Côtes - Édition do 60e Anniversaire Flipbook PDF

Côtes - Édition do 60e Anniversaire

95 downloads 97 Views 119MB Size

Story Transcript

GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE, RÉGION DE L’ATLANTIQUE

CÔTES

ÉDITION DU 60E ANNIVERSAIRE

TABLE DES

MATIÈRES

01 Message du commissaire adjoint 02 Odyssée dans le Southwind 04 Un éclair du passé - Les archives Calendrier de la région de 05 l’Atlantique éclair du passé - Swiss Air 06 Un 111, opération Persistence Inaugurations de la région 09 2022 de l’Atlantique 10 Loisirs en mer honorifiques pour 14 Distinctions services distingués éclair du passé - Journée de 15 Un la Garde côtière 16 Prix D'Excellence 18 Prix de distinction Photo de couverture prise par:

24 Prix de long service 26 Célébrations du 60e anniversaire 28 Un éclair du passé – Juan Souffle 32 Un éclair du passé – Les archives de recherche et de sauvetage 34 Exercice dans la baie Passamaquoddy de cargaison au canal de 38 Activité Canso 39 L’inauguration du canal de Canso de déglaçage de la GCC 40 Opérations dans la région de l’Atlantique et sauvetage de la GCC 41 Recherche Atlantique 44 Hélicoptères de la GCC 45 Le pilote Chris Rodway Commandant du navire Fergus Francey

Rédactrice:

Kathleen Wheaton, Agente de planification régionale, USS

Conception graphique:

Morgan Green, Étudiante, USS, et Kathleen Wheaton, Agente de planification régionale, USS

Contributeurs:

Fergus Francey, Phillip Walker, Anne Miller, William Coleman, Ovide Boudreau, Michael Pope, et Mark Gould

Message du commissaire adjoint Je suis heureux de vous présenter Coastlines, notre bulletin régional, qui célèbre le 60e anniversaire de la Garde côtière canadienne. Cette édition de Coastlines présente des articles qui représentent le thème Célébrer le passé, Cap sur l’avenir. Afin de reconnaître les nombreux succès du passé, une série d’articles sont inclus dans une nouvelle rubrique de Coastlines intitulée Un éclair du passé – Les archives. Ces articles sont tirés de précédentes éditions de Coastlines et Écho ou ont été élaborés à partir d’entretiens avec le personnel actuel sur les événements marquants. Il s’agit d’articles sur les raisons du choix du nom du bulletin régional, les loisirs en mer, la réponse à l’ouragan Juan, et de quelques autres articles.

Notre 60e année marque le 25e anniversaire de la tragédie du vol Swiss Air 111. Afin de reconnaître le travail acharné et le dévouement de nos employés qui ont servi durant cette tragédie, nous avons inclus un article soulignant le rôle de la Garde côtière canadienne durant cette période difficile. Cette année, nous avons mis hors service le NGCC Hudson après 59 ans de service. L’article « L’Odyssée de Southwind », rédigé par l’ancien commandant Fergus Francey, dépeint la vie à bord du Hudson et présente l’une des nombreuses découvertes scientifiques importantes faites lors de la navigation en eaux inconnues. Dans l’avenir, les nouveaux navires aideront la Garde côtière canadienne à continuer de remplir son mandat et de servir les Canadiens. En 2022, la région a organisé sept inaugurations de navires et quatre inaugurations supplémentaires sont prévues en 2023. Dans le cadre du 60e anniversaire de la Garde côtière canadienne, la région a organisé des journées portes ouvertes internes dans les bases de la Garde côtière canadienne à St. John’s et à Dartmouth. Ces événements ont offert aux employés la possibilité d’un réseautage pour en apprendre davantage sur le travail de leurs collègues et ont permis de souligner tout ce que la région de l’Atlantique a à offrir. Nous avons également organisé de nombreuses activités opérationnelles et exercices de formation dans toute la région, en plus d’y participer. Je voudrais en particulier mentionner l’exercice SAREX dans la baie Passamaquoddy qui est présenté dans cette édition de Coastlines. Nous ne pouvions pas conclure la célébration du 60e anniversaire sans donner un coup de chapeau aux employés qui l’ont rendu possible. Je tiens à féliciter et à reconnaître les employés de toute la région qui ont reçu des prix cette année. Des cérémonies ont été organisées pour célébrer les lauréats de Médailles pour services distingués, de Prix d’excellence, de Prix de distinction et Prix de jalons de long service. Bravo Zulu! J’espère que vous apprécierez cette édition spéciale de Coastlines. Je tiens à féliciter toutes les personnes qui ont contribué à nos nombreuses réalisations passées, et j’ai hâte de découvrir les autres succès que nous atteindrons dans l’avenir!

Sécurité d’abord, service constant Gary Ivany

-1-

Odyssée dans le Southwind UNE NARRATION POÉTIQUE DE L’EXPÉDITION DU NGCC HUDSON DANS LE FJORD SOUTHWIND Écrit par : Commandant Fergus Francey

« alors que le soleil enflammait le ciel avant de descendre tranquillement sous l’horizon, laissant des lambeaux de rouge feu et de bleu argenté à la surface de l’océan, et que seul le murmure du vent créait une ondulation » Les connaissances accumulées au cours des 59 années de carrière de l’Hudson sont extrêmement précieuses, même si elles sont incompréhensibles pour la grande majorité d’entre nous. Pendant les années à venir, les données recueillies par l’Hudson feront l’objet de recherches, seront diffusées et seront comparées à de nouvelles études, ce qui permettra de percer les mystères et les secrets de

-2-

l’écosystème des océans de la planète. Je me considère chanceux d’avoir été le capitaine de l’Hudson pendant 7 des 41 années de ma carrière, car j’ai eu l’occasion de vivre des expériences et d’être témoin de choses que la plupart n’auront jamais la chance de voir. C’est vrai, il y a eu des jours où nous n’avons vu que de la pluie et du brouillard et avons eu de longues nuits difficiles au large du

Bonnet flamand fin novembre. Mais il y avait ces journées où nous étions témoins des premières lueurs du jour et de la lumière déclinante du soir, alors que le soleil enflammait le ciel avant de descendre tranquillement sous l’horizon, laissant des lambeaux de rouge feu et de bleu argenté à la surface de l’océan, et que seul le murmure du vent créait une ondulation. Pour moi, le voyage qui dépasse tous les autres, que je n’oublierai pas et que je considère comme étant le le « joyau de la couronne » de ma carrière, est le uvoyage dans le fjord Southwind, entouré par les nombreuses roches escarpées de l’île de Baffin. Les objectifs de l’expédition étaient d’améliorer la

-3-

compréhension de la géologie de surface, des propriétés et des processus du fond marin sur le plateau continental et le talus dans la région afin de mieux évaluer les risques géologiques. Ces dernières années, on s’est inquiété de plus en plus du risque que représentent les tsunamis dus aux glissements de terrain sous-marins pour les collectivités côtières du Nord situées dans les fjords et aux environs de ceux-ci. En étudiant les talus du fjord Southwind, nous espérions trouver des dépôts résultant de glissements de terrain et des ruptures de talus et récupérer le profil des sédiments. Hormis une petite vedette hydrographique qui l’avait déjà fait, nous serions parmi les premiers navires à entrer dans le fjord Southwind. (Suite sur l’intranet de la GCC)

Un éclair du passé - Les archives Le gagnant du concours a été choisi:

Republié de Coastlines Juin 1989 Région de Terre-Neuve-et-Labrador

Début avril, nous avons lancé un concours pour trouver le nom du bulletin d’information. Nous avons été très satisfaits et dépassés par la réponse, puisque nous avons reçu plus de 75 suggestions. Tous les noms potentiels étaient merveilleux et il était évident que chaque proposition avait fait l’objet d’une grande réflexion. Inutile de dire que la sélection d’un gagnant a été difficile. Cependant, le 10 mai, le nom « COASTLINES » (lignes de côtes) a été choisi. Le nom gagnant est celui de Gerard White, de l’installation de chauffage de la base de Southside. Gerard, sa femme, leur fils et leur fille ont choisi de faire un petit voyage à bord de l’un des hélicoptères de la GCC et nous savons qu’ils s’amuseront beaucoup. Gerard a soumis le nom « Coastlines » parce qu’il dit que nous sommes entourés de côtes, que « coast » (côtes) représente les gardes-côtes et que « lines » (lignes) se rapporte aux lignes de caractères dans un bulletin d’information. Félicitations à Gerard et nos sincères remerciements à tous ceux qui ont participé au concours. Le directeur général régional, Lorne Humphries, félicite Gerard White d’avoir remporté le concours pour le nom du bulletin d’information.

Republié de Coastlines Décembre 1989 Région de Terre-Neuve-et-Labrador

Henry L’équipage du NGCC John Cabot

Le NGCC John Cabot a quitté St. John’s, Terre-Neuve, le 27 septembre 1989 en direction de Baltimore, Maryland, pour se mettre en attente pour la pose de câbles pendant deux semaines. Quelques jours après son arrivée, l’équipage a été informé que le séjour du Cabot avait été prolongé de plusieurs mois, probablement jusqu’au début de l’année suivante. L’idée de passer une longue période loin de chez eux, surtout pendant les vacances de Noël, a fait chuter le moral des troupes. Puis vint Henry! Le chaton maigre est apparu la troisième semaine de septembre, traînant au pied de la passerelle dans l’espoir de trouver quelques restes de nourriture. La plupart des gens ont apprécié ce petit félin qui était amical et semblait en bonne santé. Comme laisser de la nourriture sur le quai aurait été une invitation aux rats, nous avons dû trouver un moyen de garder le chat en vie sans attirer la vermine. La réponse est devenue évidente : adopter le chat.



Le 7 octobre, Henry a été accepté dans l’équipage du John Cabot, mais comme tous les nouveaux employés, il a dû passer un examen médical. Le voyage chez le vétérinaire et un bain ont été ses premières rencontres avec la Garde côtière. Les expériences ultérieures, cependant, ont été beaucoup plus agréables, les factures d’Henry étant couvertes par des dons de tout l’équipage. Henry a maintenant le contrôle des sections d’hébergement du navire, à l’exception de quelques cabines, et par beau temps, on peut le trouver en train de prendre un bain de soleil sur l’héliplateforme. Avec la température et l’esprit du navire en baisse, Henry est arrivé au bon moment. Nous avons rendu sa vie plus sûre et il a remonté le moral de l’équipage du John Cabot. Notre séjour à Baltimore, loin de chez nous, est maintenant un peu plus facile grâce à Henry.

-4-

Calendrier de la région de l’Atlantique Le 26 janvier 1962 Le 7 septembre 1965 La Garde côtière canadienne est créée en tant que filiale du ministère des Transports. L’un des héritages les plus notables au moment de la formation était le brise-glace Labrador, transféré de la Marine royale canadienne.

Le 15 octobre 1989

Le Collège de la Garde côtière canadienne ouvre officiellement ses portes et propose des programmes de formation pour les officiers de navigation et les ingénieurs navals. Le campus est établi sur l’ancien site de la base navale de Point Edward et est transféré dans le complexe moderne sur le chemin Westmount en 1981.

Le 1er avril 1995

Le second capitaine Gregory Paul Peddle, É.C., l’ingénieur principal Pierre Gallien et le matelot de 1re classe Raymond C. Welcher, É.C., perdent la vie en tentant de sauver un plongeur au large de Middle Cove.

La Garde côtière canadienne est transférée à Pêches et Océans Canada. Les navires des flottes du Secteur des Sciences et de Conservation et Protection du Ministère sont incorporés à la flotte de la Garde côtière canadienne. Les deux plus grandes flottes civiles du gouvernement fédéral sont ainsi regroupées.

Janvier 1997 Une partie importante du film Titanic de James Cameron est tournée à Halifax, notamment à bord du NGCC Louis S. St-Laurent.

Le 4 avril 2005 On annonce que la Garde côtière canadienne est désignée comme étant un « organisme de service spécial » (OSS) relevant de Pêches et Océans Canada. Il s’agit du plus grand OSS du gouvernement fédéral.

Le 2 septembre 1998

La Garde côtière canadienne effectue des levés au sonar du site de l’épave du Swiss Air 111 près de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse, et transporte les pièces récupérées sur le rivage.

Janvier 2012 La Garde côtière canadienne de la région de l’Atlantique est créée, suivant la fusion des anciennes régions de la Garde côtière canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Garde côtière canadienne des Maritimes.

Mai 2012 Les employés de la Garde côtière canadienne situés dans la région de Halifax/Dartmouth emménagent dans le nouveau bâtiment situé au 50, promenade Discovery.

Le 16 décembre 2019

Le 26 janvier 2022 La Garde côtière canadienne célèbre son 60e anniversaire!

-5-

On présente l’exposition de la base Southside qui expose la nouvelle administration centrale régionale de l’Atlantique et on inaugure officiellement le bâtiment de cette administration.

Un éclair du passé SWISS AIR 111, OPÉRATION PERSISTENCE Rédigé par : Kathleen Wheaton

Veuillez noter que cet article contient des thèmes graphiques d’opérations de recherche et de récupération.

Le 2 septembre 1998 est une journée qui est gravée à jamais dans la mémoire de nombreux Néo‑Écossais. À 22 h 31 HAA, 5 minutes et 30 secondes après que l’équipage du vol Swissair 111 eut lancé un appel d’urgence, l’appareil s’est abîmé dans l’océan Atlantique au large de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse, emportant avec lui 229 personnes. Une opération de recherche et de sauvetage a alors été lancée par le Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage d’Halifax. Ce dernier a demandé à la Garde côtière canadienne, aux Forces canadiennes, à la Garde côtière auxiliaire canadienne, à un navire de croisière et aux navires commerciaux de participer aux efforts. « Je me souviens du sentiment surréaliste qui nous habitait le lendemain matin. Nous savions qu’il y avait eu des ressources pendant la nuit, mais de voir les navires de la Garde côtière et de la Marine, les hélicoptères et les navires de pêche locaux c’était vraiment quelque chose. » - Phillip Walker Environ 23 heures après l’écrasement, la mission de recherche et de sauvetage est devenue officiellement une opération de recherche et de récupération, car il était devenu évident que les 229 personnes à bord avaient péri. Des Canadiens d’un océan à l’autre ont participé aux mesures d’intervention qui ont suivi la tragédie, lesquelles se sont poursuivies jusqu’en décembre 1998. La Marine canadienne, le Bureau de la sécurité des transports, Transports Canada, le Service hydrographique du Canada, les Forces armées canadiennes et la Gendarmerie royale du Canada ont tous participé aux efforts. La Garde côtière canadienne a dépêché

-6-

plusieurs navires dans le cadre de l’intervention, notamment le NGCC Earl Grey, le NGCC Hudson, le NGCC Mary Hichens, le NGCC Matthew, le NGCC Parizeau, le NGCC Sambro, le NGCC Simon Fraser et le NGCC Spindrift. La première semaine a été très difficile pour les intervenants, autant sur le plan physique que psychologique. Les journées extrêmement longues et les conditions difficiles ont eu des effets nuisibles sur ces derniers. Il flottait une odeur nauséabonde de carburéacteur que l’on pouvait sentir jusqu’à une distance de 10 milles des lieux de l’écrasement, et les intervenants devaient constamment se pencher sur le côté des navires pour récupérer les débris qui flottaient à la surface de l’eau à l’aide d’épuisettes. Le fardeau psychologique était également extrême, puisque des intervenants avaient la tâche peu réjouissante de récupérer des bagages, des portefeuilles, des restes humains et d’autres débris. Des membres des collectivités locales ont pris soin des premiers intervenants. Dans le tourbillon des activités qui ont immédiatement suivi l’écrasement, les premiers intervenants se faisaient offrir des sandwichs et des boîtes de jus à leur arrivée à terre. À mesure que les jours passaient, l’organisation à terre s’est améliorée. On distribuait notamment de la nourriture dans une tente de l’armée alors que les intervenants continuaient de travailler 12, 14 et même 16 heures par jour. Les embarcations rapides de sauvetage et les petits navires de recherche et de sauvetage de la Garde côtière étaient utilisés pour recueillir les débris dans l’océan. Les débris étaient transférés dans un navire de la GCC plus gros, puis étaient triés. Un navire de la GCC a transporté l’épave de l’avion jusqu’à Shearwater, en Nouvelle-Écosse, où le Bureau de la sécurité des transports reconstruisait l’avion à l’aide d’une ossature à fils métalliques. Tous les autres débris étaient transportés par la GCC et la Marine royale canadienne à Halifax, aux fins d’identification. Le directeur des programmes de la GCC, Jack Gallagher, a assumé le rôle de commandant d’intervention et de porte-parole de la GCC. Le Centre de commandement de la GCC a été mis sur pied au même endroit que le Centre des opérations régionales, à Dartmouth. C’est à cet endroit qu’on dirigeait, qu’on soutenait et qu’on gérait les ressources et les employés de la GCC et de la GCAC, notamment par l’entremise d’une équipe de professionnels qui faisait le bilan des événements critiques et soutenait tous les intervenants de

-7-

la GCC. Les officiers de liaison de la GCC faisaient partie intégrante du Commandement des opérations interarmées du Canada du chantier maritime de l’arsenal canadien de Sa Majesté à Halifax, où ils veillaient à établir des canaux de communication clairs relativement aux activités et à la capacité d’intervention de la GCC. « Je travaillais au COR pendant cette période. L’énergie, le sens de l’organisation et le professionnalisme de la GCC, sur l’eau comme sur terre, pendant la tragédie de la Swissair demeurent encore aujourd’hui pour moi un exemple du grand dévouement et de l’excellence qui définit la Garde côtière canadienne. » - Anne Miller La portée opérationnelle a évolué entre le 7e et le 21e jours. Le NGCC Mary Hichens a été jumelé au USS Grapple pour effectuer la récupération sous-marine de l’enregistreur de conversations du poste de pilotage et de l’enregistreur de données de vol et récupérer d’autres restes humains sur le site d’écrasement principal, à environ 170 pieds sous la surface de l’eau. Malgré les souffrances des familles des victimes et les traumatismes subis par les premiers intervenants qui ont pris part aux activités de recherche et de sauvetage/récupération, tous les Néo-Écossais ressentaient de l’espoir et un profond sentiment d’appartenance à leur communauté. Tous se sont réunis pour soutenir les premiers répondants et contribuer aux efforts nationaux visant à fournir des réponses aux familles des victimes. « Nous devrions être incroyablement fiers de ce que nous avons accompli et de la façon dont nous l’avons fait »- Phillip Walker. En 2023, 25 années se seront écoulées depuis l’horrible tragédie de la Swissair, mais la Garde côtière canadienne continuera de ressentir le sentiment de fierté qui l’habitait alors qu’elle commémorera le travail accompli par ceux qui ont joué un rôle de premier plan dans le cadre de cette intervention.

-8-

2022 Inaugurations de la région de l’Atlantique Une « cérémonie de mise en service » est organisée lorsqu’un nouveau navire est acquis dans une région. Cette année, la région de l’Atlantique a accueilli sept cérémonies de mise en service. Ces cérémonies sont une tradition maritime de longue date où le parrain du navire nomme officiellement le navire et souhaite bon vent et bonne mer à son équipage.

NGCC Hare Bay Sambro, N.-É. 6 juin 2022

NGCC John Cabot St. John’s, T.-N.-L. 13 juillet 2022

NGCC La Poile Bay Louisbourg, N.-É. 4 août 2022

NGCC Jean Goodwill Sydney, N.-É. 25 août 2022

NGCC Capt JacquesCartier Dartmouth, N.-É. 29 août 2022

NGCC Chignecto Bay Dartmouth, N.-É. 2 septembre 2022

NGCC Shediac Bay Saint John, N.-B. 13 septembre 2022 « Nous nommons ce navire Navire de la Garde côtière canadienne Hare Bay. » « Que le Navire de la Garde côtière canadienne Hare Bay apporte bon vent et bonne mer à son équipage. »

-9-

Loisirs en mer, juin 1991 Écrit par Anthony Patterson, Navigateur, NGCC John Cabot Ma famille et mes amis me posent souvent des questions sur les loisirs à bord des navires lorsque nous sommes en mer. Cette question est fréquente, car du point de vue d’un non-marin, les installations et les possibilités de loisirs à bord des navires semblent inexistantes. Il est naturel de penser que sur un navire, avec ses espaces restreints et son petit équipage, il y ait peu d’activités à pratiquer, surtout pour ceux qui vivent dans de grands centres comme St. John’s où les activités de loisirs sont pratiquement illimitées. Un vieil adage dit qu’un voyage en mer consiste en 95% d’ennui et 5% d’excitation, ce qui n’est pas très loin de la vérité, car une grande partie de la vie à bord d’un navire est une routine de quarts de travail rigides. Toutefois, très peu de personnes peuvent vivre très longtemps en suivant la routine « manger, dormir, travailler», même celles qui suivent le système des jours de relâche de six heures de travail/six heures de repos, où le temps de sommeil est précieux. La plupart d’entre nous trouvent une forme de loisir, aussi simple ou courte soit-elle. Les activités de loisirs de chaque navire sont uniques et dépendent non seulement de l’équipage, mais aussi des opérations du navire. Certains se déplacent en mobylettes aux Bermudes, d’autres marchent sur des ponts glacés dans l’Arctique, tandis que d’autres encore traversent le Canada en vélos stationnaires. Cependant, les activités de base communes aux navires de notre région, et très probablement communes à tous les marins du monde entier, sont la télévision, les cartes et la lecture. La principale activité de repos à bord est le sport de salon qui consiste à regarder la télévision. L’emplacement et la portée de chaque émetteur de télévision côtier sont bien connus, et il est rare qu’un navire jette l’ancre dans une zone de mauvaise réception. Lorsque le navire quitte la couverture télévisuelle, l’attention se porte sur les magnétoscopes et les films loués. En général, chaque salon du navire dispose d’un magnétoscope, dont l’un est connecté au réseau câblé à bord, comptant une chaîne. Cela laisse les espaces communs, souvent petits, ouverts à d’autres activités, tandis que ceux qui ont une télévision dans leur cabine peuvent regarder un film avant de se coucher.

-10-

Republié de Coastlines Juin 1991 Région de Terre-Neuve-et-Labrador

La plus populaire des activités est June de jouer au 1991 cribbage. De tous les jeux de cartes, le cribbage est roi sur nos navires; en fait, il serait difficile de trouver un marin qui ne sache pas jouer au cribbage. La plupart des navires organisent des tournois, dont les résultats sont suivis avec autant d’attention que la coupe Stanley ou la coupe Grey. Il est surprenant de constater que les autres jeux de cartes, tels que les cœurs, le whist et le bridge, ne semblent être pratiqués que sur les plus grands navires, et encore, rarement. Enfin, la troisième activité la plus populaire est la lecture. Tout le monde a un roman de poche ou un magazine rangé dans sa table de nuit. Compte tenu du peu de temps disponible pour la lecture, ces livres sont de deux types : ceux qui peuvent être lus rapidement et ceux qui peuvent être interrompus fréquemment sans perdre l’histoire. En conséquence, la plupart des navires disposent d’une collection de livres de poche bien fournie et bien usée, composée de livres à succès, de westerns et de romans policiers, distribuée par un réseau informel élaboré. Un livre de poche populaire peut disparaître pendant un certain temps, mais il réapparaît toujours tôt ou tard, même si sa reliure est brisée et que ses pages sont cornées. À en juger par nos activités de loisirs, cet article pourrait amener certains à penser que les équipages de nos navires sont constitués de pantouflards. Ce n’est pas le cas. Bien que routinier, le travail des marins est en grande partie exigeant sur le plan physique. Même le fait de rester debout pendant que le bateau roule et tangue dans une mer agitée est un exercice capable de rivaliser avec n’importe quel cours d’aérobie ou tout match de squash. En outre, comme le savent tous ceux qui ont visité l’un de nos navires, le nombre d’escaliers et d’échelles que chaque personne doit gravir en une journée de travail est considérable. Si l’on ajoute à cela le travail ardu du ravitaillement des phares, le transport de pièces lourdes dans la salle des machines et le transport de provisions dans la cuisine, il n’est pas étonnant que la plupart des gens veuillent se reposer à la fin de la journée de travail et se détendre avant d’aller dormir.

Loisirs en mer, septembre 2022 Écrit par : William Coleman, officier en second, NGCC John Cabot 31 ans après l’article initial, la question nous est toujours posée : « Que faites-vous en mer quand vous ne travaillez pas? » Beaucoup de choses ont changé au fil des ans, mais certaines restent les mêmes. Le sommeil est encore très limité, surtout lorsque l’on travaille des quarts de six heures, et pour la plupart des gens, la journée consiste à travailler, manger, dormir; et recommencer. L’affirmation selon laquelle « les activités de base communes aux navires de notre région, et très probablement communes à tous les marins du monde entier, sont la télévision, les cartes et la lecture » reste vraie – en grande partie. La télévision et les cartes restent deux des principales activités sur un navire. Avec les boîtiers satellites qui équipent désormais les navires, la télévision est devenue beaucoup plus fiable, même à plusieurs centaines de kilomètres au large. Notre équipage se réunit souvent dans le salon après le dîner pour s’asseoir et regarder les nouvelles afin de se tenir au courant des événements qui ont lieu chez nous et dans le monde. D’autres équipes peuvent se réunir pour regarder d’autres émissions comme Jeopardy. Les magnétoscopes ont largement disparu, remplacés par leurs successeurs, les lecteurs DVD et Blu-Ray. Certains navires disposent d’une bibliothèque de films de taille respectable, au cas où le système satellite tomberait en panne. Le système de télévision est toujours en marche dans tout le navire, ce qui permet à chacun de regarder ce qui est joué dans le confort de sa cabine.

-11-

De nombreuses personnes emportent un ordinateur portable en mer pour pouvoir regarder des films. Certains navires disposent même de canaux dans leur système de télévision où un disque dur appartenant au navire peut diffuser une variété de programmes en boucle sans fin. Les cartes restent une activité assez populaire à bord. Il n’est pas difficile de trouver des joueurs pour un tournoi de cribbage, et sur certains navires l’équipage se réunit pour des parties de skat nocturnes. La lecture semble toutefois être beaucoup moins populaire. Il y a ceux qui emportent encore un magazine ou un roman à bord pour le lire au lit avant d’éteindre la lumière, mais il est de moins en moins fréquent qu’un navire dispose d’une collection de livres bien fournie. . L’une des plus grandes différences au cours des 30 dernières années est l’ajout de l’Internet par satellite sur les navires. L’Internet est disponible et permet à l’équipage d’être connecté à la maison. Il est devenu beaucoup plus facile d’envoyer rapidement un SMS ou un courriel à ses proches pour prendre des nouvelles. L’Internet permet également aux gens de s’occuper de certaines nécessités de la vie lorsqu’ils sont loin de chez eux. La banque en ligne et le paiement des factures sont au premier rang de ces nécessités. Si les loisirs sont importants, les temps de repos sont toujours bien remplis. Une fois à bord, tout le monde s’installe dans sa propre routine et a sa propre façon de se détendre avant de dormir quelques heures.

Distinctions honorifiques pour services distingués de la GCC Atlantique La Médaille pour services distingués de la Garde côtière canadienne honore les employés qui comptent au moins 20 ans de service au sein d’un groupe professionnel reconnu de la Garde côtière canadienne ou d’un organisme d’appui de celle-ci, dont 10 ans durant lesquels l’exercice des fonctions pouvait comporter des risques. Les services distingués se caractérisent par la bonne conduite, le professionnalisme et l’efficacité. Après 30 ans de service, les employés sont admissibles à recevoir la première barrette, qui est attachée à la médaille, et la deuxième barrette après 40 ans de service.

Sélectionnés pour une médaille, 2021 Lara Barrett Mykola Doronin Terry Harvey David (Wayne) W Pink John Stewart

Byron Briggs Michael Earle Darrell London Nicole A Robitaille Matthew Wheaton

Kenneth Campbell David Griffiths Jerry Macintyre Alicia J Smith

Sélectionnés pour une première barrette, 2021 Duane Barron Steven Christian Scott Galbraith

Patrick Boland Wayne Duffett Derek P Keough James Williams

Sélectionnés pour une deuxième barrette, 2021 Barry MacDonald

-14-

Cameron Bremner Merrill G. Durnford Dean Robinson

Sélectionnés pour une médaille, 2022 Derek Barron Aubrey J Brushett Terri Lynn George Andrew Milne Brian Romain Calvin Taylor

Andrew Briggs Conrad Carrier Kirby Lewis Marc Ouellette Wade Savory Jody Walsh

Paul Brown Gordon Ford Chad McGrath Gary Parsons Leonard Skinner

Sélectionnés pour une première barrette, 2022 Michael Boland Colin Glover Barry Hawkins Roger Hynes Walter Ledrew Kenneth Oake Kevin Reyno C. Matthew Turner

Ambrose English Robert Grant David Humphries Mike Jennings Pierre Leger Ken Pike Steve Porter Denise Veber

Anthony Ennis Brian Greene Barry Hynes Robert Kendell Anne Miller Clyde Reid Darren Stoodley David Yard

Sélectionnés pour une deuxième barrette, 2022 Graeme Garrett

Heather Kinrade Stephen Waller

Un éclair du passé

Roy Lockyer

Republié de Coastlines Juin 1990 Région de Terre‑Neuve‑et‑Labrador

JOURNÉE DE LA GARDE CÔTIÈRE SUCCÈS FANTASTIQUE

La Journée de la Garde côtière s’est tenue cette année à Stephenville le dimanche 3 juin et a connu un succès fantastique. Au cours de ce bel après‑midi ensoleillé, environ 5 000 personnes ont profité des nombreuses expositions et présentations de la journée portes ouvertes, notamment des visites des deux navires Sir John Franklin et Sir Wilfred Grenfell. Les commentaires des visiteurs ont été nombreux et variés. « Je ne savais pas que la Garde côtière faisait autant de choses », a déclaré une dame. Un jeune homme qui envisage de faire carrière dans la Garde côtière a déclaré avoir été impressionné par le travail qu’elle effectue et être plus déterminé que jamais à entamer sa carrière dans ce domaine. Des pochettes d’information et des macarons, entre autres, étaient à la disposition du public. De plus, des membres du personnel étaient présents à toutes les expositions pour répondre aux questions sur les diverses activités de la Garde côtière. Les organisateurs ont été très satisfaits du succès de la Journée de la Garde côtière. « C’était fantastique », a déclaré Don Lester, président du comité de la Journée de la Garde côtière. « Nous avons eu une participation plus importante que prévu. » Il a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont coopéré et participé pour faire de la Journée de la Garde côtière le succès qu’elle a été. La Journée de la Garde côtière s’est tenue dans le cadre de la Semaine nationale des transports, du 3 au 9 juin.

-15-

Prix D'Excellence Chaque année, les Prix d’excellence sont décernés aux employés lors d’une cérémonie organisée pendant la Semaine nationale de la fonction publique. Ces prix prestigieux sont présentés par le sous-ministre et le commissaire et visent à rendre hommage aux contributions exemplaires des équipes et des personnes au cours de la dernière année. Félicitations et bravo Zulu à tous les récipiendaires. Merci pour votre leadership, votre travail assidu et votre dévouement.

Marc Thibault, Prix pour sa carrière exceptionnelle à la GCC, Denise Veber, directrice principale, Flotte, région de l’Atlantique Tout au long de ses 35 années de service au sein de la GCC, Denise Veber a fait preuve d’excellence en gestion des personnes. Après avoir passé 10 ans en mer, elle a ramené sur terre un impressionnant ensemble de compétences lorsqu’elle a accepté un poste au sein de la Direction de la Flotte. Elle a depuis occupé différents postes à l’échelle de la GCC. Denise a géré divers programmes au sein de la GCC aux niveaux régional et national. Occupant actuellement le poste de directrice principale de la Flotte, Denise démontre un réel intérêt à veiller à ce que ses employés possèdent les compétences et l’expérience nécessaires pour s’épanouir au sein de notre organisation. Denise estime que tous ses employés sont prometteurs et n’hésite pas à collaborer avec eux pour qu’ils deviennent les meilleurs employés et fonctionnaires possible. Denise est une chef de file de la gestion du changement au sein de l’organisation. Elle a adopté les nombreux changements qui se sont produits au cours de sa carrière et donne un exemple à suivre aux nouveaux gestionnaires. Bravo Zulu et merci, Denise!

Prix d’excellence en gestion des personnes Capitaine Wayne Duffett, commandant Le capitaine Wayne Duffett a commencé sa carrière au sein du MPO en 1981. Lors de la fusion du MPO et de la GCC en 1995, le capitaine Duffett est devenu membre de la GCC. Grâce à son travail acharné et à ses compétences de gestion exceptionnelles, il a gravi les échelons et a été promu au poste de commandant au début des années . Le capitaine Duffett est un excellent gestionnaire et leader et est toujours prêt à aider les autres. Son sens aigu du devoir et l’enthousiasme avec lequel il sert les Canadiens sur l’eau font de lui un modèle à suivre. Il aime également encadrer ses collègues à faire progresser leur carrière de navigateur. En raison de ses vastes connaissances et de sa grande expérience, bon nombre de commandants et de membres de la haute direction lui demandent conseil. Bravo Zulu, capitaine Wayne Duffett!

-16-

Prix jeunesse Elizabeth Chisholm, agente de projet, région de l’Atlantique Depuis qu’elle s’est jointe à l’équipe du Centre des opérations régionales (COR) de la région de l’Atlantique à titre d’agente des opérations il y a maintenant cinq ans, Elizabeth Chisholm satisfait à tous les critères du Prix d’excellence pour la jeunesse. Elle s’est rapidement imposée comme une employée productive et dévouée, et son travail de haute qualité est souvent cité en exemple en raison de son sens de l’initiative, de sa capacité à travailler en équipe, de son esprit novateur et de son engagement envers la fonction publique. Son travail confère constamment une valeur ajoutée aux activités de l’organisation, et elle est rapidement devenue un atout considérable pour la région. Par ses gestes et son éthique du travail, Elizabeth constitue une source importante de leadership et de motivation pour ses collègues. Elle accepte de relever les défis sans problème et a dirigé plusieurs dossiers au sein de son unité de travail depuis qu’elle s’est jointe à l’équipe. Elle sort également des sentiers battus et offre son aide chaque fois qu’on le lui demande. Elle est toujours prête à donner un coup de main, même lorsque la tâche ciblée n’est pas directement liée à ses activités quotidiennes. En tant qu’agente de projet affectée au Plan de protection des océans du COR ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, elle représente une source de leadership et de continuité depuis son entrée en poste, et nous assistons actuellement à la concrétisation de son dur labeur. Grâce à elle, la région est en voie de terminer et de mettre en œuvre toutes les initiatives prévues dans le cadre du projet. Bravo Zulu, Elizabeth!

Prix du héros méconnu Donna Coish, gestionnaire régionale principale, mise en œuvre du Plan de protection des océans, région de l’Atlantique Donna Coish est une spécialiste régionale de la planification et de la gestion des finances et des activités et des processus connexes. Véritable chef de file dans le domaine de la gestion des activités, elle offre régulièrement un soutien extraordinaire à la région. Elle a toujours effectué un travail exemplaire au cours de sa carrière à la GCC, qui s’échelonne sur presque 20 ans. Elle a une grande vivacité d’esprit, résout rapidement les problèmes et est pleinement dévouée à son travail. Son sens de l’initiative est sans limites, et elle fait tout en son pouvoir pour acquérir les connaissances dont elle a besoin pour offrir continuellement des recommandations judicieuses à la haute direction. Donna s’acquitte toujours de ses responsabilités d’une façon qui dépasse les attentes. Capable de jongler aisément avec plusieurs dossiers, elle cumule les tâches, cherche constamment à acquérir de nouvelles connaissances et n’hésite pas à venir en aide à quiconque en fait la demande. Donna déploie également de vastes efforts pour encadrer ses employés. Elle prend le temps de mieux les connaître, de comprendre leurs forces et leurs faiblesses et de contribuer à leur perfectionnement professionnel et les aide à concevoir des plans en vue d’atteindre leurs objectifs à long terme. Empathique et attentionnée, Donna fait preuve d’une attitude positive lorsqu’elle gère ses employés. Bravo Zulu, Donna!

-17-

Prix de distinction 2020 Claire MacLaren, héroïne méconnue Au cours de ses 32 ans de carrière au sein de la Garde côtière canadienne (GCC), Claire MacLaren a dépassé toutes les attentes par sa contribution extraordinaire à la réussite du Programme des aides à la navigation (PAN) dans la région de l’Atlantique. Elle a la réputation d’être professionnelle, fiable, bien informée et de posséder une éthique de travail significative, ce qui lui a valu le respect de la direction et du personnel. Bien que ses réalisations professionnelles et ses contributions au milieu de travail soient exemplaires, c’est la contribution de Mme MacLaren en tant que leader qui est la plus remarquable. Mme MacLaren prend toujours le temps d’enseigner à ses collègues et de les encadrer et est plus que disposée à partager ses connaissances et ses compétences pour le bien de l’équipe, de la région et du programme national.

Julien Gaudet, excellence en gestion des personnes Julien Gaudet a fourni un leadership constant et solide et il excelle dans la gestion et le soutien des personnes grâce à son engagement et à son dévouement envers les objectifs et les priorités du Ministère. Son professionnalisme, son intégrité, sa prise de risque intelligente, sa transparence et son éthique solide dans son travail quotidien sont exceptionnels et méritent d’être reconnus. M. Gaudet est la preuve que le leadership peut et doit venir de tous les niveaux de l’organisation. Il apprécie et soutient les contributions de tous les employés et encourage la créativité des employés à tous les niveaux, incitant les gens à créer des possibilités d’innovation. Il est ouvert aux nouvelles idées et encourage la créativité à tous les niveaux de nos activités.

Ray McFadgen, excellence en gestion des personnes En février 2017, Ray McFadgen a été nommé pour coordonner et superviser la réouverture du Centre secondaire de sauvetage maritime (CSSM) de la GCC de St. John’s. Fort de ses nombreuses années d’expérience dans diverses opérations de la GCC, M. McFadgen possède une parfaite connaissance des exigences en ce qui a trait à un centre de sauvetage et à ses activités. En plus de son expérience, son leadership et son dévouement ont joué un grand rôle dans la réussite de ce projet. On n’insistera jamais trop sur les contributions et les réalisations de M. McFadgen. L’engagement et la coopération dont il a fait preuve auprès de son équipe de projet, des équipes régionales et nationales de la GCC ainsi que des nombreux partenaires et intervenants de recherche et de sauvetage ont permis d’assurer la réouverture du CSSM à St. John’s avec efficacité et brio.

-18-

Prix de distinction 2021 Équipe de recrutement des Services de communications et de trafic maritimes (SCTM), héroïne méconnue George Andrews, Joanne Smith, Heather Ozon, Eric Leukert, Heidi Patey, Dean Penney, John Fukala, Todd Billard, Maria Wilson

Pendant plus de 10 ans, les centres des SCTM étaient confrontés à des défis de recrutement et de maintien en poste. Ces défis ont entraîné d’importantes pénuries de personnel dans toutes les régions des SCTM. Les taux de candidature pour la région de l’Atlantique restaient faibles et les places attribuées pour le programme étaient limitées. Pour lutter contre ces problèmes, un effort accru et ciblé d’information et de sensibilisation a été planifié et mis en œuvre pour augmenter la participation des SCTM aux activités de recrutement. Grâce au travail acharné et au dévouement des personnes concernées, les SCTM ont connu un meilleur succès en matière de recrutement et le taux de candidatures a plus que doublé.

Neil Peet, excellence dans la prestation des services Neil Peet a joué un rôle clé dans l’accroissement de la sensibilisation des collectivités autochtones au mandat et au programme de recherche et sauvetage (R et S) maritime de la GCC, en appuyant le recrutement de nouveaux membres autochtones au sein de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC) dans la région de l’Atlantique, en supervisant le lancement et la mise en œuvre du nouveau Programme pilote de bénévolat des bateaux communautaires autochtones dans l’Atlantique, et en dirigeant la prestation de la formation de R et S maritime aux membres et partenaires autochtones de la GCAC dans toute la région. Ses efforts et son soutien ont été essentiels pour appuyer l’installation de neuf nouveaux bateaux du Programme de bénévolat des bateaux communautaires autochtones et unités autochtones de la GCAC dans tout le Canada atlantique, ainsi que le recrutement et la formation de plus de 40 nouveaux membres autochtones de la GCAC. L’impact du travail de gestion et de leadership de M. Peet avec les partenaires autochtones dans un contexte de ressources limitées et d’équilibre d’un calendrier de formation à la préparation de R et S déjà exigeant a été observé à la fois par les partenaires autochtones et par l’équipe des relations et des partenariats avec les Autochtones. En plus de s’acquitter de son travail de façon exemplaire, M. Peet a fait preuve d’un engagement extraordinaire pour faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones en s’engageant et en établissant des partenariats dans le cadre du programme de R et S maritime de la GCC en Atlantique.

-19-

Prix de distinction 2022 Terri Lynn George, excellence dans la prestation des services En tant que gestionnaire régionale de projet du Plan de protection des océans (PPO), Terri Lynn George était responsable de la gestion et de la supervision de dix projets d’intervention environnementale du PPO, dont le renforcement des pouvoirs de la GCC en matière d’intervention environnementale, le projet de modernisation de l’équipement du poste de commandement mobile ou d’intervention environnementale de la GCC et la facilitation de l’accès aux fonds pour les interventions et le nettoyage. Mme George a travaillé sans relâche avec les équipes du PPO de l’administration centrale pour assurer l’avancement de ces dossiers et garantir le respect des livrables du projet, tout en gérant les interdépendances entre les projets. Le leadership de Mme George a été essentiel à l’avancement et à la mise en œuvre réussie de ces initiatives d’intervention environnementale du PPO.

Taylor Pace, excellence en administration Superutilisatrice hors pair, Taylor Pace s’est imposée comme une leader et une conseillère tout en faisant preuve d’un soutien et d’un dévouement inégalés envers le personnel de la région et de l’administration centrale. On peut compter sur Mme Pace face à l’adversité. Elle est dévouée à son équipe et elle cherche l’intérêt supérieur de toutes les personnes concernées. Son dévouement, ses efforts inlassables et sa persévérance dans des moments extrêmes et difficiles ont permis de répondre aux exigences financières de fin d’exercice. En plus de naviguer à travers les difficultés posées par SAP, sur deux périodes distinctes de trois mois, Mme Pace a non seulement assumé son propre rôle avec cran, mais a également fourni une supervision financière précise de deux postes vacants tout en étant le soutien principal dans le cadre de la formation de deux nouvelles recrues pour pourvoir les postes vacants. Dans tous les cas, Mme Pace est restée calme et concentrée sur les tâches à accomplir, apportant un soutien remarquable à l’équipe Électronique et informatique.

Pierre Lampron, excellence en gestion des personnes Leader solide et expérimenté, Pierre Lampron fait preuve de dévouement, de loyauté et d’intégrité dans ses activités quotidiennes. M. Lampron est un penseur très rationnel, capable d’évaluer des renseignements provenant de diverses sources afin de formuler des recommandations et des décisions judicieuses, ce qui s’ajoute à ses compétences en matière de résolution de problèmes et à ses excellentes capacités de planification et de priorisation, comme en témoigne sa capacité à gérer avec succès une charge de travail extrêmement lourde. M. Lampron s’investit de tout cœur dans ses employés, en s’assurant qu’ils se sentent soutenus, respectés et valorisés pour le travail essentiel qu’ils accomplissent à l’appui des programmes opérationnels de la GCC. M. Lampron incarne ce qu’il y a de mieux dans ce qu’un leader devrait être, ce qui est facilement perceptible dans le respect et l’admiration que ses employés, ses pairs et ses collègues lui portent.

-20-

Prix de distinction 2022 Chad McGrath, excellence dans la prestation des services Chad McGrath a fait preuve d’excellence dans le service à la clientèle tout au long de sa carrière. Au cours des dernières années, M. McGrath a joué un rôle déterminant dans la planification et l’avancement des installations d’électronique et d’informatique de haute priorité sur le NGCC Captain Molly Kool et des prolongations de la durée de vie utile sur plusieurs navires de la Garde côtière, en fournissant des conseils et des recommandations et en s’assurant que l’ensemble des devis et des documents d’installation étaient complétés à temps. En plus de tout cela, il a coordonné les travaux d’ingénierie sur tous les autres navires de l’Atlantique Nord en tant que superviseur de secteur de l’ingénierie à St. John’s. Il est vraiment un leader remarquable, respecté par son personnel, ses collègues, ses dirigeants et ses clients.

Katheen Chafe, excellence en gestion des personnes Kathleen Chafe est une leader qui valorise et soutient les personnes avant tout. En tant que gestionnaire de l’ingénierie, Électronique et informatique, Mme Chafe a prouvé qu’elle était une leader stable et respectée par ses collègues et ses employés. Elle fait toujours preuve de professionnalisme, d’empathie, d’intégrité, d’une prise de risque intelligente et d’une éthique solide. Elle travaille assidûment avec tous les membres de son équipe pour s’assurer que les groupes d’ingénierie dispersés géographiquement soient en concordance parfaite, assurant un service d’ingénierie uniforme dans toute la région. Lorsqu’il y a des divergences, elle intervient instinctivement et offre les conseils nécessaires pour harmoniser les deux et réitérer l’importance cruciale de travailler à l’unisson, peu importe où se trouvent les personnes, les biens ou les initiatives dans la région.

Équipe des relations et des partenariats avec les Autochtones, valeurs en milieu de travail Stephen Dunne, Lindiwe MacDonald, Olivia Joe, Jenny Delorey

L’équipe des relations et des partenariats avec les Autochtones de la GCC joue un rôle important dans l’amélioration des relations du Canada avec les peuples autochtones. Elle fait preuve d’une diligence, d’un engagement et d’un soutien constants envers le Ministère pour qu’il devienne un milieu de travail plus représentatif et inclusif, en appuyant la vision de la GCC qui consiste à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones. Des efforts ont été déployés pour éliminer les obstacles au recrutement en mettant en relation les candidats potentiels avec les responsables du recrutement et en utilisant des outils de recrutement. Reconnaissant que la GCC ne pouvait pas faire progresser le recrutement et le maintien en poste des Autochtones sans la collaboration et les conseils des Autochtones, nous avons créé le tout premier Groupe de travail autochtone/GCC sur le recrutement et le maintien en poste.

-21-

Prix de distinction 2022 Équipe de super utilisateurs de SAP et de soutien par les pairs, héroïne méconnue Katie Lafitte, Janet Brackley, Michelle Eason, Susan King, Jessica Dwyer, Joseé Perron

Les super utilisateurs de SAP de la région Atlantique de la GCC ont joué un rôle essentiel dans le déploiement national et régional du système financier SAP en 2021‑2022. Chacun de ces candidats a joué un rôle actif dans la constitution de sa base de connaissances en examinant attentivement et en utilisant toutes les communications et séances d’information de SAP. Ils ont accepté d’assumer un rôle de leadership dans les domaines de la formation, des essais du système et de l’assistance aux utilisateurs du système dans la région, et au niveau national, dans un environnement d’après mise en service. En tant que champions du système SAP, ils ont fourni une rétroaction régulière aux équipes de SAP régionales et nationales et ont apporté une contribution précieuse à la mise en place du transfert des connaissances sur les affaires et le système.

Équipe de préparation de R et S, excellence dans la prestation des services John Drake, Phil Walker, Michael Hanf, Donnie Morris, Phil Dumaresq, Issac Longard, Stephen Sheppard, Dawn Petten, Brian Pye, Glen Saunders

Cette candidature de l’équipe de formation de R et S vise à reconnaître l’excellence dans la prestation des services aux collectivités autochtones du Canada atlantique grâce à la mise en œuvre réussie d’initiatives clés du PPO en lien avec le R et S. Ces candidats ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation des collectivités autochtones au programme de R et S maritime de la GCC, ont appuyé le recrutement de nouveaux membres autochtones au sein de la GCAC à Terre‑Neuve‑et‑Labrador et dans les Maritimes, et ont supervisé le lancement et la mise en œuvre du nouveau Programme pilote de bénévolat des bateaux communautaires autochtones dans la région de l’Atlantique. L’impact du travail de cette équipe avec les partenaires autochtones dans un contexte de ressources limitées et d’équilibre d’un calendrier de formation à la préparation de R et S déjà exigeant a été dûment constaté par les partenaires internes et externes. L’équipe de formation de R et S a fait preuve d’un engagement extraordinaire pour faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones en s’engageant et en établissant des partenariats dans le cadre du programme de R et S maritime de la GCC en Atlantique et elle mérite d’être reconnue pour ses efforts continus.

-22-

Prix de distinction 2022 Équipe des activités opérationnelles, innovation

Meghan Carew, Nathan Whiffen, Shelley Abbott, Dawn England, Roberta Harding, Marijean Casey-Hape, Cyndi Byatt, Tara Roberts, Alexia Newson

L’équipe de soutien de la flotte des activités opérationnelles a été récompensée pour son travail en 2021, qui s’est étendu bien au‑delà de ses rôles habituels, dans le but de soutenir l’objectif du Ministère de mettre en œuvre le système SAP pour la flotte maritime. L’équipe des activités opérationnelles a fourni un soutien exceptionnel aux commandants de la région de l’Atlantique et au personnel de la logistique. Ces personnes ont rapidement appris le nouveau système et ont pris l’initiative de chercher des réponses sur la façon d’adapter le système à l’utilisation de la flotte maritime. Elles ont surmonté les difficultés d’accessibilité pour la flotte en passant d’innombrables heures au téléphone avec le personnel, à résoudre les problèmes et à s’occuper individuellement de chaque navire. L’équipe a répondu aux questions et s’est déplacée pendant une pandémie à bord de navires pour former en personne le personnel navigant. Ces tâches allaient bien au‑delà de ce que prévoyait leur poste, mais leur dévouement et l’excellence de leur service, ainsi que leur volonté de réussir, ont permis à la région de l’Atlantique d’être à l’avant‑garde de la mise en œuvre du système SAP pour la flotte maritime.

Équipe de R et S du CSSM et du CCCOS, héroïne méconnue Jim Thain, Stephen Waller, Marc Oullette, Sean Arbour, Colin Glover, Wendell Sperry, Mark Gould, Christa-Lee Cole, Jeremy Wagg

Les efforts déployés par les employés du CCCOS de Halifax et du CSSM de St. John’s dans le cadre du projet de réouverture du CSSM de St. John’s ont été faits en coulisses et leurs contributions, bien qu’importantes, ne sont pas apparentes ou visibles pour beaucoup. Le dévouement de ces employés à obtenir des résultats, même s’ils ne correspondent pas à ce que l’on attendrait normalement, et le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long du projet ont fait de ce dernier un véritable succès. Le service fourni a certainement été exemplaire et a permis de s’assurer que les Canadiens, et les marins en général, étaient bien servis lorsqu’ils naviguaient dans les eaux du Canada atlantique. Les trois objectifs principaux du projet étaient les suivants Technique – Planification, approvisionnement et aménagement d’un nouveau centre des opérations. Opérationnel – Élaboration de concepts et de procédures opérationnelles. Dotation en personnel – Embauche et formation d’un effectif complet de coordonnateurs de R et S maritimes. Tout cela était demandé à un gestionnaire de projet et à un seul spécialiste de technologie de l’information travaillant à temps partiel. Il va sans dire qu’ils ont dû s’appuyer fortement sur le réseau de soutien des coordonnateurs de R et S, tant les nouvelles personnes qu’ils ont embauchées que l’équipe déjà en place au CCCOS de Halifax.

-23-

Prix de long service

Bravo Zulu à tous les employés qui ont fêté leurs 10, 15, 20, 25, 30 et 35 années de Canadiens sont

40 années de service en 2021 Bryon Gibbons Gerald Thomas Stephen Waller

Fergus Francey Kenneth MacDonald Stephen Wiswell

45 années de service en 2021 Barry Smith

Charles Stone Jerome Kenny

50 années de service en 2021 Ralph Alexander

Ralph Eldridge

Données sur le long service obtenues à partir des systèmes PeopleSoft et MariTime.

e de la GCC Atlantique

e service. Le dévouement dont vous continuez de faire preuve et vos services aux très appréciés.

40 années de service en 2022 Andre Gibeault Harold Rink James Newell Ovide Boudreau Sterling Wright Timothy Hooper

Austin Hatcher Heather Kinrade Lucille Pumphrey Sean Higgins Terrence Hunt William Evans

45 années de service en 2022 Veronica Stevenson

50 années de service en 2022 Arthur Yetman

Roy Lockyear

Données sur le long service obtenues à partir des systèmes PeopleSoft et MariTime.

Célébrations du 60e anniversaire DÉCOUVRIR LES DIRECTIONS En l’honneur du 60e anniversaire de la Garde côtière canadienne, la région de l’Atlantique a organisé des événements « Découvrez les directions » à St. John’s le 9 novembre et à Dartmouth le 30 novembre. Ces événements ont permis aux employés d’en apprendre davantage sur le travail de leurs collègues et de souligner tout ce que la région de l’Atlantique de la GCC a à offrir. Les employés ont eu l’occasion de nouer des contacts avec la direction, leurs collègues et leurs pairs tout en visitant des kiosques d’information, assister à de courtes démonstrations et profiter des expositions. Au total, 15 équipes ont participé, dont : Activités opérationnelles Division maritime Formation et intégration Développement de la main-d’œuvre Relations et partenariats avec les Autochtones Bien-être Aides à la navigation Systèmes de commandement des incidents Gestion de la sécurité Intervention environnementale Navires préoccupants Services de communication et de trafic maritimes Centre des opérations de sécurité maritime Services techniques intégrés Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada De plus, les employés ont eu la chance de visiter le NGCC George R Pearkes à St. John’s et le NGCC Constable Carriere à Dartmouth. Les autres visites comprenaient le hangar à hélicoptères de la GCC à St. John’s, le centre des opérations régionales, le centre secondaire de sauvetage maritime, les chantiers et ateliers de mCi et les SCTM d’Halifax.

« C’était tellement agréable d’apprendre à connaître les autres régions. Les personnes qui ont organisé les visites étaient très bien informées et nous ont accueillis dans leurs services. » – Emily Warren

-26-

a e s t h e t i c

Un éclair du passé JUAN SOUFFLE SUR LES MARITIMES Rédigé par : David Jennings

Republié de l'Écho novembre - décembre 2003 Région des Maritimes

Le personnel de la Garde côtière canadienne de la région des Maritimes avait une bonne excuse pour demeurer sur la terre ferme la nuit du 28 septembre 2003 et concentrer ses efforts sur l’arrimage des navires aux quais et sur la fermeture des écoutilles! L’ouragan Juan, la pire tempête à frapper les Maritimes depuis de nombreuses années, a d’abord touché les terres près d’Halifax, puis a suivi une trajectoire qui l’a mené jusqu’à Truro, en Nouvelle-Écosse, et Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, abattant de plus en plus d’arbres et de lignes électriques, soufflant des fenêtres et arrachant des toits sur son passage. D’habitude, les gens d’Halifax font fi des alertes aux ouragans. Les eaux froides que l’on trouve traditionnellement autour de la Nouvelle-Écosse coupent l’herbe sous le pied de toute tempête de type tropical et nous subissons sans crainte le temps venteux et pluvieux. Cette fois-ci, c’était différent. Les températures de la mer autour de la province étaient beaucoup plus chaudes que Dommages au club nautique de Charlottetown d’habitude et Juan est arrivé comme un véritable ouragan de catégorie II qui a forcé le personnel du Centre canadien de prévision des ouragans d’Environnement Canada, situé au sommet d’un immeuble de bureaux de Dartmouth, à fuir pour se mettre à l’abri en raison de la possibilité que les baies vitrées se fracassent et pénètrent l’établissement avec la pluie et le vent. Les vents soutenus ont atteint 145 km/h, avec des rafales dans le port d’Halifax enregistrées jusqu’à 185 km/h! Avec une telle force, il n’est pas étonnant que des arbres adultes aient été arrachés par leurs racines, alors qu’ils étaient encore couverts de feuillage en été.

Débris du toit de la base de la GCC à Dartmouth

-28-

Au Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (CCCOS), on était inquiet. À Dartmouth, le personnel est resté au poste aux Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) et au Centre des opérations régionales (COR) pendant toute la

nuit, et le directeur régional du GC, Larry Wilson, s’est fait un devoir de prendre les commandes à l’installation de Shannon Hill pour s’assurer que tout le personnel avait le soutien nécessaire pour accomplir ses tâches dans cette situation « d’urgence ». Le lendemain matin, tous étaient sauf alors que les premières lueurs de l’aube permettaient de constater les dégâts causés par la tempête, mais les objets inanimés n’avaient pas eu la même chance. Les dommages causés aux installations et aux équipements de la Garde côtière ont été considérables. Le lendemain matin, un avis à la navigation a été rapidement diffusé aux navigateurs sur la radio de la Garde côtière pour les informer qu’un grand nombre de nos aides à la navigation dans les eaux touchées par la tempête étaient soit hors d’usage, soit complètement détruits. Les dommages causés aux installations et aux équipements de la Garde côtière ont été considérables. Quai de la base de la GCC de Dartmouth

Le lendemain matin, un avis à la navigation a été rapidement diffusé aux navigateurs sur la radio de la Garde côtière pour les informer qu’un grand nombre de nos aides à la navigation dans les eaux touchées par la tempête étaient soit hors d’usage, soit complètement détruits. Le personnel chargé de la lutte contre les déversements d’hydrocarbures a été très occupé par les inondations qui ont menacé les bermes d’une grande raffinerie de pétrole, par un wagonciterne de propane emporté dans le port (heureusement vide de produit) par l’onde de tempête et par de nombreux navires poussés sur les quais ou sur le rivage par les vents violents. Les quais des bases de la Garde côtière de Dartmouth et de Charlottetown ont été inondés par les marées qui ont accompagné la tempête. Les estimations définitives du coût des dommages n’avaient pas encore été faites, mais certaines réparations étaient toujours en cours plus d’un mois après que Juan avait traversé les Maritimes. En somme, une expérience unique (on peut l’espérer!) qui ne s’oublie pas. Et vous pouvez être sûrs que les alertes aux ouragans seront prises plus au sérieux dans les Maritimes maintenant que nous avons ressenti toute la fureur de Juan.

-29-

Un éclair du passé

PASSERELLE OUVERTE Écrit par : Roger McDonald, Systèmes de la flotte

Republié de Coastlines juin 1989 Région de Terre-Neuve-et-Labrador

"L’histoire de la flotte à Terre-Neuve est relativement récente. Avant 1954, tous les besoins en navires de l’Agence maritime du district de St. John’s étaient satisfaits par des goélettes et des navires à vapeur sous contrat. Il y avait quelques aides flottantes, et la majorité du travail consistait à réapprovisionner, construire et entretenir des phares et d’autres structures à terre. Les navires impliqués dans ce travail avaient peu ou pas d’équipement spécialisé pour ces tâches. Les bouées les plus grandes étaient souvent remorquées et positionnées parce que le navire sous contrat ne pouvait pas les sortir de l’eau. Le premier navire du gouvernement canadien (NGC) de l’Agence de St. John’s a été le NGC Sea Beacon, acquis en 1954. Aujourd’hui, la flotte compte un total de 10 navires. Ces navires fournissent des services aux autres directions régionales de la Garde côtière et directement au public. Tous ces navires sont commandés et armés par des professionnels compétents et dévoués qui sont régulièrement amenés à utiliser leurs navires dans des endroits et des conditions qui laisseraient le marin moyen béat d’admiration. Aucune description d’un navire ne pourrait remplacer une bonne photographie de celui-ci. Cette série présentera les navires qui ont été affectés à la région, tant dans le passé que dans le présent. En lisant les renseignements accompagnant chaque photographie, il convient de noter qu’un certain nombre de sources ont été utilisées. Lorsqu’il y avait des divergences entre les sources, l’auteur a utilisé les meilleures données collaboratives. Notez également que toutes les dimensions sont données en pieds arrondis à la première décimale. Enfin, nous avons choisi d’énumérer les premiers commandants liés au déploiement des navires dans la région de Terre-Neuve. Au cours des 25 dernières années, 19 navires ont été affectés à la région. Dans chaque numéro de Coastlines, nous présenterons un ou deux de ces navires dans cette série intitulée “Passerelle ouverte”. »

Passerelle ouverte, septembre 1989 Navire: NGC/NGCC Wolfe, de 1959 à 1963 Construit: 1959 Longeur: 220 Largeur: 48 Tirant d’eau: 16 Jauge brute: 2022 Puissance: 4000 shp (vapeur) Premier commandant: Capt. A. Davidson Commentaires: Navire jumeau du Gilbert, mais doté d’un système de propulsion à vapeur, le Wolfe est passé dans la région des Maritimes lorsqu’il a quitté Terre-Neuve et a terminé ses jours dans la région de l’Ouest. Il a été mis hors service en novembre 1985. -32-

Navire: CCGS Montmorency 1963-1969 Construit: 1957 Longeur: 165 Largeur: 34 Tirant d'eau: 11 Jauge brute: 751 Puissance: 1200 shp Premier commandant: Capt. Bouchard Commentaires: Le Montmorency provenait de la région des Laurentides et constituait un navire à faible tirant d’eau, nécessaire pour le travail côtier, mais capable de manipuler les plus grosses bouées. Il a été redéployé dans la région centrale et est maintenant transféré à nouveau dans la région des Maritimes.

Passerelle ouverte, décembre 1989 Navire CCGS John Cabot 1965Contruit: 1965 Longeur: 313 Largeur: 60 Tirant d'eau: 22 Jauge brute: 5000 Puissance: 9000 shp Premier commandant: Capt. G. Burdock Commentaires: Le Cabot est le seul briseglace/navire-câblier combiné au monde. Il a participé à deux missions internationales de sauvetage et de récupération de grande envergure, le sauvetage du Pisces III en 1973 et la récupération de l’épave d’Air India en 1985. Le Cabot vient d’achever la modernisation de son équipement de câblage et de ses installations d’habitation. Navire: CCGS Tupper 1959-1998 Construit: 1959 Longeur: 205 Largeur: 42 Tirant d'eau: 14 Jauge brute: 1358 Commentaires: Le Tupper a été basé à Charlottetown (Î.-P.-É), et à Dartmouth (N.-É.). Il fournit des services de déglaçage, d’approvisionnement de phares et d’entretien de bouées. Le Tupper était le navire jumeau du NGCC Simon Fraser. En mars 1982, le NGCC Louis S. St. Laurent a été victime d’un grave incendie dans ses installations d’habitation et le NGCC Tupper l’a remorqué jusque dans le port de Sydney.

-33-

Exercice de recherche et de sauvetage dans la baie Passamaquoddy Rédigé par: Sean Jenner, agent des programmes de recherche et de sauvetage

Depuis 2006, les membres du personnel du Centre de formation en sauvetage (CFS) de l’Atlantique dirigent l’exercice de recherche et de sauvetage dans la baie Passamaquoddy (ERSBP). Chaque année, l’équipe passe plusieurs semaines à planifier, à coordonner et à organiser la conception et la mise en œuvre de cet exercice à grande échelle avec divers partenaires en recherche et sauvetage de la Garde côtière canadienne. L’un des principaux objectifs de cet exercice consiste à valider l’efficacité des interventions de recherche et de sauvetage dans la région en cas de petits et de gros incidents. En septembre 2022, l’exercice a pris la forme d’une opération de sauvetage de masse (OSM) dans le cadre de la simulation d’une collision entre deux navires. Les participants à l’exercice comprenaient divers organismes partenaires en recherche et sauvetage maritimes, comme la garde côtière des États-Unis, la Gendarmerie royale du Canada, des agents de conservation et de protection, la Garde côtière auxiliaire canadienne, la Station biologique de St. Andrews, le Bureau de gestion des urgences du N.-B. et la Croix-Rouge canadienne. En tout, cinq navires de la Garde côtière auxiliaire canadienne et plus de six navires de la garde côtière des États-Unis et d’autres organismes partenaires canadiens ont pris part à l’exercice. Les partenaires autochtones de la GCC y ont également mis la main à la pâte en fournissant de fausses victimes et un navire de passage. En collaboration avec l’équipe des relations et des partenariats autochtones de la GCC, nous avons accueilli des membres de la Nation Peskotomuhkati, du Conseil tribal Mawiw, de la Première Nation d’Elsipogtog et de la Première Nation Esgenoopetitj, qui ont participé à l’exercice.

-34-

Le scénario prévoyait le chavirement d’une embarcation rapide de sauvetage sous lequel se trouvaient des personnes, la présence de plusieurs radeaux de sauvetage remplis de victimes volontaires et d’autres victimes sur le rivage ainsi que le déploiement stratégique de mannequins flottants dans l’eau. Deux officiers des Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) d’Halifax et un coordonnateur de mission de recherche (CMR) du Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (CCCOS) d’Halifax étaient présents pour simuler les activités de communication et de coordination qui auraient lieu pour un incident de cette ampleur. « Les membres du Mawiw Council Inc. tiennent à remercier le service des relations et des partenariats autochtones de la Garde côtière canadienne ainsi que les autres partenaires qui ont pris part à l’ERSBP qui s’est déroulé à la baie Passamaquoddy en septembre dernier. Nos communautés qui ont participé à l’ERSBP ou qui l’ont observé ont été très impressionnées par ce qu’elles ont vu et sont impatientes d’améliorer les compétences et l’équipement dont elles disposent afin de devenir de précieuses partenaires de la Garde côtière canadienne et d’autres partenaires de recherche et de sauvetage. » - Sean Triska, gestionnaire des pêches pour le Conseil tribal Mawiw Tribal. Les intervenants ont pu perfectionner de nombreuses compétences différentes tout en s’adaptant à une situation réaliste dans l’environnement marin. Ils ont notamment pu faire l’expérience du déploiement de nageurs de surface de la garde côtière des États-Unis, de la récupération de deux victimes se trouvant sous une embarcation rapide de sauvetage chavirée, de l’assèchement de navires, du sauvetage de personnes se trouvant dans l’eau, du triage médical et du suivi des victimes. En plus d’aider à renforcer les relations entre la GCC et la garde côtière des États-Unis, cet exercice a permis aux partenaires autochtones et aux organismes partenaires de collaborer en vue d’atteindre un objectif commun tout en prenant part à une intervention de recherche et de sauvetage réaliste. Un second maître de manœuvre de deuxième classe (BM2) du poste de la garde côtière des États-Unis à Eastport a indiqué qu’il s’agissait de la « formation la plus cool que j’ai suivie! » Ces types d’exercices nous aident à nous préparer, à nous former et à collaborer pour renforcer nos capacités d’intervention et veiller à ce que nos équipes et nos infrastructures de recherche et de sauvetage soient prêtes lorsqu’elles sont nécessaires.

-35-

Photo prise par Clifford Doran

Activité de cargaison au canal de Canso Le canal de Canso est le seul système d’écluses au Canada qui est exploité par la Garde côtière canadienne. Le canal relie la baie de Chedabucto à la baie St-Georges et au détroit de Northumberland. Le canal fonctionne du 14 avril au 24 décembre, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Pierres de protection

D’avril 2020 à décembre 2020

Nombre de navires Tonnage total



N/A N/A

D’avril 2021 à décembre 2021

Nombre de navires Tonnage total



N/A N/A

Asphalte

2

16,414

N/A

N/A

Bouées

N/A

N/A

N/A

N/A

Charbon

N/A

N/A

1

28,100

Coke

1

28,100

N/A

N/A

Casiers à crabe

N/A

N/A

1

4

Pierre concassée

1

7,300

N/A

N/A

Équipement

4

1,553

10

3,279

Engrais

N/A

N/A

N/A

N/A

Poissons

1

23

1

15

Marchandises générales

N/A

N/A

N/A

N/A

Grains

N/A

N/A

1

25,600

Gravier

35

314,292

27

268,355

Gypse

3

84,994

3

84,310

Flétan atlantique

N/A

N/A

2

40

Ballast intérieur

1,102

31

1,068

0

Calcaire

1

0

N/A

N/A

Machinerie

N/A

N/A

3

2,151

Métal

N/A

N/A

1

20

Autres

N/A

N/A

N/A

N/A

Passagers

N/A

N/A

N/A

N/A

Roche

N/A

N/A

1

6,885

Matériel de fusée

N/A

N/A

1

2,115

Sel

N/A

N/A

1

26,000

Sable

14

136,487

3

21,052

Crevette

N/A

N/A

1

15

Acier

1

695

N/A

N/A

Baquets de palangre

N/A

N/A

N/A

N/A

Total

1,165

589,889

1,126

-38-

476,665

L’inauguration du canal de Canso Le projet de construction du canal de Canso, qui visait à relier l’île du Cap-Breton à la partie continentale de la Nouvelle-Écosse au moyen d’une route à deux voies et d’un chemin de fer à voie unique, a été annoncé officiellement en 1951. Le canal permettait au trafic maritime de circuler librement entre la baie de Chedabucto et la baie St-Georges. En vertu d’une entente tripartite entre le ministère fédéral des Transports, le ministère des Transports de la Nouvelle-Écosse et la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, les travaux d’aménagement de la chaussée et du canal ont commencé en D’avril 2022 à décembre 2022 1953. Le contrat a été accordé à T.C. Gorman (Nouvelle-Écosse),

tandis que O.J. McCulloch Engineers Ltd., de Montréal, était Nombre de navires Tonnage total responsable de la conception et de la gestion du projet.



2 16,933 2

21,409

1

3

N/A

N/A

N/A

N/A

3

18

N/A

N/A

2

40

1

6,819

1

20

1

20

N/A

N/A

14

212,906

2

56,438

N/A

N/A

1,027

1

N/A

N/A

1

5

N/A

N/A

1

1

1

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

3

21,052

1

23

N/A

N/A

1

3

1,061

314,621

Après la construction du pont-jetée, une énorme quantité d’eau animée d’un fort courant a dû être déviée vers l’ouverture du canal de 24,4 m de largeur. Aucun navire ne pouvait traverser le canal en toute sécurité sans l’installation d’écluses à marée. À marée basse, le canal mesure 250 m de longueur, 24,4 m de largeur et 9,8 m de profondeur. Il a été construit de façon à être compatible avec la Voie maritime du Saint-Laurent, qui peut accueillir un navire de 224 m de longueur ayant un tirant d’eau ne dépassant pas 8,5 m. Le canal de Canso a ouvert ses portes au trafic maritime le 2 septembre 1955. Le Donna Louise, bâtiment de pêche appartenant au capitaine Tom Dodge, a été le tout premier bateau à traverser le canal. Chaque année, environ 2 069 navires (ce qui représente une jauge brute moyenne d’environ 1 878 480 tonnes), traversent le canal de Canso, pour passer de la baie de Chedabucto à la baie St-George, ou vice versa.

-39-

Opérations de déglaçage de la GCC dans la région de l’Atlantique Distance totale parcourue par les brise-glaces venant en aide

2019-2020

2020-2021

2021-2022

8,825 Nautical Miles

1,763 Nautical Miles

10,352 Nautical Miles

138

11

127

29

100

18

137

Nombre total d’escortes

62 Nombre total d’opérations de déglaçage des ports

Nombre de jours durant lesquels le détroit de Belle Isle n’était pas recommandé pour la navigation

70

En raison d’un certain nombre de facteurs météorologiques (températures de l’air et de la surface de la mer supérieures à la moyenne, conditions de vent défavorables, etc.), la concentration de glace de mer rencontrée dans tout l’est du Canada en 2020-2021 était inférieure à 50 % de la moyenne sur 30 ans. Il s’agit d’une aberration majeure qui se distingue par rapport aux concentrations de glace des années précédentes et suivantes. Cela a entraîné une réduction du nombre de demandes et de statistiques pour cette saison. Il convient de noter que l’année suivante, les conditions de glace sont redevenues presque normales et que le nombre de demandes de déglaçage a augmenté en conséquence. Le nombre de demandes en 2021-2022 est le plus élevé depuis plusieurs années. Ceci est une indication de la volatilité de la prévision des conditions de glace avant le début de la saison.

-40-

Recherche et sauvetage de la GCC Atlantique 2019

2020

2021

1,704 cas

1,609 cas

1,579 cas

225 cas

194 cas

211 cas

568 cas

446 cas

472 cas

Nombre total de cas maritimes

= 60 cas

Nombre total de cas humanitaires

= 15 cas

Nombre total de cas aériens

= 30 cas

-41-

Hélicoptères de la GCC

Les hélicoptères de la Garde côtière canadienne jouent un rôle important dans la concrétisation de notre mandat. La GCC possède une flotte de 22 aéronefs à voilure tournante (15 aéronefs de transport léger et 7 aéronefs de transport moyen), qui aident à soutenir le service aérien, qui est situé stratégiquement dans 9 bases dans différentes régions du Canada. Dans la région de l’Atlantique, les hélicoptères sont utilisés pour soutenir de nombreux clients et programmes internes et externes, notamment : l’aide à la navigation, les services de communication et de trafic maritimes, les opérations de déglaçage, les interventions d’urgence, la recherche et le sauvetage, la science, et la conservation et la protection. Les pilotes doivent avoir une formation et une expérience approfondies avant de présenter une candidature à la Garde côtière canadienne. Ils doivent être titulaires d’une licence de pilote d’hélicoptère commercial, ainsi que d’une qualification de vol de nuit et de vol aux instruments. Les pilotes doivent également avoir un minimum de 3 000 heures de vol. Une fois embauchés, les pilotes

Écrite par : Morgan Green

sont responsables de l’exploitation des hélicoptères Bell Textron 412 et 429 pour un grand nombre de tâches variées, dans de nombreux programmes et ministères. En termes d’objectifs opérationnels, les hélicoptères de la GCC et leurs pilotes : (1) assurent la sécurité du personnel et du public en transit et sur place, (2) atteignent des endroits inaccessibles, difficiles d’accès ou dont l’accès prend du temps, et (3) maintiennent les services essentiels toute l’année, aussi près que possible de 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. Par exemple, des hélicoptères sont utilisés pour atteindre les phares pour la maintenance et pour le changement d’équipage une fois par mois. Les hélicoptères de la GCC peuvent voler à basse altitude tout en atteignant des vitesses élevées (226 km/h pour le Bell 412 et 273 km/h pour le Bell 429). Pour ces raisons, les hélicoptères peuvent effectuer des évaluations environnementales et de nombreuses autres opérations de manière rapide et efficace.

-44-

Le pilote Chris Rodway

Depuis son tout jeune âge, Chris Rodway n’avait aucun mal à s’imaginer en pilote lorsqu’il serait grand. Il aimait voler, voyager et explorer les grands espaces. Il a d’abord envisagé d’être pilote d’aéronef à voilure fixe, mais il a ensuite changé d’avis et il a décidé qu’il était plus intéressé par les hélicoptères et le type de travail qui est associé à ceux-ci. Alors qu’il avait seulement 17 ans, Chris a piloté un aéronef pour la première fois. Immédiatement après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, Chris a obtenu sa licence de pilote d’hélicoptère commercial, sa qualification de nuit et sa qualification de vol aux instruments. Il a d’abord travaillé dans l’industrie au sein de Canadian Helicopters pendant 11 ans, mais il est ensuite entré au service de la Garde côtière canadienne il y a près de 8 ans. Au total, Chris a plus de 19 années d’expérience en vol commercial. Il avait d’abord été attiré par la Garde côtière canadienne pour ses aéronefs flambant neufs et la stabilité d’emploi. Huit ans plus tard, Chris dit avoir découvert de nombreux autres aspects attrayants de la GCC. Il mentionne en particulier les personnes extraordinaires avec lesquelles il a l’occasion de travailler, la possibilité de se rendre dans des endroits

-45-

Écrite par : Morgan Green

magnifiques et éloignés, la spontanéité du travail qu’il effectue et les défis constants. En tant que pilote, Chris fournit un soutien opérationnel pour aider à réaliser le mandat de la Garde côtière canadienne. La majorité de son travail concerne l’infrastructure civile maritime, notamment l’entretien et la construction de sites. De plus, Chris est aux commandes de l’hélicoptère Bell 429 pour le changement d’équipage dans des endroits éloignés et, de juin à novembre, il utilise la perspective aérienne unique pour effectuer la reconnaissance des glaces pour la saison de déglaçage de l’Arctique et pour appuyer le travail sur les brise-glace de la GCC tout au long de l’année. Chris a vécu de nombreux moments mémorables pendant ses années de service au sein de la GCC. L’un de ses meilleurs souvenirs est d’avoir emmené une équipe du secteur des sciences du MPO au parc national des Monts-Torngat pour effectuer un sondage sur l’omble chevalier local. Il a passé deux semaines entouré de paysages magnifiques et de gens merveilleux. Lorsqu’il ne pilote pas un aéronef à 130 nœuds, Chris aime passer du temps à l’extérieur, à pêcher ou à chasser.

Get in touch

Social

© Copyright 2013 - 2024 MYDOKUMENT.COM - All rights reserved.