Story Transcript
Rencontre franco-espagnole sur la fraude fiscale Articles de La Dépêche du Midi (Benoit Rouzaud) Du Samedi 20 février 2016 Évasion fiscale : il manque 5 milliards d’euros À l'initiative du Syndicat Solidaires Finances Publiques, se déroulait hier à Toulouse une rencontre francoespagnole entre fonctionnaires du fisc. Au menu, la fraude fiscale en France, en Espagne et en Europe. Chaque année, entre 60 et 80 milliards échappent au fisc français dont 5 milliards dans la région MidiPyrénées-Languedoc-Roussillon… Des sommes faramineuses qui sont autant de manques à gagner pour les caisses de l'État. Et des affaires – Cahuzac, Luxleak, Ikea, Apple, Google… – qui sont autant d'exemples de la multiplication des scandales fiscaux. Malgré ces actualités récurrentes, les discours relatifs à la lutte contre la fraude ne se sont pas traduits dans les faits. Pire, depuis une dizaine d'années, les administrations fiscales sont celles qui « payent le plus de tribut à l'austérité budgétaire », selon Serge Colin, secrétaire national de l'Union des personnels des Finances en Europe. « Un vrai paradoxe. D’un côté, il y a des déclarations d'intention pour réduire la fraude, mais de l'autre il y a un repli majeur des moyens alloués pour traquer les fraudeurs ». Au sein de la direction générale des finances publiques, 30 000 postes ont ainsi été supprimés depuis 2005. « On est là pour tirer la sonnette d'alarme », explique M.Colin. Rien qu'en Midi-Pyrénées, la fraude annuelle est estimée entre 2,37 et 3,21 milliards d'euros. Pourtant, 1 207 postes de contrôleurs ont été supprimés depuis 2009. Schéma identique à l'échelon départemental de la Haute-Garonne où une brigade de vérificateurs va être supprimée en 2016 par l'État. Et ce en dépit d'une fraude annuelle estimée à 1 milliard d'euros. « On affaiblit la lutte contre les petits et moyens dossiers de fraudes qui sont pourtant très nombreux », détaille Régis Lagrifoul, secrétaire de Solidaires pour la section Haute-Garonne. Avant de poursuivre : « ce qui n'est pas payé par les uns, est payé par les autres », dénonçant une rupture de l'égalité devant l'impôt. En Haute-Garonne, l'évaporation fiscale concerne principalement : le non-paiement de la TVA favorisé par le caractère transfrontalier du département, le secteur immobilier en relation avec des personnes d'origines étrangères, mais aussi les sous-traitants du milieu aéronautique optimisant leur fiscalité, le marché noir dans l'activité du bâtiment et la fraude financière avec Andorre. Autant de dossiers brûlants qui nécessiteraient le renforcement des équipes. Surtout que le bassin toulousain bénéficie d'une attractivité toujours croissante et donc de l'implantation de fraudeurs potentiels supplémentaires.
« Contraindre les paradis fiscaux à coopérer » Économie – Serge Colin, président de l’Union des personnels des Finances en Europe Qu'est-ce qui a changé en France depuis l'affaire Cahuzac ? Notre cause est peut-être un peu plus écoutée et il y a une prise de conscience qui se généralise concernant ce sujet. C’est devenu un enjeu majeur de société. Par ailleurs, il y a une amélioration en matière de coopération avec les pays comme la Suisse ou l'Andorre. En outre, les « repentis » bancaires et fiscaux de Suisse sont venus déposer près de 30 000 dossiers auprès du fisc français. Nous avons ainsi recouvré 2,5 milliards d’euros. Mais faute de disposer des effectifs nécessaires, nous sommes véritablement submergés et risquons de subir les délais de prescription. Les administrations européennes pâtissent-elles du manque de moyens ? Le constat n’est pas plus reluisant ailleurs en Europe. De l'autre côté de la frontière, en Espagne, 1 300 postes de fonctionnaires ont été supprimés depuis 2010 alors que la fraude annuelle est estimée à 200 milliards (lire ci-contre). Au Portugal, la fusion des douanes et du fisc est en partie responsable d’une partie des 3 000 postes supprimés depuis 2010. La logique est la même en Irlande avec la perte de 970 postes en dix ans. Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ? Outre l’augmentation du nombre d’agents, il faudrait renforcer la formation professionnelle. Avant, elle était de qualité en France et il y avait des budgets pour effectuer des programmes de coopération et d’échange tel que « Fiscalis ». Cela permettait un enrichissement des méthodes de travail. À l’heure actuelle, la réduction des effectifs est telle que les administrations ne peuvent plus se permettre de laisser partir leurs agents dans ce type de formation. D’autre part, il faut rompre avec la gestion statistique des dossiers de fraude, dictée par le ministère, et passer à une logique qualitative. Et surtout, il faut redonner au contrôle fiscal un caractère dissuasif et répressif. Comment lutter contre l'évasion avec la proximité de paradis tels qu'Andorre, le Liechtenstein, Malte… ? Ces petits paradis ne sont que des suites du plan Marshall. On peut les contraindre à coopérer, ce n’est qu’une question de volonté. Regardez, Angela Merkel a tapé du poing sur la table contre le Liechtenstein et obtenu gain de cause afin qu’il collabore en matière de criminalité fiscale. De même, les États-Unis ont mis la pression sur la Suisse, la menaçant de ne plus lui renouveler ses licences pour opérer de l’autre côté de l'Atlantique. Il faut exiger la transparence et lutter contre le secret bancaire.
La fraude porte sur 25 % de l'économie Économie – En Espagne Si les fonctionnaires français pâtissent de moyens toujours plus limités, le constat est tout aussi alarmant de l'autre côté de la frontière ibérique. Ainsi, en Espagne où l'économie souterraine représenterait 25 % de l'activité totale (200 milliards d'euros) seuls 28 000 fonctionnaires sont affectés à l'administration fiscale. Soit quatre fois moins qu'en France. Les contrôleurs doivent pourtant faire face à un trafic de cocaïne florissant (2e pays consommateur de l'Union Européenne) et son pendant, à savoir un blanchiment d'argent massif. Et pour couronner le tout, affronter une corruption endémique. « Nous avons autant de chance de réussir à anéantir la fraude qu'un escargot de venir à bout du pèlerinage de SaintJacques de Compostelle », a métaphorisé Miguel Angel Mayo, représentant du syndicat Gestha auprès du ministère du Budget espagnol. Vaille que vaille, le fisc espagnol enregistre tout de même de prestigieux succès. En témoigne récemment, les affaires Messi, accusé d'avoir dissimulé 4,16 millions d'euros, et Cristina de Bourbon, sœur du roi d'Espagne, suspectée de fraude fiscale et de corruption.
Une véritable harmonisation fiscal? Miguel Ángel Mayo Martínez (Syndicat Gestha)
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo Martínez / Técnico AEAT
SYNDICAT GESTHA Le syndicat a gagné une autre fois les élections par le ministère des finances avec 20% des votes, bien que représente seulement 34% des travailleurs. Les Techniciens du Ministère des Finances (Gestha) constituent le collectif le plus représentatif au sein du Ministère de Finances, avec 8.000 professionnels.
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
2
AEAT
L´Agence fiscal à l’Espagne on appelle “L’Agence Tributaire” qui compte avec 26.962 employés.
France Allemagne Royaume-Uni Italie
107,848 110,382 74,983 41,035
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
3
Moyens Humans/ Matériels / Juridiques Moyenne âge très élevée
Moyens matériels précaires
Moyens juridiques très dures
Justice très lente
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
4
Très haute niveau de fraude Presque le 25% du PIB dans une économie parallèle
253,000 millions d´euros pas déclarés 66,000 millions pas payés
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
5
Mécanismes de control Le Petit Fraudeur Le Fraudeur Professionnel
Le Fraudeur invisible Les Multinationales Le fraudeur publique
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
6
L’autre Espagne Deuxième plus grand consommateur de cocaïne dans le monde. Plus grand nombre de saisies de drogues en Europe. 11.800 millions dans la prostitution. Destination principale de blanchiment d'argent mafias internationales. 2.000 accusés dans des affaires de corruption
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
7
Voilà ce qui est mal? Intérêts politiques Lobbies
Normative erronées
Intérêts corporative
Justice Lente
Manque de moyens
Pas Volonté politique
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
8
Résultat
Politiques,
Agence Tributaire
contribuables
Firmes avocats, banc privé, paradis fiscal
L'inefficacité dans la prévention, le contrôle et la lutte contre l'évasion fiscale et la corruption Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
9
Conclusions
+
-
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
10
MERCI BEAUCOUP !!
Comissio d’Investigació sobre el Frau i l’Evasió Fiscals i les Practiques de Corrupció Política - Miguel Ángel Mayo / Técnico AEAT
11
2/3/2016
Billetes de 500 euros a 4 pesetas | mientrastanto.org
Inicio
Quiénes somos
mientrastanto.e
Revista mientras tanto
Buscar
Notas Ensayo Biblioteca de Babel En la pantalla El extremista discreto
Billetes de 500 euros a 4 pesetas Miguel Ángel Mayo Desde su aparición en enero de 2012, ningún billete ha sido más cuestionado que el billete de 500 euros. Y es que este billete morado, el más grande y de mayor valor dentro de las economías desarrolladas del planeta, ha sido siempre
...Y la lírica De otras fuentes Documentos Foro de webs Páginas amigas Todos
objeto de numerosas críticas por su protagonismo como divisa de referencia para la delincuencia organizada. La emisión del billete de 500 euros tuvo su origen en la sustitución de los billetes de mayor cuantía dentro de algunas economías de centro Europa. Si bien en
Partiendo de la historia, se
España nuestro billete de mayor valor era de 10.000 pesetas (unos 60 euros), en Alemania, con un movimiento de efectivo mucho más arraigado, era frecuente el
dice, no es posible aprender
uso del billete de 1.000 marcos alemanes (de valor muy similar a los 500 €); y también se podrían citar otros billetes como los 10.000 francos belgas (alrededor de 247 €) o los 5.000 chelines austriacos (unos 363 €).
se ha aprendido de ella; pero
http://www.mientrastanto.org/boletin144/notas/billetesde500eurosa4pesetas
mas que eso, que aún nada
de la esperanza corregida, ya no puesta en reyes y 1/5
2/3/2016
Billetes de 500 euros a 4 pesetas | mientrastanto.org
A pesar de su proliferación −existen unos 614 millones de billetes de 500 euros
tribunos, de esa ciertamente
en circulación en todo el mundo−, su posesión no llega al común de los mortales. Tanto es así que, según una encuesta realizada por el Banco Central Europeo, el
sí que se ha aprendido
56% de los europeos jamás han visto uno de estos billetes. Aún así, es
que nunca tuvo lugar, sino lo
importante precisar que representan un 30% del montante total de euros en circulación.
que aún jamás ha acontecido
¿Quién posee los billetes de 500 euros? Los billetes en cuestión son emitidos por los bancos centrales de los países de la Eurozona. En su emisión se asigna una letra a cada país emisor. Así, si el número
siempre. En concreto, no lo
en ningún lugar, debido a razones e impedimentos que resultan cada vez mas evidentes, eso solo no envejece jamás.
de serie del billete comienza por la letra V, significa que dicho billete ha sido emitido por el Banco de España. La circulación de un mayor número de billetes de 500 € viene dada –y este es un dato importante a tener en cuenta− por la
ERNST BLOCH
+
demanda de los clientes de las entidades financieras, ya que es la entidad financiera en cuestión la que demanda la emisión de los billetes ante peticiones de sus clientes (que serán quienes los introducirán en la masa monetaria de la economía). Actualmente existen cerca de 614 millones de billetes de 500 euros, que suponen el valor nada despreciable de 300.000 millones de euros. De estos billetes, se estima que más del 25% están fuera de Europa. Por nuestra parte, España es el país de la Eurozona donde más billetes de 500 euros hay en circulación: algo más de 68 millones de billetes, que suponen una cantidad superior a los 34.000 millones de euros. Es harto significativo que mientras que en la Eurozona el porcentaje de billetes de 500 euros sobre el total del dinero en circulación está en torno al 27%, en nuestro país ese porcentaje rebasa el 74% del dinero en circulación. En la época más frenética de la burbuja inmobiliaria (período 20052007) los billetes de 500 euros que circulaban por España llegaron a suponer el 25% del total que se movía por toda Europa. Para comprender el gran volumen de billetes de 500 € en nuestro país y llegar a discernir quien realmente los posee, es menester abordar una serie de datos acerca de lo que podríamos llamar “la otra España”, esto es, esa economía http://www.mientrastanto.org/boletin144/notas/billetesde500eurosa4pesetas
ISSN 20147317
2/5
2/3/2016
Billetes de 500 euros a 4 pesetas | mientrastanto.org
paralela que no se refleja en números del PIB ni en renta controlada a efectos de su tributación. España mueve una cifra cercana a los 26.200 millones de euros en actividades ligadas a la prostitución y las drogas (1,7 % del PIB según datos INE), frente a los escasos 18.500 millones de euros en actividades de I+D (1,2 % del PIB, muy alejado de la media de la UE, que se mueve en torno al 2%). España es el líder de la UE en consumo de cocaína y cannabis según el Observatorio Europeo de las Drogas, además de ser el puerto de entrada de la droga (principalmente de Bolivia, Colombia y Perú) y el país donde mayor número de incautaciones se realizaron dentro de la Unión Europea (26,7 toneladas de cocaína incautadas durante el año 2013). Asimismo, es el primer país de Europa en blanqueo de capitales, tal y como demuestra un informe de la Secretaría de Estado estadounidense (un blanqueo ligado principalmente al narcotráfico y al crimen organizado). Nuestro país tiene un volumen de economía sumergida en torno al 25% del PIB, es decir, uno de cada cuatro euros escapa al control tributario (dejándose de recaudar anualmente más de 88.000 millones de euros). Y también reúne a más de 1.900 imputados, cerca ya de 170 condenados y más de 130 causas abiertas relacionadas con temas de corrupción urbanística, fraude fiscal, contratación irregular y un largo etcétera de abusos en beneficio propio del cargo público ostentado. Dentro del territorio nacional, podríamos destacar por su importancia la Comunidad de Andalucía, con 383 imputados, la de Baleares, con 313 imputados, y la de Cataluña, con 178 imputados. Y el denominador común de todas estas actividades ilegales anteriormente numeradas es su moneda de cambio para sus grandes transacciones, es decir, el inconfundible billete morado de 500 €. De hecho, las autoridades británicas calculan que un 90% de estos billetes están efectivamente en manos de delincuentes, lo que explica que su circulación en el Reino Unido está prohibida desde abril de 2010. Si los billetes de 500 € hablaran…
http://www.mientrastanto.org/boletin144/notas/billetesde500eurosa4pesetas
3/5
2/3/2016
Billetes de 500 euros a 4 pesetas | mientrastanto.org
No sería descabellado suponer que la mayoría de transacciones ilegales, dinero negro, blanqueo de capitales, etc., encierra una historia particular para cada uno de estos billetes de 500 € en circulación. Las transacciones “poco honestas” no utilizan tarjetas de crédito; un millón de euros en billetes de 500 apenas pesa 2,2 kilos, y cabe perfectamente en un bolso de mano. De hecho, un millón de las antiguas pesetas (12 billetes de 500 euros) podría −sin levantar sospechas− circular en el bolsillo de una camisa. No es de extrañar, pues, que en la estafa financiera de Afinsa apareciera en el chalet de unos de los imputados una bolsa con 12 millones de euros en billetes de 500 €. En Portugal encontraron en un apartamento una bolsa que contenía 8 millones de euros en billetes de 500 €. Y, tras una sucesión de operaciones similares, podemos citar la reciente Operación Emperador, donde −según la fiscalía− se llegaron a blanquear entre 800 y 1.200 millones de euros en cuatro años y con destino a China. Cada uno de estos billetes podría contarnos su propia historia: desde sus viajes a sitios exóticos en sobres o maletines de dobles fondos, sus estancias aburridas en cajas de seguridad, colchones o falsos techos hasta las originales ideas de ser enterrados bajo tierra en una lata de CocaCola, trasladados en bolsas de basura o colocados en botes de pelotas de tenis al vacío para pasar la frontera y eludir el olfato de los perros entrenados en su detección. Y es que estos vistosos billetes de 500 € no tienen competencia en el intercambio ilegal internacional. A día de hoy, el billete de 500 euros es el papel moneda más valioso entre las grandes divisas del mundo. Los Estados Unidos de América ya suprimieron hace más de cuatro décadas el billete de 1.000 dólares, algo que hizo también Canadá en el año 2000. Lo mismo ocurre en otros países como Japón, donde el billete de 10.000 yenes (77 euros) es el de máximo valor, o en el Reino Unido, donde mandan las 50 libras (equivalente a 60 euros). Pero al parecer todo ello llega a su fin: el Banco Central Europeo, de la mano de su presidente Mario Draghi, ha anunciado la necesidad de que se estudie seriamente su retirada de circulación como una medida básica contra el blanqueo de capitales, el crimen organizado y la lucha contra el terrorismo. Decisión que http://www.mientrastanto.org/boletin144/notas/billetesde500eurosa4pesetas
4/5
2/3/2016
Billetes de 500 euros a 4 pesetas | mientrastanto.org
finalmente deberá tomar ese organismo que, no olvidemos, además de sus seis miembros del Consejo Ejecutivo lo forman los 19 gobernadores de cada uno de los Bancos Centrales de la Eurozona. El aviso de su posible eliminación ya ha despertado la voz de alarma, y no son pocos los que acuden a las entidades bancarias con pequeñas cantidades de estos billetes (recordemos que cualquier operación con billetes de 500 € superior a 3.000 € debe ser informada por las entidades financieras) para proceder a su inmediato canje por billetes de menos valor. Lo que está claro, y más sabiendo que su número en circulación actualmente sobrepasa los 614 millones de billetes, es que su eliminación hará que muchos −especialmente los que los hayan obtenido de forma ilegal− asuman cierta pérdida de valor en el trueque. ¿Habrá llegado el momento en el que se ofrezcan billetes de 500 € a 4 pesetas? Evidentemente tendremos que seguir de cerca este asunto. Pero, visto lo visto, para un servidor el sitio ideal del billete morado no sería otro que dentro de una bonita vitrina alojada en el Museo de la Moneda, junto con alguna de sus controvertidas anécdotas que ilustraran perfectamente su nacimiento, su uso indebido y su pronta y acertada eliminación. [Miguel Ángel Mayo es colaborador de mientrastanto.e y coordinador en Cataluña del Sindicato de Técnicos de Hacienda (Gestha)] 2/2016
Suscripción Contacto Colaboraciones
http://www.mientrastanto.org/boletin144/notas/billetesde500eurosa4pesetas
5/5