [email protected]

Au moment de l’accident, il était employé depuis environ deux mois. Ses collègues étaient aussi de nouveaux employés, sauf l’un d’entre eux qui était expérimenté.

16 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

Lors d’un changement de rail, une erreur de communication et une perte de visibilité d’une fraction de seconde de l’opérateur auraient causé l’accident.

« J’ai fait signe à l’opérateur d’attendre avant de descendre le rail, parce qu’il y avait de l’obstruction en dessous, mais il ne m’a pas vu. Il a descendu le rail qui m’est arrivé sur le pied », raconte-t-il. M. Fournier a dû être transporté en camion et attendre jusqu’au lendemain pour être amené par avion à l’hôpital. « Suite à l’enquête, plein de petites choses sont ressorties », dit-il. Il rapporte que beaucoup de correctifs ont été apportés suite à l’accident. Séquelles permanentes Deux fractures ont fait en sorte qu’il a dû porter un plâtre pour une durée de trois mois. À cette époque, il habitait au troisième étage. Se déplacer représentait

« Au travail, nous sommes tous responsables de notre sécurité et de celle des autres et à la fin de la journée, tout ce qui compte est de pouvoir revenir à la maison en santé . » - David Fournier

un défi. Son pied a perdu de 2 à 3 % de sa force et cette séquelle est permanente. « Le retrait du plâtre a déclenché la goutte, donc je suis pris avec ça pour le reste de mes jours et en plus, l’arthrite s’est installée dans mon pied, ce qui est très pénible quand il fait froid l’hiver. Mon pied enfle à cause du froid et c’est très désagréable », explique-t-il. Il se compte tout de même chanceux, parce que d’autres ont des séquelles beaucoup plus importantes, ou n’ont jamais pu revenir à la maison après leur journée de travail. M. Fournier se rend compte que malheureusement, les gens baissent leur niveau de vigilance avec le temps. « Quand un accident arrive, tout le monde est proactif. Mais, plus le temps passe, plus ils reviennent dans leurs mauvaises habitudes », dit-il avec découragement. David Fournier rappelle le rôle de tous pour éviter les accidents. « Au travail, nous sommes tous responsables de notre sécurité et de celle des autres, et à la fin de la journée, tout ce qui compte est de pouvoir revenir à la maison en santé », conclut-il.

Nouvelle campagne pour la CNESST (MEP) Près de 200 décès reliés au travail surviennent annuellement au Québec. On rapporte aussi 10 000 maladies professionnelles et près de 91 000 accidents du travail. Jusqu’au 18 décembre, la CNESST tient une nouvelle campagne de sensibilisation. C’est sous le thème « Votre santé et votre sécurité comptent pour vos proches » que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a lancé la campagne. Elle vise à conscientiser les travailleurs et les employeurs sur leur rôle à jouer dans la prévention des accidents de travail et les maladies professionnelles. Ces situations s’avèrent souvent graves, voire mortelles. « L’ampleur et les conséquences des lésions professionnelles ont des coûts humains et économiques importants pour toute la société. Il faut à tout prix les éviter. L’objectif de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, entrée en vigueur l’an dernier, est d’éliminer à la source les dangers pour la santé, la sécurité, l’intégrité physique et psychique des travailleuses et des travailleurs », explique Jean Boulet, ministre du Travail.

FAITS SAILLANTS Au cours des cinq dernières années, la CNESST rapporte 460 391 accidents de travail, 1 026 décès et 57 039 maladies professionnelles. En 2017, le nombre d’accidents de travail recensés étaient de 86 223 comparativement à 93 028 en 2021, soit une augmentation de 6 805. 9 912 maladies professionnelles en 2017 comparativement à 12 664 en 2021, soit une augmentation de 2 752.

Les urgences de la Côte-Nord sont « accotées » Le virus respiratoire syncytial circule sur la Côte-Nord et la santé publique demande aux parents de prendre des précautions, parce que les urgences de la région sont déjà surchargées et la situation pourrait devenir problématique.

est actuellement stable, mais elle est suivie de très près par les autorités de santé. Moins de cinq cas d’hospitalisation pour le fameux virus respiratoire syncytial (VRS) ont été comptabilisés dans la région, dans les deux dernières semaines.

Emy-Jane Déry

Les virus respiratoires font rage auprès des tout-petits partout en province et au pays. Chez nous, l’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau et l’Hôpital de Sept-Îles affichent des taux d’occupation des civières rouges. Ils sont classés « très élevés » par l’Index santé, soit le plus haut niveau. La situation sur la Côte-Nord

L’enjeu pour ce virus concerne particulièrement les toutpetits, les personnes âgées de 75 ans et plus, ainsi que celles atteintes d’une maladie chronique. « Nous autres, ce n’est pas juste le VRS, ce sont LES virus respiratoires qui nous préoccupent, parce qu’actuellement, dans nos urgences, on est déjà accotés », a affirmé le directeur de la santé

publique de la Côte-Nord, Dr Richard Fachehoun.

L’influenza monte en flèche

Le risque d’hospitalisation des enfants pour le VRS se situe entre 1 % et 3 %.

L’influenza est particulièrement précoce cette année sur la Côte-Nord, avec une proportion de tests positifs de 10 %.

« Quand tu as une personne d’hospitalisée, il faut se dire qu’il y a peut-être déjà une centaine d’enfants qui ont été exposés », a expliqué le Dr Fachehoun, assurant que le VRS circule déjà sur la Côte-Nord. « S’il y a une transmission rapide des virus respiratoires dans la région, vu nos capacités hospitalières, ça risque d’être difficile », a-t-il prévenu. La santé publique demande donc aux parents de prendre

« C’est vraiment une montée en flèche », a dit D r Fachehoun. Dr Richard Fachehound

des mesures pour empêcher une propagation massive. Il faut principalement éviter d’être en contact avec des personnes symptomatiques, se laver régulièrement les mains et avoir la vaccination d’influenza et de Covid à jour. Il est aussi recommandé de porter le masque dans les lieux publics achalandés.

Présentement, les 75 ans et plus sont vaccinés dans une proportion de 1 sur 2 pour l’influenza, dans la région. Chez les 6 mois et plus atteints d’une maladie chronique, la proportion tombe à une personne sur 4. Il y a donc un rattrapage à faire, dit le directeur de la santé publique.

LE VRS

- Dr Richard Fachehoun

Quoi ? Le virus respiratoire syncytial (VRS) se présente sous forme de rhume qui peut se compliquer en pneumonie ou bronchiolite.

Quand ? Fin de l’automne, début du printemps. Qui ? 90% des enfants contracteront un épisode de bronchiolite

et ils auront presque tous été infectés au VRS avant l’âge de deux ou trois ans. Ces virus respiratoires sont la cause la plus fréquente d’hospitalisation chez les moins d’un an.

Comment ? Ces infections s’attrapent par contact direct avec les sécré-

tions de personnes infectées. Pour se protéger et éviter la transmission des infections, il est essentiel d’adopter de bonnes habitudes d’hygiène. * Source : CHU de Québec Université Laval

17 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

« S’il y a une transmission rapide des virus respiratoires dans la région, vu nos capacités hospitalières, ça risque d’être difficile.»

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19 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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Mieux accueillir les personnes handicapées, ce n’est pas si compliqué ! La Journée internationale des personnes handicapées est soulignée mondialement le 3 décembre.

Soyez un acteur de changement Vous offrez des services à la population? Vous avez sûrement à cœur de proposer une expérience positive aux personnes qui fréquentent votre établissement. Un accueil chaleureux et un service adapté à la clientèle sont des ingrédients clés. Pour plus d’un million de Québécoises et de Québécois qui ont une incapacité, ces attentions ont un impact direct sur leur participation sociale. Lorsque vous accueillez une personne handicapée, êtes-vous en mesure : • de reconnaître les obstacles qu’elles rencontrent; • de trouver des solutions; • de mettre en place des mesures d’adaptation et d’accessibilité pour une expérience conviviale et agréable?

Une formation en ligne pour savoir par où commencer Des outils existent pour vous aider dans vos démarches dont l’autoformation Mieux accueillir les personnes handicapées. Cette formation en ligne présente les meilleures pratiques à adopter selon différents types d’incapacité. Sous la forme de huit courtes capsules, vous verrez >comment améliorer l’accessibilité de vos services, de vos communications ou des lieux. Visionnez l’autoformation et invitez vos employés, vos collègues et vos partenaires à le faire. Propagez la bonne nouvelle! Des solutions simples et peu coûteuses sont accessibles. Soyez créatifs. Tout le monde pourra en bénéficier en plus des personnes handicapées. En effet, d’autres clientèles profiteront des adaptations que vous mettrez en place comme : • les personnes aînées; • les jeunes familles; • les enfants. L’expérience vécue au sein de votre organisation sera certainement plus satisfaisante.

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La Journée internationale des personnes handicapées rappelle l’importance de rendre nos communautés plus accessibles, équitables et inclusives. Chacun a son rôle à jouer pour y arriver.

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20 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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Source www.ophq.gouv.qc.ca/

Pascale Marcotte.

Les labels, ça donne quoi? La municipalité d’Anticosti tente d’obtenir le label « patrimoine mondial de l’UNESCO ». Près de Sept-Iles, une coalition milite depuis des années pour que le Lac Walker, situé dans la Réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles, entre dans le giron des parcs nationaux québécois. Plus à l’ouest pourrait naître le parc des Dunes-de-Tadoussac. Beaucoup d’efforts sont consentis dans ces divers projets, mais quels sont vraiment les impacts de telles labellisations sur ces territoires ? Émélie Bernier

Pascale Marcotte, professeure titulaire et directrice du certificat en tourisme durable au département de géographie à l’Université Laval, est une spécialiste de la question. Obtenir un statut comme celui de patrimoine mondial de l’UNESCO n’est pas une mince tâche. À preuve, le dossier de candidature pour l’Ile d’Anticosti est une brique (virtuelle, s’entend) de plus de 2000 pages. Et rien ne garantit que le statut sera obtenu. « Dans le cas de labels internationaux comme celui-là, il faut démontrer qu’on est intéressant pour l’humanité, rien de moins. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Il faut que le label soit justifié au niveau scientifique et il faut également démontrer que la communauté est prête à vivre avec le statut et ses impacts », ajoute Mme Marcotte. Car si un tel label confère d’emblée une notoriété internationale au territoire qui l’obtient, celle-ci a parfois des conséquences qui peuvent bousculer le milieu concerné. « On a parlé beaucoup de surtourisme et on se préoccupe des communautés qui des fois gagnent, mais des fois écopent suite à une labellisation », indique Mme Marcotte, évoquant l’impression de « confiscation du territoire ». « Par exemple, quand un lieu est saisi par une organisation, une municipalité, une instance proche du milieu, les communautés ont l’impression qu’ils sont impliqués, qu’ils ont un droit de parole. Ils peuvent aller au conseil municipal, parler au maire, mais lorsque c’est une organisation nationale ou internationale, par exemple, on a l’impression de perdre le pouvoir comme citoyen. » Mais une labellisation, et le contrôle associé, n’est pas que négative. « Les réseaux sociaux amènent une nouvelle réalité. En quelques publications d’influenceurs, un lieu quasi inconnu peut devenir un « hot spot» en une semaine! Quand un lieu commence à générer du trafic, des nuisances, les locaux vont se dire «il faut qu’on l’organise». Ce besoin de protéger, d’organiser pour que ça se fasse correctement et qu’il n'y ait pas une appropriation sauvage, c’est ça qui va parfois générer l’acceptabilité sociale », dit-elle. Et celle-ci est de plus en plus essentielle dans quelque processus de labellisation que ce soit. Élus et citoyens doivent supporter les projets de labellisation désormais pour que ceux-ci aillent de l’avant. «(...) Il faut générer du consensus, surtout lorsqu’un même territoire est convoité par plusieurs personnes avec des intérêts différents », ajoute Mme Marcotte. L’obtention d’un label n’est pas une fin en soi. « Il y a un certain décalage. Souvent, le titre est pris comme une finalité, mais dans les faits, quand tu as le label , le vrai travail commence », conclut la chercheuse.

21 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

Vous cherchez une façon de contribuer? Voici quelques idées : • Mettez en valeur les mesures que vous avez mises en place pour mieux accueillir et communiquer avec les personnes handicapées. • Partagez sur vos réseaux sociaux la publication diffusée sur la page Facebook de l’Office des personnes handicapées du Québec . • Faites connaître les mesures réalisées dans votre plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées. • Organisez un jeu-questionnaire soulignant les statistiques ou les informations liées à la participation sociale des personnes handicapées. • Animez une discussion virtuelle sur ce que représente un milieu de travail inclusif, une école ou une municipalité inclusive. • Organisez une exposition virtuelle d’œuvres d’art ou de photos réalisées par des artist es handicapés. • Réfléchissez aux actions que vous pouvez poser pour améliorer la participation sociale des personnes handicapées.

Des Nord-Côtières marcheront dans le désert du Sénégal Trois Nord-Côtières participeront au défi Rose Trek Sénégal en avril 2023. Leur dévouement pour la cause permettra de soutenir la construction d’une école de brousse, de donner pour le cancer du sein et si surplus il y a, d’aider des organismes locaux dédiés aux femmes et aux enfants.

avril, l’aventure est lancée pour le trio composé de MarieHélène Cloutier Duguay, Noémie Lafrenière Lambert et Marie-Andrée Allard. Les participantes ont commencé l’entraînement chacune de leur côté pour être prêtes physiquement et elles préparent le projet au fil des jours.

Marie-Eve Poulin

Même si le défi n’est qu’en

Elles sont présentement à la recherche de commanditaires

et de financement. Le défi se résume en trois jours de marche en équipe et en une quatrième journée qui se déroulera en groupe pour clore l’événement. Les défis sont sous forme de boucles dont la première dans le désert, la seconde dans la brousse et une autre le long de l’océan. À l’aide d’une boussole et d’une carte, elles devront trouver des balises, et ce, en effec-

tuant le moins de kilomètres possible. « Une partie de notre participation ira pour l’association Ruban Rose qui soutient le cancer du sein et aussi à Cap Éco Solidaire, qui construit une école de brousse pour permettre aux enfants de la région du désert de Lompoul d’être scolarisés dans une structure adaptée aux apprentissages. Le reste sera distribué à des organismes de Sept-Îles », explique Noémie Lafrenière Lambert. Une aventure entre collègues

22 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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L’instigatrice du projet, Marie-Andrée Allard, native de Port-Cartier, n’en est pas à son premier défi. Elle a suggéré l’idée à ses collègues qui ont accepté de se lancer dans cette aventure 100 % féminine. « Je n’ai jamais été aussi motivée avec la centaine de livres en moins et le nouvel air que je respire ! », dit la femme, qui a repris sa santé en main depuis les six dernières années. « Que ce soient des courses à obstacles ou défis de grande taille, je vise toujours un challenge qui me fera un bien de fou, mais surtout, qui prête un regard à une cause distinctive », ajoute-t-elle.

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De

son

côté,

Noémie

Lafrenière Lambert est native de Sept-Îles. Elle est très excitée de participer à l’événement qui soutient la condition féminine, une cause qui lui tient à cœur. « Si l’on prend quelques minutes pour y réfléchir, nous connaissons tous de près ou de loin une femme qui a été atteinte, ou qui est atteinte du cancer du sein », dit-elle. Le dépaysement qui sera une nouvelle expérience pour elle la rend fébrile. Elle a très hâte de voir de ses propres yeux les écoles, puis rencontrer les fondatrices. Elle croit fortement que cette aventure sera un beau moment de solidarité marquant dans sa vie. Originaire de Rivière-auTonnerre, Marie-Hélène Cloutier Duguay raconte avoir grandi dans une famille généreuse de son temps pour sa communauté. Sa mère qui est dans le domaine de la santé l’a sensibilisé à l’importance de prendre soins de soi et à la bienveillance. Celle qui donne son 200 % dans la vie a accepté sans hésitation de participer au défi. « Durant la prochaine année, nous nous engageons à nous surpasser, mais également à venir en aide à la communauté », dit-elle.

Premières Rencontres maritimes de la Côte-Nord

Sécurité et concertation à l’ordre du jour

L’industrie de la pêche détient la triste palme du secteur professionnel affichant le plus haut taux de mortalité au Canada. Ce constat et la volonté de créer des liens entre les pêcheurs ont motivé l’organisation des premières Rencontres maritimes de la Côte-Nord, qui a réuni 116 intervenants à Sept-Îles les 16 et 17 novembre.

Émélie Bernier [email protected] INITIATIVE

DE JOURNALISME LOCAL

« On a réuni des gens de Tadoussac jusqu’à BlancSablon, toute la Côte-Nord était présente. C’est un bel effort de concertation », se réjouit la directrice CôteNord au Créneau d’excellence Ressources, Sciences et Technologies marines, Marilou Vanier, co-organisatrice de l’événement initié par la Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritimes (CSMOPM) en

partenariat avec le Comité permanent sur la sécurité des bateaux de pêche du Québec (CPSBPQ). «Le point de départ des Rencontres est un colloque qui s’est tenu en 2020 à Rimouski sur la sécurité avec le CPSBPQ. Ils ont fait la projection d’un documentaire sur une tragédie maritime, le naufrage du Nadine, et Guy Vigneault, des Pêcheries Shipek, qui assistait au colloque, trouvait extrêmement important de le diffuser sur la Côte-Nord pour sensibiliser les pêcheurs aux enjeux de sécurité. On a trouvé un super partenaire nord-côtier avec Marilou et son organisation », indique Marjorie Chrétien, directrice générale du CSMOPM. À la projection du documentaire se sont greffées plusieurs activités. « Le territoire est tellement grand! Faire déplacer autant de gens, leur faire payer des

116 personnes ont participé aux premières Rencontres maritimes.

billets à 2 000 $ pour venir de Blanc-Sablon, c’était difficile à justifier, même aux entrepreneurs sensibilisés. On a concocté un programme et les gens ont embarqué », lance Mme Vanier.

de respecter la vie marine notamment les baleines noires. La portion « exposant » des rencontres, où on avait également des fournisseurs de services, a été fort appréciée », résume Mme Vanier.

Elle rappelle que la CôteNord compte 250 détenteurs de permis de pêche, ce qui représente entre 800 et 1 000 pêcheurs au total. 20 % des ports de pêche du Québec se trouvent sur ce territoire. Les Rencontres auront permis de créer de nombreux liens.

Des activités de réseautage, des visites des installations portuaires, du parc d’hivernage et d’usines de transformation étaient au programme ainsi qu’un 5 à 7 pour reconnaître la contribution des préposés à la transformation.

connus. Sur la Côte-Nord, on a deux associations professionnelles et un regroupement des compagnies détenues par les communautés autochtones. Ces gens-là ne se parlent pas nécessairement et ce ne sont pas tous les pêcheurs qui sont affiliés. Avoir un espace où tout le monde qui se dit pêcheur se sent interpellé, c’est une belle occasion de les inviter à travailler ensemble », indique Mme Vanier.

« On a remis des certificats pour promouvoir le métier », indique Mme Chrétien rappelant que ce secteur est aux prises avec une pénurie de main d’œuvre importante, aggravée par la saisonnalité des emplois.

Marjorie Chrétien abonde dans le même sens. « On a une volonté d’être plus présent sur la Côte-Nord, car même si nos bureaux sont à Gaspé, notre mandat est national. Cette expérience est concluante. »

L’heure est au bilan, mais on sait déjà qu’on souhaite renouveler l’expérience.

« On a jeté les bases d’une nouvelle collaboration et on souhaite pérenniser l’événement », concluent Mmes Chrétien et Vanier d’un commun accord.

« Il faut travailler plus ensemble. On parle de se rallier, de créer une coalition pour faire avancer des projets de développement au niveau du secteur des pêches. On avait sur place des gens de certains centres de recherches comme Merinov, des entreprises en technologies marines pour venir parler des avancées qui permettent de rendre le secteur plus sécuritaire, plus productif,

« Est-ce que ce sera aux deux ans, tous les ans ? C’est à voir, mais les gens se sont

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27 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

Guy Vigneault est le récipiendaire du prix annuel du CPSBPQ en matière d’exemple à suivre en sécurité sur les bateaux de pêches. On l’aperçoit ici avec des membres de son équipe.

28 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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29 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

la prévention incendie en rappelant aux gens de changer et vérifier la pile de l’avertisseur de fumée. Également celui d’agir pour un monde meilleur en récupérant des RDD (résidus, domestiques, dangereux).

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34 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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Noël présenté par le Masque d’Or (MV) Le Masque d’Or présentera un spectacle de Noël intitulé Visite inattendue au pôle Nord le 10 décembre. La représentation aura lieu à la salle Jean-Marc-Dion, à 14h. La pièce présente l’histoire de jeunes qui se rendent au royaume du Père Noël pour percer les secrets de cet endroit magique. Ils rencontreront de nombreux personnages fantastiques, comme des lutins, des rennes et même des bonhommes de neige. Lors de leur périple, les jeunes tenteront de redonner espoir à Papa Noël. Ce dernier vit de la tristesse, car les gens ont oublié le vrai sens de Noël.

En 1985, l’ONU déclare le 5 décembre la Journée Internationale des Bénévoles pour souligner toute l'importance de la contribution qu’apporte le bénévolat au développement des communautés.

Sous le thème : Merci aux bénévoles de créer des liens dans la collectivité, le Virage veut faire rayonner l’action au quotidien de tous les bénévoles, tous milieux confondus, qui animent nos communautés. Sans eux, elles ne seraient pas aussi vivantes!

35 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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Les billets sont en vente à la billetterie de la Salle Jean-MarcDion, du lundi au vendredi entre midi et 17h.

Le coin des potins Bravo Maxime! Félicitations au Septilien Maxime Clements pour sa performance au Ironman de Cozumel qui avait lieu il y a une dizaine de jours. Avec son chrono de 10:50:28, il a terminé deuxième chez les 18-24 ans et 141e au total sur les 1 664 participants. Cet autre défi sportif se veut un hommage pour son père Dave décédé en 2021. Maxime a amassé près de 22 000$ pour deux causes que son paternel chérissait, Opération Enfant Soleil et Greffe-toi à nous. Sur la photo, Maxime est accompagné de sa sœur Janie.

Poussemine aime la lecture Merci à madame Valérie Reus, de Rivière-Pentecôte pour le partage de cette magnifique photo de son chat Poussemine, qui aime se prélasser sur son journal local le Nord-Côtier. Bonne lecture monsieur Poussemine!

Merci Jean-François!

36 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

LE SOURIRE de la semaine

Ana Paola Ortega, qui travaille au marché Mellau depuis 5 mois, bénéficie de la technologie de coupage d’oignons du cuisinier Jean-François Gallant-Rondeau. En effet, les lunettes de ski les aident à réaliser leurs tâches sans avoir à subir les inconvénients des oignons qui font larmoyer les yeux! Bonne semaine à vous deux et merci pour votre sens de l’autodérision!

Voilà ! Elle n’aura plus à demander à son amoureux quand elle sera le sourire de la semaine dans Le Nord-Côtier. Elle l’est ! Bonne semaine Valérie !

présenté par Audrey B. Lachapelle et Jessy Brisson pharmaciennes propriétaires affiliées à

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Vous avez un potin à nous raconter ? Faites nous parvenir une photo et un court texte d’un petit fait cocasse ou moment heureux, au plus tard le jeudi 16 h, précédent la parution, à [email protected].

Bonne fête Noah! Le 26 novembre, ce charmant jeune homme a eu 9 ans! Ce bel amour impressionne tout le temps sa famille avec ses raisonnements de grand. Il adore profiter de la vie au maximum et aider les autres. Sa maman Marie-Eve Poulin est très fière d’être la maman de ce beau jeune homme!

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DIRECTRICE DES VENTES ET MARKETING France Bond COORDONNATRICE À LA MAQUETTE Anny Hamilton CONSEILLÈRES VENTE ET MARKETING Sylvie Gagné Marie-Pierre Renaud INFOGRAPHIE Maxime Clément

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37 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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En direct L’ARC-EN-SON L’Arc-en son vous invite à son concert de Noël, le 11 décembre 2022 à 14 h au petit théâtre du centre socio récréatif. Les billets seront en vente à la porte au coût de 5 $ enfant et 10 $ adulte.

rencontres ont lieu le mercredi soir dès 19 h et le jeudi après-midi dès 13 h au local situé au 556, avenue De Quen. Ces activités permettent aux membres d’échanger sur les techniques d’artisanat et d’approfondir leurs connaissances. Bienvenue à toutes. SOCIÉTÉ DE GÉNÉALOGIE DE LA CÔTE-NORD

CHEVALIERS DE COLOMB Le déjeuner est servi les dimanches à la salle des Chevaliers de Colomb – Conseil 3638 de Sept-Îles. Ça se passe de 8 h à 13 h dans l’édifice du 1430, boulevard Laure (entrée ouest de Sept-Îles). Le coût est de 15 $. Pour plus d’informations : 418 962-3638. ORDRE LOYAL DES MOOSE L’Ordre Loyal des Moose organise un souper et une soirée dansante le 17 décembre 2022 avec le groupe Marc et Nancy. Le coût du souper est 20$ pour les membres et 25$ pour les non-membres. Nous avons toujours les déjeuners le dimanche à 12$ les adultes, 5$ les enfants de 5 à 10 ans et gratuit pour les 4 ans et moins. Nous avons deux salles disponibles pour la location. Nous sommes situés au 1405 boul. Laure à coté de l’hôtel le voyageur.

Si vous êtes intéressé par votre généalogie, sachez que vous pouvez avoir de l’aide tous les mardis soir de 19 h à 22 h à la Bibliothèque des Archives, située au 700, boulevard Laure, Local 190. De plus, nous serons ouverts le samedi après-midi, 26 novembre, de 13 h à 16 h. Bienvenue à tous ! CLUB DE PHILATÉLIE Les rencontres se tiennent chaque troisième mardi du mois. Pour information : Wolfram Günther, 418 962-4515 L’AMICALE SAINT JOSEPH L’Amicale Saint-Joseph offre aux familles endeuillées le buffet à prix modique. Pour informations, contactez Solange ou Marcel Blais au 418 962-9189 ou 418 961-8035.

LE CERCLE DES FERMIÈRES DE PORT-CARTIER Le Cercle des Fermières de Port-Cartier avise la population que la Boutique de Noël est ouverte depuis le 17 novembre et ce, jusqu’au 17 décembre. Les heures d’ouverture sont le jeudi de 15 h à 20 h et les vendredi, samedi, dimanche de 15 h à 17 h. Pour des idées cadeaux venez nous visiter, les artisanes de notre Cercle seront heureuses de vous accueillir. LE CERCLE DES FERMIÈRES DE SEPT-ÎLES Pour celles (anciennes et nouvelles) qui veulent connaître les activités du cercle, des

SOCIÉTÉ ALZHEIMER DE LA CÔTE-NORD Nous invitons toutes les personnes touchées, de près ou de loin, par un trouble neurocognitif dont la maladie d’Alzheimer à participer aux cafés-rencontres mensuels. Ceux-ci servent aux personnes atteintes et aux proches-aidants à acquérir des connaissances pratiques, à apprendre des stratégies à intégrer au quotidien et à planifier l’avenir. Partagez sans crainte vos expériences pour comprendre que vous n’êtes pas seul, car d’autres sont confrontés aux mêmes défis. Pour information, consulter Claire Pelletier, au 418 968-4673, poste 103.

38 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

555 HD Émissions locales (30 novembre au 6 décembre 2022) Connecté Sept-Îles et Port-Cartier (actualité locale) Conseil municipal de Sept-Îles Droit devant (information juridique utile pour notre vie quotidienne) La messe quotidienne Télé-Bingo Rotary (en direct) Tel quel (plongez au cœur d’un événement ou d’un coin de la région) La vitrine (découvrez un organisme local chaque semaine) Salon du livre de la Côte-Nord M. le maire de Port-Cartier vous répond Maya découvre le Golfe du Saint-Laurent (série documentaire) En mouvement (exercices légers avec l’instructeur fitness Sophie Vaudrin) Votre horoscope (avec Alexandre Aubry) Cultivez votre plaisir (spectacles et évènements culturels dans la région) Émissions spéciales

BEL-ÂGE

Les Joyeux Retraités de Sept-Îles Les Joyeux Retraités vous informent que le brunch qui devait avoir lieu le 4 décembre est reporté au 11 décembre et que la soirée de danse qui était prévue le 3 décembre est annulée. Vous êtes intéressés à participer aux activités : baseball poche les mardis, danse en ligne les lundis, mardis et vendredis, fléchettes (dards) les mercredis matin, palet américain les samedis matin, pétanque à tous les vendredis après-midi ainsi que pickleball les mardis, vendredis et dimanche. Pour informations communiquez avec madame Denise Ouellet au 418 968-2336.

Club de l’Âge d’Or de Sept-Îles Le bureau du Club de l’Âge d’Or de Sept-Îles est toujours ouvert les lundis, mercredis et vendredis après-midi de 13 h à 16 h. Toutes les activités fonctionnent très bien et il reste encore certaines places disponibles dans quelques-unes. Venez vérifier au bureau ou appelez-nous au 418 968-3445 pour information. Notre nouvelle activité « Parfaire son anglais en jasant » est débutée et semble très appréciée. Quelques places demeurent disponibles. L’activité est le jeudi de 9 h à 11 h au coût de 1 $. Vous pouvez toujours visiter notre site WEB au clubagedorseptiles.com.

Pour les organismes à but non lucratif qui désirent publier leurs activités et services, vous devez faire parvenir les informations par courriel à [email protected], au plus tard le jeudi à 16h, précédent la parution du journal.

HAÏKU le chant d’un inconnu au jardin Bois-Joli quel est cet oiseau Hélène Bouchard, Groupe Haïku Sept-Îles

NOUSTV : AU 555 (TIVO) / 100 (EPICO) Émissions en provenance du réseau: jeudi et vendredi (12h30-13h30); mercredi au dimanche (21h-22h); samedi et dimanche (8h-9h30). Guignolée des médias: jeudi, 1er décembre, 8h30 à 17h (reportages et entrevues en direct)

HORAIRE COMPLET : www.nous.tv/sept-îles

MERCREDI 30 11h30,18h30 12h30 8h, 22h15 9h

JEUDI 1er 8h30,12h,20h30 22h 9h35, 20h 9h

VENDREDI 2 8h,11h30,18h30 14h 13h45 9h

SAMEDI 3 14h,20h 9h30 13h15, 20h30

DIMANCHE 4 12h,17h, 22h 14h 9h45, 18h45

LUNDI 5 8h,11h30,18h30 13h30 8h30, 17h 9h

19h15 8h15, 19h 8h30 19h30 18h15, 22h 9h35 22h30 12h, 17h

13h45, 20h15 13h30, 17h 18h 19h 19h30 11h30, 19h45 10h 8h 8h30-17h (Guignolée)

18h15 9h35, 20h15 17h 12h 8h30, 18h 8h45, 19h

11h45, 19h15 11h30, 18h 18h30 17h 13h30, 19h 13h, 20h45

8h45, 13h15 9h35, 21h45 12h30 22h 12h, 21h30 13h, 18h

20h30 22h

19h30 14h30, 22h

12h30, 23h 12h45, 22h45 19h 10h 18h30 9h30 11h30 18h 19h30

10h, 21h

MARDI 6 8h30, 12h30, 18h 21h 12h 9h 18h30 9h35, 17h 11h45 13h30 20h30 11h30 12h15, 20h 10h 13h

Nécrologie J’ai écrit ton nom… J’ai écrit ton nom sur le sable, mais la vague l’a effacé.

Avis de décès

J’ai gravé ton nom sur un arbre, mais l’écorce est tombée. J’ai incrusté ton nom dans le marbre, mais la pierre a cassé. J’ai enfoui ton nom dans mon cœur, et le temps l’a gardé.

Mon cadeau de Noël pour ma Fabrique Madame, Monsieur, chers paroissiens et paroissiennes, Vous savez sans doute que la situation financière de nos paroisses est fragile et qu’un déficit est anticipé pour 2022. Vous voulez collaborer à maintenir et à améliorer les services pastoraux ? Nous vous proposons de participer à notre activité « Mon cadeau de Noël pour ma paroisse ». Il suffit de faire parvenir votre don à l’adresse indiquée ci-dessous. À chacun et chacune, une agréable et ressourçante période de la Nativité ! Claude Devost, président

Medric O’Brien, président

Fabrique l’Ange-Gardien (St-Joseph et Ste-Famille)

Fabrique Christ the King

Formulaire de versement à la Fabrique de la paroisse (Campagne « Mon cadeau de Noël pour ma paroisse »)

Fabrique L’Ange-Gardien

Fabrique L’Ange-Gardien (St-Joseph – Ste-Famille) ou Fabrique Christ the King

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Adresse :

Montant du don :

Fabrique Christ the King 540, av. Arnaud, Sept-Îles (QC) G4R 3B5 | 418 968-4690 www.paroissesseptiles.org/html/paroisseseglises.html

Nom :

Code postal :

540, av. Arnaud, Sept-Îles (QC) G4R 3B5 | 418 962-9382 [email protected]

(Québec) Téléphone :

Note : Faites votre chèque à l’ordre de la Fabrique L’Ange-Gardien ou Fabrique Christ the King. N’oubliez pas que chaque don à votre fabrique vous permet d’obtenir un reçu pour fins d’impôt !

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Je désire recevoir un reçu pour fins d’impôt, au début de 2023

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Nous vous remercions pour votre contribution généreuse au soutien de votre paroisse…

39 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

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Rolande Maloney Porlier 1930 – 2022

À Sept-Îles (maison Élyme des Sables), le 15 novembre 2022, est décédée à l’âge de 92 ans, madame Rolande Maloney Porlier épouse de feu Charles-Eugène Porlier et domiciliée à Sept-Îles. Les funérailles de madame Rolande Maloney Porlier auront lieu le vendredi 6 janvier 2023 à 10 h 30 en l’église St-Joseph située au 535, av. Brochu à Sept-Îles. La famille reçoit parents et amis le jeudi 5 janvier 2023 de 13 h à 16 h et de 19 h à 22 h, le vendredi 6 janvier 2023 jour des funérailles à compter de 9 h au Complexe Thanatologique Mallet & fils du 585, boul. Laure à Sept-Îles. Elle laisse dans le deuil son fils Marcel (Evelyn Chalifoux); ses petites-filles : Anne-Li (Patrick Lamontagne) et Maï-Anh (Maxime Pelletier); ses arrièrepetits-enfants : Sophie, Charlotte et Charles, ainsi que son frère Hector, sa sœur Ghislaine, ses neveux, ses nièces, ses cousins, ses cousines et de nombreux ami(e)s. Elle était la sœur de feu Lauraine et feu Blandine Maloney. La famille tient à remercier le Dr Gilles Ross, la Dre Annie Lebel ainsi que le personnel de l’Élyme des Sables. Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don à l’Élyme des Sables www.elymedessables.com. La famille a confié la direction des funérailles aux services professionnels de la Maison Mallet & fils du 585, boul. Laure à Sept-Îles, maintenant reconnue Distinction et membre de la Corporation des Thanatologues du Québec. Vous pouvez consulter cet avis de décès sur le www.maisonmallet.com. Ceux et celles qui le désirent peuvent y envoyer des messages de sympathie.

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DANS L’AFFAIRE DE LA FAILLITE DE : 9381-1578 QUÉBEC INC., faisant affaires sous le nom de « Dépanneur du Calumet », sis au 2042 rte Jacques-Cartier, Rivière-Pentecôte(Port-Cartier), QC, G0H 1R0 « DÉBITEUR »

une entreprise impliquée et écoresponsable

1005, boulevard Laure, Sept-Îles 418 968-9191 st-hubert.com/fr/carrieres.html

COUR SUPÉRIEURE (En matière de faillite et d’insolvabilité) N/R: 322010

Avis est par les présentes donné que la faillite de 9381-1578 QUÉBEC INC. est survenue le 22 novembre 2022, et que la première assemblée des créanciers sera tenue par conférence téléphonique le 6 décembre 2022 à 11 heures. Pour joindre l’assemblée, composez le 1 888 549-5642, poste 500, code d’accès 1234. Québec, ce 23 novembre 2022 Syndic Responsable : Éric Villeneuve, CPA-CMA, CIRP, SAI

OFFRE D’EMPLOI Directeur.trice général.e Organisme à but non lucratif, la Chambre de commerce de Sept-Îles - Uashat mak Mani-Utenam (CCSIUM) se veut une référence pour la communauté d’affaires de Sept-Îles et Uashat mak Maniutenam. Forte de ses 375 membres, elle favorise le réseautage, l’amélioration des compétences er la promotion des occasions d’affaires. DESCRIPTION DE TÂCHES Relevant du conseil d’administration, le/la directeur.trice général.e assure la gestion quotidienne et les relations publiques de la CCSIUM, et voit au développement des affaires. Plus précisément, le/la candidat.e : ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪

Participe à l’élaboration et à la mise en œuvre de la planification stratégique et des plans de communication; Assiste le conseil d’administration dans les décisions et les orientations établies; Assure le suivi de la bonne gestion financière et administrative de la CCSIUM; Assure la supervision et le développement des compétences de l’équipe; Recrute et fidélise les membres et partenaires, actuels et potentiels; Soutient les divers comités en place, de même que les organismes partenaires; Représente la CCSIUM au sein de différents comités et groupes de travail; Agit à titre de porte-parole et assure la bonne gestion de l’image de la CCSIUM.

40 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

EXIGENCES DE L’EMPLOI ▪ Diplôme universitaire de premier cycle ou toute autre formation jugée pertinente, combinées à plusieurs années d’expérience; ▪ Connaissance du milieu des affaires. COMPÉTENCES REQUISES ▪ Maitrise exemplaire du français écrit et parlé; ▪ Aisance avec l’usage de l’anglais parlé (un atout); ▪ Sens politique et capacité à saisir les enjeux politiques; ▪ Capacité de gestion de projet et de planification d’événements variés; ▪ Capacité à réaliser un budget prévisionnel et d’en assurer le suivi; ▪ Démontrer de l’entregent, une facilité à entrer en contact avec une multitude d’individus. CONDITIONS DE TRAVAIL ▪ Emploi permanent, à temps complet - horaire régulier du lundi au vendredi, mais disponibilité requise les soirs et fins de semaine sur une base occasionnelle; ▪ Salaire annuel compétitif dans le milieu - déterminé en fonction de la formation et de l’expérience du candidat. Toute personne intéressée est priée de faire parvenir son curriculum vitae ainsi qu’une lettre de présentation avant le 18 novembre 2022 à 16 h à l’attention de Mme Karine Lebreux à l’adresse courriel : [email protected].

Québec 4815, boul de l’Ormière #270 G1P 1K6 Tél. 418 476-1136 Fax 418 549-5829

OFFRE D’EMPLOI

Technicien.ne comptable recherché.e Tu aimes les défis, le développement, tu voudrais mettre tes connaissances et ton expérience à l’épreuve, nous avons l’emploi que tu cherches ! Aubill transport, Trans-Nord équipement et Hôtel le Q’artier est à la recherche d’un(e) technicien(ne) comptable qui assumera ses fonctions auprès de nos 3 entreprises qui sont en pleine expansion dont un méga projet qui débutera en 2023. Tu auras la chance d’œuvrer avec une équipe dynamique, positive en plus d’avoir de bonnes conditions de travail. Bien entendu, afin de bien t’intégrer dans l’équipe tu devras être une personne positive, dynamique, n’ayant pas peur des défis et aimant le travail bien fait. Appelle-nous si l’aventure t’intéresse 418 965-6315 [email protected]

OFFRE D’EMPLOI

TECHNICIEN EN INFORMATIQUE Concours No ADM-18-11-2022 Poste permanent à temps complet

LE POSTE Sous la responsabilité de l’assistant-trésorier, le titulaire sera appelé à assurer le bon fonctionnement des serveurs et des équipements informatiques et devra apporter un support technique aux utilisateurs dans l’usage et le fonctionnement des équipements et des logiciels. Il devra également, entre autres : • procéder à l’implantation du nouveau matériel informatique et des nouveaux équipements; • collaborer à la gestion du site Internet de la Municipalité avec les différents services; • évaluer les besoins des divers services en matière de matériel et/ou support informatique. LES QUALIFICATIONS • Détenir un DEC en techniques de l’informatique ou l’équivalent. • Maîtriser les diverses applications de Office 365. • Maîtriser les logiciels COBA et Unicité constitue un atout. • Posséder un permis de conduire de classe 5 valide. • Toute expérience pertinente sera considérée.

La Ville de Port-Cartier est située sur la Côte-Nord, en bordure du fleuve SaintLaurent. Les défis y sont donc nombreux et intéressants ! La proximité des parcs naturels, des plages, du bord de l’eau et des montagnes en font un endroit idéal pour pratiquer les activités de plein air. L’accessibilité des infrastructures et des commodités offre aux citoyens une excellente qualité de vie. La Ville de Port-Cartier est reconnue pour son dynamisme : les activités sportives et culturelles sont omniprésentes et pour tous les goûts.

Les personnes intéressées devront soumettre un curriculum vitae, accompagné d’une copie de toutes les attestations d’études requises, au plus tard,

le 2 décembre 2022 à l’adresse suivante : Service des ressources humaines VILLE DE PORT-CARTIER 40, avenue Parent Port-Cartier (Québec) G5B 2G5 [email protected]

La Ville de Port-Cartier souscrit à l’égalité à l’emploi. Ce concours s’adresse aux femmes et aux hommes, le masculin n’ayant été utilisé qu’afin d’alléger le texte. Nous remercions tous les postulants; toutefois, seuls les candidats sélectionnés seront contactés.

CAMELOTS RECHERCHÉS

Veuillez communiquer avec Bianka Chassé au 418 960-2090, poste 2231.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE La Corporation de Transport Adapté de Sept-Îles Inc. désire inviter ses membres et usagers de tous les services de transport en commun, soit les services Transport Adapté, Taxibus et Interbus, de la tenue de son assemblée générale annuelle qui aura lieu le mercredi, 14 décembre 2022 à 19 h, au gymnase (sous-sol) de la Maison Alouette (MOCSI), au 652, avenue De Quen à Sept-Îles. Nous cherchons des gens motivés, passionnés et créatifs afin de combler deux (2) postes vacants. Si vous êtes intéressés à vous joindre à notre équipe, veuillez envoyer votre candidature, CV et lettre de motivation, avant le 12 décembre 2022 à 17 h à [email protected]. Tout en respectant les consignes, on continue à se protéger ! Nous vous attendons en grand nombre ! Sylvie St-Pierre, directrice Tél. : 418 962-7111

Saviez-vous que 40 % de la distribution de notre journal est faite par des retraités actifs? Les raisons principales pour eux sont : la mise en forme ou un revenu d’appoint.

41 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

LA RÉMUNÉRATION La rémunération et les conditions de travail sont celles prévues à la convention collective en vigueur pour le personnel syndiqué de la Ville de Port-Cartier, soit entre 32,81 $ et 36,88 $ de l’heure. Une gamme intéressante d’avantages sociaux (régime de retraite, assurances collectives, bonis) est également offerte.

OFFRE D’EMPLOI Adjoint.e de direction Organisme à but non lucratif, la Chambre de commerce de Sept-Îles - Uashat mak Mani-Utenam (CCSIUM) se veut une référence pour la communauté d’affaires de Sept-Îles et Uashat mak Maniutenam. Forte de ses 375 membres, elle favorise le réseautage, l’amélioration des compétences er la promotion des occasions d’affaires. DESCRIPTION DE TÂCHES Relevant de la directrice générale, l’adjoint.e de direction est une personne dynamique, compétente et motivée. Plus précisément, le/la candidat.e : ▪ ▪

Coordonne les tâches administratives (mise à jour des bases de données, renouvellement des membres, suivi de la facturation, dépôts, suivi des comptes à recevoir); Appuie la direction générale dans l’organisation des activités (formations, gala, dîners-conférences).

EXIGENCES DE L’EMPLOI ▪ Diplôme d’études collégiales (DEC) en bureautique ou équivalent; ▪ Maîtrise exemplaire du français écrit et parlé; ▪ Aptitude en comptabilité (un atout). COMPÉTENCES RECHERCHÉES ▪ Sens de l’organisation, initiative, débrouillardise et autonomie; ▪ Démontrer de l’entregent, une facilité à entrer en contact avec une multitude d’individus; ▪ Intérêt pour l’organisation d’évènements. CONDITIONS DE TRAVAIL ▪ Emploi permanent, à temps complet — horaire régulier du lundi au vendredi, mais disponibilité requise les soirs et fins de semaine sur une base occasionnelle; ▪ Salaire annuel compétitif dans le milieu — déterminé en fonction de la formation et de l’expérience du candidat. Toute personne intéressée est priée de faire parvenir son curriculum vitae ainsi qu’une lettre de présentation avant le 2 décembre 2022, 16 h à [email protected].

OFFRES D’EMPLOI Sept-Îles, Baie-Comeau, Matimekush-Lac-John

POSTES PERMANENTS

ENTRÉE EN FONCTION

À temps complet (35 heures/semaine)

Dès que possible

AGENT.E.S D’INTERVENTION AUPRÈS DES PERSONNES VICTIMES La personne recherchée est animée par le désir de joindre une équipe dynamique et professionnelle, soucieuse de répondre aux besoins des personnes victimes d'un acte criminel et de leurs proches. Les principales responsabilités de l'agent(e) d'intervention sont : • Effectuer une analyse des besoins, effectuer des interventions post-traumatiques et psychosociales; • Accompagner les personnes victimes et témoins dans le processus judiciaire; • Donner des informations sur les droits et recours des personnes victimes, les diverses ressources existantes, ainsi que sur le processus judiciaire criminel, etc.

42 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

VOS COMPÉTENCES ET TALENTS QUI VOUS PERMETTRONT DE VOUS RÉALISER PLEINEMENT • Détenir un diplôme universitaire permettant d’être membre d’un des ordres professionnels suivants : OTSTCFQ, OPPQ, OPQ, OPSQ, OPCQ ou encore du registre des droits acquis d’un de ces ordres professionnels OU ENCORE détenir un diplôme d’études collégiales en travail social ou discipline apparentée; • Avoir de l’expérience auprès des personnes victimes; • Détenir un permis de conduire valide et une voiture à sa disposition; • Avoir une excellente maîtrise du français parlé et écrit, la maîtrise de l’innu est un atout; • Répondre aux exigences d’une enquête de sécurité.

SALAIRE ET AVANTAGES • 28,94 $ à 41,04 $, pour un titulaire d’un baccalauréat, auquel s’ajoute une prime d’attraction. Selon le secteur un prime de rétention peut aussi s’ajouter. • Prime à la signature du contrat de travail, assurances collectives, régime de retraite, accès à des formations payées, conciliation travail-famille, et remboursement des cotisations aux Ordres professionnels. Veuillez faire parvenir votre candidature dans les meilleurs délais par courriel : [email protected] Pour plus d’information, communiquez avec Isabelle Fortin, directrice générale, au 418 962-2822

Les Voyageurs relèvent leur niveau, mais... L’équipe masculine des Voyageurs du Cégep de Sept-Îles en volleyball masculin évoluait à la maison samedi pour le troisième tournoi de la saison du circuit collégial Québec/ChaudièreAppalaches (D2).

Les Voyageurs ont perdu en livrant de belles oppositions, perdant 25-18, 25-27, 4-15 contre Beauce-Appalaches, 19-25, 25-17, 10-15 contre Jonquière, 20-25, 26-24, 1215 face à Rimouski et 21-25, 25-22, 18-20 devant Lévis.

Sylvain Turcotte

« Nous sommes fiers de tous les membres de l’équipe et ce tournoi va nous servir de baromètre pour établir notre standard de niveau de jeu. Mention honorable à Patrick Pouliot et Jessy Tremblay », a renchéri Lachance.

Il y avait toute une ambiance électrisante dans le gymnase pour les matchs des aigles, au son notamment des nombreuses trompettes, insufflant une énergie aux locaux. « Les gars ont donné tout un spectacle aux gens présents. Les gars se sont relevés du tournoi difficile à Québec avec un niveau de jeu très élevé. Tous les matchs se sont rendus en 3 sets où la finalité aurait pu être bien différente », a fait savoir l’entraîneur-chef, JeanFrançois Lachance.

Les volleyeurs du Cégep de Sept-Îles sont en congé jusqu’en février alors que le prochain tournoi est le 4 février à Lévis.

Les Voyageurs du Cégep de Sept-Îles ont livré de belles batailles à leurs rivaux samedi à domicile. Ils ont toutefois perdu leurs quatre affrontements, à la limite, en trois manches.

AVIS DE CLÔTURE D’INVENTAIRE

Donné à Sept-Îles, ce 24 novembre 2022 Me Linda BEAULIEU, notaire

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43 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

PRENEZ AVEZ que suite au décès de Harold HOGAN, survenu le 8 juin 2022, un inventaire de la succession a été préparé par le liquidateur Donald HOGAN et peut être consulté à l’Étude du notaire Linda BEAULIEU, située au 390 avenue Brochu, bureau 200 à Sept-Îles, province de Québec, G4R 2W6, 418 962-2250/108 téléphone 418 962-2244 télécopieur et [email protected].

Quinze judokas ont rendez-vous aux Jeux du Québec La Côte-Nord comptera une délégation complète en judo lors de la 56e Finale des Jeux du Québec. 15 athlètes de la catégorie U18 ont assuré leur qualification lors de la finale régionale qui avait lieu samedi à BaieComeau. Sylvain Turcotte

L’Académie de judo de SeptÎles aura six judokas à Rivière-du-Loup en mars prochain. Du côté féminin, on retrouvera Florence Ward (-52 kg), Sara-Anne Beaudin (- 57 kg) et Amélie Martin (70 kg), et, du côté masculin, Julien Rodgers (- 60 kg),

Hugo Langelier (- 66 kg) et Jacob Marcoux (- 73 kg). Baie-Comeau et son club de judo seront représentés aux Jeux du Québec par Oksana Marquis (- 63 kg) chez les filles, ainsi que Machiel Talbot (- 50 kg), Samuel Roberge Poitras (- 55 kg), Alexis Brassard (- 66 kg) et Samuel Michaud Lemieux (90 kg) chez les gars.

La délégation féminine en judo pour les Jeux du Québec, Amélie Martin, Sara-Anne Beaudin, Florence Ward, Cameron Power, Oksana Marquis et Antonia Rengifo. Photo courtoisie

La délégation est complétée par quatre athlètes du Club de judo de Fermont, Cameron Power (+ 70 kg), Antonia Rengifo (+ 70 kg), Zakary Lepage (- 81 kg) et JeanDavid Bouchard (+ 90 kg).

La Côte-Nord aura ces neuf judokas massculins pour la 56e Finale des Jeux du Québec, soit Zakary Lepage, Hugo Langelier, Jacob Marcoux, Samuel Roberge Poitras, Jean-David Bouchard, Samuel Michaud Lemieux, Alexis Brassard, Machiel Talbot et Julien Rodgers. Photo courtoisie

Saison de triathlon terminée À l’honneur pour octobre

44 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

(ST) Quatre jeunes du Programme de développement hockey école (PDHÉ) de l’école Johnny-Pilot, programme instauré par l’ancien de la LNH, Joé Juneau, sont à l’honneur pour octobre. Récompensés pour leurs efforts et leur comportement tant sur la patinoire qu’en classe, on retrouve sur la photo Jefferson Bégin (4e année), Vincent Landry (3e année), Jenya Simon (2e année) et Australie Grégoire (5e/6e année). Ils sont accompagnés par la directrice de l’école, Sandra St-Laurent. Pour les écoles primaires de Uashat et Mani-utenam, la coordination du PDHÉ est assuré par Dany Gauvin. Photo courtoisie

Photos Sébastien Miousse

(ST) La saison 2022 de triathlon est terminée pour le natif de Port-Cartier Charles Paquet et la Septilienne d’origine Carolane Pitre, qui étaient tous deux dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dabi, en fin de semaine. Paquet s’est classé 54e de la grande finale de la série mondiale, le Championnat du

monde de triathlon. Il a complété les 1,5 kilomètre de natation, 40 kilomètres de vélo et 10 kilomètres de course à pied en 1h51 min 5 s. Après un départ plus difficile en natation et à vélo, Paquet s’est repris de belle façon en affichant le 13e meilleur chrono en course à pied, rapporte Sportcom.

De son côté, Caroline Pitre, participante au Championnat du monde groupe d’âge, a conclu en 26e position sur 31 femmes chez les 30-34. Après un grave accident de vélo il y a cinq mois, la Septilienne d’origine se dit satisfaite dans les circonstances. La morale de l’histoire : toujours croire en soi.

Les Vikings, dominants au Tournoi Jouzy L’Association du hockey mineur de Baie-Comeau a fait une razzia au Tournoi Jouzy de Port-Cartier, remportant les trois finales grâce à ses Vikings dans le M15 A, le M15 B et le M18 A. Sylvain Turcotte

C’est par jeu blanc que les formations baie-comoises se sont imposées dans les trois catégories. 18 équipes au total étaient de la partie. Dans le M15 B, les Vikings-2 ont eu raison, par la marque de 4-0, des Prédateurs de la Haute-Côte-Nord. C’est par la même marque que Baie-Comeau a été sacrée dans le M15 A, triomphant aux dépens des

Gaulois de Port-Cartier. Pour le respect démontré par ses joueurs envers les installations ainsi qu’à l’endroit des bénévoles, adversaires et arbitres, les Basques de SeptÎles M15 B ont reçu l’honneur de l’équipe la plus respectueuse des deux classes M15. Un autre club local, les Gaulois-1, s’est avoué vaincu dans le M18 A, perdant 3-0 contre l’équipe 1 des Vikings. L’autre formation baiecomoise de cette catégorie a été couronnée Équipe la plus respectueuse des huit clubs du M18. Mention « plus que spéciale » au joueur Édouard Landry, pour son attitude positive remarquable envers les bénévoles aux

Les Vikings M15 A, une des trois équipes de l’Association du hockey mineur de Baie-Comeau championnes du Tournoi Jouzy de Port-Cartier. Photo courtoisie

chambres. Ce sera au tour de Baie-

Comeau de recevoir la visite hockey pour son 62e Tournoi, du 7 au 9 décembre pour les

catégories M11 et M13 et du 14 au 18 décembre pour le M9, M15 et M18.

Olivier Gallant, le joueur de l’année U11

Quessy réussi un standard canadien (ST) Il y avait beaucoup de monde en fin de semaine à la piscine du PEPS de l’Université Laval. Pas moins de 385 nageurs de 46 clubs du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick étaient de la Coupe du Québec Senior dans la Vieille Capitale. Du nombre, les Port-Cartois Mya Ritchot et Even Quessy. La compétition se tenait en bassin de 25 m pour les préliminaires et en bassin de 50 m pour les finales. Les deux athlètes du Club les Cachalots, toujours d’âges juniors, se mesuraient à des plus vieux. Mitchot et Quessy prenaient part chacun à deux épreuves. Even a obtenu son meilleur classement au 50 m brasse avec une 14e place. Il a d’ailleurs réalisé son standard pour les Championnats canadiens de l’est pour cette épreuve. Au 100 m brasse, il a pris le 27e rang. Quant à Mya, elle a terminé 32e au 50 m brasse et 33e au 50 m dos. Photo courtoisie

45 | Le mercredi 30 novembre 2022 | Le Nord-Côtier

(ST) C’était journée de Gala Méritas samedi pour Baseball Québec, qui récompensait ses artisans pour la saison estivale 2022. Le jeune cayen Olivier Gallant (sur la photo de gauche en compagnie de son père Stéphane) est reparti de l’événement tenu à la Maison du Loisir et du Sport avec le titre de joueur de l’année U11 communautaire. Quant à Isaac Harvey (photo de droite) de l’Association du baseball mineur de Sept-Îles, il s’est vu remettre son prix pour le joueur Rallye Cap pour la Côte-Nord. Photos courtoisie

Bettez et la Force s’amènent en ville Le jour tant attendu par Ann-Sophie Bettez est pour très bientôt. C’est cette fin de semaine que la native de Sept-Îles et ses coéquipières de la Force de Montréal disputeront deux matchs à l’aréna Conrad-Parent.

Sylvain Turcotte [email protected]

Pour ce programme double de la Premier Hockey Federation, circuit professionnel de hockey féminin, les rivales seront celles du Whale du Connecticut, samedi 13 h et dimanche 12 h. « On a vraiment hâte. Ça fait une éternité que j’attend ça. Ce moment approche à grand pas », a fait savoir l’attaquante et capitaine de la Force. Ann-Sophie Bettez, 35 ans, n’a pas joué de match officiel

dans les arénas de Sept-Îles depuis qu’elle était pee-wee. Il y a donc plus de 20 ans. Il y a certes eu un match familial il y a quelques années alors qu’ils avaient loué la glace, mais ça ne compte pas ! La Septilienne d’origine se sent exciter par ces deux matchs à venir samedi et dimanche à Sept-Îles. Elle s’attend de retrouver de nouveaux partisans dans tous les arénas que la Force visitera cette saison au Québec pour plusieurs de leur parties « locales ». Après avoir vu des photos des matchs des Anciens Canadiens tenus récemment à Sept-Îles, et aussi du Senior AA, elle a une bonne idée de ce qui l’attend elle et ses coéquipières cette fin de semaine. Il devrait y avoir des gens dans les bons vieux gradins populaires. Elle se souvient d’avoir manger dans cette section de l’aréna

lorsqu’elle y était l’école de hockey.

pour

« On aura le septième jour. L’énergie sera là pour donner le meilleur de moi-même », mentionne la numéro 24. Une dernière saison ? Dans le contexte de la pandémie, Ann-Sophie n’aurait pas souhaité accrocher ses patins sans un dernier vrai match. Est-ce que cette première saison de la Force de Montréal sera sa dernière? « J’y vais au jour le jour », a-t-elle répondu. « Je verrai si mon corps me le permet. » Elle se dit encore passionné par la pratique du hockey. Si un jour elle est dépassée par les événements et la jeunesse, « on verra. » Mais il lui en reste moins que ce qu’elle a de fait.

Après avoir divisé les honneurs de leurs deux premières parties à domicile en fin de semaine, la Force de Montréal et sa Septilienne Ann-Sophie Bettez joueront à Sept-Îles les 3 et 4 décembre. Photo Arianne Bergeron

Qui est Ann-Sophie Bettez? Âge : 35 ans Grandeur : 5’4 Position : Attaquante et capitaine de La Force de Montréal Numéro : 24 Lance : de la gauche A déjà porté les couleurs des : Blues du Collège Dawson (RSEQ Collégial) Martlets de l’Université McGill (U Sports) Stars/Canadiennes de Montréal (CWHL) Équipe Canada : Coupe MLB 2009/2010 + Universiades 2011 en Turquie + Championnat du monde 2019 en Finlande (Médaille de bronze) Ton idole ? Je n’ai pas vraiment d’idole Ton équipe préférée dans LNH ? Il y en a beaucoup, je n’ai pas de préférence actuellement. Mais j’aime bien comment les Devils et les Bruins jouent. Les Canadiens vont toujours être une équipe que je regarde. Ton joueur préféré dans la LNH ? Il y en a plusieurs. Nick Suzuki, Tage Thompson, Mika Zibanejad, Cole Caufield et Patrice Bergeron.

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Quelle équipe gagnera la Coupe Stanley au printemps 2023 ? Les Rangers de New York

Elles iront aux Jeux en ringuette

Ton repas d’avant-match ? Ça dépend, parce qu’on joue en après-midi, alors je vais un bon déjeuner complet. (En tout temps : fondue chinoise)

(ST) Les choix sont faits pour les entraîneurs Annie Méthot, Renaud Jourdain et Véronique Voyer. Sur les 23 joueuses de ringuette qui ont pris part au camp de sélection pour l’équipe Côte-Nord en vue des Jeux du Québec Hiver 2023, 16 ont été retenues.

Ta chanson d’avant-match ? I’m Good (blue), David Guetta

Sur les filles qui porteront les couleurs de la région pour la 56e Finale à Rivière-du-Loup en mars, quatre sont de l’Association de ringuette de Havre-Saint-Pierre, soit Rosalie Flowers, Joannie Cormier, Frédérique Paquet et Mélyane Thériault.

Ta routine d’avant-match ? Je n’en ai pas vraiment. C’est de faire notre warm up en dehors de glace et de jouer un peu au soccer.

Les douze autres sont de l’Association de Sept-Îles. Il s’agit de Rosalie Leblanc, Camille Beaulieu, Livia Dacosta, Léanne Fontaine-Jourdain, Ann-Sophie Huet, Marie-Joelle Nadeau Cyr (de Havre-Saint-Pierre, mais fédérée à Sept-Îles), Kysha Simon, Anita Simon, Mercedes St-Onge, Julianne Lacroix, Marion Landry et Kelly Ann Néron. La ringuette sera du deuxième bloc de compétitions, soit du 8 au 11 mars.

Dans quel autre sport tu excelles ou que tu aurais aimé performer ? Plongeon. J’en ai fait, mais j’ai dû faire un choix entre les deux et j’ai pris le hockey.

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