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Le Nunavoix - Édition du 16 mai 2018

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1 HISTORIA Giasone Francesco Cavalli RODELI N DA G e o r g F r i e d r i c h H ä n d e l C a t o n e i n U t i c a L e o n a r d o Vi n c i LUCIO

Story Transcript

ISSN 2291-8914 & ISSN 2291-8922

Édition du 16 mai 2018

Le Nunavoix nes du Nunavut o ph o c an fr es d Le journal Étonnant programme d’échanges d’étudiants entre Franco-Nunavois et musulmans francophones de Montréal

À la découverte de l’autre et de notre propre territoire  Kirsten McDonald, Christian Thomas, étudiants (Le Nunavoix, collaboration spéciale)

L’automne dernier, grâce à Expériences Canada, la Commission scolaire francophone du Nunavut (CSFN), l’école Le Savoir, des parents de Montréal et d’Iqaluit, ainsi que grâce à Mme Massicotte et M. Lamothe, huit élèves de l’école des Trois-Soleils ont pu participer à un échange d’étudiants avec huit autres jeunes de Montréal, des musulmans dont le niveau de dissemblance donnait tout son sens au titre du projet  : «  Des différences aux antipodes, un pont, le français  ». La philosophie du projet était simple : « Pour qu’il y ait échanges, il doit y avoir différences. », nous disaient Danyka et Maurice. Bref, plus la différence est grande, plus l’échange risque d’être intéressant. Nous n’avons pas été déçus. Quand nous avons vu nos visiteurs approcher avec leurs chapeaux rouges, nos cœurs se sont mis à battre. C’était eux que nous allions enfin pouvoir embrasser. Après être allé porter leurs bagages, nous les avons accompagnés au banquet, là où nos parents, le président de la Commission scolaire francophone du Nunavut, le directeur de l’école des Trois-Soleils et les accompagnateurs se sont rencontrés. Au menu, il y avait du caribou, de la banique ainsi que de la pizza halale au poulet et aux fruits de mer.

Isabelle Rafter et Rayhana Rahmouni in Pangnirtung

qu’elle avait avec les autres filles de Le Savoir étaient les mêmes que celles que nous avions ici entre nous, les filles. » Christian : « J’ai trouvé que les gars de l'école Le Savoir ne parlaient jamais des filles, alors que nous d’ Iqaluit nous en parlions. Par contre, eux, ils nous écoutaient. J’ai compris que nous étions intéressants pour eux. Mais certaines, parlaient des gars quand même. »

Adopter une routine  Déjeuners dans les différentes maisons (chacun devait préparer son lunch pour le dîner). Nos organisateurs nous ont avertis que, chaque matin, nous avions rendez-vous au snack-bar du Frobisher, pour prendre connaissance des ajustements au programme de la journée.

la première fois. C’est là que nous avons appris que c’était en fait une cathédrale! On en apprend tous les jours! C’est comme la mosquée d’Iqaluit, on savait plus ou moins qu’il y en avait une, mais on n’y était jamais entrés. L’imam de la place nous a reçus avec beaucoup de politesse. En tout cas, nos nouveaux amis ont été très impressionnés! Les prix du NorthMart aussi, les ont impressionnés. On leur a expliqué que ce n’était pas la faute du magasin mais bien des coûts de transport. Et oui, le jus d’orange format 2 litres est à 13$! Nous en avons profité pour acheter ce qui manquait pour le BBQ du soir au parc Grinnell. Il faisait plutôt froid et tout le monde était contents d’être à l’abri dans le pavillon. Dehors, Ysmail a aidé M. Maurice à

Christian  : «  Au début, je trouvais que nous marchions beaucoup trop. Visiter la ville de long en large, ça me donnait chaud. À la fin de l’échange, j’ai trouvé que je m’étais habitué. Ça a été la même chose pour tout le monde. Les élèves de l'école Le Savoir étaient déjà des sportifs ; ça ne les dérangeait pas et ils avaient l’air heureux d’être là. »

Christian  : « J’ai beaucoup aimé Yesan, mon correspondant officiel, mais c’est avec Ysmail que j’ai parlé le plus. Ma mère se fâchait souvent. Elle disait que je pourrais inviter plus de monde si je faisais le ménage dans ma chambre. » Kirsten  : «  J’ai reconnu Hanine, de l’école Le Savoir. Je l’ai trouvée plus ouverte que je l’avais cru. Je me suis aperçue que les conversations

Kirsten : « Mais moi, je marche presque tous les jours. Il faudrait que Christian cesse de marcher avec des sandales. » Nos organisateurs nous ont demandé, à nous de l’école des Trois-Soleils, de faire visiter notre ville à nos correspondants. Nous nous sommes tous donnés rendez-vous à l’église anglicane en forme d’igloo, une église que nous visitions pour

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faire cuire des saucisses halales et d’autres qui ne l’étaient pas. Il ventait beaucoup mais nos amis de Montréal ont pu admirer la chute du parc, où il y aurait eu plein de poissons si nous étions venus juste un peu plus tôt. Plus tard, des parents ainsi

que l’imam de la mosquée, qui nous avait trouvés sympathiques, sont venus nous rendre visite. Une chance, il restait des hot-dogs halales.

Opération Pangnirtung  Christian  : « Le lendemain, j’ai failli rater l’avion! Une chance que je suis allé à Pangnirtung, parce que ça a été le plus incroyable voyage de ma vie. En arrivant, par contre, il pleuvait.  Escalade du Mont Duval. Difficile pour moi. Encore une fois, il fallait marcher mais sur de la mousse cette fois. Elle n’était pas toujours sèche. J’aurais dû apporter mes bottes. Mais la vue était magnifique. Je me mettais en forme. Ysmail, lui, était déjà rendu au sommet. Kirsten a aussi réussi à se rendre assez loin avec les autres filles, mais M. Maurice nous a tous rappelés parce qu’il commençait à neiger. Maroine, lui, l’intellectuel musulman, est redescendu à toute vitesse en courant. Il aurait pu se faire mal. Mais comme il était en forme… Le soir, chacun s’est bien reposé mais avant, j’ai dû rester debout tard pour aider à faire des sandwichs (halales) pour tout le monde et mettre des carottes dans des petits sacs.

Retour à Iqaluit : Il pleut… Plan B

Le lendemain, c’était wow ! Il faisait soleil et nous avons donc pu partir en bateau dans le fjord. Kirsten et moi, on ne voulait pas mettre nos combinaisons orange. Les musulmans, eux, avaient toujours froid. Normal, leurs parents viennent d’Afrique. Shawn-Paul, lui, n’avait jamais froid. Normal, sa mère est Inuit! Mais pour le bateau, il s’était quand même mis des pantalons longs. D’habitude, il est toujours en short.

NorthMart, jeu  « Le prix est le bon » (version de The Price is Right). But : faire réaliser vraiment la différence des prix entre le Sud et le Nord. Chacun de nous devait mettre 15 items dans un charriot et, rendu à la caisse, deviner combien tout ça coûtait. Le plus proche du prix de la caisse gagnait. Et c’est Maroine et Sara qui ont gagné. Ils ont reçu de beaux petits inuksuks durant le banquet qui a eu lieu à la fin de l’échange.

Nous sommes débarqués à la fin du fjord et nous nous sommes mis à marcher et à admirer les hautes montagnes. On n’avait jamais vu un endroit comme ça. Pourtant, c’était juste à une heure d’avion d’ Iqaluit. Le plus bel endroit sur terre!

Kirsten : « En fin de journée, nous sommes allés au cinéma où une projection de Inuk en colère (sous-titre en français) avait été organisée. Shawn-Paul s’est aperçu que des gens de sa famille étaient dans le film. Beaucoup ont compris pourquoi c’était important la chasse au phoque pour les Inuits. Pourquoi il ne faut pas détester les chasseurs. Je pense que nos amis de l’école musulmane ont beaucoup apprécié. Je pense que Yezan a un peu dormi. Mais il dit qu’il a aimé…»

Puis on s’est reposés avant la marche. Encore marcher!!! Mais je pense que c’est comme ça que je me suis fait des amis parmi les élèves de l’école Le Savoir : en marchant! Marcher, grimper! Tout le monde a aimé ça. ShawnPaul et moi, on a appris que c’était amusant avec des amis qui aiment ça. Isabelle et Rayhana, de l’école musulmane (comme on voit sur la photo tout en haut), sont devenues des amies. Mais je ne sais pas si elles ont aimé marcher. »

De retour aux différentes maisons Le soir, toutes les filles se sont retrouvées ensemble chez Joëlle, pour un party,tandis que les gars se sont retrouvés chez M. Maurice. La pizzéria Big Rack nous a donné gratuitement le souper. C’était bon, mais ils se sont trompés. Nous avons eu la commande des filles et elles, la nôtre. Nous avons eu beaucoup de plaisir de toute façon. Et l’amitié s’est renforcée.

ANNONCES COMMUNAUTAIRES

Nouvelles CFRT CFReT et j'aime ça!

Bibliothèque de l'École des Trois-Soleils À partir du 23 avril, du lundi au vendredi, la bibliothèque sera ouverte à tous les Iqalummiut, et ce de 17h30 à 18h30. De plus, notez que la bibliothèque a aussi un temps d’ouverture tous les dimanches, qui sera dorénavant de 10h00 à 12h00. Venez en grand nombre pour emprunter nos merveilleux livres, magnifiques albums de musique et brillants films de langue française!

Carrefour Nunavut Camp d'été linguistique Franco-Fun pour les jeunes de 6-12 ans Période du camp: 2 juillet au 17 août 2018, Inscription: 17 mai 2018 à 18h Places limitées, hâtez-vous! Infos : [email protected] Groupe de discussion en français Consultez l'horaire sur notre site Web Réservation: [email protected] Carrefour Nunavut recrute! Consultez les offres sur notre site Web : carrefournunavut.ca

CFRT est continuellement à la recherche de bénévoles. Nous offrons des formations gratuites pour que vous puissiez prendre le micro comme un pro !

Collecte de canettes du CPE Les petits nanooks Tout au long de l'année, aidez le CPE à ramasser de l'argent pour ses activités en déposant vos canettes de boissons gazeuses vides dans la boîte située sur le terrain entre le Baffin Gas Bar et le Discovery.

En ondes depuis 23 ans grâce au soutien d'innombrables passionnés, CFRT est toujours à la recherche de nouveaux collaborateurs... contactez-nous pour plus d'information!

Le Groupe de zen Sôtô d'Iqaluit Rencontres pour méditation zazen et études bouddhistes. Dimanches, 10h à 12h. Studio Saimavik, édifice 754, prom. Ben Ell Renseignements : [email protected]

Vous voulez faire de la radio? Faites-nous part de votre intérêt en visitant l’onglet « s’impliquer » de notre site internet pour nous soumettre votre projet !

Pour contacter l'AFN Maxime Joly, directeur général : [email protected] ou 979-4606 Ivo Vigouroux, coordonnateur du Franco-Centre : [email protected] ou 979-4606

cfrt.ca

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Amély Dubuc, coordonnatrice radio CFRT : [email protected] ou 979-1073

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Rendu possible grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et du Patrimoine du Gouvernement du Nunavut et à Patrimoine canadien.

Pour faire paraître une annonce communautaire, envoyez un courriel avec votre court texte à [email protected]

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[email protected]

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Christian : « Puis, le père de Yuri a invité tout le monde à dormir chez lui. Moi, je ne pouvais pas y aller, ma chambre était en désordre, encore. Zut! » Mise en commun des photos au local de français de l’école des Trois-Soleils pour le montage final qui serait présenté lors du banquet d’adieu. Yuri a travaillé fort, avec Maroine. Nous avions 3 000 photos. Il a fallu en éliminer. Difficile.

ALLER DE L ’ A V A N T

ENSEMBLE Avec l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au Canada, le Nunavut est un territoire animé et dynamique, déterminé à devenir un endroit encore meilleur pour les générations futures.





En tant que gouvernement, nous renforçons notre modèle unique de gouvernance lequel intègre les valeurs sociétales des Inuit, favorise et renforce l’utilisation de la langue inuit, assure une fonction publique représentative et la collaboration avec nos voisins circumpolaires et nos partenaires pour concrétiser la réussite du Nunavut.

Après la visite du Musée, où l’école Le Savoir a pu s’acheter plein de souvenirs, nous sommes allés à la piscine. Pour les musulmans, ça a été une sorte de défi, mais tout s’est bien passé. Il y avait une des étudiantes musulmanes qui portait ce qu’on appelle un burkini. Intéressant… Les gars se sont baignés avec les filles. Musulman ou pas, tout s’est bien passé. Mais pour eux ça faisait tout un changement!

En tant qu’employeur, nous améliorons les initiatives locales d’éducation et de formation tout en continuant à offrir des possibilités de carrière stimulantes dans un environnement unique. Nous comptons sur l’expertise de nos gens – au sein de nos divers organismes, ministères et autres instances – en effectuant notre travail dans les trois langues officielles de notre territoire, dont le français. Explorez les possibilités d’emplois que nous offrons sur notre site Web. Revenez souvent consulter le site car des mises à jour sont faites chaque semaine. Découvrez des emplois en tous genres et de divers niveaux dans des domaines tout aussi variés que stimulants.

Le lendemain, la visite de l’Assemblée législative a été merveilleuse. C’est le père de Lily et de Sara qui nous a fait visiter. Lui, il était ministre de la Santé à ce momentlà. Il nous a expliqué qu’au Nunavut, il n’y avait pas de parti. Il a ajouté que tout le monde devait s’entendre et que c’était la raison pour laquelle les élus étaient assis en rond. Tous les bancs étaient rembourrés en peau de phoque. Impressionnant!



Joignez-vous au gouvernement du Nunavut pour aller de l’avant ensemble. Aidez-nous à bâtir un avenir radieux tout en réalisant pleinement votre potentiel.

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À l’heure du diner, nous avons organisé un match de soccer entre l’école anglophone Inuksuk High et les écoles des Trois- Soleils et Le Savoir  . Nous pensions que ça allait être facile… Après tout, nous avions des Algériens et des Syriens. Même Hanine était une joueuse de soccer. Elle a marqué 3 buts, la fille! Mais de l’autre côté, ils étaient très bons. Le directeur de l’école Inuksuk a dit qu’il avait entendu dire que c’était le meilleur match que les élèves avaient vu depuis longtemps.

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Après avoir marché au centre ville, les élèves de l’école Le Savoir ont eu droit à une visite guidée de l’école des Trois-Soleils, car, depuis le début de l’échange, nous n’avions pas vraiment eu d’occasion de se faire expliquer l’école. M. Simon nous a fait faire un tour. C’est un enseignant très drôle.

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Plus tard, potluck.  Les parents arrivent avec leurs plats et le banquet commence. Pendant que les gens mangent, les diapos défilent et tous poussent des « Oh! » et « Ah! » Nous regardons ce que nous avons vécu depuis 7 jours. Puis ce sont les discours, les remerciements.

Communiquez avec nous pour obtenir des renseignements en français au gouvernement du Nunavut!

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À la fin de la soirée, il y a eu des témoignages sur le côté merveilleux de l’expérience. Et c’est à ce moment-là que le père de Yuri et celui de ShawnPaul ont expliqué qu’ils se portaient volontaires  pour une dernière activité avant le départ du lendemain.

Appui aux entreprises

Dernier jour : Vendredi 15 septembre

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Nous faisons du VTT à Canada Drill grâce à M. Steve, père de Shawn-Paul, il y a une rencontre et une présentation des chiens de traineau avec M. Benoit, père de Yuri.

Services en français

Ensuite, puisque ce n’est pas loin de l’aéroport, les étudiants de Le Savoir vont porter leurs bagages à l’aéroport. Puis, ils vont à la prière du vendredi à la mosquée et nous les accompagnons pour voir nos amis prier. Après la prière, c’est CBC qui est là pour nous interviewer. Ils s’intéressent surtout à nos amies musulmanes. C’était amusant de les retrouver à la télé le soirmême!

(867) 975-5544

[email protected]

Enfin, l’heure du départ est venue : nous allons tous à l’aéroport.

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Et moi, Christian, j’ai l’impression que c’est mes amis qui s’en vont et je pleure…

Les francophones résidant à l’extérieur d’Iqaluit peuvent faire un appel à frais virés.

Une merci tout particulier à nos commanditaires : La Légion et Baffin Canner!

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Inscriptions 2018-2019 Chers parents, La CSFN vous invite à compléter l’inscription de votre enfant dès maintenant à l’un des programmes suivants en vue de la rentrée scolaire 2018-2019:

Francisation préscolaire « La petite école » est de retour en 2018-2019! Il s’agit d’un programme de francisation de 10 heures par semaine destiné aux jeunes ayants droit de 4 ans en vue de bien préparer leur rentrée à la maternelle en français.

Maternelle à temps plein Votre enfant aura 5 ans au 31 décembre 2018? Alors, c’est le temps de l’inscrire au programme de la maternelle à temps plein offert à l’École des Trois-Soleils.

Primaire et secondaire Saviez-vous que la CSFN offre un programme complet d’études en français de la maternelle à la 12e année? Les élèves de la 9e à la 12e année peuvent compléter leurs études secondaires en français dans le cadre du programme francophone de la CSFN situé à l’école secondaire Inuksuk.

Le vent qui souffle sur la francophonie

Pour obtenir une copie des documents relatifs à l’inscription, ou pour toute question au sujet de nos programmes et services, veuillez communiquer avec la CSFN au 975-2660 ou l’École des Trois-Soleils au 979-5849.

Nous avons bien hâte d’accueillir votre famille au sein de la nôtre!

Hélas, on a souvent entendu parler de la francophonie canadienne en évoquant des communautés qui déclinent. On a qu’à se rappeler ces tristes métaphores du discours nationaliste québécois pour s’en convaincre. On y a assimilé les Acadiens au « dernier homard de l’Atlantique », les francophones minoritaires à des « cadavres encore chauds » ou encore à des « Dead Ducks ».

Réjean Paulin (Francopresse)

Le Québec actuel convie tous les francophones à participer à cette œuvre commune, celle de faire grandir notre langue ensemble en lui donnant le plus grand territoire possible. Il invite l’auteure jeunesse, Marie Cadieux, à une résidence d’un mois à Québec à titre de récipiendaire du Prix Champlain remis à un auteur francophone de l’extérieur du Québec. En d’autres mots, l’œuvre francophone au sens large est pancanadienne.

« La douce brise de la mer nous caresse le visage… ». Ce cliché évoque une plage quelque part au bord d’un océan, avec des airs de Georges Brassens et de Léo Ferré en tête; de quoi rappeler des vacances sur une côte française. Pourtant, j’en étais fort loin, enfoncé dans un coin de pays austère, où se marient à grand peine épinettes squelettiques et terre de roche, là où la forêt boréale cède ses droits à la toundra.

Par les temps qui courent, les vents semblent souffler du bon bord comme on dit chez les marins. À cette attitude invitante du Québec, s’ajoute le dernier Plan d’action fédéral sur les langues officielles. Ottawa va y injecter 500 millions $ en argent neuf d’ici cinq ans. On peut se remonter le moral, mais il y a toujours des choses qui irritent. Les Territoires du Nord-Ouest réduisent le budget des écoles françaises. La Commission scolaire francophone des TNO doit faire des pieds et des mains pour limiter les dégâts. En NouvelleÉcosse, les Acadiens craignent que la nouvelle carte électorale affaiblisse leur représentation à l’Assemblée législative. La province agit comme si elle n’en avait jamais entendu parler.

Ce vent de fraicheur, c’était celui du Grand lac des Esclaves, immense, parfois avec des crêtes blanches qui chantent en chœur, une eau vivante qui fait danser la lumière des astres, soleil et lune confondus, que l’on contemple accompagné de la poésie de Brassens et Ferré entendue la veille au JavaRoma, un agréable café au centre-ville de Yellowknife. La langue française a voyagé. Elle s’est rendue jusqu’ici, sur cette terre au climat hostile habitée depuis des millénaires par les Amérindiens, peuplée depuis peu par des chercheurs d’or et de diamant. On comptait 1000 habitants à Yellowknife en 1940, il y en a 20 000 aujourd’hui. Certains ont apporté le français ici et l’ont conservé.C’est plaisant de l’entendre.

Décidément, il y a toujours quelqu’un qui a du mal à y croire. Un autre cliché… « Le cinglant vent du large nous gifle le visage ». Ouais…

C’est tout aussi plaisant de voir cette vidéo lancée sur Facebook par le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes; à preuve ce passage  au sujet du français. « Il participe à notre identité québécoise et canadienne. De Whitehorse à St. John’s, en passant par Edmonton, Saint-Boniface, Sudbury, Wendake et Trois Rivières, Shawinigan et Val-d’Or, Tadoussac et Caraquet, nous sommes près de 10 millions à parler chez nous en français. Ensemble, faisons résonner le français d’un bout à l’autre de nos provinces et territoires et du pays. »

Le Nunavoix Si vous désirez collaborer au Nunavoix, être ajouté à la liste d'envoi ou faire paraître une annonce, veuillez communiquer avec nous à [email protected] Merci aux bénévoles qui s'impliquent dans Le Nunavoix et au comité de rédaction. Leur travail est indispensable au succès du Nunavoix.

Ce fut encore agréable de voir, toujours sur Facebook, la vidéo que JeanMarc Fournier, ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, a diffusée. Il était de passage en Acadie récemment. « Le français est bien vivant dans les autres provinces du Canada et on peut aider à ce que ce soit encore plus vrai pour l’avenir », a-t-il dit pendant son séjour.

Le Nunavoix est rendu possible grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et du Patrimoine du Gouvernement du Nunavut et à Patrimoine canadien.

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