Le Nunavoix - Édition du 21 février 2018 Flipbook PDF

Le Nunavoix - Édition du 21 février 2018

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1 HISTORIA Giasone Francesco Cavalli RODELI N DA G e o r g F r i e d r i c h H ä n d e l C a t o n e i n U t i c a L e o n a r d o Vi n c i LUCIO

Story Transcript

ISSN 2291-8914 & ISSN 2291-8922

Édition du 21 février 2018

Le Nunavoix nes du Nunavut o ph o c an fr es d Le journal

HORAIRE DES RENDEZ-VOUS DE LA FRANCOPHONIE 2018 1 MARS

17 MARS

Dîner communautaire

8e Banquet de la francophonie

Les portes ouvrent à 11h30, c'est gratuit pour les membres de l'AFN et c'est 15$ pour les non-membres au lieu du 25$ habituel. Tous les profits seront versés au Café Inclusif, le menu sera annoncé dans les jours précédant l'événement.

Le traditionnel Banquet de la francophonie est de retour pour une 8e année consécutive. Les prix Uiviit et Le Frileux seront remis aux membres de la communauté s'étant démarqués par leur implication exceptionnelle dans la communauté et à la radio CFRT. Quelques billets seront mis en vente au public, restez à l'affut!

La Fondation canadienne pour le dialogue des cultures et l’Association des francophones du Nunavut

3 MARS

22 MARS

Ouverture RVF Spectacle d’humour (Neev Bensimhon, Jérémie Larouche et Mike Paterson)

neev

Jé r é m i e L a ro u c h e

m i ke Pate rs o n

Projection de l’ONF Cinéma d’animation et jeu pour les petits et les grands 46 min + 20 min (grand public – de 8 à 99 ans)

La Tournée d'humour des Rendezvous de la Francophonie débarque à Iqaluit. La soirée sera animée par Neev Bensimhon et les humoristes Jérémie Larouche et Mike Paterson feront rire l'auditoire! Porte 19h00, Spectacle 20h00 Billets 20$ membre / 40$ non-membre www.picatic.com/AFN3mars

Porte : 19h00, Film : 19h30 Gratuit pour tous!

24 MARS La Super Francourse La Super Francourse est de retour avec de nouveaux ateliers et de nouveaux prix. Destinée aux jeunes de 8 ans et plus, pour inscription et information, veuillez communiquer avec Ivo Vigouroux à reservation. [email protected]

8 MARS Dîner communautaire Les portes ouvrent à 11h30, c'est 20$ pour les membres et 25$ pour les non-membres. Le menu sera annoncé dans les jours précédant l'événement.

25 MARS Pièce Flocon – Théâtre Uiviit

Projection de l’ONF Des femmes inspirées et inspirantes

1re représentation à 10h00 2e représentation à 14h00 C'est gratuit, donations à la porte. Pour info et réservation : [email protected]

73 min (grand public – 8 ans et +)

Porte : 19h30, Film : 20h00 Gratuit pour tous!

29 MARS

11 MARS

Projection Québec Cinéma Film à confirmer, les portes ouvrent à 19h30 et la projection débute à 20h00. C'est gratuit pour les membres de l'AFN et 5$ à la porte pour les nonmembres, suivez-nous sur Facebook pour tous les détails!!

Projection Cinéma Astro (cinéma familial)

Dimanche 11 mars au Cinéma Astro, l'AFN présentera un film pour la famille en français, c'est gratuit pour tous! C'est à 16h30 au Cinéma Astro, suivez-nous sur Facebook pour voter sur le choix du film et avoir toute l'information...

31 MARS Clôture RVF Concert du groupe Canailles

15 MARS

C'est le plus grand concert jamais présenté par l'AFN! Le groupe Canailles, formé de 9 musiciens, fera danser et vibrer le Franco-Centre comme jamais... les billets seront disponibles en mars, suivez-nous sur Facebook pour tous les détails.

Programme de l'OFN L’amour, toujours l’amour! 66 min (grand public – 10 ans et +)

Porte : 19h30, Film : 20h00 Gratuit pour tous!

1

La construction identitaire : Qu’est-ce que ça mange en hiver?

besoin de tout expliquer, juste d’être. C’est dur d’être quand tu dois t’adapter à une personne.  » Pour imager son propos, elle raconte son expérience lors de cours de fabrication de bottes traditionnelles inuites, les kamiik. «  Je me sens amateure; pourquoi je ne le sais pas déjà à mon âge? Ces cours sont précieux pour moi, je deviens émotive. Quelle opportunité de parler juste en inuktitut avec des ainés! Mais dès qu’un non-inuit arrive, on parle tous anglais et ce n’est plus pareil!  » Elle ajoute  :  «  Mais bon, je comprends aussi l’intégration, on veut mieux vivre ensemble. » Elle dit vivre la même chose lors des soirées d’impro au FrancoCentre, une occasion de se retrouver entre francophones  :  «  Des fois, j’me sens ben Québécoise! »

Par Simon Houle (Le Nunavoix)

Troisième entretien : Marie Belleau Dans les cercles francophones des milieux minoritaires, les pédagogues mettent en avant, depuis quelques années, un nouveau concept pour contrer l’assimilation vers l’anglais : la construction identitaire. Derrière ce concept, nous retrouvons l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), un intervenant important dans la protection de la langue et de la culture francophones au pays. Depuis 70 ans, cette association propose un modèle qui séduit par sa pertinence et son effet à long terme sur les communautés. L’ACELF avance que chaque personne possède plusieurs strates identitaires qui la définissent et évoluent selon les contextes et le temps. Selon elle, c’est le rôle de l’école, en plus du succès scolaire, de se préoccuper du développement personnel et social des enfants pour qu’ils puissent se définir et se

Marie Belleau

reconnaître comme francophone.

Crédit : Courtesy of Rideau Hall

Sans les multiples efforts des gens concernés, il n’y aurait pas de transmission de la culture. Quand Mme Belleau a réalisé qu’il fallait préserver la culture pour le futur, elle s’est mise au travail  :  «  Nous sommes 100 000 Inuits sur Terre, ce n’est vraiment pas beaucoup. Il faut s’y mettre parce que ça serait trop dommage de perdre ne serait-ce qu’une chanson. À part nous, personne ne pratique cette culture! » Marie Belleau est-elle en quête d’identité? Depuis le début de l’adolescence, elle a toujours assumé le poids qui pesait sur ses épaules en tant qu’Inuite. La conscience d’être responsable de la passation de sa culture la motive : « Si je ne la pratique pas, elle va se perdre. Il y a un sentiment d’urgence, ma mère a grandi on the land ! »

Le Nunavoix termine sa série de trois entretiens pour parler d’identité francophone dans le Nord avec Marie Belleau, 35 ans : Native de Frobisher Bay aux Territoires du Nord-Ouest, maintenant connue sous le nom d’Iqaluit au Nunavut, Mme Belleau sait définir ses strates identitaires avec aplomb : « Je suis une femme inuite francophone, avocate, à tendance artistique!  » Deux cultures dominantes chez-elle  : «  Inuite et francophone; je suis beaucoup des deux, c’est définitif, mais je suis aussi anglo. » Sa normalité, c’est de passer avec fluidité d’un univers à l’autre. Elle ne se met pas de barrières : « Mes langues sont des clés pour des univers différents que j’aime explorer.  Si j’étais seulement franco ou anglo, mon monde serait un peu plus limité. » Sa dualité spécifique la distingue, elle ne compte que quelques amies inuites francophones, et ses clés n’ouvrent pas toujours les portes complètement, mais c’est un début  :  «  Les portes sont parfois à moitié ouvertes, mais elles sont ouvertes quand même! »

Mme Belleau suit des cours d’inuktitut. Consciente qu’elle aurait pu perdre sa langue maternelle, elle redouble d’énergie pour la maîtriser. La confiance vient avec l’utilisation; elle a des conversations entières en inuktitut avec sa mère depuis quelques temps  et c’est avec un bel accent québécois qu’elle martèle  :  «  Si je ne suis pas game de parler en inuktitut devant ma mère, fa que avec qui d’abord?  » Le terme frinuk, contraction de francophone et inuit, lui sied-il ? Originale, elle a créé son propre mot, uivinuk, qu’elle utilise de manière informelle, uiviititut signifiant langue française dans sa langue maternelle. Il faut aussi savoir s’amuser avec ses strates identitaires!

Iqaluit rassemble des gens de partout dans la réalité inuite. Les gens se côtoient, travaillent ensemble, mais pour Mme Belleau, il est important d’avoir des moments juste avec son groupe de femmes inuites ou francophones. Elle précise : «  Ça fait du bien d’être juste ensemble! On se comprend. Pas

ᖁᕕᐊᓲᑎᒋᓚᐅᕐᓚᕗᑦ

ᐃᓄᒃᑐᑦ ᐊᒻᒪ ᐅᐃᕖᑐᑦ ᐅᖃᐅᓰᑦ! ᖁᕕᐊᓲᑎᖃᕈᒪᓂᕐᒧ ᐅᑯᓂᖓ ᐅᖃᐅᓯᕐᒧᑦ ᖁᕕᐊᓲᑎᖃᕐᓂᖅ ᐊᒻᒪ Les Rendez-vous de la Francophonie, ᐅᖃᐅᓯᓕᕆᓂᕐᒧᑦ ᑲᒥᓯᓇ ᐃᓕᔅᓯᓐᓂ ᐅᖃᓪᓚᖃᑦᑕᖁᔨᕗᖅ ᐅᖃᐅᓯᔅᓯᓐᓂ ᐊᒻᒪ ᐱᒃᑯᒋᔭᖃᕐᓗᓯ ᐅᖃᐅᓯᑐᖃᕐᓯᓐᓂᑦ. ᖃᐅᔨᔪᒪᒍᕕᑦ ᐱᒡᒍᓴᐅᑎᔾᔪᑎᑦᑎᓐᓂᑦ, ᑕᑯᒋᐊᕐᓗᒍ ᕙᐃᔅᐳᒃᑯᑦ ᓴᕿᔮᒐᕗᑦ ᐊᒻᒪ ᐱᕕᖃᓕᕐᓗᑎᑦ ᓵᓚᖃᕈᓐᓇᕐᓂᕐᒥᑦ ᓵᓚᒃᓴᐅᑎᑦᑎᐊᕚᓗᒃᓂᑦ!

Célébrons

Quviahuutigilaqqut

Inuktut unalu Uiviititun! Aliahuutigilugit Uqausirmut Quviasuutiqarniq unalu Les Rendez de la Francophonie, Havagvia Uqauhinut Kamisinap uuktuquyaahi uqarluhi uqauhiffingnik nan’ngarilugulu uqauhilraat. Naunaittiarumaguffi alianaqpiaqtuk akimanahuaqniqmut, Facebook-mi takulugu akimayaangni akihaniq!

l’inuktut et le français! Pour célébrer l’Uqausirmut Quviasuutiqarniq et Les Rendez-vous de la Francophonie, le Bureau du commissaire aux langues vous encourage à parler votre langue et à être fier de votre langue maternelle. Pour en savoir plus sur notre concours, consultez notre page Facebook et courez la chance de gagner de super prix!

Let’s celebrate

Inuktut and French! To celebrate the Uqausirmut Quviasuutiqarniq and Les Rendez-vous de la Francophonie, the Office of the Languages Commissioner encourages you to speak your language and to be proud of your mother tongue. To find out about our exciting contest, visit our Facebook page and get a chance to win super prizes!

facebook.com/NunavutOLC

www.langcom.nu.ca 2

Sociolinguistique : le franglais et le chiac « sauvés par la science »

je ne m’en sers pas. Ce n’est rien d’autre que des mélanges de langues tels qu’on trouve dans toutes les communautés bilingues au monde. Et partout, les bilingues utilisent les mêmes procédés pour mélanger les langues. Il n’y a rien de désordonné. »

« Il n’y a jamais eu de langues pures » La titulaire d’une Chaire de recherche du Canada a constaté une résistance aux emprunts chez les instances normatives. Cette réaction ne reposerait pas sur la science, mais sur l’insécurité. « Il y a toujours ce côté moral dans les écoles, académies et offices de langue française. Ça part de l’idée qu’il y a eu des langues pures, mais rien n’est plus loin de la vérité. »

Jean-Pierre Dubé (Francopresse)

Presque tous les bilingues au monde mixeraient leurs langues, souvent dans la honte. Mais une nouvelle étude risque de changer la discussion entre les parlants qui mélangent et les puristes qui imputent aux mélanges une érosion de la langue. Pour la sociolinguiste Shana Poplack, de l’Université d’Ottawa, les différences dialectales n’ont rien d’inférieur, quoi que propagent les idées reçues.

Un journaliste lui aurait relaté qu’il avait tenté de comparer le franglais du Canada au français de France. « Il n’y a jamais eu de langues pures : toutes les langues empruntent du vocabulaire. Et c’est là l’origine de cette impulsion moralisatrice. »

« Je suis sociolinguiste, ce qui veut dire que j’étudie la langue telle qu’elle se parle et non la langue qu’on nous dit de parler. Je m’amuse énormément. La langue parlée est extrêmement expressive. Et cette expressivité provient en partie du fait que les gens ont accès non pas à une mais à deux langues. J’espère bien que la langue parlée sera sauvée par la science ! »

La chercheuse affirme que l’emprunt de mots d’une autre langue ne modifie pas le génie ni la structure grammaticale de la première langue. Cette pratique ne serait pas non plus un signe de paresse ou de méconnaissance d’une langue première. Alors pourquoi mélange-t-on les mots ?

« Doubler les ressources pour s’exprimer »

Les trouvailles de la professeure sont fondées sur « l’analyse quantitative systémique » de millions de mots tirés de 43  000  phrases mélangées recueillies au fil de conversations avec 500 bilingues, surtout dans la région d’Ottawa. Le résultat de ses 35 ans de recherche sur 13 paires de langues, surtout nos deux officielles, paraît dans un nouveau livre.

« C’est une question de la variabilité que l’on observe dans toutes les langues. Pourquoi est-ce qu’on a différentes façons de dire quelque chose ? Pourquoi est-ce qu’on a décidé ici d’utiliser le mot “courriel”, alors qu’en France on dit “mail” ? Pourquoi on dit “une” job et ils disent “un” job ? Il a fallu dire “hamburger” et “jazz” faute de mot français. Pourquoi utiliser “chum” quand on a beaucoup de synonymes de ce mot en français ? »

Shana Poplack est mal à l’aise avec les identifiants franglais et chiac. « Ces étiquettes révèlent une vision nocive et dérogatoire de la langue parlée et

La sociolinguiste ne sait pas précisément pourquoi. Il s’agirait simplement d’habitudes qui surgissent du fait d’être membre d’un groupe linguistique. « Tous nos choix sont contrôlés par les normes de la communauté à laquelle on appartient. Quand on est dans un milieu bilingue, ça devient normal de puiser dans les deux langues. C’est comme doubler les ressources disponibles pour s’exprimer. »

ANNONCES COMMUNAUTAIRES

Shana Poplack espère que ses recherches sur 3,5 millions de mots serviront à booster la confiance dans la langue parlée : « Les mélanges tels qu’inventés par les jeunes altèrent le lexique à chaque moment. Mais ça ne peut pas altérer le génie de la langue. »

Carrefour Nunavut - Carrefour Nunavut est en période de recrutement pour le poste de Gestionnaire en développement économique et immigration. - Carrefour Nunavut vous offre un comptoir d'impôt GRATUIT. Venez nous rencontrer! - Carrefour Nunavut offre des groupes de conversation en anglais et en français. Pour plus d'informations: [email protected]

Nouvelles CFRT

Planification stratégique 2018-2023 de la CSFN

CFReT et j'aime ça!

La Commission scolaire francophone du Nunavut vous invite à une rencontre publique animée par le CLÉ le lundi 26 février à compter de 18h00 à l'école des Trois-Soleils afin de contribuer à l'élaboration du prochain plan stratégique quinquennal. Pour plus de renseignements: 975-2660.

Suivez nous de près, car l’équipe CFRT vous présentera bientôt le projet radiophonique sur les aventures du Capitaine Bernier.

Le Théâtre Uiviit recherche des bénévoles Pour le spectacle le Cabaret de l'ardeur II et fondue au Franco-Centre le 24 février, détails: Facebook et theatre.uiviit@gmail

En ondes depuis 23 ans grâce au soutien d'innombrables passionnés, CFRT est toujours à la recherche de nouveaux collaborateurs... contactez-nous pour plus d'information!

Suppléants(es) recherchés(ées) La CSFN est à la recherche des personnes intéressées à faire de la suppléance (sur appel) à l'école des Trois-Soleils, ou à travailler en tant qu'éducateurs/éducatrices au service de garde. Pour renseignements, veuillez communiquer avec la CSFN au 867-975-2660.

Vous voulez faire de la radio? Faites-nous part de votre intérêt en visitant l’onglet « s’impliquer » de notre site internet pour nous soumettre votre projet !

Collecte de canettes du CPE Les petits nanooks Tout au long de l'année, aidez le CPE à ramasser de l'argent pour ses activités en déposant vos canettes de boissons gazeuses vides dans la boîte située sur le terrain entre le Baffin Gas Bar et le Discovery.

cfrt.ca

/cfrt1073

Le Groupe de zen Sôtô d'Iqaluit Rencontres pour méditation zazen et études bouddhistes. Dimanches, 10h à 12h. Studio Saimavik, édifice 754, prom. Ben Ell Renseignements : [email protected]

Pour contacter l'AFN Maxime Joly, directeur général : [email protected] ou 979-4606 Ivo Vigouroux, coordonnateur du Franco-Centre : [email protected] ou 979-4606 Fanny He, coordonnatrice radio CFRT : [email protected] ou 979-1073 Catherine Blondin-Couture, coordonnatrice développement et programmation pour CFRT : [email protected]

________________________________________

Rendu possible grâce au soutien financier du Ministère de la Culture et du Patrimoine du Gouvernement du Nunavut et à Patrimoine canadien.

Pour faire paraître une annonce communautaire, envoyez un courriel avec votre court texte à [email protected]

3

[email protected]

Maudit hiver !

Elle handicape le fonctionnement des gens atteints et crée généralement beaucoup de souffrance. » Cependant, il ne faut pas confondre cette dépression avec ce qu’on appelle les « bleus de l’hiver », avec des symptômes sans doute similaires, mais plus légers, qui ont peu d’incidence sur nos occupations quotidiennes.

André Magny (Francopresse)

Si comme Dominique Michel dans sa chanson Hiver Maudit, vous avez envie de dire : « J’haïs l’hiver/Maudit hiver/Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre » ? Alors qu’il nous reste encore quelques semaines sous le point de congélation et que vous ne pouvez partir à Cuba ou en Floride, attention à la dépression saisonnière !

Question de géographie Lié aux variations de luminosité à travers les saisons, ce type de dépression est donc plus fréquent dans les pays nordiques. « Plus on s’éloigne de l’équateur, plus la prévalence du trouble semble augmentée », comme le souligne Mme Marcil.

Sérieusement, n’allez surtout pas croire que cette sensation de déprime est à prendre à la légère ou qu’elle n’existe pas. Tout ça est bel et bien documenté.

Au Canada, pourrions-nous affirmer qu’en raison de la luminosité, les gens de l’Ouest seraient plus enclins à souffrir de cette maladie plutôt que les Acadiens, par exemple ? Andrew Keyes, conseiller en santé mentale au Centre de Santé de Saint-Boniface, rectifie le tir. « L’Ouest canadien a tendance à être plus ensoleillé durant l’hiver que l’Est. » Par contre, « si nous comparons le Sud du Canada avec le Nord, je pencherais vers l’hypothèse que la dépression saisonnière est plus sévère », confie-t-il.

Il faut remonter au début des années 1980 pour voir apparaître une description de ses symptômes dans ce qui est la bible de références en matière de maladies mentales, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, mieux connu sous son acronyme anglais, le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders). Cependant, selon la psychologue et professeure en psychologie à l’Université d’Ottawa, la Dre Julie Marcil, « il n’y a plus de trouble de dépression saisonnière en soi » comme on le constate dans la dernière édition du DSM5. « On réfère maintenant plutôt à un sous type de certains troubles affectifs (soit dépression majeure, trouble bipolaire). On dira par exemple que la personne souffre d’une dépression majeure à caractère saisonnier. »

Et qu’est-ce qu’on peut faire ? « S’exposer à la lumière ! », s’exclament les experts ainsi que le site du Centre de Santé de Saint-Boniface. « Nous savons aussi, poursuit M. Keyes, que les gens sont moins portés à faire de l’activité physique ou à s’aventurer dehors lorsqu’il fait froid. Ceci peut causer un déficit important d’engagement dans les diverses activités qui maintiennent leur bien-être. »  

Lié aux variations de luminosité à travers les

De son côté, Julie Marcil préconise notamment les simulateurs de l’aube, qui, avec leur lumière progressive, imite le lever du soleil. Il y a aussi la thérapie cognitive comportementale, voire la pharmacothérapie, qui peut également soulager. Enfin, il y a la fameuse lampe de luminothérapie qui peut aider si elle est utilisée de façon régulière. « Plusieurs personnes parviennent ainsi à gérer leurs symptômes ou les atténuer de façon notable en déjeunant ou travaillant avec une lampe à leur côté.  Il faut toutefois s’assurer d’utiliser une lampe conçue pour cela qui ne risquera pas d’endommager votre peau ou vos yeux », de conclure la professionnelle de l’Université d’Ottawa.

saisons, ce type de dépression est donc plus fréquent dans les pays nordiques. Et quels sont les signes qui pourraient nous alerter ? Selon la professeure Marcil, les symptômes peuvent différer d’une personne à l’autre. « En général, toutefois, les symptômes prédominants sont un besoin plus intense de sommeil (une difficulté à se lever le matin par exemple), une fatigue intense, une augmentation au niveau de l’appétit avec un attrait particulier pour les hydrates de carbones (carbohydrates), ce qui engendre bien souvent une prise de poids. Certains seront davantage irritables ou tristes, manqueront d’initiative ou de motivation face aux activités quotidiennes, auront moins de plaisir et d’intérêt en lien avec les activités qui leur plaisaient auparavant. » En fait, on appelle ce trouble dépressif à caractère saisonnier en raison des symptômes qui surviennent avec l’arrivée de l’hiver et qui s’estompent au printemps.

Pour en savoir davantage, on consultera le site du Centre de Santé de Saint-Boniface au http://centredesante.mb.ca/ressources/sante-mentale-etemotive/faire-la-lumiere-sur-la-depression-saisonniere/ ou le site de la Dre Julie Marcil au http://www.drmarcil.com/.

Le théâtre Uiviit présente...

Mme Marcil tient à préciser que « la dépression majeure à caractère saisonnier est un véritable trouble psychologique qui touche de 2 à 3 % des Canadiens.

WITH ENGLISH SUBTITLES

Textes et mise en scène SIMON HOULE ET MURIELLE JASSINTHE

Chaque année, lors du Banquet de la francophonie, l'AFN décerne le prix Uiviit pour souligner l'implication et le travail remarquable d'un des membres de notre communauté au rayonnement et à l'épanouissement de la francophonie sur le territoire. Nous faisons appel à la communauté pour identifier les candidats... merci! Soumettez une candidature ici:

https://fr.surveymonkey.com/r/Uiviit2018

Chaque année, lors du Banquet de la francophonie, l'AFN décerne le prix Le Frileux pour souligner l'implication et le travail remarquable d'un des membres de notre communauté au rayonnement et à l'épanouissement de la radio CFRT 107,3 FM. Nous faisons appel à la communauté pour identifier les candidats... merci!

SAMEDI

Soumettez une candidature ici :

24 FÉVRIER 2018

FORMULE SOUPER ET SPECTACLE

Comédiens/danseurs/chanteurs

Portes 18H00 Souper-spectacle 18H30

FRANCO-CENTRE, BUILDING 981

https://fr.surveymonkey.com/r/Frileux2018

JOANIE BOUCHARD, CARINE CHALUT, MYLÈNE CHARTRAND, MARTINE DUPONT, GABRIEL FERLAND, SIMON HOULE, MURIELLE JASSINTE, MAURICE LAMOTHE, CASSANDRA LEFEBVRE, DAVID MARINEAU-PLANTE, OLIVIER SIMARD, JULIE VADDAPALLI

INFORMATIONS

(réservation par PICATIC)

[email protected] /theatreuiviit

4

55$ membre 65$ non-membre

En collaboration avec

Langues officielles : la FCFA et Justin Trudeau campent sur leurs positions

démarches se seraient intensifiées au printemps dernier dans le contexte de la polémique sur la nomination du commissaire aux langues officielles. «  Durant tout l’été, on a fait des démarches auprès du Cabinet du PM et de plusieurs parlementaires pour une déclaration de monsieur Trudeau relativement à l’importance des langues officielles et de l’appui aux communautés. On nous a dit en juin que l’horaire du premier ministre ne lui permettait pas de nous rencontrer avant l’automne. »

FCFA : « Les choses bougent quand le PM s’engage »

Jean-Pierre Dubé (Francopresse)

La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, et le président actuel de la FCFA, Jean Johnson, lors d’une rencontre tenue en 2017 à Ottawa. (Archives Francopresse)

La professeure Stéphanie Chouinard questionne les motifs du chef libéral. « Il est assez curieux qu’il n’ait pu trouver un seul moment pour s’assoir avec la FCFA depuis son entrée au pouvoir. D’autant plus que la FCFA démontre une inquiétude grandissante envers le financement des organismes et la place des langues officielles dans les priorités du gouvernement. »

Les cabinets du premier ministre et de la ministre du Patrimoine ont réitéré en fin de semaine la priorité qu’ils accordent à la minorité francophone et qu’ils sont «  sur la même longueur d’onde » que la Fédération de communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada. Mais toujours pas d’ouverture à un face à face entre Justin Trudeau et la FCFA, alors que de son côté, le président Jean Johnson ne démord pas de cette demande.

La politicologue du Collège militaire de Kingston trouve « légitime », un an après les consultations nationales sur les langues officielles et «  le silence radio au sujet du nouveau plan d’action, de commencer à monter le ton. » Selon elle, «  le refus obstiné du PM de rencontrer les représentants des communautés ne peut qu’attiser les craintes de monsieur Johnson. » La FCFA est persuadée que seul l’engagement formel du PM peut faire avancer le dossier. «  Nous avons une très bonne relation de travail avec la ministre Joly  », souligne Serge Quinty. Mais «  quand monsieur Trudeau s’engage personnellement, on voit que les choses bougent. Nous avons continué à avoir des contacts réguliers durant tout l’automne, mais le dossier n’a pas encore abouti. »

La réponse fédérale fait suite à l’ultimatum lancé par l’organisme national le 29 janvier dans la salle de presse du Parlement. « Les paroles ne suffisent plus, a déclaré le président Johnson, nous avons assez attendu. Nous donnons au gouvernement deux mois pour poser des gestes significatifs dans le dossier des langues officielles ».

À Edmonton, le professeur Frédéric Boily constate un phénomène plus large. « Justin Trudeau ne sent guère de pression politique des autres partis à agir de manière proactive dans ce dossier. Bref, pas de sentiment d’urgence à s’occuper du bilinguisme et c’est aussi pourquoi il laisse le soin à la ministre Joly de gérer le dossier. »

L’organisme n’a pas fourni d’indication sur les conséquences auxquelles serait exposé le gouvernement s’il ne répondait pas adéquatement à l’ultimatum.

?

De plus, selon le politicologue, le dossier est traité par l’administration Trudeau dans le contexte plus large de la diversité. « La diversité n’est pas seulement langagière, mais elle comprend la diversité ethnique et sexuelle, sans oublier les Autochtones. Les libéraux ne semblent pas vouloir d’un carcan biculturel dans lequel une défense trop prononcée du bilinguisme pourrait les cantonner. »

L’enjeu  : le niveau de financement pour les cinq prochaines années du prochain plan fédéral pour les langues officielles, qui sera annoncé en mars. La FCFA et ses 18 membres ont pressé l’administration Trudeau à débloquer 575 millions supplémentaires dans le plan d’action 2018-2023.

Français

Devant les rumeurs que cette demande ne serait pas satisfaite, l’organisme a accusé Justin Trudeau de manquer de leadership, évoquant son refus de rencontrer l’organisme depuis l’élection de 2015.

Com

Permis de pêche services

Le Cabinet du premier ministre ne nie pas la charge, mais réitère son engagement. « Nos deux langues officielles sont au cœur de notre histoire et de notre identité, souligne l’attachée de presse Eleanore Catenaro, elles sont une priorité pour notre gouvernement. Notre bureau a eu plusieurs rencontres avec la FCFA. Nous sommes en communication constante avec eux. »

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Pitquhiliqiyikkut Department of Culture and Heritage Ministère de la Culture et du Patrimoine

En français form FRANÇAIS Français s’il vous plaît! Communiq

mmuniquer ? formula PCH : « On va continuer à appuyer la FCFA »

L’attaché de presse de Mélanie Joly renchérit. « Juste la dernière année, note Simon Ross, la ministre les a rencontrés à plusieurs reprises. Quand ils disent que rien n’a été fait depuis dix ans et qu’il faut faire plus pour les francophones à travers le pays, on est totalement d’accord.

Communiquez avec nous pour obtenir des renseignements en français au gouvernement du Nunavut!

Assurance maladie trouver les informatio droits linguistiques Français 5544 droits linguistiq Français Perm services contact droits linguistiquesse Assurance maladie ? dr

« Je comprends qu’ils veulent s’assurer d’avoir l’oreille du gouvernement, poursuit-il. Je peux vous assurer qu’ils ont l’oreille du gouvernement, de la ministre qui est engagée personnellement dans ce dossier, et ils ont aussi l’oreille du premier ministre. La FCFA est un partenaire important et on va continuer à les appuyer. »

Appui aux Ligne 975-

La demande de rencontrer le chef libéral remonte aux élections d’octobre 2015, signale Serge Quinty, le directeur des communications de la FCFA. Les

?

LOCATION DU FRANCO-CENTRE Contactez Ivo au : [email protected] Disponible de jour et de soir. Salle polyvalente, système de son, scène, cuisine, service de bar.

Services en français

(867) 975-5544

[email protected]

trouver les informations 5

formulaire

Les francophones résidant à l’extérieur d’Iqaluit peuvent faire un appel à frais virés.

Préjugés sur les accents : l’impact sur notre identité

Des barrières créées Des comportements qui ont ensuite un impact sur l’identité et le bien-être de ces individus, comme Nathalie Freynet l’a observé. « Certaines personnes disaient que ça touchait la confiance qu’ils avaient dans leur langue. Ils se sentaient moins francophones. Parce que si on vous dit que vous n’êtes pas francophone, vous pouvez finir par le croire. »

Valentin Cueff (La Liberté)

MANITOBA – Témoin des cultures régionales, héritage des parents et grandsparents, un accent est bien plus qu’une simple façon de prononcer une langue. Mais qu’advient-il lorsque nos intonations particulières deviennent des barrières dans notre quotidien? Nathalie Freynet, doctorante en psychologie clinique à l’Université d’Ottawa, en a étudié les conséquences.

Dans d’autres cas, leur façon de parler va avoir un impact sur leur accès à l’emploi et dans leurs activités sociales. « Dans le monde du travail, on peut avoir l’impression qu’on se fait fermer des opportunités à cause de son accent. Ou encore qu’on a du mal à connecter avec ses collègues, comme s’il y avait une barrière langagière entre nous. Une impression qu’on retrouve parfois aussi dans nos amitiés. Comme par exemple, recevoir des commentaires implicites sur la façon dont on parle. »

Les francophones en situation minoritaire au Canada, discriminés par d’autres francophones à cause de leur accent? C’est l’une des observations faites par Nathalie Freynet, qui a consacré deux études sur cette forme de stigmatisation encore peu connue du grand public, mais dont les répercussions sur les individus sont réelles.

Ce phénomène de discrimination sur la manière de parler le français trouve une résonance dans d’autres études menées à travers le monde.

« Un accent communique des informations sociales sur une personne. Par exemple, l’accent dit beaucoup sur sa provenance géographique. Et des préjugés y sont rattachés. On aura tendance à attribuer à cette personne certaines caractéristiques. »

« Aux États-Unis, des études ont montré que l›accent du sud du pays est souvent perçu comme un accent moins intelligent, moins capable d›accomplir des choses, mais plus chaleureux. En Angleterre, d›autres études montraient qu›on percevait les personnes avec un accent plus tonique comme plus intelligents. »

Elle travaille actuellement sur une troisième étude sur le sujet.

À ce jour, le phénomène demeure peu connu du grand public.

« Mon étude vise surtout à montrer l’impact de cette stigmatisation. Et s’il y a, par exemple, des conséquences sur le bien-être, l’identité ou encore la confiance langagière de la personne.

« Je pense que ce serait bien qu’il y ait des politiques en place, pour que le public soit plus conscient de l’impact de ces préjugés. C’est normal d’en avoir, mais c’est important de faire prendre conscience aux gens des conséquences que ça peut avoir sur l’identité des autres.

« Pour la première étude, j’avais fait des entrevues avec une quarantaine de francophones. Des gens qui ont le français comme langue maternelle, et d’autres qui ont le français comme langue seconde. De partout au Canada. Je voulais d’abord voir si la stigmatisation des accents dans le cas du français était une réalité. »

« Il y a différentes façons de prononcer les mots. Ça ne veut pas forcément dire que les gens sont moins capables de parler français. Ça veut juste dire que ça prend une autre forme.

Une discrimination bien réelle

« Tout le monde a un accent. On dit parfois que l›accent ne vient pas de la bouche, ou du cœur, mais de l›oreille de celui qui écoute. »

Son travail a non seulement mis en lumière que cette forme de discrimination existe bel et bien, mais aussi comment elle se manifeste, et les conséquences personnelles chez les personnes interrogées. « Les personnes se sentaient comme si leur identité francophone avait été niée, ainsi que leurs aptitudes en français. Un exemple : lorsqu’on parle en français avec un Québécois ou quelqu’un qui parle clairement français, et que la personne passe à l’anglais parce qu’elle juge qu’on ne parle pas assez bien, ou mal, le français. Certains se sont même entendus dire qu’ils étaient anglophones. » Au cours de ses études, Nathalie Freynet a remarqué que ces idées préconçues liées au langage touchaient principalement les francophones en situation minoritaire et les allophones qui ont le français comme langue seconde. Cependant, la chercheuse note que les individus percevaient différemment leur propre accent.

ALLER DE L ’ A V A N T

« Les anglophones avaient tendance à dire que leur accent était le reflet de leur identité canadienne. Une identité bilingue. Tandis que pour les francophones, leur manière de parler est liée à leur identité francophone, surtout régionale, par exemple les Franco-Manitobains et les Fransaskois. »

ENSEMBLE

S’ils font face aux mêmes préjugés, allophones et francophones en situation minoritaire ne réagissent pas de la même façon. « La réponse des francophones est de s’affirmer, et de continuer à parler en français, même lorsque la personne passe à l’anglais. Pour les anglophones, la façon la plus commune de répondre à ces expériences est plutôt d’éviter les situations où ils doivent parler le français. »

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